Biodiversité floristique : 51% de flore algérienne menacée de disparition

mars 19, 2021 - 5:58 Rédaction 5 Commentaires

Pourquoi les autorités déciment les arbres de cette forêt. D. R.

L’Algérie compte 3 139 espèces floristiques, dont 1 611 sont considérées comme rare à rarissime, ce qui totalise près de 51 % de flore algérienne menacée de disparition, a indiqué mercredi la Direction générale des forets (DGF).

Selon l’APS, la DGF a recensé 289 espèces assez rares, 647 espèces rares, 640 espèces très rares et enfin 35 espèces rarissimes, détaille la direction dans une note transmise à la presse, à l’occasion de la journée internationale des forêts, célébrée le 21 mars de chaque année.

Le document explique que cet état des lieux est lié à «la dégradation des habitats naturels, suite au développement de multiples infrastructures, l’urbanisation croissante, les incendies récurrents, les défrichements et labours des écosystèmes fragiles, l’érosion des sols, la sécheresse prolongée, et l’exploitation anarchique».

Quant à la biodiversité faunistique, la note indique que l’Algérie est caractérisée, par la diversité de son climat et de ses écosystèmes renfermant, ainsi, d’énormes potentialités de faune sauvage, notamment endémiques à la région africaine, ainsi qu’un fort potentiel cynégétique, dont des espèces de gibier méditerranéennes et de nombreuses autres espèces africaines.

Le pays possède également un potentiel «non négligeable» en espèces de faune sauvage, source de gibier pour le développement durable de l’activité chasse et banque de gènes non encore modifiés par l’homme, donc une banque zoo génétique pure, estime la DGF, ajoutant que l’Algérie abrite 483 espèces animales recensées dont 23 espèces (13 mammifères, 07 oiseaux, 03 reptiles), classées menacées de disparition en vertu de la loi n 06-14 du 14 novembre 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de disparition. Le pays compte 229 espèces protégées en vertu de décret exécutif n 12-235 du 24 mai 2012. Il s’agit de 53 espèces de mammifères, 124 espèces d’oiseaux, 46 espèces de reptiles et 06 espèces d’amphibiens.

Concernant les aires protégées et les parcs nationaux, l’administration des forêts a créé entre 1983 et 1993, huit parcs nationaux pour préserver des écosystèmes présentant un intérêt particulier en termes de biodiversité, de richesse paysagère et culturelle.

Cependant, estime-t-elle, ces aires protégées occupent «une très faible» superficie qui est de 165 361 ha, soit 0,007 % du territoire national et ne sont représentées que dans une seule catégorie qui est «le parc national», ajoutant que les impacts des changements climatiques leur attribuent maintenant un rôle renouvelé comme outils d’adaptation à l’altération du climat.

S’agissant des nouvelles aires protégées classées, l’administration des forêts à classé, à ce jour, 2 aires protégées : Cap Lindles (Oran) comme réserve naturelle et Babor-Tababor (Setif-Bejaia-Jijel) comme parc national.

Pour les zones humides, la stratégie y afférente a identifié 16 complexes et 103 sous complexes, s’étendant sur une superficie de 98 694 655 ha et comportant 2 375 zones humides apparentes (2 056 zones humides naturelles et 319 artificielles), dont un effort «considérable » a été consenti pour le classement de 50 zones humides sur la liste Ramsar d’importance internationale.

S’agissant des zones de montagne, les enjeux liés aux problèmes d’érosion sont perçus, tant au niveau de la dégradation du capital sol, base pour toute production, qu’au niveau de la mobilisation de la ressource eau, élément vital pour le développement, note la DGF.

R. E.

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Comment (5)

Abdou Mlt

23 mars 2021 - 14 h 40 min

Le changement climatique n’est pas le facteur déterminant dans cette disparition de la flore mais l’extrême taux de natalité et insensibilité de tout le monde envers ce qui fait la beauté de notre pays.
Il nous faut remodeler les esprits. Tâche paraissant impossible mais unique malheureusement. Alors !

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L’EAU, l’Acces a l’Eau Potable

20 mars 2021 - 20 h 38 min

Dans un Pays Semi-Aride avec le Changement CLIMATIQUE est une Affaire STRATÉGIQUE, y-compris l’exploitation des Barrages ou la Nappe Albienne.
Toutes infraStructures et les Plans Stratégiques Pluri-Annuels doivent passer sous la Supervision Directe de l’ANP et de son Corps des Ingénieurs Militaires.
Il est Temps!

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Paroles d'un très vieil instituteur ronchonneur

20 mars 2021 - 12 h 39 min

Si les questions d’environnement se résument à l’aménagement d’un petit trottoir dégradé sur lequel personne ne passe, nous sommes mal partis.

C’est bien là le problème de notre pays, c’est l’ignorance en ce qui concerne le respect et la fragilité de la Nature. Beaucoup d’entre nous se disent « patriote » prêt à sortir leur fusil pour défendre l’Algérie sans s’apercevoir que c’est par leur comportement de tous les jours que notre patrie se désagrège.

Ne parlons pas de la Mitidja et du massacre que les gouvernances successives ont accompli ou laisser faire (le jardin de l’Algérie). Ne parlons pas du scandale des eaux usées qui polluent les nappes phréatiques (apparition du choléra, il y a quelques années). Oublions les feux de forêts dévastateurs qu’une gestion moderne et une surveillance rigoureuse pourraient préserver avec des moyens modernes (canadairs). Qui n’a pas rencontré d’énormes tas de sacs en plastique remplis d’ordure de toutes sortes le long de nos routes et en périphérie de villes ou de village. Que dire de la circulation automobile rien que dans la métropole d’Alger qui est saturée et qui génère une pollution atmosphérique sans précédent au détriment de la santé physique et mentale de ses habitants. Qu’attend-t-on pour développer le transport en commun à énergie solaire? Et se déplacer à vélo qui est bon pour la santé! Inutile d’évoquer l’état de certaines de nos belles plages, ni de la pollution de tous nos oueds et par conséquent de nos côtes. Tout le monde connait. Tout le monde le déplore mais rien ne change.

Ainsi, il nous est proclamé comme pour le tourisme, l’énergie solaire, nos jeunes diplômés, nos ressources minières… que nous disposons « d’énormes potentialités ainsi qu’un fort potentiel … » Mais malheureusement nous en restons là. Bien peu de citoyens en sont conscients et très peu se mobilisent pour la défense de ce qui reste de la richesse de la faune, de la flore algérienne et de la Nature en Algérie. Le fait de le crier haut et fort semble suffire à notre patriotisme.

L’avenir de ce pays ce n’est pas ce qui préoccupe le citoyen lambda. Et encore moins les autorités qui gouvernent « à la petite semaine ». Depuis l’Indépendance, sa tête est dans le passé et depuis il est obnubilé par ce passé qu’il n’a pas vécu. Or, il y a une réalité qui va rattraper les quelques 60 millions de citoyens de l’an 2035. C’est le réchauffement climatique que l’on subit depuis quelques années.

Et notre société, et partant notre nation, se doit de toute urgence mettre en place les moyens qui nous permettront de faire face à ce nouvel environnement.
Le Ministère de l’Environnement à lui tout seul n’y pourra rien. Pour qu’il réussisse dans sa mission il lui faut un vrai budget, un projet crédible expertisé régulièrement et surtout accompagné et défendu par le civisme de la population, qu’il est impérieux de développer.

Dans une Ecole publique digne de ce nom le civisme s’apprend et se fixe dans la prime enfance. Les questions environnementales s’analysent, s’enseignent et se plaident.
C’est au sein de la classe que la citoyenneté émerge quand les élèves ont la possibilité de s’exprimer, de proposer et de débattre.
Le sens de la démocratie est appréhendé par les enfants dès qu’ils découvrent que leur petite-société-classe ne peut fonctionner que si le groupe respecte les mêmes règles, définies pour le bien de tous et par la majorité dans un esprit de rationalité.

L’éducation par la réflexion, l’analyse, par l’imprégnation et la mise en pratique journalière de situations diverses, variées et ludiques permet à l’enfant de développer des comportements responsables qui deviendront des aptitudes, lesquelles se répercuteront en attitudes positives et raisonnées dans sa vie d’adulte.
Cela part donc d’une démarche intellectuelle et culturelle qui doit amener l’enfant à prendre connaissance de son environnement et, partant, conscience que le milieu dans lequel il vit est (et sera) déterminant pour lui dans sa vie future, sociale, économique et culturelle, et dans ses loisirs. Et, particulièrement, pour sa santé. Ce milieu étant fragile il lui faudra le préserver et le défendre avec intelligence et imagination pour lui-même comme les générations futures.

De tous temps, dans tous pays, l’Ecole a le pouvoir de changer la Vie. Il en est ainsi dans des pays d’Europe où jeter un mégot et cracher par terre est un acte répréhensible. Le respect de la loi accompagné par la famille s’apprend et se vit à l’école. Car c’est un des buts de l’école : apprendre le civisme c’est s’ouvrir à la liberté. C’est ce qui fait d’ailleurs la qualité de la vie dans la majorité des pays européens.

Si l’on veut vraiment conserver nos vrais richesses naturelles et pas seulement notre biodiversité floristique menacée de disparition, commençons par sensibiliser et former le futur citoyen à la totalité des problèmes de son environnement dans une vraie Ecole de la République qui ouvre les consciences, les volontés et l’action.

Il y va du destin de l’Algérie.

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NOTION DE DIEU

21 avril 2021 - 12 h 47 min

J’ai lu jusqu’au bout! j’apprécie le style et ses vérités .
Il faut juste rappeler que nos donneurs de leçons, ceux-là qui utilisent la religion pour leurs propres intérêts politiques et les dirigeants font rarement réference au Coran et hadiths lorsqu’il s’agit de respect de la nature…
Si les Algériens sont si sensible à ce que dit l’islam, pourquoi les oriente t-on vers le côté agressif et négatif de celui-çi.
Que les enseignants usent des versets et autres histoires d’antan pour sensibiliser les citoyens en matière d’environnement.
– Ô combien de fiers religieux avec signes ostentatoires qui en allant à le Mosquée n’oublient pas de déposer leur poubelle (sac plastique…) sur le chemin, en Crachant au sol, et en ayant des oiseaux Protegés prisonniers dans une minuscule cage (chardonneret…).
Combien ont des pensées intolérantes envers ceux qui leur sont différents et les traitent de mécréants parcequ’ils sont contre les « barbecue sauvages… » et qui réprimandent les enfants qui maltraitent des animaux par simple mauvaise éducation.
On vidange sa voiture, on est fort, puis on regarde à droite et à gauche et on se Débarasse de l’huile usagée à même le sol.
– Franchement que penser du boucher qui te sert les merguez au contenu plus que DOUTEUX, avec la fameuse phrase passeport divin :Bismilleeeeeh ?
Tant que l’application de la religion se cache sous des ARRIERES PENSEES nous ne prospèreront point !
Le bon sens n’éxiste plus hélas, le citoyen attend toujours la manière d’agir du côté réligieux, il n’ose plus réflechir, raisonner par lui-même !
La religion musulmane telle que pratiquée ne fait que le jeu des familles Monarchiques traitres.
Ils ont réussi à convaincre les pauvres gens que DIEU a besoin de défensseurs ! – HORRIBLE, et pourtant ça marche !
Le Prophète même illétré dit-on, était seul dans la grotte, il cherchait… il n’écoutait pas les histoires loufoques des autres.
Alors qu’un (e) lambda se met un foulard oçu djllaba et il se croit investi d’une mission divine, il s’imagine être devenu l’ami d’un créateur ultrapuissant qui a besoin de son aide !
—Puissiez-vous réflechir !
Tu peux lire des tonnes de livres sur les religions, tu n’auras jamais un gramme de connaissance au sujet de la vérité !
Oses sonder aux tréfonds de toi-même au lieu de trouver des excuses qui te sont fournies par les autres.

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Kahina-DZ

19 mars 2021 - 18 h 08 min

Le plus grand problème en Algérie est: La place qu’il faut n’est pas occupée par l’Homme qu’il faut.
Placez des personnes capables et intègres au ministère de l’environnement
Formez les maires et les walis sur le développement durable. Ils ne foutent RIEN. Ils ne sont même pas capables de prendre l’initiative de réparer un simple trottoir ou une fuite d’eau. Ils préfèrent rester spectateurs.

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