Un Président, une Assemblée nationale, des élections locales et après ?

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Les Algériens ont rendez-vus avec une autre échéance électorale à la rentrée. PPAgency

Contribution de Ferid R. Chikhi – Aborder succinctement quelques aspects en lien avec les changements géopolitiques qui orientent le monde avec des effets certains sur l’Algérie depuis plus de trois décennies, et en particulier au cours des deux dernières années, n’est pas chose facile pour procéder à un décryptage objectif tant les facteurs déterminants sont volatiles et souvent dissimulés.

En Algérie, en plus de l’échelle démographique qui montre les proportions des tranches d’âge largement favorables aux jeunes, ce qui exige des réponses multidimensionnelles à des besoins nouveaux, il existe au moins quatre facteurs qui retiennent l’attention des analystes de la politique nationale. Le premier porte sur les séquelles ravageuses des années 1990 ; elles sont persistantes et significatives mais personne ne semble s’en occuper. Le deuxième est le package des effets du Hirak sur les institutions et les hommes ; ils sont porteurs de belles promesses si ce ne sont les agissements de quelques individus subversifs. Retenons à titre indicatif que jusqu’à récemment le nettoyage se poursuit au sein des institutions étatiques et parmi les plus en vue ce sont celles de l’armée qui scintillent le plus. Le troisième questionne le silence des intellectuels ; tendance lourde en lien direct avec la communication de leur savoir, leur savoir-faire et leur savoir-être dans une société en pleine transformation. Le quatrième facteur est celui de la non-communication institutionnelle en Algérie ; elle enraye toute la dynamique de l’œuvre colossale entreprise depuis au moins le 19 février 2019.

Des défis et un sens du discernement ?

Depuis le 19 février 2019, l’Algérien né au milieu des années 1980 et durant les années 1990. Le nouvel Algérien qui acquiesça, qui accepta, qui se plia à tout ce qui venait du pouvoir, de la mosquée et même de l’école infiltrée depuis des décennies par le wahhabo-salafisme s’est levé d’un seul bond pour rejeter le pouvoir corrompu et corrupteur… Il le conteste encore et toujours malgré les multiples arrestations opérées quotidiennement sur l’ordre dont on ne sait quelle autorité judiciaire avec des conséquences insoupçonnées. Même la grâce présidentielle de juillet 2021 ne semble pas aller dans le sens de l’apaisement souhaité.

Pendant ce temps, le président de la République poursuit la mise en œuvre de sa feuille de route, en gérant son schéma de consolidation des mécanismes institutionnels par la consécration des assemblées élues qui obtiennent à peine 10% des suffrages (présidence de la République, Assemblée populaire nationale, Sénat) dans la perspective des élections locales, nouvelle organisation ministérielle qui suscite un paquet d’interrogations et le redéploiement de la diplomatie. Pour le commun des mortels, ces actions ne sont pas probantes vu le déni affiché par l’Algérien et la gifle qu’il a infligée au pouvoir en boudant les urnes. Par conséquent, personne ne peut nier que l’élection présidentielle et les législatives ont été un point de rupture inégalé depuis 60 ans.

En analysant ces facteurs, quatre changements majeurs sont apparus. D’abord, les organisations politiques peuvent être considérées comme de petites associations de quelques individus, sans grande envergure et leur attache avec la population est très faible ; les islamistes n’ont plus le poids qu’ils revendiquent depuis deux décennies ; le pouvoir est toujours contesté par la grande majorité de la population et, enfin, au plan international, une petite accalmie de la part des partenaires européens dès le moment où les institutions élues sont mises en place même si des petits grains qui font grincer la machine diplomatique persistent ; le retour d’un diplomate chevronné saura sans aucun doute les faire évacuer en temps voulu.

Des intellectuels sans audace !

Si ce n’était les effets du Hirak couplés à ceux de la pandémie (Covid-19), on peut se demander où sont les intellectuels. Leur silence est troublant. Comme dirait le plus crédule des observateurs : à l’horizon, rien de nouveau ! Pourquoi et comment se fait-il que les érudits, les instruits, les libres penseurs, les universitaires ne prennent pas position, n’éclairent pas de leurs réflexions les citoyens ? Ces citoyens qui sont «agressés» avec violence par les propos d’individus qualifiés de politiciens ou de prédicateurs incultes. Pourquoi ces intellectuels sont-ils quasiment absents du champ sociopolitique et culturel, laissant le terrain à quelques personnages à peine lettrés qui ressassent les mêmes propos depuis plus d’un quart de siècle ? Pourquoi ne font-ils pas comme leurs devanciers, dire et écrire leurs pensées ? Bien entendu, il sera dit qu’ils n’osent pas, vu que la parole est censurée, interdite et ses auteurs systématiquement arrêtés.

Or, si l’on excepte la prise de parole de quelques lettrés, docteurs (on n’en finit pas avec cette appellation galvaudée), souvent égocentriques, qui font plus dans la subversion que dans la pédagogie, les questions relatives au silence assourdissant de la majorité inquiète. Le pire est qu’un grand nombre est sur les réseaux sociaux mais comme anonymes. Selon un collègue sociolinguiste, l’origine principale résiderait dans la langue de communication : l’arabe. Langue imposée contre vents et marées, elle est parlée et comprise par plus de 90% de la population. Parler ou écrire en français à la majorité des Algériens est un défi que quelques auteurs sont en passe de relever, en revanche l’impact est embryonnaire. Le pouvoir en place a compris ce paradigme et il en use à outrance. Par conséquent, les effets des «lettrés» en français sont minimes pour ne pas dire nuls. Là s’établit une problématique qu’il faudra visiter en substance.

Revenons quelques années auparavant, avant et durant la décennie 90. Il n’y avait pas les réseaux sociaux, pourtant nombreux sont ceux parmi lesquels les défunts Alloula, Boukhobza, Djaout, Sebti, Stambouli ou encore Tigziri… ont pris des positions courageuses. Ils ont osé s’exprimer dans les langages du peuple, au sein de la société civile. Ils étaient dans les partis politiques et même au sein des institutions étatiques. Les plus intègres ont observé les mouvements du peuple, ses angoisses, ses craintes, ses peurs des dérives sans issue. Ils ont été perspicaces et intelligents dans leurs recommandations. Malheureusement, ils ont été assassinés par les forces du mal et des ténèbres.

Un silence complice versus une communication pédagogique ?

Y a-t-il aujourd’hui quelques «héritiers» pour offrir des idées constructives à une jeunesse désorientée ? Pourtant, ce ne sont pas les technologies de l’information et les réseaux sociaux qui sont à mettre en cause. Certes, ils devraient être un des outils les plus appropriés pour combler le vide abyssal auquel la population, en général, et l’universitaire, en particulier, sont confrontés. Quelques universités ont bien développé des sites internet mais presque tous sont figés, jamais renouvelés pour ne pas dire inaccessibles. Sur le plan national, à l’heure de la numérisation universelle, la question de la communication et de l’information reste sans réponse.

Comparativement aux autres pays dont les universitaires sont omniprésents par leurs écrits et leurs éclairages, ils avertissent, conseillent, préconisent, inspirent et recommandent des solutions, non seulement aux dirigeants mais aussi aux citoyens, qu’ils soient partisans ou non affiliés. En Algérie, exception faite de quelques petites pointures, qui parmi nous peut citer cinq références expertes qui mettent la lumière sur les différentes problématiques politiques, sociales, économiques, culturelles, etc. ? L’interrogation qui, à ce niveau, est posée en trois segments est de savoir s’il s’agit d’un manque de savoir, un manque de savoir-faire ou tout simplement, même si c’est complexe, un manque de savoir-être ? Il est vrai que les présentations faites sur quelques plateaux de TV confirment la médiocrité des échanges, que ce soit pour les questions posées par les animateurs ou les réponses données par les «experts» en question.

L’absence des universitaires du monde médiatique

Le plus grave demeure que les enseignants des universités, ceux qui parlent de sciences politiques, de sociologie, de psychologie, d’économie, de droit, de management, et j’en passe, sont silencieux à l’endroit du grand public alors qu’ils peuvent faire œuvre de pédagogie pour atténuer les tensions, rapprocher les points de vue, réduire les mensonges et prendre la parole à ceux qui racontent des inepties.

Dans certaines situations, quelques-uns s’expriment à partir de l’étranger et arrivent à se relayer par des médium interactifs, d’autres dans des cercles restreints communiquent par des réseaux sociaux dynamiques. En revanche, leurs propos sont dans un langage ésotérique, que ce soit en arabe ou en français, et n’atteignent même pas un public averti. Ils mettent de l’avant des cadres de référence éculés et des lectures d’auteurs étrangers sans ancrage particulier en Algérie. Malgré cela, les thèmes et les impacts du Hirak sont nombreux. Ils touchent l’unité nationale, la composante sociale, la diversité régionale, les groupes intergénérationnels, les multiples revendications identitaires et culturelles, le patrimoine culturel et artistique, les attentes et les espoirs des uns et des autres… la citoyenneté, les effets de la décennie noire sur la santé mentale, le dynamisme impulsé par le mouvement citoyen, l’industrie en général, l’économie, la sociologie, les changements climatiques, la numérisation, l’oisiveté des jeunes, l’absentéisme des employés des services publics, etc. Ils constituent, à n’en point douter, une diversité de sujets et de thèmes de recherches qui font rêver des dizaines d’érudits des universités et des académies à l’étranger. Comme bien d’autres observateurs du mouvement citoyen qui fascine le monde par sa quiétude, son calme, sa détermination et son intelligence collective, l’hésitation de ces «élites» est compréhensible mais l’inhibition héritée de la langue de bois, de la pensée unique, de la référence à un régime et un pouvoir sans partage est dévastatrice. Il faudra un sens du discernement développé pour y remédier.

Diverses hypothèses peuvent être énoncées en matière d’initiatives que prendraient les uns et les autres afin d’anticiper l’avenir et canaliser les forces vives vers le chemin critique. C’est l’heure pour eux, pour ces «doctes» de se libérer de faux carcans et de prendre part, avant qu’il ne soit trop tard, à cette mutation singulière d’un peuple porté par sa jeunesse. Un autre changement de paradigmes est nécessaire et tant attendu.

En guise de conclusion

Ne sont pas nombreux ceux qui s’associent aux quelques voix isolées qui clament que depuis 1962 tout va mal. Mis à part les simplets, personne ne peut nier que l’Algérie a gagné en modernisation profitable à la majorité des Algériens, que ce soit pour les institutions, la législation et l’organisation sociétale ou l’industrie et l’économie malgré le fait que cela ne fonctionne pas partout de manière équilibrée. Par manque d’anticipation et de perspectives réfléchies, il y a encore beaucoup à faire.

Sachant que 75% d’Algériens sont nés au cours des trois dernières décennies, cela ne veut pas dire que les libertés universelles recherchées par tous les Algériens est un fait institutionnel. Si l’on regarde de près les dégâts de la pensée unique et ses séquelles sur les groupes et les individus, l’évaluation frise la catastrophe. Sans occulter le fait que beaucoup de ceux qui sont nés pendant la colonisation ne sont pas forcément en mesure de réfléchir avec le savoir nécessaire et suffisant. Les politiques gouvernementales depuis 1962, tous domaines d’activités confondus, ne sont pas à la hauteur des espérances des plus éclairés et en deçà des attentes de la majorité. Malgré tout, l’Algérien est très critique envers ses gouvernants sans distinction alors que des efforts notables ont été, et sont encore, fournis par beaucoup de personnes.

Toutefois, de nos jours, le gouvernement a sur la table plusieurs dossiers chauds, la réduction de la pandémie et ses conséquences sur la population ; la mise au travail des compétences nationales ; l’initiation de vraies enquêtes sur les arrestations et le profil des détenus ainsi que sur les blocages de la liberté d’expression. Tous ces dossiers exigent de nouveaux modes de gouvernance. Qui ne semblent pas faire partie des stratégies des différents départements ministériels.

F.-R. C.

Analyste senior, Groupe d’études et de recherches Méditerranée Amérique du Nord (GERMAN).

Comment (22)

    Simple Algérien
    20 juillet 2021 - 12 h 02 min

    Nous avons besoin d’un vrai projet pour l’Algérie de demain. Voici quelques pistes :

    1° D’abord sur l’urgence économique : définir un échéancier pour la réduction de notre indépendance des hydrocarbures ( CO2). Moderniser notre agriculture, promouvoir le tourisme, valoriser l’économie du savoir et des énergies renouvelables.
    2° Mettre en place une véritable politique monétaire : plus de planche à billets, capter et bancariser la masse d’argent de l’informel. Instaurer un système de change transparent et adapté aux besoins de l’économie.
    3° Promouvoir la recherche dans des domaines de stratégies et de souverainté : Maitrise de la culture des céréales, Maitrise de la gestion des ressources en eau, faire émerger des énergies exempt de CO2, et implanter la recherche et l’industrie pharmaceutique. C’est primordial d’être indépendant.
    4° Réformes institutionnelles : renforcer les organismes de contôles pour une gouvernance de qualité. Indépendance de la justice, et de la presse.
    5° Optimiser les dépenses : loi de finance pour le budget de l’état, et loi de finance pour le budget du secteur social ( Retraites, Branche Maladie, allocations, revenus de solidarités, dépendances, lutte contre la pauvreté, subventions )

      Karima Mesbahi
      20 juillet 2021 - 16 h 51 min

      Vous avez tout à fait raison et c’est le questionnement de la réflexion de M. Ferid Chikhi. Un projet de société appelant la solidarité de tous est primordiale.

      Cependant, même si vos idées sont ancrées autour de la suffisance alimentaire par une refonte de la politique agricole et de la politique monétaire il faut aussi réfléchir sur une véritable stratégie de désengagement des recettes d’hydrocarbures.

      La culture et le tourisme (contrôlé), loin des idéologies qui minent l’école sont des créneaux à investir en force.
      Je connais le plan de travail de M. Ferid Chikhi, il touche à ces points mais aura t’il la possibilité de nous livrer ses analyses ? Je l’espère pour tous.

      Karima Mesbahi,
      Pr d’anthropologie,
      Uni Vancou.

    Karim Lassel
    19 juillet 2021 - 14 h 55 min

    J’ai lu avec attention cette réflexion – non pas juste le titre comme le font bien des commentateurs zélés – ni en diagonale pour soi-disant en saisir tous les contours mais du début jusqu’à la fin pour connaitre quelques-unes des raisons de sa parution – j’en conviens comme Mme Mesbahi qu’elle zoom sur bien des problématiques de l’heure dans ce pays, l’Algérie, qui nous tient à cœur.

    Je tiens à remercier AP de sa publication et j’invite l’équipe éditoriale à nous alimenter aussi souvent que possible de ce type d’articles qui sortent des sentiers battus.

    Karim Las.

    Karima Mesbahi
    19 juillet 2021 - 4 h 40 min

    Bonjour,

    Ferid Chikhi, encore une fois plein de perspicacité est de pertinence »
    Tu nous livre une photographie d’une précision pointue de ce que vit notre chère patrie.
    Ce descriptif, cette problématique et toutes ces hypothèses, sans omettre les recommandations en filigrane montre que ta réflexion est une référence.

    À bientôt et bonne santé.

    Karima Mesbahi,
    Pr d’anthropologie,
    Uni Vancou.

    Anonyme
    18 juillet 2021 - 15 h 19 min

    Le FLN entre les mains d’un marocain et L’APN d’un epion d’un roitelet

    Anonyme
    18 juillet 2021 - 14 h 09 min

    De promarocains partout : APN avec le veilleur, FLN avec Baadji etc quelle tristesse pour un pays qui a été si glorieux et maintenant tombe dans la déchéance à cause du règne de bouteflika de 20 ans

    Anonyme
    18 juillet 2021 - 9 h 52 min

    Arrêtez de dénigrer mon pays monsieur. Vous vous demandez une question dans le titre de ce papier. Un Président, une Assemblée nationale, des élections locales et après ? Eh bien on vous a donner tout ça et vous n êtes pas content. On vous a nommer un président, On vous a sélectionner une assemble national, on vous a fait nommer vos représentant locaux..on a tout fait pour vous …soyez reconnaissant de ce qu on fait pour vous. Merci de publier car le peuple doit reconnaître nos efforts pour vous satisfaire.

      Anonyme
      19 juillet 2021 - 6 h 18 min

      « On a tout fait »!! Justement!! C’est ça le problème ????????

        Anonyme
        21 juillet 2021 - 9 h 39 min

        Au moins tu as le sens de l humour.????????????

    CAFTAN ALGÉRIEN
    18 juillet 2021 - 8 h 42 min

    Et après ? Rien ! on continue le spectacle des communes délabrées sans feu de circulation.
    Tout sera géré par inchallah, machallah, bi-idni-allah,
    On continuera à mesurer le foulard prescrit par les chouyoukhs d’ Arabie qui enterre les Algériennes et les Algériens.
    Avec tout mes respect à Mahrez…il aurait dû construire une école ou un hôpital…Des mosquées on en a beaucoup. J’aurais aimé qu’il donne l’exemple.

      Anonyme
      18 juillet 2021 - 17 h 15 min

      Le sénégalais Sadio Mané a inauguré l’hôpital qu’il a offert à son pays. Un geste qui n’est pas passé inaperçu à l’international.
      Un geste qui mène directement au paradis.

    lhadi
    18 juillet 2021 - 7 h 55 min

    Personne ne dit qu’il est facile de gouverner. Mais pour gouverner, il faut avoir la certitude d’en être capable.

    En ce sens, il faut convaincre le peuple par son message et finir par qu’il vous accepte en tant qu’autorité qui unit.

    Fort de ce lien avec le peuple, le président de la république doit s’entourer d’une équipe loyale, fiable avec toutes les compétences requises et rester à l’affut des nouveaux talents.

    L’Algérie adamantine doit cesser d’être sous la tutelle des « tailleurs de pierres ».

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Abou Stroff
    18 juillet 2021 - 7 h 29 min

    « Un Président, une Assemblée nationale, des élections locales et après ? » titre F. R. C..
    et après, …………………………….. RIEN!
    rappelons nous du corbeau qui voulait singer la démarche de la colombe. n’a t il pas oublié comment marcher?
    en termes crus, nos augustes dirigeants, qui dirigent une société biberonnée à la rente et shootée à la religion, singent des pratiques propres aux sociétés modernes, i. e. des sociétés reposant sur le travail en tant qu’activité et valeur.
    résultat palpable et quantifiable: une société composée essentiellement de schizophrènes où les comportements réels et les valeurs affichées sont aux antipodes les uns des autres et où tout est factice, y compris le vécu quotidien.

      Karamazov
      18 juillet 2021 - 8 h 48 min

      Tovarich Abou Stroff je te salue.

      Je te jure que quand je lis ce genre d’articles ça reveille en mon syndrome Goering-Tourette et je suis pris d’un TOC irrépressible . Pour ma mikhrayeuse. C’est la preuve que les s affaires de la société sont des affaires trop sérieuses pour les confier aux intellectuels.

      Au fait il dit la même chose que nous à son insu mais il s’y prend comme Hegel à l’envers. Il a bien saisi que ce troupeau de tubes digestifs ambulants erre mais au lieu de lui faire comprendre que le Mahdi ne viendra pas , et qu’il n’ y pas de sauveur , il leur propose comme ces zébreux de le remplacer par un veau et de le traire , comme si Saint Qeddour, MK, A.A, et Y,B ne se sont pas fait des ampoules aux neurones à force d’onaniser leurs bœufs.

      Il suggère donc ,sans s’en rendre compte, d’importer des intellectuels au mépris de tout ce que compte le pays de sachants qui du plus grand économiste du monde comme Lalmas au plus visionnaire des sociologues comme Addi en passant par les meilleurs avocats , les plus perspicaces de politiciens et politologues, d’éminent cinyastes et pouètes, un chaîne de tilivizyou avec de très très grands experts et consultants en coaching coachingant, sans parler des producteurs de récits, de prose, et j’en passe des moins vertes et des moins mûres , ont contribué.

      D’autant plus qu’il fait là un blasphème, peut être involontaire mais non moins impardonnable, en oubliant que nous avons une religion et une culture qui nous protègent , elhemdoullah, contre toutes ces théories que ces satanés kouffars voudraient nous enseigner.

        ALIKOUM
        18 juillet 2021 - 13 h 02 min

        Tes histoires on les connait. Tu ne prouves rien et tu ne donnes aucune solution. Ta demarche est toujours la meme. Tu veux toujours maintenir le doute et la resignation. Ta generation est finie.

    Kahina-DZ
    17 juillet 2021 - 14 h 08 min

    Le développement économique locale est l’ultime solution pour les problèmes que vit l’Algérie.
    Pour ce faire, il faut placer les Hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
    Le maire est toujours élu par ses amis avec lesquels il joue au domino dans les cafés du quartier.
    Je suggère que cette fois-ci le maire et son équipe soient désignés par la haute instance de l’État…vous allez me chanter la démocratie… mais RAS le Bol des maires qui ne réalisent RIEN pour leur commune.
    Des maire qui marchent sur des trottoirs cassés ou inachevés, des poubelles, de l’eau qui coule de la tuyauterie , etc…et qui reste insensibles et inertes face à ces situations alarmantes.
    Un maire doit être entouré des ingénieurs, des avocats, des experts comptables pour la gestion des budgets, des économistes et des managers experts.
    Sans le changement à la base, les projets sur maquettes nous rongeront toujours…même si le baril coûtera 1000 $.
    C’est une question de gestion et de management d’un concept d’une vision bien ciblée. Ce qui dépasse le niveau des maires actuels.

    Le Fellah, le Verger et les Parasites
    17 juillet 2021 - 13 h 32 min

    Demandez a n’importe quel Fellah,
    Quand un arbre est INFECTÉ de l’intérieur c’est très difficile a Traiter..
    Quand la Maladie se propage sur les Jeunes Arbres. L’infection devient GÉNÉRALE.
    Les Engrais sont INUTILES car ils sont captés par les plus vieux Arbres malades
    Les plus jeunes arbres ne se DÉVELOPPENT pas assez pour être RÉSISTANTS.
    Donc, si vous TRAITEZ, il y a un RISQUE, surtout pour les plus Jeunes Arbres infectés.
    Voilà pourquoi c’est Compliqué
    Voilà pourquoi on Importe des Fruits et de l’Engrais
    Voilà pourquoi on ne Traite pas le Verger
    Et même si il reste quelques Arbres INTACTS, la Récolte ne suffit pas…
    Alors on VEND les Jeunes Pousses pour PAYER.
    ..
    En attendant un Fellah qui Réfléchit et qui veut vraiment transmettre un Verger SAIN et qui donnera suffisamment de Fruits à ses Enfants.

    Karamazov
    17 juillet 2021 - 13 h 25 min

    « Un Président, une Assemblée nationale, des élections locales et … afous n’sirth » j’aurais écrit moua pour y mettre un brin de poésie.

    Mais quelle idée vous faites-vous donc des intellectuels ? Abou karl El Marxi ecrivait que les philosophes ont longtemps spliké le monde alors qu’il s’agit de le transformer . Pour vous c’est l’idée qui transforme le monde mécaniquement . Il suffit d’écrire sur un sujet pour transformer la réalité qu’il décrit. Ce serait donc les intellectuels , les producteurs de récits , qui ont ont transformé le monde , ce sont eux les acteurs de l’histoire et non ceux qui travaillent et qui ont les mains dans le cambouis.

    Et d’ailleurs à supposer qu’ils écrivent et qu’ils mettent leur sachience à la disposition de la populace , qui lit aujourd’hui ?

    Ceci dit vous faites peu de cas de tous les intellectuels qui ont contribué et qui ont écrit . Je ne vois pas qui voudriez-vous faire parler .

    Et puis ya Boundyou ppourquooi voudriez-vous assigner les intellectuels à cette tâche ? Bessif ils vont suer les neurones pour le peuple , sinon ils sont coupables ?

    Ow ! Rebbi Sebhanou la youghayouri ma ni enasi hetta youghayirouna ma bi abfoussihim , bessah les intellectuels ils vont s’occuper d’eux ?

    el chahid
    17 juillet 2021 - 13 h 01 min

    question pertinente « Un Président, une Assemblée nationale, des élections locales et après ? » eh bien c simple et comme d’ahab…..on prépare les prochaines élections !

    Belveder
    17 juillet 2021 - 12 h 51 min

    Après???
    Il faut se réveiller et aller faire ses 8 h de travail

      Anonyme
      18 juillet 2021 - 9 h 36 min

      Travailler sans but, sans motivation, sans projet, sans libertés, sans pouvoir s’exprimer, protester et dénoncer ? etc… tu rêves!!

      Si M'hemmed
      18 juillet 2021 - 13 h 07 min

      Avec quoi in va travailler? Aucun outil de travail. Tout est corrompu et tout est anachie totale. Le pays et le peuple sont dans un climat de mort lente.

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