Dons : l’ambassade d’Algérie en France s’explique pour mettre fin à la polémique

dons ambassade
L'Algérie souffre d'un grand besoin en oxygène. D. R.

Par Mohamed K. – L’ambassade d’Algérie en France a rendu public un second communiqué pour mettre fin à la polémique suscitée par les mesures qu’elle avait annoncées au sujet de l’acheminement des aides et du déplacement des personnels soignants volontaires en Algérie. Certains ont vu dans cette intervention de la représentation diplomatique algérienne une «volonté de récupération» du sursaut patriotique des citoyens, alors que d’autres ont carrément dénoncé un «sabordage» par des «entraves bureaucratiques».

L’ambassade a, de prime abord, salué «l’élan de solidarité manifesté par les membres de la communauté nationale établie en France», avant de «réitérer l’entière disposition» de l’ambassade et des consulats à «accompagner cet effort louable […) afin de triompher de la pandémie du Covid-19». «Le noble esprit de patriotisme et de générosité animant les membres de notre diaspora s’est traduit sur le terrain par un important afflux de dons qui a été/ou est en cours d’acheminement vers le pays avec le concours de nos représentations consulaires», lit-on dans le communiqué rendu public ce mardi, lequel rappelle le dispositif mis en place par l’Etat aux fins d’«optimiser cet effort collectif» et de «faciliter ainsi la concrétisation des opérations de collecte et/ou d’acheminement de dons», notamment les concentrateurs d’oxygène.

«Ce dispositif tient compte de la nature de chaque opération et permet aux différents initiateurs – associations, collectifs et particuliers – de mener à bien leurs actions, selon le type de destinataires», explique l’ambassade d’Algérie à Paris, qui invite les donateurs à prendre attache avec les représentations consulaires territorialement compétentes à l’effet de solliciter la délivrance d’un document officiel qui leur facilitera la tâche. Ledit document sera délivré dans les 24 heures, indique le communiqué, qui exhorte les donateurs, s’agissant des dons destinés aux associations et autres collectifs, à s’assurer que leurs destinataires se sont acquittés des procédures fixées par le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans son communiqué publié le 29 juillet dernier. Les opérations initiées dans ce cadre ne sont pas soumises à une autorisation préalable délivrée par l’ambassade, est-il souligné.

Quant aux concentrateurs d’oxygène et autres dispositifs médicaux utilisés en riposte à la pandémie par des particuliers à usage personnel envoyés aux particuliers, l’ambassade rappelle que le ministère de l’Industrie pharmaceutique a mis en place une «mesure exceptionnelle facilitant ces opérations». «Cette mesure exempte, à titre exceptionnel, les donateurs des autorisations requises pour ce type d’équipement médical, tel que précisé dans le communiqué dudit ministère daté du 26 juillet 2021», fait savoir l’ambassade d’Algérie à Paris. Aussi aucun document ne sera nécessaire.

«L’ambassade d’Algérie tient par le rappel de ces dispositifs à rassurer les membres de la communauté nationale et à lever toute équivoque sous-entendant l’existence d’entraves à sa mobilisation naturelle», assure le communiqué. «Il s’agit, insiste l’ambassade, de trouver les voies et moyens de travailler main dans la main dans l’intérêt de la nation.» «L’encadrement par l’ambassade des dons à destination du ministère de la Santé – Pharmacie centrale des hôpitaux – est une mesure d’appoint aux dispositifs régissant les dons à usage personnel ou à destination des associations citées ci-dessus», précise encore l’ambassade qui affirme que, «face à cette crise sanitaire singulière», les portes de la représentation diplomatique et des postes consulaires «sont et resteront toujours ouvertes à notre diaspora, dont l’exemplaire attachement au pays empreint de fierté demeure une source d’inspiration pour l’ensemble des communautés en France et au-delà».

Et d’expliquer le but de ces démarches : «Les services de l’Etat veillent à une répartition efficiente des moyens de lutte contre la pandémie sur l’ensemble du territoire national» et à travers «les quatre points cardinaux de l’Algérie, unie dans la douleur face à l’adversité».

M. K.

Comment (17)

    MOI DZ
    12 août 2021 - 16 h 49 min

    Ce n’est pas le sujet mais je ne trouve pas pas où l’écrire….
    Le marrouk a tout fait pour avoir l’équipe nationale Algérienne au marrouk.
    Le prochain match face au Burkina Faso se jouera à Marrakech.
    L’Algérie n’a- t-elle pas le droit de s’opposer à cette n’ieme manipulation des makkak ?
    Pour le marrouk, la présence de notre équipe nationale au marrouk signifie que nous sommes contents de son pacte avec les sionistes.
    Que fait la FAF, est-elle en vacances ??

      Anonyme
      12 août 2021 - 20 h 57 min

      Tant que madouar elmarrouki est à la FAF, le marrouk se mêlera toujours de notre équipe nationale.
      La question: Le marrouk a payé combien pour que le Burkina Faso propose de jouer le match à marrakech.
      Où sont nos responsables du ballon.

    Anonyme
    11 août 2021 - 10 h 01 min

    On tourne en rond depuis 62! Et rien ne marche correctement, les lois et les règlements c’est du copié collé de textes français et on ne vérifie aucune cohérence ni opportunité.

    amana
    11 août 2021 - 9 h 39 min

    Je ne fais confiance ni à l’ambassadeur ni aux douaniers ni au gouvernement … L’amana, je la livre personnellement quand je peux. Combien de colis ne sont jamais arrivés ! Nous sommes un mauvais peuple, bien que nous récitions le Coran toute la journée … La rahma la wallou !

    Ben
    11 août 2021 - 8 h 15 min

    Salam, bonjour,azul
    OUI, toute aide ou don doit être coordonné par l’état via les consulats et les associations, ce n’est pas dar si mouh l’Algérie.
    L’aide doit être distribué sur tout le territoire algérien par les officines de l’état telle que le ministère de la Santé – Pharmacie centrale des hôpitaux et des associations compétentes.bien sûr avec un contrôle des représentants des donateurs.
    On a vu comment l’argent des dons des algériens ont été détournée par zit zit , Ghani et consorts.
    Non tout doit être coordonné par les consulats et les associations et celui qui ne veut pas n’a qu’à acheminer sont don à d’autres pays.
    On politise pas le malheur des Algériens dans ces moments difficiles que traverse notre cher pays. l’Algérie va sortir très grande de ces moments.
    Allah Yarham mawta hadiha al haraik.

      Ben
      11 août 2021 - 11 h 48 min

      Salam, Bonjour, Azul
      On parle pas d’un colis envoyé à une personne, mais on parle d’un don, donc une quantité importante de matériels,médicaments ou d’autres choses, dans ce cas il faut une organisation pour pouvoir réceptionner puis distribuer.
      pour votre infos, j’ai envoyé un colis via DHL (ça coûte chère!!) et il est arrivé le lendemain, et j’ai envoyé un autre via la poste ( ça coûte bcp moins chère, et il est arrivé 25 jours, donc cessez de critiquer.

    Anonyme
    10 août 2021 - 17 h 08 min

    « Quant aux concentrateurs d’oxygène et autres dispositifs médicaux utilisés en riposte à la pandémie par des particuliers à usage personnel envoyés aux particuliers, l’ambassade rappelle que le ministère de l’Industrie pharmaceutique a mis en place une «mesure exceptionnelle facilitant ces opérations». «Cette mesure exempte, à titre exceptionnel, les donateurs des autorisations requises pour ce type d’équipement médical… »

    De mal en pis !

    En clair, celui qui désire envoyer un concentrateur d’O2 ou autre dispositif médical à sa mère touchée, dépose le paquet, dûment adressé (bien sûr ! mais pourquoi ?), au consulat du coin sans devoir remplir « l’autorisation de faire un don ». Une fois le paquet arrivé au ministère de l’industrie pharmaceutique, ce dernier jouera le rôle de la poste et livrera rapidement à son destinataire.
    N’est-ce-pas génial tout ça ?
    Mais on se fout de qui, nom d’une pipe en bois du Sénégal ?

    (…)

    Une petite anecdote en passant : Vers la fin des 60’s, un lot important de Renault 4 fut proposé à la vente par l’État algérien – qui détenait le monopole du commerce façon URSS – avec obligation de régler la moitié du prix à la commande, le reste se faisant à la réception. La « 4L » coûtait alors 5400 FF environ, soit 4500 DA ( 1 dinar valait 1.20 FF en ce temps)
    Mon oncle maternel passa donc commande à la mairie et s’acquitta de l’obligation. Il est mort en 2006 sans avoir vu sa 4L ni l’argent avancé.

      Souk-Ahras
      10 août 2021 - 19 h 56 min

      Le commentaire ci-dessus Anonyme 10 août 2021 – 17 h 08 min est de Souk-Ahras.

      Zyriab
      11 août 2021 - 16 h 25 min

      Anonyme Comme toujours nous invente des histoires (‘Un tissu de mensonges et d’intoxication à dormir debout )Plus invraisemblable les unes que les autres Rien n’est fait selon ses propres desiderata normal il cherche le chaos et l’anarchie tel que propose « OTPOR » et le peuple Algérien cherche la stabilité et la sérénité pour construire son développement et cela n(arrange pas ses seigneurs et maîtres Alors les chiens aboient et la caravane passe Pour rappel Renault Algérie était une entreprise française installée en Algérie et non pas une société étatique Elle a été nationalisé justement après ce scandale Nous étions là on ne vient ni de Mars ni de Vénus

        Souk-Ahras
        12 août 2021 - 7 h 04 min

        Zyriab (ou bien Bariz, Paris)

        J’allais sur mes 14 ans en juillet 1962. Pour dire que je peux parler de certaines choses ou événements en connaissance de cause. L’anecdote citée est tirée du vécu. Mon oncle ne fut hélas pas seul à avoir fait cette expérience.

        S’il est vrai, au regard de tes interventions, que ta production de spaghetti tourne bien, il est vrai aussi que tes productions ont atteint le seuil de tolérance acceptable de l’insipidité. Complotisme, main de l’étranger etc, etc…

        Un petit rappel s’impose au producteur de spaghetti :
        1/ le lot de 4L invoqué fût la dernier livraison effectuée par Renault France dans un cadre commercial. L’explication tient dans la nationalisation des 2 installations Renault en Algérie.
        2/ Renault détenait deux ateliers de constructions mécaniques en Algérie à vocation véhicules industriels et utilitaires : un à Rouiba et un autre à Gué de Constantine. Renault ne fabriquait pas de VL chez nous. Celui de Gué de Constantine a été laissé à l’abandon, celui de Rouiba prit le nom Sonacome.
        3/ dans les 60’s, il y eut les lots de VW coccinelles et combi destinés à la police et la gendarmerie. Après la nationalisation du pétrole en 71, il y eut les Dacia roumaines, véritables tombeaux roulants, des Fiat dont j’ai oublié le type, puis vint l’époque des Mazda qui culmina avec la naissance de l’oligarchie mafieuse que l’on connaît.
        J’arrête là ma narration, ton outil d’entendement cognitif doit être saturé.
        J’ai horreur des gens qui proposent l’invective gratuite et sans fondement en lieu et place d’une argumentation saine et constructive. En Algérie tout n’est pas gentil et tout n’est pas beau. Il faut avoir le courage de l’admettre, le dire, et éviter de se cacher derrière le faux-fuyants «des « chiens qui aboient pendant que la caravane passe » convenant à toutes sortes de tambouilles, dont les tiennes.

        sahara
        12 août 2021 - 12 h 11 min

        une explication de texte en bonne et due forme te sera d’un grand secours. non seulement tu n’as rien compris du commentaire de souk-ahras, en plus, c’est presque si tu validais ses dires quand à renault. et puis cette manie fantasmatique tirée de tes lectures assidues de cette aberration prédicatrice OTPOR te fait visiblement sortir du chemin du réalisme. pffffff…..

    Anonyme
    10 août 2021 - 16 h 21 min

    Réponse à verser dans la diplomatie de routine et sans subtilité. Les dons sont des dons ils ne doivent arriver au trésor public. On se souvient du fonds solidarité de benbella ! Nous sommes au 21ème siècle pardi.

    Anonyme
    10 août 2021 - 16 h 08 min

    Certains ont vu dans cette intervention de la représentation diplomatique algérienne une «volonté de récupération»… On voit toujours cette même volonté de récupération malgré ce 2ème communiqué. Le mal est fait

    Belveder
    10 août 2021 - 16 h 05 min

    je l ai souligné
    l humanitaire a travers le Monde est un secteur géré public privé et asssociative d une Maniére proféssionnelle
    les conditions d accés de tout Aide est soumise a des controles douaniére sanitaires suivant la reglemntation en vigueur des pays
    en Algerie c est soit L Armé soit la croissant rouge qui s en occupaient
    avec cette pandémie il y a plusieurs acteurs qui interviennent il faut etre organisé et patiant
    ce n est pas un CONCOURS pour faire du buzz par des vidéos
    beaucoup de Gens donnent de leur temps leur argent et leur savoir dans la discrétion la plus Totale

    Aissa
    10 août 2021 - 15 h 57 min

    Le premier communiqué de l ambassade etait pour que la pharmacie centrale recuêre tous les dons de l etranger et c est elle seule qui va les distribuer la ou elle le decidera..pourtant la pharmacie centrale est un organisme qui utilise l argent du gouvernemnt et ne doit pas toucher aux donner et melanger les bilans …en 2 mots le gouvernement voulait eviter que des organismes sociaux recuperent l’elan de solidarité a leurs fins eux qui collectent et distribuent les besoins…et en meme temps lui il veux recuperer le travail de solidarité des autres…une aberation et tricherie..tout ce que les associations veulent c est qu ils les laissent travailler sans interferences..le gouvernemnt lui doit fournir les equipenet s et les medicanete etc de l’argent du surplus stockés dans les banques pour etre volé ou delapidé comme a l’air de bouteflika.

    Conseil a Mr l'ambassadeur
    10 août 2021 - 15 h 56 min

    Vous devrez Mr l’ambassadeur faire la différence entre les associations et veillez a ne pas laisser les associations qui squattent les Consulats qui ne représentent personne de récupérer cet élan de solidarité de nos compatriotes comme elles ont l’habitude de le faire depuis des décennies, même les Consuls les traitent en tant que représentants de la communauté algérienne dans leurs départements respectifs en région parisienne et dans toute la France.
    Ces sangsues doivent être neutralisées.

    où doit se situer le contrôle ?
    10 août 2021 - 15 h 24 min

    On remercie l’ambassadeur pour sa mise au point mais de mon côté, je lui dit pourquoi donc toute cette bureaucratie alors que vous n’êtes pas sans ignorer que le contrôle sanitaire et celui du respect des règles et normes commerciales en matière d’importation se font au niveau des douanes algériennes avec la présence des services des ministère concernant ici en l’occurrence le Ministère de l’industrie pharmaceutiques ! Il existe aussi un code de douanes. On a un Etat en principe pour s’occuper de tout çà ! Voilà comment je réponds à notre ambassade !

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