Passage de l’Etat de «soutien» à l’Etat de justice : un pari politique majeur

Benabderrahmane
Aymène Benabderrahmane et son prédécesseur Abdelaziz Djerad. D. R.

Contribution d’Abderrahmane Mebtoul – L’économie est fondamentalement politique, comme nous l’ont enseigné ses fondateurs, notamment Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx, Joseph Schumpeter et, plus près de nous, les prix Nobel de sciences économiques attribués aux institutionnalistes. La refondation de l’Etat, pour ne pas dire sa fondation comme entité civile, passe nécessairement par une mutation profonde de la fonction sociale de la politique. Le passage de l’Etat de «soutien» à l’Etat de justice est un pari politique majeur, car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la nation et l’Etat.

L’Algérie ne peut revenir à elle-même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence, de loyauté et d’innovation sont réinstaurés comme passerelle de réussite et de promotion sociale. La refondation de l’Etat ne saurait se limiter à une réorganisation technique de l’autorité et des pouvoirs. La gouvernance est une question d’intelligence et de légitimité réelle et non fictive. Cela implique des réaménagements dans l’organisation du pouvoir devant poser la problématique stratégique du futur rôle de l’Etat largement influencé par les effets de la mondialisation dans le développement économique et social, notamment à travers une réelle décentralisation.

L’Algérie de demain devra progressivement s’éloigner du spectre de l’exclusion, de la marginalisation et de toutes les attitudes négatives qui hypothèquent la cohésion sociale. L’implication du citoyen dans le processus décisionnel qui engage l’avenir des générations futures est une manière pour l’Etat de marquer sa volonté de justice et de réhabilitation de sa crédibilité, en donnant un sens positif à son rôle de régulateur et d’arbitre de la demande sociale. Si l’on veut un développement durable, permettant l’adhésion des citoyens le retour à la confiance brisée est fondamental. En raison des crises internes qui les secouent périodiquement, du discrédit qui frappent la majorité d’entre elles, de la défiance nourrie à leur égard et à l’endroit du militantisme partisan, se pose la question de savoir si les formations politiques – pouvoir et opposition – sont dans la capacité aujourd’hui de faire un travail de mobilisation et d’encadrement efficient qui évite un affrontement direct entre citoyens et forces de sécurité et, donc, de contribuer significativement à la socialisation politique et d’apporter une contribution efficace à l’œuvre de redressement national.

Il existe une déconnexion par rapport à la vitalité de la société toujours en mouvement, d’où l’urgence de la restructuration de ces formations politiques. Quant à la société civile, force est de constater qu’elle est éclatée, y compris certaines confréries religieuses qui, avec la désintégration sociale et une jeunesse parabolée, ont de moins en moins d’impact. La confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif national rend urgent l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation. Sa diversité, les courants politico-idéologiques qui la traversent et sa relation complexe à la société et à l’Etat ajoutent à cette confusion. On la voit se scinder en quatre sociétés civiles.

Le premier segment qui a été par le passé le plus gros segment, interlocuteur privilégié et souvent l’unique des pouvoirs publics, ce sont des sociétés civiles appendice du pouvoir qui se trouvent à la périphérie des partis du pouvoir où les responsables sont parfois députés, sénateurs, vivant en grande partie du transfert de la rente. Nous avons une société civile ancrée franchement dans la mouvance islamiste, certains segments étant l’appendice de partis islamiques légaux. Nous avons une société civile se réclamant de la mouvance démocratique, faiblement structurée, en dépit du nombre relativement important des associations qui la composent, et minée par des contradictions en rapport, entre autres, avec la question du leadership. Enfin, nous avons une société civile informelle, inorganisée, atomisée qui est de loin la plus active et la plus importante, formant un maillage dense. Mais, du fait de tendances idéologiques contradictoires, elles sont incapables de s’entendre sur un programme de gouvernement cohérent.

L’intégration intelligente de la sphère informelle, non pas par des mesures bureaucratiques autoritaires, mais par l’implication de la société elle-même, est indispensable pour sa dynamisation. Car, lorsqu’un Etat veut imposer ses propres règles déconnectées des pratiques sociales, la société enfante ses propres règles qui lui permettent de fonctionner. Aussi de profonds changements s’imposent, tout projet étant forcément porté par des forces sociales, souvent avec des intérêts différents.

La solution se trouve dans le dialogue productif avec des concessions réciproques qui privilégient uniquement l’avenir de l’Algérie. Dans le cas du retour au FMI en 2021-2022, il serait utopique tant pour le pouvoir que l’opposition de parler d’indépendance sécuritaire, politique et économique. Nous aurons alors des incidences géostratégiques négatives de déstabilisation de la région méditerranéenne et africaine que ne souhaite ni les Etats-Unis, ni l’Europe, ni d’ailleurs aucun algérien patriote.

Pour terminer, la Banque d’Algérie vient de décider, ce 30 juin, un programme spécial de refinancement de l’économie nationale d’une durée d’une année, s’élevant à 2 100 milliards de dinars. Avec un cours moyen de 130 dinars pour un dollar, cela donne le montant colossal de 16,15 milliards de dollars. Je ne saurai trop insister sur l’urgence de synchroniser la sphère réelle et la sphère financière, la dynamique économique et la dynamique sociale, la vision purement monétariste, la planche à billets – sans contrepartie productive. L’Algérie souffre de rigidités structurelles, la théorie néo-keynésienne étant inapplicable vu le manque de devises – et non pas de dinars – sous prétexte d’éviter l’endettement extérieur qui peut être positif s’il est ciblé et créateur de valeur ajoutée. Par contre, la dévaluation du dinar pour combler artificiellement le déficit budgétaire conduira inéluctablement au scénario vénézuélien avec une faillite de l’économie marquée par une hyperinflation et de vives tensions sociales avec un grave impact sécuritaire.

A. M.

Comment (43)

    Anonyme
    7 juillet 2021 - 15 h 54 min

    C’est quoi un Ministre chez le peuple ordinaire. Il lui est impossible de le voir pour un problème. En Afrique tu peux voir n’importe lequel il suffit d’attendre chez lui à son domicile. d’ailleurs même un petit sous fifre ou un simple agent il faut avoir les bras longs pour les visiter, sauf s’il y a de quoi manger avant. pitié donnez nous des vrais ministres compétents et honnêtes!

    Anonyme
    7 juillet 2021 - 14 h 10 min

    Où est ould kaddour SVP

      Il est pas avec Ali Ghediri ou Gherras
      7 juillet 2021 - 14 h 48 min

      Ca c’est sur !

    Cf. Tocqueville et le Changement
    7 juillet 2021 - 11 h 44 min

    Quand les citoyens sont classés suivant le rang, la profession, la naissance, et que tous sont contraints de suivre la voie à l’entrée de laquelle le hasard les a placés, chacun croit apercevoir près de soi les dernières bornes de la puissance humaine, et nul ne cherche plus à lutter contre une destinée inévitable. Ce n’est pas que les peuples aristocratiques refusent absolument à l’homme la faculté de se perfectionner. Ils ne la jugent point indéfinie; ils conçoivent l’amélioration, non le changement; ils imaginent la condition des sociétés à venir meilleure, mais non point autre; et, tout en admettant que l’humanité a fait de grands progrès et qu’elle peut en faire quelques-uns encore, ils la
    renferment d’avance dans de certaines limites infranchissables. Ils ne croient donc point être parvenus au souverain bien et à la vérité absolue (quel homme ou quel peuple a été assez insensé pour l’imaginer jamais?), mais ils aiment à se persuader qu’ils ont atteint à peu près le degré de grandeur et de savoir que comporte notre nature imparfaite; et, comme rien ne remue autour d’eux, ils se figurent volontiers que tout est à sa place.
    .
    Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique (Paris : Calmann Lévy, 1888)

      De la Justice, de l’Egalite et de la perfectibilité humaine
      7 juillet 2021 - 13 h 03 min

      PAS DE PERFECTIBILITÉ SANS LIBERTÉ et pas de LIBERTÉ SANS JUSTICE.
      PAS DE JUSTICE SANS ÉGALITÉ
      …..
      L’égalité suggère à l’esprit humain plusieurs idées qui ne lui seraient pas venues sans elle, et elle modifie presque toutes celles qu’il avait déjà.
      Je prends pour exemple l’idée de la perfectibilité humaine, parce qu’elle est une des principales que puisse concevoir l’intelligence, et qu’elle constitue à elle seule une grande théorie philosophique dont les conséquences se font voir à chaque instant dans la pratique des affaires.
      Bien que l’homme ressemble sur plusieurs points aux animaux, un trait n’est particulier qu’à lui seul : il se perfectionne, et eux ne se perfectionnent point. L’espèce humaine n’a pu manquer de découvrir dès l’origine cette différence. de la perfectibilité est donc aussi ancienne que le monde; l’égalité ne l’a point fait naître, mais elle lui donne un caractère nouveau.
      ……..
      PAS DE PERFECTIBILITÉ SANS LIBERTÉ et pas de LIBERTÉ SANS JUSTICE.
      PAS DE JUSTICE SANS ÉGALITÉ

    Enfin du nouveau dans la nouvelle Algérie ,
    5 juillet 2021 - 17 h 28 min

    Un petit pas pour le changement mais un grand pas dans l’Algérie nouvelle et moderne
    que nous méritons par le sang que les Chouadas on verser pour que l’Algérien soit libre et respecter
    par ses pères 100 fois mieux que sous le régime coloniale de Charles de Gaulle l’assassins en col militaire !
    il faut absolument aider financièrement notre armée de libération nationale qui fête demain
    la glorieuse libération nationale qui a vu l’Algérie arroser par le sang de nos glorieux Martyrs ( 1,5 millions )
    que le peuple viens honorer chaque jours les tombes qui fleurissent car 1,5 millions sa fait beaucoup de tombe à protèger contre nos ennemies extérieur et intérieur qui veulent effacer notre garde histoire
    qui va de Ali la Pointe à Benjelloul le pointeur qui se vantent d’avoir participer à la bagarre de libération nationale car nos ennemies de l’intérieur lui ont refiler une carte de Chahid avec prime et décoration alors
    que les braves qui ont perdus leur jambes et leur bras sont humilier chaque jours sur les terres de nos anciens colonisateurs de france te de navarre !

      Comprend rien
      5 juillet 2021 - 22 h 43 min

      Quel Nouveau ?
      si même MOKRI ou Sofiane DJILALI trouvent que rien n’a changé…Alors c’est que Vraiment RIEN n’a changé.
      …YAOU RÉVEILLEZ VOUS !
      A part Nombre de Poursuites Judiciaires et les cas de CoVid-19 et les Harraguas qui a fortement augmenté.
      Tout le reste est en Baisse:
      ….Le niveau d’eau dans les Citernes.
      …Le moral des Chefs d’Entreprise
      …Le taux de Participation aux Elections (pour ceux que çà intéresse)
      …Le Moral de la Population
      …Tout est en DÉPRIME et l’autre il trouve le Moyen de nous Chanter l’Algerie Nouvelle.

        SuDZ
        6 juillet 2021 - 7 h 06 min

        wallah el 3adhim tant cette TOGHMA qui BOUSILLE le pays depuis 62 se succède à elle même RIEN absolument RIEN ne changera sous le ciel D’ALGÉRIE…pour info une circulaire publiée la veille de leur 05/07/1962 qui stipule que:TOUS les détenteurs de passeport diplomatique (et dieu sait qu’ils y en a qui ne vivent que pour ça) sont libres de voyager et pour eux et les leurs point de confinement…!!!
        CETTE FOIS-CI L’ALGÉRIE de la RÉGRESSION (non pas féconde mais profonde) est en marche…

    Algérie: La Liberté
    5 juillet 2021 - 16 h 12 min

    Le Chemin fut Long.
    Tant de Millénaires pour EXISTER et tant de luttes pour RESTER DIGNES et LIBRES.
    Dans 9 ans ce sera les 200 ans de l’Agression la plus Sauvage qu’aurait pu Subir un Peuple.
    C’était Hier, dans ce 19eme Siècle qui a produit les pires Guerres d’Extermination et soumis de nombreux Peuples Indigènes a l’Esclavage…
    Cette Destruction des Corps s’est accompagnée par une Tentative acharnée de Destruction Scientifique, Anthropologique des Mémoires, et des Traditions pour faire de nous des Indigènes, des Déracinés sur notre propre Sol !
    …,,,,
    Que de Mensonges infligées, que de Fleuves Détournés et que de Violences subies dans sa Chair par un Peuple qui a fait le Serment Éternel de Vivre Libre et Souverain dans la Paix.
    De nos Hauts-Plateaux, de nos Oasis et de nos Montagnes.
    Depuis nos ancêtres Berbères de la Grande Numidie a nos Frères en lutte partout en Algérie contre la tyrannie Coloniale.
    De nos Plages de Méditerranée a nos Grottes Gravées du Tassili.
    Du Lac d’El Kala a Marsa ben Mhidi
    Du haut enneigé du Djurdjura aux Dunes dorées de notre Grand Sahara en passant par les flancs des Aures.
    Pour Aujourd’hui et pour Demain
    Pour vous autres, nos Enfants nés ou à naître des futures générations.
    Que Dieu vous Protège et protege ce Pays.
    RESTEZ FIERS DE VOTRE HISTOIRE
    SOYEZ FIERS DE VOS ANCÊTRES
    GARDEZ LA TÊTE HAUTE
    PARDONNEZ..MAIS N’OUBLIEZ JAMAIS !
    Et surtout
    SOYEZ HEUREUX
    El Majd Oua ElKhouloud Li Chouhada El Abrar
    Vive la Nation Algérienne Unie, Solidaire, Pacifique, Déterminée et Fière
    Vive les Citoyennes Algériennes et les Citoyens Algériens ou qu’ils se trouvent.
    TAHYA EL DJAZAIR

    Salim Samai
    5 juillet 2021 - 8 h 13 min

    Si Mebtoul, vous etes trop ACADEMIQUE! Je me perds toujours dans vos MEANDRES! Il se peut que je sois abruti! Quel est votre PARADIGME/Axiome/Fondation-Sas de base?

    Le mien est une JEMAA d´INTEGRES qui Ijtihad dans le Temps et l´Espace!
    Commencons par l´Etat de Droit/Pere de Famille qui GÈRE & Ijtihad pour l´INTERET de toute la Communaute en partageant equitablement le gateau/fortune!
    Il ne DOIT PAS ecouter les « conseils » des ONGs et Institutions internationales qui GERENT selon leurs Interets et VISIONS!

    Les Souaga des Souk de Tajanent et El Eulma sont plus INTELLIGENTS que les « Experts » qui conseillent mais ne font RIEN!

    Que s’est-il passé ?
    5 juillet 2021 - 3 h 33 min

    Que nous est-il Arrivé ??!
    Comment a-t-on pu Laisser le Niveau du Débat Politique RÉGRESSER au niveau des Bengrina et des Caprices-Viagra….
    En regardant cette Émission Politique de la Télévision Algérienne de 1990 avec Ait Ahmed.
    …On se Demande:
    Bon Dieu ! Comment en est on arrivé au Niveau où nous en Sommes Aujourd’hui ?
    J’en ai presque HONTE Moi-même !
    ……….
    https://m.youtube.com/watch?v=uscSsd5CIQk

      Les 2 Algéries
      5 juillet 2021 - 17 h 33 min

      Si il faut Choisir entre:
      – L’Algerie Nouvelle avec Ali Ghediri ou Fethi Gherras
      Et
      – L’Algerie Nouvelle avec Benzaim ou Bengrina
      ….MON CHOIX EST FAIT!

    Incompétence? Aveuglement?
    4 juillet 2021 - 14 h 18 min

    A un moment on va être amené à se poser une autre QUESTION:
    S’agit-il vraiment “d’incompétence” ? D’Aveuglement ? ou l’exécution d’une Stratégie de “Sabotage” Pensée et Planifié contre la Nation Algérienne, sa Stabilité et son Économie ?
    J’espère me Tromper parce que si On voit très bien le Comment..
    on ne comprend pas: QUI et POURQUOI ?

    AnonymeDZ
    3 juillet 2021 - 18 h 03 min

    @bravo le Ministre (non vérifié) 25 Nov 2016 – 15:54. Cher compatriote, le marché pétrolier n’a rien à voir avec Bouterfa, Chakib, Bouteflika ou ammi ali car l’Algérie n’a aucune influence sur le niveau des prix du pétrole. L’Algérie peut juste être utilisée comme intermédiaire dans les négociations, je dis bien « d’intermédiaire » et pas autre chose, particulièrement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. Il est plus commode pour ces deux pays que ce soit l’Algérie qui joue ce rôle d’intermédiaire car sa part de production au sein de l’Opep est parmi les plus faibles en valeur relative et ensuite l’Algérie cherche à tout prix le consensus pour éviter la dégringolade des prix qui va poser un sérieux problème au pouvoir politique d’abord (…) et par voix de conséquence aux Algériens eux-mêmes!
    Cher internaute @bravo le Ministre (non vérifié), moi j’aime beaucoup Monsieur Bouterfa car c’est un homme intègre et honnête par rapport à certains autres ministres algériens de l’énergie, dont je n’ai pas besoin de citer les noms, mais il ne peut rien faire car ce sont les américains qui décident et l’Arabie Saoudite ne fait qu’appliquer les positions américaines au sein de l’Opep. C’est ainsi çà depuis la nuit des temps (1945) sauf lors de la deuxième crise pétrolière d’octobre 1973 (guerre dite « du Kippour ») lancer par une coalition arabe dans l’espoir de récupérer par la force les territoires conquis par Israël en 1967. Mais comme tout le monde sait, çà a fait ‘tchouf’ et « plouf » , hélas ! Sinon en dehors de cette date de 1973, ce sont les américains qui dictent toujours la politique de production de pétrole des Saoudiens (et plus tard de l’OPEP) depuis que Roosevelt en 1945 avait proposé au régime saoudien le soutien américain et la garantie de la sécurité de son territoire contre l’exploitation de ses richesses pétrolières.
    Aujourd’hui les Saoudiens, sur instruction des américains, ont pour rôle de réguler la production pour que les prix restent en dessous de 50 dollars/bl (peut être un peu plus l’année prochaine) et ce pour ne pas permettre à la Russie (pays parmi les premiers plus grands producteurs de pétrole au monde) d’engranger trop de revenus pétroliers, et donc ….pour affaiblir la Russie. Mais pas seulement la Russie, car il y a aussi l’Iran chiite qui est un danger pour les sunnites Saoudiens ! Voilà donc le vrai enjeu, et donc ni Bouterfa, ni ammi ali , ni même (…) Bouteflika ne peuvent absolument rien faire pour influer sur les prix. Les enjeux géostratégiques, hautement stratégiques et pour les américains et pour les Saoudiens, sont pour l’instant à ce niveau ! cela ne veut pas dire que les intérêts géostratégiques ne vont pas changer dans les années à venir, mais pour l’instant et au jour d’aujourd’hui la situation c’est celle que je viens de décrire brièvement ! Sur un autre plan, indépendant de ce que je viens de décrire, il y a bien sûr la production de gaz de schistes américain qui joue sur le niveau des prix du pétrole conventionnel. Ces gaz ou pétroles de schistes, sont une aubaine pour les américains qui sont devenus exportateur net de pétrole alors qu’ils étaient importateur net il n’y a pas si longtemps. Ces types d’hydrocarbures sont en progression au USA et les grands volumes de production leur permettent de jouer sur les coûts de production et d’exploitation pour accompagner cette stratégie de faibles prix du pétrole. Est-ce que çà va durer encore longtemps ? Je n’en sais rien sincèrement sauf qu’à cours terme et donc pour la prochaine réunion de l’OPEP ces hypothèses vont jouer à coup sûr pour un maintien du prix du pétrole entre 45 et 55 dollars le baril à court terme (une année) et même à moyen terme (2 à 3 ans) ! Mais ce n’est là que mon analyse et mon point de vue ! (…)

    Les 2 Mon Général!
    3 juillet 2021 - 16 h 33 min

    ECONOMIQUE ou POLITIQUE ?
    En fait c’est les 2 qu’il faut faire!
    L’un ne va pas sans l’autre.
    Un INVESTISSEUR qui n’a pas CONFIANCE en la JUSTICE n’investira pas !
    Un CITOYEN qui ne peut pas revendiquer ses Droits et s’exprimer ne se MOBILISERA Pas!
    J’irai même plus loin, tous les Chantiers doivent être traités en PARALLÈLE.
    Politique, Économique, Social, institutionnels et Societaux…
    Cela demande une ViSION STRATÉGIQUE de LONG TERME. etvde RUPTURE avec le Système RENTIER.
    Sinon, on va continuer a tourner en ROND dans le Cercle Vicieux RENTE/AUTORITARISME STÉRILE
    C’est le CHEMIN le Plus DIFFICILE mais au Final c’est le moins COÛTEUX pour le Pays
    Mais si, cependant, il faut être Vigilant !
    Par ailleurs, et A mon avis il ne faut pas Confondre STABILITÉ.et STAGNATION ce sont 2 Choses différentes mais des personnes en charge du Maintien de la STABILITÉ ne seront JAMAIS des Promoteurs des CHANGEMENTS NÉCESSAIRES et encore moins de RUPTURES SALUTAIRES.
    Tahya El Djazair

    le Zonkist
    3 juillet 2021 - 14 h 07 min

    A mon humble avis, avant de réfléchir au choix du modèle économique et politique à adopter pour notre société, il faut connaître et comprendre le modèle de cette dernière, pour ce faire, il faut :

    1- Admettre que cette dernière souffre de multiples pathologies d’ordre psychologique et comportemental qui sont les conséquences directes de son histoire depuis les toutes premières invasions, le colonialisme, le modèle de gouvernance post indépendance, le terrorisme, le régime Bouteflika.
    2- Faire appel à tous les historiens, sociologues, psychologues, psychiatres, neurologues et autres experts pour diagnostiquer les maux de la société algériennes,
    3- Présenter le modèle de la société algérienne avec toutes ses composantes, sa structure, ses mécanismes de fonctionnement, ses fondements de base,
    4- Adopter le modèle économique et politique approprié à la société algérienne,
    5- Penser à l’évolution de ce dernier pour les 20 ou 30 prochaines années selon l’évolution du modèle de la société algérienne,

    En conclusion, il faut engager une révolution mentale nationale car tout développement économique passe impérativement par le développement humain, l’homme est le seul créateur de richesses et les exemples sont multiples Corée du sud, Singapour, Chine pour n’en citer que les cas les plus récents.

    Enfin, ma vision s’inscrit exclusivement dans une approche de changement par le bas car plus pertinente, efficace et surtout durable et permanente que celle du changement par le haut de la pyramide qui reste hypothétique de la bonne volonté des décideurs.

    Merci pour votre lecture et pour tout commentaire constructif et positif,

      Anonyme
      3 juillet 2021 - 17 h 46 min

      C’est du flan, même la chine a prospéré depuis qu’elle a abandonné le système marxiste. Le pays doit laisser tomber son alliance avec la Russie et se tourner vers les démocraties occidentales. la Rhétorique des chouhadas de l’ANP glorieuse et des 40 hourias a fait long feu. Les algériens rêvent de pouvoir d’achat de liberté et de démocratie. Tout le reste c’est de la masturbation intellectuelle

      Nouveau Contrat Social
      4 juillet 2021 - 14 h 01 min

      C’est Évident qu’il faut établir un Nouveau Contrat Social.
      EXEMPLE : On explique au Peuple a tord ou a raison que il faut envisager La Fin des Subventions Généralisées…la fin de l’Informel …
      On explique qu’il faudra Privatiser…Ect..
      PROBLÈME:
      C’est un Marché sans CONTREPARTIE et On est loin du Compte.
      On court a l’ECHEC. Sans l’ADHESION deLa population qui s’est Abstenue a 80%
      Il a quoi en Echange ? RIEN.
      RÉSULTAT: l’AGGRAVATION des CRISES et la Mise de l’Algerie en situation de VULNÉRABILITÉ et d’INSTABILITE…
      Voila le MARCHE PROPOSE ?
      – Plus de libertés?; Non !
      – Des Réformes Institutionnelles?: Non !
      – Une Justice indépendante ?: Non !
      – La liberté Syndicale ?: Non !
      – La Fin de Captation de la Rente?: Non !
      – La Promotion des Meilleurs ?: Non !
      – Une Réforme pour l’Universite: Non !
      – Les liberté politiques?: Non !
      => on CONTINUE jusqu’au bout, La Poursuite de la Dilapidation des Ressources et d’un Système qui a produit Echec su Echec depuis au moins 20 sns.
      => On prend les MÊMES et on CONTINUE à Creuser..pour aller au plus profond de la Crise.
      En CONCLUSION:
      => Une seule chose est Sure, La Crise va s’Aggraver
      ….On va perdre quelques années de plus et beaucoup d’Energie et Epuiser les Bonnes Volontés qui seront Écrasées et Mises au Pilori ou Exilées…
      …..Rabbi Yostor mais au moins on sait TOUS très bien Maintenant Qui sera RESPONSABLE…devant Dieu et devant l’Histoire !
      Personne ne pourra Dire qu’ils ne savaient pas et qu’ils ont Cherché à protéger les Intérêts de la Nation.
      ….Non, ce Discours ne marchera pas !
      …la Majorité du Peuple le sait et l’a suffisamment crié.

    Manque de vision et d'ambition
    3 juillet 2021 - 10 h 51 min

    Tant que l’on continuera à détruire de la valeur et de ma richesse m, rien ne changera en Algerie. La corruption, la médiocrité, le népotisme, la bureaucratie et le manque d’ambition, de courage politique et de vision sont les maux de la société Algerienne. Le President doit renverser la table et créer les conditions pour créer le la richesse en libérant l’économie, restructurer les institutions financières, lutter contre la bureaucratie, revoir la politique de subventions et mettre le bon mode de gouvernance, pour conclure remettre le paysan travail. Les atouts sont là et tout le monde sait ce que l’on mettre en place mais le manque de courage politique est une tare institutionnelle.

      Résilience et Sérénité
      4 juillet 2021 - 15 h 29 min

      Les Dirigeants Actuels du Pays Offrent 2 Choses:
      1. L’INCERTITUDE SUR L’AVENIR
      2. LA CERTITUDE DU PIRE
      …Je suis convaincu que Les Citoyennes Algériennes et les Citoyens Algériens sauront Rester Unis, Debout et Dignes et sauront comme souvent dans leur Histoire faire preuve de Vigilance, de Patience, de Calme, de Solidarité, de Détermination.
      Résilience et Sérénité.
      Tahya El Djazair

    Lghoul
    3 juillet 2021 - 10 h 18 min

    Il faudrait recommencer a zero avec un nouveau systeme, une nouvelle pensee et une nouvelle culture de travail avec de nouvelles tetes, ou seuls le merite et la competence comptent. Replatrer des piliers fissures ne fera que precipiter davantage la misere sociale et l’instabilite totale des institutions gerees par des incompetents et des improvisateurs choisis au gre de leur servitude et de l’humeur. Si ce n’etait pas du replatrage temporaire, pourquoi chaque annee qui passe est pire que la precedente ? Cherchez la source de la faille et du fisco qui sont maintenus dans un mode repetitif pour s’assurer que jamais l’Algerie ne se relevera.

    Anonyme
    3 juillet 2021 - 9 h 42 min

    Pour reprendre mon précédent post sur un article similaire, le problème n’est pas tant la compétence du premier ministre que les forces d’inertie (intéressées) qui feront tout pour le contrarier et empêcher sa réussite. Le rôle du chef de l’état sera crucial, soit il aura le courage politique de lutter contre vents et marées et trancher systématiquement en faveur de son premier ministre ou il fera ce qu’il a fait avec Djerad, c’est à dire tirer la couverture à soi et faire endosser la responsabilité à Mr Benabderrahmane

    Anonyme
    3 juillet 2021 - 9 h 33 min

    On peut théoriser à longueur de journée, mais la base de toute économie est le travail créateur de richesses.

    Tant que les Algériens n´attendront que leur part de gateau de Hassi Messaoud, qui leur « reviendrait de droit »,
    on restera là où on est. Ca veut dire condamné à regresser.

    Il n y a pas de miracle dans la vie.

    Ce qu´il faut aux Algériens, c´est apprendre à travailler et progressivement, y trouver du plaisir et sa vraie dignité/fierté.

    Pour cela, il faut rendre une simple logique universelle valable également aux Algériens; tu travailles, tu manges, Tu ne travailles pas, tu na manges pas!

    Les fruits de Hassi Messaoud et autres doivent etre exclusivement réservés à l´investisement productif et à la création d emplois.

    Voilà ce dicte le simple bon sens.

      chaoui40
      3 juillet 2021 - 12 h 27 min

      Le « tu travailles, tu manges, tu ne travailles pas, tu na manges pas ! » est marxiste. Pour le mettre en oeuvre, il nous faudrait donc devenir communistes. Etes-vous prêt ? Les Algériens savent-ils, au moins, ce qu’est le marxisme ? Ils ne voient que l’athéisme de Marx, pas sa doctrine économique … Comme les Catholiques, d’ailleurs !

      Lghoul
      3 juillet 2021 - 12 h 50 min

      Mais monsieur ou madame, pour que le peuple « apprenne » a travailler il faudrait que le sommet de la pyramid en donne l’exemple et fasse des demonstrations qu’il veut vraiment travailler dans la transparence et le professionalisme. Quand du matin au soir, toutes les chaines TV ne parlent que de mort et de « youm el kiyama », comment les generations formant le peuple pourront apprendre que seul le travail et la discipline payent ? Ce n’est opas avec la main de l’etranger, la peur et la construction sans arret de mosquees qu’on eliminera la faim et la misere.

        Belveder
        3 juillet 2021 - 16 h 38 min

        Quand on veut bosser on bosse quand on veut trouver des excuses on cherche partout même a accuser la Foi des gens

    Belveder
    3 juillet 2021 - 8 h 58 min

    il faudra des Générations pour sortir de la Mentalité de Rente sinon d ici la on peut dissérter sur le Sexe des Anges pendant des Lustres

      Les Mécanismes de la STAGNATION
      3 juillet 2021 - 14 h 48 min

      La Mentalité RENTIÈRE n’est pas la Source du Problème..
      En réalité
      Il faudrait FAIRE DISPARAÎTRE les MÉCANISMES de la RENTE !
      C’est une logique de RUPTURE
      N’importe quel IDIOT HONNÊTE le COMPREND..mais tout le Monde A PEUR des EFFETS y-compris sur la POPULATION.
      Avec 80 % d’ABSTENTION ou de Boycott, Peu Importe c’est un RISQUE ÉNORME!
      surtout lorsqu’on a ni SYNDICATS ni PARTIS POLITIQUES ni LIBERTÉS ni JUSTICE ni
      => Et pour Couronner le Tout on FERME tous les ESPACES…
      RÉSULTAT:
      On TOURNE dans le VIDE de La QUADRATURE du CERCLE RENTE-AUTORITARISME qui entretient le DÉSERT POLITIQUE qui entretient la RENTE et le STATUT QUO..

        Il faut Choisir...le Passé ou l’Avenir
        4 juillet 2021 - 18 h 00 min

        Option A: Le PASSÉ et ses Risques
        Préserver Le système Rentier et les Risques d’instabilité et maintien du Statut Quo par un Verrouillage régressif et mortifère.
        Option B: L’AVENIR et ses Promesses
        Préserver la Nation et le Peuple Algérien uni, solidaire et mobilisé pour Accepter les Privations et les DIFFICULTÉS, mais engager avec Détermination les nombreux CHANTIERS du Développement afin de réaliser les Aspirations légitimes du Peuple Algérien.
        ……..
        Les DÉFIS sont Énormes.
        Géostratégique, Écologique, Économiques, Éducation et Santé, Alimentation, Changement Climatique …et la RENTE n’y suffira pas !
        Il semble évident que Pour certainspartenaires de l’Algérie, les 2 seules Variables restent la Fourniture d’Energie et la lutte contre l’immigration ou le Terrorisme…
        Le BIEN-ÊTRE et les ASPIRATIONS des ALGÉRIENS et des ALGÉRIENNES pèsent TRIPLE ZÉRO dans la balance…

    Karamazov
    3 juillet 2021 - 8 h 32 min

    J’ai failli me sentir injustement outragé par la lecture de cette phrase quii est venu percuté violemment ma légendaire piété : «  L’économie est fondamentalement politique, comme nous l’ont enseigné ses fondateurs, notamment Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx, Joseph Schumpeter et, plus près de nous, les prix Nobel de sciences économiques attribués aux institutionnalistes » – Astaghfirou allah de l’avoir cité- si le doute et la retenue qui m’habitent ne m’avaient pas rattrapé au seuil de l’énervement.

    Heureusement que je ne suis pas précipité vers l’énervement car je me suis dit qu’AP n’aurait pas permis qu’on m’énervât ainsi aussi impunément.

    Et j’ai bien fait , pardi ! Car ma patience a été récompensée , par cette sublime quintessence de la rhétorique : » Quant à la société civile, force est de constater qu’elle est éclatée, y compris certaines confréries religieuses qui, avec la désintégration sociale et une jeunesse parabolée, ont de moins en moins d’impact. La confusion qui prévaut actuellement dans le mouvement associatif. »

    Quoi que je trouve que cette proposition est à quelques égards un tantinet irrévérencieuse envers nos marabouts , nos imams et autorités religieuses de tout poil. Car les reléguer à une posture morale et consultative alors qu’il s’agit de réhabiliter la politique me semble une erreur majeure et pas que car quelque peu blasphématoire et ingrat pour leur apport fondamentale à notre culture ancestrale qu’il faut prémunir contre toute tentative de bida3a et de tedjdid qui nous pousserait à l’abandon de nos valeurs ancestrales par une transformation de notre modèle économique et social qui repose sur la rente et la religion qui nous ont préservé jusque-là de toute transformation sociale qui nous aurait éloigné de nos traditions et de notre religion qui nous ont toujours préservés de toute tentation par un modèle comme ces kouffars.

    Je pense que ce n’est pas la persistance de nos comportements ataviques qui sont à l’origine de nos problèmes actuels mais au contraire ce sont les tentatives de distanciation et de transformation de notre société qui sont à leur origine.

    Donc au lieu de chercher à changer notre mode de production actuel il faut au contraire le renforcer et revenir à nos fondamentaux et aux mythes fondateurs de notre nation.

    Anonyme
    3 juillet 2021 - 7 h 43 min

    « La gouvernance est une question d’intelligence et de légitimité réelle et non fictive » quand on a ni l’un, ni l’autre…

    Abou Stroff
    3 juillet 2021 - 7 h 29 min

    « Passage de l’Etat de «soutien» à l’Etat de justice : un pari politique majeur » titre A. M..
    il me semble que A. M. qui est professeur des universités et qui se présente comme expert international, n’utilise pas les lunettes théoriques requises pour comprendre, afin de dépasser, la situation de crise dans laquelle nous, les algériens du moment, barbotons.
    en effet, tant que nous n’aurons pas compris que notre tâche historique du moment est la destruction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des infrahumains, nous continuerons à poser des cautères sur des jambes de bois.
    or, il s’avère que ce système, contrairement au système féodal et au système capitaliste, ne génère pas les conditions de son propre dépassement, i. e ne génère pas ses propres fossoyeurs.
    conclusion imparable: le « Passage de l’Etat de «soutien» à l’Etat de justice : un pari politique majeur » n’est pas un pari, à proprement parler mais un voeu pieux, tant que les couches sociales qui dominent le système basé sur la destruction du système basé sur la distribution de la rente et sur le prédation n’ont pas été neutralisées.
    moralité de l’histoire: tant que la rente est conséquente, le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation continuera à se renouveler, sans accroc, à moins qu’un tsunami (une baisse prolongée des prix des hydrocarbures, entre autres) fasse son oeuvre utile.
    on peut toujours spéculer sur l’émergence d’un HOMME d’ETATau charisme remarquable qui imposera, grâce à son charisme, une feuille de route à même de poser les bases objectives et les bases subjectives du dépassement du système rentier. la spéculation n’est pas totalement improbable puisqu' »une étincelle peut mettre le feu à toute une plaine ».

      Karamazov
      3 juillet 2021 - 10 h 53 min

      Tovarich, je te salue

      Moua je pense que ce qu’il faudrait au contraire c’est oublier l’économie matérialiste athée et renforcer l’économie de bazar en nous basant économiquement sur nos forces majeures et intangibles que sont la religion et la rente et ce que nous savons faire le mieux : le commerce . Mais cela nécessite la suppression des banques ou du moins le remplacement de celle que nous avons par des banques islamistes . Puis plus tard comme nous n’aurions rien produit nous allons supprimer la marchandise pour lui substituer l ‘économie purement financière exclusive pour l’économie de la chkara . Ainsi l’argent sera échangé directement contre de l’argent sans avoir à passer par des produits manufacturés dont nous sommes dépendants de ces satanés kouffars qui sont les seuls à savoir en produire.

      Hein ? Manger ? Erezq min3end Allah , hommes de peu de foi !

        Abou Stroff
        4 juillet 2021 - 16 h 16 min

        Komrad Karamazov, je te salue!
        je suis tout à fait d’accord avec toi et Marx est d’accord avec nous deux (remarque la modestie qui nous étouffe) en effet, Marx soutient que:  » On peut distinguer les hommes des animaux par la conscience, par la religion et par tout ce que l’on voudra. Eux-mêmes commencent à se distinguer des animaux dès qu’ils commencent à produire leurs moyens d’existence… »
        comme les algériens ne produisent quasiment pas leur moyens d’existence, ils ne sont donc pas aussi humains que le laissent supposer leur bipédie.
        conclusion imparable: si les algériens du moment ne sont pas, à proprement parler humains, les outils d’analyse conventionnels ne sont pas appropriés pour cerner l’essence de la société algérienne. il ne nous reste, alors qu’à nous tourner vers le Bon Dieu et à attendre!
        attendre quoi? mais attendre que tous les problèmes que les humains ont réglés nous soient réglés grâce à une intervention divine, pardi!

        chaoui40
        5 juillet 2021 - 8 h 29 min

        Merci camarade, tu a s fait ma journée, je suis plié de rire ! Si l’Algérie pouvait compter des gens comme toi par centaines de milliers, je crois que je recommencerai à croire en l’avenir !

    lhadi
    3 juillet 2021 - 4 h 25 min

    Le citoyen algérien responsable que je suis a toujours eu les yeux d’Argus pour ne pas se perdre dans les dédales et les méandres d’un système d’un autre temps et d’une pratique du pouvoir d’un autre âge qui, l’un comme l’autre, ont obéré le développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Entendons nous bien ! il ne peut y avoir de développement économique, social et culturel sans développement politique.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      chaoui40
      5 juillet 2021 - 8 h 38 min

      Cher Lhadi : vous avez raison ; c’est l’idéologie (le choix politique) donc tout découle. Mais quel serait donc ce choix ? L’économie politique se résume à deux modes de production : le capitalisme et le communisme. Que préconisez-vous ? il faut parler, dire et signifier, sinon vous tournez en rond avec des mots d’un autre âge …

    el chahid
    3 juillet 2021 - 4 h 20 min

    ellah yestar c tout!
    ancien gouverneur de la banque d’algérie! on en a des banques? notre monnaie en vaut quelque chose? square port-said est -il fermé !? ils échangent juste postes, le reste c du pareil au même malheureusement.

    Le verbe manger au présent
    3 juillet 2021 - 0 h 45 min

    Sans entrer dans beaucoup de détails , un cousins m’avait appris comment conjuguer le verbe manger si un supérieur te le demande (rire un peu sera bien pour la santé) :
    Je mange
    Tu manges
    Tu manges
    Tu manges
    Il mange
    Tu manges
    Nous mangeons
    Tu manges
    Vous mangez
    Tu manges
    Ils mange
    Tu manges

    Ainsi , en lisant : « Pour terminer, la Banque d’Algérie vient de décider, ce 30 juin, un programme spécial de refinancement de l’économie nationale d’une durée d’une année, s’élevant à 2 100 milliards de dinars. Avec un cours moyen de 130 dinars pour un dollar, cela donne le montant colossal de 16,15 milliards de dollars.  »

    J’espère que personne ne demandera à personne de la banque d’Algérie comment conjuguer le verbe manger….

    La Conclusion
    2 juillet 2021 - 23 h 46 min

    On en crève de lire des Constats CREUX, LISSES, RÉPÉTITIFS et d’une Banalité AFFLIGEANTE sans le Début du Commencement d’une Vraie SOLUTION PRATIQUE.
    ……..
    “….rend urgent l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation…”
    => Pourquoi, c’était pas Urgent l’année dernière ?
    Et Puis
    “….La solution se trouve dans le dialogue productif avec des concessions réciproques qui privilégient uniquement l’avenir de l’Algérie….”
    Ah Bon ?
    => C’est drôle on arrête pas d’entendre des Gens sortir cette Évidente Banalité.., Mon Cher Monsieur, si c’est si simple, on Aimerait juste savoir pourquoi ça n’a pas encore été Commencé ni même été Essayé Sérieusement ?

    Hier encore j'avais 20
    2 juillet 2021 - 22 h 07 min

    Hier on vantait les mérites de la politique de l’époque comme une politique qui va servir demain … Et aujourd’hui qui est demain de hier , nous avons le mm discours… Je ne sais pas ce que va être le discours de demain ??? Ou après demain…

    Elephant Man
    2 juillet 2021 - 22 h 02 min

    Encore une ÉNIÈME fois le Venezuela est sous embargo et sanctions économiques, tentative coup d’État Guaido.
    C’est l’Iran qui l’approvisionne en pétrole lui-même pourtant producteur de pétrole…

      Anonyme
      3 juillet 2021 - 7 h 33 min

      Ça vole un peu très haut pour vous. Il faut avoir un minimum de connaissance en économie pour contredire un économiste…

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