Prétentions «printanistes» et slogans séditieux par pseudo-Hirak en mode bis repetita
Contribution d’Amar Djerrad – C’est alors que des forces sont apparues, chevauchant la vague, portant des slogans insolites et hasardeux entrant dans le cadre «printaniste» et «islamistes» exigeant qu’on «enlève tout le monde», entendre même ceux à l’origine de la déchéance du pouvoir… Des slogans surgissant curieusement au moment où les poursuites judiciaires battent leur plein.
Un livre-enquête accablant, des répliques «ad personam»
Il a fallu donc un livre-enquête bien documenté par des preuves incontestables, citant des associations et des personnalités algériennes financées par des organismes impliqués dans la «printanisation» de certains Etats pour que les mis en cause, leurs serviteurs, leurs soutiens médiatiques internes et étrangers (surtout français) répliquent, en se relayant, pour tirer à boulets rouges sur la personne de l’auteur (de ses préfaciers et de son éditeur) non pas pour apporter les preuves du contraire, mais pour dénigrer, jusqu’à l’insulte, sa personne, sa probité, son patriotisme et même ses compétences et son éducation.
Ces mensonges, matraquages que ces «opposants» algériens d’ici et de l’étranger, aidés par des officines imposantes et puissantes, injectent leur venin, en fait, depuis des années dans le but de dominer les consciences et caporaliser la jeunesse. Les voilà, par leur comportement désespéré, mis à bas par un seul livre, leur donnant des cauchemars tels que les rachado-démocrates n’ont rien trouvé comme arguments que de le qualifier, par colère et dépit, de «kouteyb» (opuscule), de pamphlet, de brochure… Logiquement, c’est aux concernés de répliquer par des preuves tangibles et non à Rachad, depuis Londres ou Genève. Le «kouteyb» vise des personnes et des associations censées de la mouvance «démocratique» et c’est les islamistes de Rachad qui interviennent, feignant le sentiment d’en être éprouvé, en ripostant par un livre de 300 pages écrit par un panel d’une dizaine de personnes ; sans avoir apporté la moindre preuve du contraire. Que des attaques ad personam.
Financements étrangers, pseudo-hirak impurs, slogans séditieux
Les citoyens patriotes doivent plutôt lire le livre du Dr Bensaada pour faire leur propre opinion et éviter de prêter l’oreille aux trompettes des félons et aux chants langoureux des sirènes qui n’attirent que les stupides et les cupides. Mieux vaut se fier à l’original qu’à son interprète ! Ils trouveront les preuves documentaires que des personnalités et associations algériennes ont bien été financées par la NED américaine liée à la CIA et par Canal France International lié au Quai d’Orsay. Il est toujours utile de le rappeler : selon les publications du Dr Bensaada : le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) a bénéficié de la NED de la somme de 462 900 dollars (entre 2001 et 2014) ; cela fait en monnaie locale plus de 6 milliards de centimes.
Le RAJ Algérie (Rassemblement actions jeunesse) a bénéficié de la NED d’un financement de 427 000 dollars entre 1997 et 2019. Soit plus de 5,6 milliards de centimes ! La LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme Algérie) a bénéficié d’un financement de 117 000 dollars de la NED entre 2002 et 2010 (sauf en 2004). Soit plus de 1,5 milliard de centimes ! Radio M d’El-Kadi Ihsane, financée par Canal France International (CFI), qui dépend du Quai d’Orsay, entre 20 000 et 80 000 euros (soit entre 300 millions et 1 milliard de centimes). Pour cette Radio, la somme est plus proche de 80 000 euros (selon Bensaada). Alors, que peuvent-ils répondre ? Rien à ce jour.
Beaucoup restent encore à cancaner depuis l’étranger en ne cessant pas de déverser leur fiel, en espérant voir l’Algérie dans le chaos pour conforter leur thèse que rien ne marche en Algérie sans un tuteur colonialiste, islamo-khilafiste ou sans une partition. Tout ce que fait l’Algérie de «bon» est «mauvais» pour eux pendant que tout ce qu’ils «conseillent» est meilleur, en déversant leur rage et leur jalousie maladive contre tous ceux qui la défendent.
Certains sont bien d’infâmes personnages aux mains griffues et à la langue fourchue. Ils ne lâchent rien de toutes les opportunités qui se présentent à leur face et à leurs oreilles toujours aux aguets. Ils ne ratent rien des faits et actes de gouvernance et de gestion régulières pour sonner l’hallali dans l’objectif de nuire, en organisant et finançant d’hypothétiques et impurs «pseudo-Hirak» en mode «bis repetita», sans autorisation et sans organisateurs déclarés, avec slogans évolutifs vers la sédition. Pour cela, ils trompent, mentent, déforment en usant de tous les moyens abjects, en exagérant les «faits divers», en diabolisant tout ce qui vient du «pouvoir» et de «son Armée», des services de sécurité et de la justice, allant jusqu’à exacerber la maladie du Président, qui s’est soigné du Covid-19, en l’assimilant à celle de Bouteflika, lui prédisant le même sort. N’est-ce pas démoniaque ?
Pour ces individus dont le «pouvoir» ou le chaos est devenu une fixation jusqu’à la déraison, l’Algérie est bien un pays définitivement perdu pour eux.
Le changement ne passe pas par une «phase de transition» qui écarte le peuple
Est-il acceptable et logique que le Hirak original des débuts qui a regroupé des centaines de milliers de citoyens dans une douzaine de grandes villes d’Algérie criant des slogans clairs et précis comme «Non au 5e mandat», «Changement du système de gouvernance», «Yetnehaw ga3 (on les enlève tous)», «Armée et peuple des frères» puis «Poursuite judiciaire des pontes corrompus» puisse se transformer en slogans opposés après avoir obtenu l’essentiel des revendications (possibles dans l’immédiat) avec l’aide agissante de l’Armée dont on a réclamé d’assumer la responsabilité ?
C’est alors que des forces sont apparues, chevauchant la vague, portant des slogans insolites et hasardeux entrant dans le cadre «printaniste» et «islamiste», exigeant qu’on «enlève tout le monde», entendre même ceux à l’origine de la déchéance du pouvoir, le chef de l’Etat intérimaire, les ministres intérimaires, le refus de toutes nouvelles élections, même après l’élection au suffrage universel du nouveau Président ! Des slogans surgissant curieusement au moment où les poursuites judiciaires battent leur plein. Des centaines de milliers, dans au moins une douzaine de grandes villes, le «Hirak» a vu le nombre de ses manifestants se réduire comme peau de chagrin pour se limiter à ¾ des villes ne regroupant que quelques milliers, puis quelques centaines. Il faut dire que les slogans sont devenus clairement séditieux.
Contre le Président, contre l’institution militaire, en s’attaquant à ses officiers, contre les services de sécurité, les qualifiant tous de «traîtres» à la nation et au peuple, contre les législatives en préparation malgré un nouveau code électoral des plus démocratiques, avec mode de scrutin à la «proportionnelle», avec vote «préférentiel», c’est-à-dire que l’électeur algérien doit choisir son ou ses candidats au sein de sa liste préférée, bannissant ainsi le stratagème privilégiant les «têtes de liste». Ils réclament, par contre, le changement par une «phase de transition» (anticonstitutionnelle), sans vote du peuple, que dirigerait un trio de personnalités inconnues dont les noms sont balancés par un certain professeur, depuis la France.
Ce que le terrorisme le plus barbare, aidé par des forces occultes, durant plus d’une décennie, n’a pas obtenu par une guerre – contre le peuple avec ses femmes et hommes, ses intellectuels, ses cadres, ses démocrates, ses journalistes, son armée pourtant non préparée et formée durant contre la guérilla – ces «démocrato-khilafistes», incompétents et fripons croient l’obtenir par la propagande, le mensonge et la subversion ? En plus, contre un peuple immunisé et une armée, plus forte par ses hommes, son armement et son professionnalisme, reconnue puissance africaine et méditerranéenne qui compte géopolitiquement.
Si la politique algérienne, nos gouvernants, notre Armée inquiètent et dérangent à ce point ces milieux hostiles qui nous «veulent du bien», c’est que l’on est assurément, au minimum, sur la bonne voie ! Ils «battront le tambour» autant de fois qu’ils voudront, rien d’inquiétant n’arrivera.
N. D.
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