L’homme de culture et journaliste Abdelhakim Meziani n’est plus

Abdelhakim Meziani, journaliste, homme de culture, critique de cinéma et spécialiste de l’histoire et du patrimoine algériens, est décédé jeudi à Alger à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.

Né en 1949 à Alger, Abdelhakim Meziani a travaillé dans les rubriques culturelles de nombreux titres de la presse nationale et animé plusieurs émissions de télévision dédiées à l’histoire et au patrimoine culturel algérien.

Il a également animé de nombreux ciné-clubs et émissions de télévision dédiés au cinéma, notamment à Canal Algérie et Dzair TV. Il a été animateur de «L’agora du livre» d’une librairie d’un éditeur public.

Le défunt a aussi été membre du jury de plusieurs manifestations cinématographiques nationales et internationales dont les Journées cinématographiques de Carthage, en plus d’avoir souvent animé des ateliers de formation sur les ciné-clubs.

Passionné par l’histoire de la ville d’Alger, par la Casbah d’Alger où il est né et par la musique andalouse, Abdelhakim Meziani était très actif dans le mouvement associatif, notamment au sein des associations de musique andalouse auprès de grandes figures de la musique nationale dont Sid Ahmed Serri (1926-2015). Il est aussi membre fondateur de l’Association El-Fakhardjia en 1981 avec Smail Hini.

Fervent défenseur du patrimoine et de la sauvegarde de la Casbah, il a été membre actif de nombreuses associations de préservation de la vieille médina d’Alger et avait également mené le projet de création d’une association nommée La Casbah autrement pour la réhabilitation du patrimoine matériel et immatériel d’El-Mahroussa, autre nom populaire de la Casbah d’Alger, avec son initiatrice, la moudjahida Djamila Bouhired.

Abdelhakim Meziani était, par ailleurs, collaborateur et consultant au quotidien L’Expression dont il était un des éditorialistes. Il avait également exercé comme chargé de communication dans des entités économiques dont Algérie Télécom.

Grand amateur de football, Abdelhakim Méziani comptait parmi les inconditionnels du doyen des clubs algériens, le Mouloudia club algérois (MCA).

Dans une récente discussion avec un journaliste de l’APS, Meziani avait notamment affirmé, en apprenant la réalisation d’un ouvrage sur le centenaire du MCA, que «le Mouloudia avait évolué dans un riche environnement culturel» dans les années 1920-1930. Il faisait référence au Café des sports où chantait un certain Hadj M’rizek, un café qui rassemblait en même temps sportifs, militants de la cause nationale, hommes de théâtre, musiciens et intellectuels.

Enfin, il est l’auteur d’un livre intitulé Le 1er Novembre dans la Mitidja.

R. C.

Commentaires

    Elephant Man
    23 juillet 2021 - 22 h 02 min

    Allah Yarhmou.

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