Pourquoi il ne faut pas installer des unités de raffinage de sucre en Algérie

Cevital cheminements politiques
L'«industrie» du sucre ne rapporte rien à l’Algérie. D. R.

Une contribution de Mourad Benachenhou – Que viendrait faire Cuba dans le développement qui suit ? L’objectif visé ici n’est ni de comparer les cheminements politiques des deux pays, comme les choix idéologiques de leurs dirigeants respectifs, ni de présenter une défense et illustration de feu Fidel Castro et du régime qu’il a mis en place, et qui se maintient contre vents et marées depuis quelque soixante années.

Ce sur quoi il a été choisi d’attirer l’attention dans ce rapprochement établi entre l’Algérie et Cuba, c’est la signification des statistiques spécifiques à un produit déterminé, dont les autorités algériennes se plaisent à affirmer qu’il constituerait une des richesses naturelle du pays et contribuerait à sa prospérité et à la diversification de ses exportations. Il s’agit plus précisément du sucre, présenté comme une exportation essentielle «hors hydrocarbures» typiquement algérienne.

Cuba a une industrie sucrière verticalement intégrée

Comme de bien entendu, Cuba compile ses statistiques sur le sucre. Mais, contrairement à l’Algérie, elle produit réellement du sucre. Le tonnage de sucre produit et exporté par ce pays n’a pas du tout le même sens et le même poids économique que le tonnage de sucre «algérien produit et exporté», suivant la terminologie algérienne, officialisée très récemment par une déclaration d’une autorité au poids incontestable.

La canne à sucre qui est traitée dans les moulins cubains a été plantée, récoltée, transportée, stockée et traitée de la phase initiale de broyage à la phase de finissage, à l’intérieur de Cuba et par des mains exclusivement cubaines. Ce sont des dizaines de milliers de Cubains qui exploitent la production sucrière – et vivent d’elle et de ses innombrables sous-produits. Cette production de sucre cubain avait atteint, dans les années 80 du siècle dernier, 8 millions de tonnes par an en moyenne, faisant alors de Cuba le premier producteur de sucre au monde. Du fait des bouleversements géostratégiques intervenus au cours de ces vingt-cinq dernières années, elle a été actuellement réduite à 2 millions de tonnes par an.

Pas un mètre carré de betterave sucrière ou de canne à sucre en Algérie

L’Algérie, quant à elle, ne produit pas un seul gramme de matière première servant à la production sucrière. Il n’y a ni champs de betterave sucrière, ni exploitations de canne à sucre et nul travailleur algérien n’est impliqué donc dans la culture et la récolte de ces deux végétaux d’où est extrait le sucre. Pas un hectare de l’un quelconque de ces végétaux n’est planté à travers le territoire national. Il fut, certes, dans l’histoire, maintenant lointaine de notre pays, des époques où notre pays produisait du sucre de canne, puis du sucre de betterave, respectivement au sud et au nord. Cette époque est révolue depuis d’innombrables décennies. Et on ne fait pas de l’économie avec des productions qui ont disparu du pays.

Le sucre en Algérie ne constitue donc pas une filière indépendante et complète de production nationale, ayant sa place dans la génération de richesses nationales et la création d’emplois, donc distributrice de revenus à une large couche de travailleurs, commençant dans les champs de la betterave ou de la canne à sucre et remontant jusqu’au raffinage du produit final qui serait mis en vente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, et permettant la conversion d’une partie des dinars payés aux salariés de la filière en bonnes et fortes devises convertibles.

L’industrie sucrière : une industrie financée par la rente pétrolière

Le raffinage est la seule partie de l’industrie sucrière qui existe en Algérie et qui, apparemment, est florissante. Il attire beaucoup de convoitises car le bénéfice brut par tonne raffinée varie de 30 à 50% en moyenne du coût de la matière première importée. De plus, le chiffre d’affaires est entièrement payé en devises. Le produit semi-fini est importé et obtenu contre devises. L’existence de ce processus final entièrement automatisé n’a pu voir le jour et ne se maintient que grâce à son financement par les pétrodollars chèrement gagnés et de plus en plus difficiles à obtenir.

Sans ces pétrodollars, cette activité n’existerait tout simplement pas. En outre, au lieu de rapporter des devises en transformant en dollars les dinars payés à ceux qui y interviennent, cette activité maintient des emplois entièrement payés en dollars convertis en dinars pour répondre aux exigences des lois internes du pays. Les postes de travail permanents liés à cette activité, exclusivement d’amont, ne peuvent se maintenir que par la mobilisation des devises, non seulement pour payer les équipements, mais également pour acheter la matière première utilisée. Plus grave encore, ce fameux processus de transfert de technologie, dont on avait fait, à un moment de l’histoire économique de ce pays, une condition sine qua non de la «coopération Nord-Sud» est réduit à sa plus simple expression : les équipements sont entièrement importés et mis en place clé-en-main le processus de fabrication et d’ensachage, comme de chargement sur camions et sur navires, est entièrement automatisé et n’exige que le contrôle des différents appareils de mesure, tandis que le reste des activités dépend de la manutention, de l’entretien et du transport sur des appareils roulants ou flottant, eux-mêmes importés ou affrétés de l’étranger.

1 800 000 dollars pour créer un emploi et 800 000 dollars par an pour le maintenir

Au vu des investissements, des volumes de matière première traités, comme du chiffre d’affaires engendré par cette activité, le nombre de postes de travail est ridiculement bas. On se trouve à créer et à entretenir des postes d’emplois – 100 emplois permanents au maximum pour une unité de 300 000 tonnes/an coûtant 180 000 000 dollars, soit un investissement en devises de 1 800 000 dollars par poste de travail permanent et environ 90 millions de dollars par an de matière première, mais fluctuant selon le prix mondial du sucre roux, soit 900 000 dollars par travailleur ! – à coups de devises tirées des réserves de changes officielles, pour des bénéfices qui ne peuvent être générés que tant que les devises pour les payer existent, c’est-à-dire tant que les réserves de changes approvisionnées par les ventes d’hydrocarbures sont disponibles.

La rationalité économique de ces unités est impossible à justifier, tant le coût de leur fonctionnement continu, payé exclusivement en devises, est élevé, la création d’une main-d’œuvre permanente peu ou non qualifiée est faible et le transfert de technologie est tout simplement nul.

Au vu de ces constatations, comme le commerce du sucre est régi à l’échelle internationale par des règles de marché tellement bien huilées, il est nettement moins coûteux et autrement plus transparent, pour le pays, de l’importer semi-raffiné, de le raffiner sous contrôle fiscal public direct et de l’ensacher pour la distribution au consommateur final à l’intérieur du pays et suivant les quantités consommables en moyenne par tête d’habitant, tenant compte de la constitution de stocks de sécurité correspondant au rythme de consommation et des fluctuations saisonnières de cette consommation, que de construire et de faire fonctionner des unités de raffinage final dont le produit serait réexporté pour des motifs de spéculation boursière et, donc, non consommé sur place, et les gros profits tirés grâce aux exonérations fiscales de tout type consenties aux investisseurs, ainsi qu’aux subventions visibles et invisibles portant sur les salaires comme sur l’énergie utilisée, entièrement privatisés au profit de ces investisseurs – et en devises.

La façon dont l’activité fonctionne actuellement se fait exclusivement au profit de ces investisseurs, alors que les coûts de production – subvention de soutien, fiscalité directe et indirecte, main-d’œuvre, énergie et carburant – sont en grande partie supportés directement ou indirectement par le budget de l’Etat. Donc, l’Etat subventionne les bénéfices de ces «milliardaires», ce qui est le comble de l’absurdité économique.

Une industrie sucrière parasitaire canal de fuite massive de capitaux

On en arrive logiquement à la conviction irrémédiable que cette industrie, qui n’a rien d’algérien, si ce n’est qu’elle est payée par des devises en provenance de l’exportation d’hydrocarbures algériens, qui fournit un nombre ridiculement bas d’emplois, a une contribution marginale aux grands équilibres économiques du pays, a un impact technologique nul et n’a d’autre but que de justifier une fuite massive de capitaux, légale et officialisée, au profit de quelques «nababs».

Le prix du sucre est fixé sur les places boursières internationales et il n’y a rien de plus transparent que ces marchés, soutenus par les statistiques sur les projections de production des pays producteurs principaux, dont Cuba fait partie. Installer des unités de raffinage dans le pays n’ajoute rien, ni à la transparence du marché ni à la maîtrise des prix du sucre au niveau national algérien.

Au contraire, cela introduit un élément de spéculation tant interne qu’extérieur : on a pu constater qu’à l’intérieur, les prix intérieurs du sucre – pourtant produit subventionné sur le budget algérien à raison de 10% de son prix et exonéré de tous droits et taxes à l’importation – n’ont pas été influencés, en période de baisse, par les prix du sucre sur les marchés internationaux et qu’en période de hausse sur ces marchés, ces mêmes prix nationaux ont augmenté plus que les prix internationaux. Preuve supplémentaire que l’instauration de ces unités de raffinage n’a pas de justification dans la régulation du marché intérieur du sucre.

En conclusion

Tout d’abord, les statistiques sont trompeuses, malgré leur forme mathématique. Et, lorsqu’on compare les statistiques sur la production et le commerce du sucre entre Cuba et l’Algérie, on a une idée de ce que peuvent cacher des chiffres utilisant les mêmes unités de mesure et prétendant représenter des situations économiques similaires. Cuba produit du sucre. L’Algérie ne fait qu’importer le sucre, le consommer ou le retraiter et le réexporter en vue d’opérations spéculatives sur les marchés internationaux et en finançant ces opérations sur les réserves de change produites par les exportations d’hydrocarbures.

Le sucre «algérien» totalement importé est devenu la matière première destinée à la «milliardisation accélérée» de quelques nababs.

Plus important encore : existe-t-il une politique globale de la «filière» sucrière en Algérie, pays importateur d’un produit de forte et routinière consommation, donc source facile d’enrichissement rapide et sans cause ? Car, comment peut-on expliquer que, dans un pays où les transferts de capitaux sont encore soumis à des règles strictes de rationnement au coup-à-coup, des personnes aient un accès automatique à des centaines de millions de dollars annuellement pour une activité de spéculation boursière qui ne peut même pas se justifier économiquement ou financièrement, au vu des investissements et des fonds de roulement en devises qu’elle exige ? Par une création massive d’emplois directs ? Le niveau des emplois dans ce secteur est ridiculement faible et ce sont des emplois quasi-exclusivement ? Par un transfert conséquent de technologie ? Les équipements sont importés et montés par des techniciens étrangers et les emplois créés ne demandent aucune expertise professionnelle spéciale et complexe.

D’ailleurs, on peut reprendre les mêmes remarques pour tous ces projets «industriels» lancés dans la précipitation, pour ne pas dire dans l’affolement et l’improvisation, et dans lesquels les «transferts de technologie» se limitent au maniement du tournevis, de la clé à molette, manuelle ou électrique, et du banc à souder, manuel ou automatique , et, plus sérieux encore et cas extrême, aux emplois «commerciaux» générés par les importations faites à partir d’investissements à l’étranger dans des entreprises en faillite, donc produisant des appareils trop obsolètes pour les consommateurs des pays où ces entreprises sont implantées et qu’on «liquide» sur le territoire algérien, moins regardant sur la qualité et la sophistication. On pousse même la mauvaise foi jusqu’à présenter ces reprises d’entreprises obsolètes comme les clés à la future ré-industrialisation du pays.

Et ce sont des activités qui sont présentées aux badauds comme des opérations effectuées dans l’intérêt de l’Algérie, alors qu’elles n’ont pour autre objectif que de générer encore plus d’occasions de puiser dans les réserves de changes et d’accélérer la fuite de capitaux vers l’étranger.

On fait semblant de vouloir contribuer à la relance de l’industrialisation du pays. En fait, on bloque cette industrialisation, on transforme l’Algérie en un assemblage hétéroclite d’ateliers de montage proches des fameux jeux de Mécano et de points de revente tenus par de gentilles «réceptionnistes» fraîchement diplômées des universités algériennes, le tout réparti, selon les règles de «l’équilibre régional», sur différents points du territoire national, et on se remplit les poches à la pelle, en dinars comme en devises, pour augmenter, sans doute, le rang dans le classement Forbes des hommes les plus riches du monde.

Quand l’Algérie aura-t-elle une politique de ré-industrialisation transparente, cohérente et compréhensive, facile à expliquer et à assimiler, et qui soit autre chose que la simple addition de décisions plus ou moins improvisées ?

Faut-il, pour casser ce système prédateur occulte, redéfinir les critères d’investissements industriels nationaux pour les intégrer dans une véritable politique de ré-industrialisation et, en urgence, renationaliser les importations et la distribution en gros de certains produits de grande consommation, pour arrêter la saignée sur les réserves en devises, les fraudes sur les quantités importées et réexportées, sur le poids des sachets et autres récipients destinés aux consommateurs finaux, sur la facturation, sur les ventes en gros sans facturation ou avec facturations réduites ou grossies suivant le sens de la transaction, sur la qualité des produits, sur les déclarations douanières et fiscales, etc. ? Fraudes que certains ont surexploitées et systématisées pour ramasser ces immenses fortunes que les règles les plus acceptées de l’économie du marché n’expliquent pas et ne justifient pas.

Finalement, et à ce compte, à quoi serviraient les joutes électorales, si bien contrôlées et si transparentes soient-elles, si l’essentiel des décisions du domaine des autorités publiques et, plus spécifiquement, les prises de décisions économiques et financières déterminantes pour l’avenir du pays, se font loin des regards des «représentants légitimes du peuple» par des groupes occultes sans positions définies dans l’organigramme officiel de distribution des rôles, des fonctions et des responsabilités institutionnelles étatiques fixées par la Constitution nationale, et au profit exclusif de quelques «gros bonnets», dont certains «richards» pourraient n’être que les vitrines ?

Hélas ! La crédibilité de ces joutes, où des torrents de paroles sont déversées sur une population dubitative, ne dépend ni des électeurs, ni des élus, ni, évidemment, de tous ces «ex-hautes et toutes puissantes personnalités» dont les noms attirent les foules et remplissent les salles et qui en profitent pour plaider leur innocence et leur irresponsabilité dans ce tohu-bohu où est plongé le secteur économique. Car, si cela avait été le cas, l’économie algérienne aurait présenté un visage plus vigoureux. Et les «chkaristes» et autres «faux entrepreneurs prédateurs» continueront sans aucun doute à tenir le haut du pavé – après comme avant – dans le domaine, au grand dam des intérêts économiques du pays.

M. B.

Ancien ministre de l’Economie

Ndlr : Le titre est de la rédaction. Titre originel : Non, l’Algérie n’est pas une République sucrière !

Comment (33)

    marks
    6 octobre 2021 - 17 h 13 min

    M. MB, merci pour votre contribution très bien documentée et très bien expliquée. A titre de communiste, je souhaite que l’Algérie continue de se fournir exclusivement chez nos frères de lutte cubains et que nous réservions nos terres à d’autres cultures plus utiles que celle de la betterave à sucre. Quand nos décideurs auront compris l’importance de moins se sucrer, nous pourrons même faire des économies !

    Brahms
    4 octobre 2021 - 18 h 12 min

    Le sucre donne de la graisse abdominale,

    Un jeune dans un café, il mettra 4 à 5 cuillères de sucre dans son café le matin,
    A 10 heures, il prendra du Coca cola soit 42 sucres dans 1,5 litres,
    A 13 heures, il cassera la croute et reprendra du RED BULL sucré ou encore du jus de fruits avec ajout de sucre,
    A 16 heures, il rentrera à la maison et sa mère ou sa sœur, lui préparera un bon café avec des gâteaux encore 4 à 5 cuillères de sucre en poudre + un gâteau sucré de type makrout avec du miel,
    A 20 ou 21 heures, un copain l’appellera sur son smartphone pour lui dire, viens, je t’invite pour manger une pizza avec une boisson sucrée ou un Pepsi – Cola, bien frais.

    A la fin de sa journée, il aura avaler 50 grammes de sucre de sorte que son pancréas sera sollicité fortement pour lâcher de l’insuline car trop de glucose dans le sang donc le surplus de sucre se transformera vite en graisse abdominale de sorte que sur 06 mois à 1 an, son pancréas sera HS et il rentrera très vite dans la catégorie des diabète de type 1 puis après 2.

    L’État devra donc organiser une prise en charge de ses symptômes ou sa maladie (diabète) ce qui génèrera un cout financier important en soins sachant que son malheur fera le bonheur de l’industriel qui trouvera en lui, un consommateur donc celui – ci, pourra faire fortune en leurrant les membres du Gouvernement où il fera croire qu’avec du sucre créera de l’emploi mais sans en expliquer les conséquences sur la santé.

    J’ajoute que cet industriel a pris le sucre car le raffinage en sucre blanc donne une plus value financière très substantielle mais sans se soucier de la santé des citoyens, l’argent passant d’abord.

    Voilà ce qu’il pend au nez des citoyens.

    Brahms
    3 octobre 2021 - 10 h 16 min

    LE TABAC + LE SUCRE sont à interdire,

    Le GOUVERNEMENT doit interdire l’importation ou la culture du tabac comme du sucre très néfaste pour la santé du citoyen.

    Plus de cigarettes, plus de cigares et plus de boite de chéma (tabac à chiquer) ainsi que plus de sucre, les économies seront ainsi substantielles pour le pays de même que les conséquences sur le terrain en termes de soins à la personne (moins d’encombrements dans les hôpitaux, moins de médicaments à acheter etc…)

    Petit rappel : Le citoyen est responsable de sa santé.

    redalger
    1 octobre 2021 - 19 h 16 min

    l’existence d’une capacité de raffinage de sucre de taille économique mondiale crée une réelle valeur ajoutée; surtout elle pousse immanquablement à une remontée vers l’amont de cette industrie à savoir la production de betterave sucrière .Les essais agricoles menés sur de grandes surfaces au Sud du pays ont permis la production de betterave à très fort taux de sucre et ce nonobstant la production de fourrage fatal .Il y a quelques années l’Algérie ne produisait que 300 000 tonnes de pommes de terre aujourd’hui cette production atteint les cinq millions de tonnes ;il est donc fort réaliste de dire que nous atteindront comme pour la pomme de terre, grâce aux terres agricoles disponibles dans le Sud ainsi que la disponibilité de l’eau de l’albien, une production de betterave sucrière en mesure d’alimenter l’industrie de raffinage .Laissons nos agriculteurs du Sud et même de certaines zones des hauts plateaux et du nord se lancer dans cette production et évitons de créer des lobbys mal intentionnés qui dénigrent tout progrès et avancée économique des algériens.

      Anonyme
      1 octobre 2021 - 20 h 26 min

      L’auteur de l’article a soulevé, chiffre à l’appui, le problème réel de redistribution dissimulée de la rente en faveur de certains oligarques et au détriment de la collectivité nationale, et vous venez nous parler d’eventuelles chimères.

      Rebrab a suffisamment gagné pendant 20 sur le dos du peuple algérien, pourquoi n’a-t-il pas investi verticalement (production de betrave locale) comme les Cubains l’ont fait? Réponse: il ne le fait parce qu’il veut continuer dans surfacturion en important de la matière première.

    Le sucre, sa douceur empoisonnée et la santé publique, un véritable danger logé dans nos assiettes.
    1 octobre 2021 - 18 h 25 min

    Quelques points de santé clés et effrayants sur la consommation du sucre.

    Les scientifiques ont constaté que nos corps s’adaptent à la quantité de sucre que nous consommons. Plus nous consommons du sucre, et plus grande notre capacité à l’absorber devient évidente, ainsi plus les dommages sont importants. Nous pouvons nous habituer à manger du sucre tellement que nous pensons que cela ne nous fait pas mal. Des recherches ont démontré que lors qu’on s’abstient pendant quelques temps, et ensuite consommer un gâteau usuel, celui-ci nous paraîtra tellement sucré qu’on le délaisse. Mais cela ne prendra qu’un ou deux makroutes au miel pour que la dépendance revienne.
    Les effets du sucre sur votre cerveau: les niveaux de sucre élevés ralentissent la production de facteur neurotrophique dérivé (FND) du cerveau. Cela signifie que vous ne pouvez pas avoir de nouveaux souvenirs; donc pas capable d’apprendre ou de se souvenir grand chose. Les faibles niveaux de FND semblent être liés à la dépression et à la démence également. VOUS AVEZ BIEN LU – DEPRESSION ET DÉMENCE!
    Fructose (sucres simples). Au lieu de se sentir pleinement et naturel, une prise de sucre simple fait que votre corps pense qu’il doit encore consommer. Ce qui a du sens; Votre corps n’obtient pas la nutrition dont il a besoin. La trop consommation et l’obésité ont été liées à une consommation élevée en sucre. Et quand je dis haut, je veux dire que même ceux qui pensent qu’ils ont une faible consommation de sucre sont toujours en train de prendre beaucoup plus que nos ancêtres ne l’ont jamais fait.
    Les Dommages du foie. L’ensemble du fardeau de la métabolisation des sucres simples réside dans notre foie et on pense que cela entraînera une maladie du foie gras non alcoolisée. Comment notre foie peut-il faire face à tout le sucre, ainsi que tout le reste que nous ingurgitons sous des formes de produits chimiques toxiques et autres aliments conservateurs?
    La Production d’acide cellulaire et d’acide urique. Le sucre conduit à des cellules « affamés » où ils meurent ou deviennent enflés et endommagés. Cela conduira à une hypertension artérielle, qui, comme vous le savez, conduit à toutes sortes de problèmes de santé.
    Le Système immunitaire ralenti. La vitamine C et le glucose entrent une cellule au même point. En cas de surcharge de glucose, vos cellules seront épuisées en vitamine C. Les globules blancs nécessitent 50% de vitamine C de plus que les globules rouges. Étant donné que les globules blancs aident à lutter contre les maladies et les bactéries, ils ne fonctionnent pas aussi bien s’ils détruisent ou attaquent la vitamine C.
    L’emmagasinages de vitamines et de minéraux sont épuisés. Lorsque vous vous remplissez de bonbons et gâteaux ou boissons sucrées au lieu de nourriture saine, votre corps doit tirer des réserves pour donner à votre corps ce dont il a vraiment besoin. Lorsque vos minéraux et vitamines sont épuisés, alors beaucoup de vos processus de santé internes ralentissent ou s’arrêtent, y compris le métabolisme du cholestérol.

    Anonyme
    1 octobre 2021 - 12 h 46 min

    Excellente contribution de Mourad Benachenhou (MB).

    Sur la photo on voit bien Mohand Rebrab, l’homme à qui des décideurs connus ont ouvert les portes du trésor d’Ali Baba pour s’en servir à outrance et qui en guise de remerciement au peuple algérien, appliquait des marges de bénéfices de 30-50 % sans raison, tant il avait le monopole.

    Il n’y a pas seulement que le sucre, mais aussi l’huile de table et le verre, dont l’énergie de production est fortement subventionnée et qu’il exporte. Comme l’écrit MB, en réalité c’est le gaz algérien que Rebrab et ses semblables exportent indirectement en encaissant, la plus-value générée par le gap entre le prix réel et le prix subventionné de gaz, propriété du peuple algérien. Pour être clair, on enleve de l’argent aux Algériens les plus démunis et on le distribue en devises aux plus riches.

    Bouzelouf au miel
    1 octobre 2021 - 8 h 48 min

    Bonne journée,
    Tous ce système ne porte qu’un nom et c’est le blanchiment d’argent et comme l’import de bate de baseball ?.
    C’est un circuit bien rodé et le président de la république teboune il l’a bien rappeler.
    Tous des secteurs tenu trop longtemps par des ripoux qui installer à l’étranger surfacturation et des usines tournevis pour récupérer les dollars.
    Le sucre bien qu’il se doit de faire attention pour la santé, nous pouvons cultivées et le raffinement chez nous.
    Le combat contre les importateurs bloqué la production nationale c’est fini et TOUS les jours des ripoux se faire décapiter.
    Bonne journée.

    Lghoul
    1 octobre 2021 - 8 h 41 min

    C’est le même système qui a creé des Rebrab et des nabas du bois, de la viande, du lait, de la semoule etc.
    Rebrab est juste l’un des pions. Sans le remplacement radical des méthodes de gouvenance, de la justice et de la loi, rien ne changera en Algérie. On ira de mal en pire et chaque année sera pire que la précédante. Aujourd’hui on voit bien ou nous a conduit un système basé sur la corruption, l’improvisation et le piston. C’est bien la réalité en face. Tout est désastreux au point ou on est devenu des « boat people » en 2021, oui si les citoyens quittent massivement le pays c’est qu’i y a bien une raison fondamentale. On en fuit pas sa maison, sa famille, ses amis et son pays pour rien.

      anonyme
      1 octobre 2021 - 12 h 28 min

      @Lghoul
      En effet ça va de plus en plus mal
      la vie est devenue insoutenable sur tous les plans

    Amin99
    30 septembre 2021 - 23 h 12 min

    Bravo pour cette excellente contribution.
    Dommage que l’article ne soit pas suffisamment sourcé en chiffre alors qu’il existe des rapports périodiques des Statistiques du Commerce extérieur (*) accessibles au public depuis le site de la douane Algérienne.
    On y apprend effectivement que cette industrie ne connaît pas de crise et la facture d’importation des sucres de cannes et de betterave représente pour l’année 2018 et 2019 respectivement 788 millions $ et 702 millions $, des chiffres faramineux qui vont certainement au-delà de la consommation locale et qui méritent une attention particulière pour lutter contre le gaspillage des devises.
    Il y va de même pour d’autres produits alimentaires de première nécessité comme par exemple les céréales où l’état a recement réorganisé le secteur des minoteries pour lutter contre les abus. Ce travail doit être élargi.
    A bon entendeur

    (*) https://www.douane.gov.dz/spip.php?rubrique200

    Anonyme
    30 septembre 2021 - 19 h 36 min

    C’est quoi votre palliatif à tout projet à un état embryonnaire en Algérie?
    Avez-vous prévu/proposé de solutions/alternatives ne serait-ce que primitives à un quelconque projet?
    L’Algérie à une superficie d’environ 2 Millions de Km2 comparativement à Cuba (1/5) et qui fait envie aux pays microscopique de par la planète
    Des milliers d’hectares sont à l’abondons au moment ou on se parle et personne n’a levé le doigt pour dénoncer ce gâchis agricole ou on préfère planter du HASHICH à la place.
    L’Algérie était considérer comme le GRENIER DE L’EUROPE dans les années 60 alors que maintenant on ne peut même pas se suffire et produire de quoi manger.
    L’Algérie avait déjà commencé à produire de la betterave à sucre dans les années 70 que malheureusement la clic de qui a pris le pouvoir à la fin des années 70 a tout simplement mis au rancard tout comme l’éducation, l’industrialisation et la santé pour ne pas rentrer ans les détails.
    L’émancipation est devenu un slogan si ce n’est un Handicap pour le cerveau Algérien, ou comme disait l’autre ; L’OISIVETÉ EST MÈRE DE TOUS LES VISES, et s’il n’y a pas de problème en Algérie il faut le créer n’est-ce-pas?

    Brahms
    30 septembre 2021 - 18 h 04 min

    SUCRE à éviter = DANGER mortel pour votre santé

    En effet, s’il n’est pas dépisté, ou si le taux de glucose n’est pas contrôlé, le diabète peut alors déclencher de graves problèmes de santé au niveau du cœur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux, du système nerveux…

    Les maladies cardiovasculaires sont de 2 à 4 fois plus fréquentes chez les diabétiques. Le taux élevé de glucose dans le sang contribue à la coagulation du sang, ce qui augmente le risque d’obstruction de vaisseaux sanguins près du cœur (infarctus) ou au cerveau (AVC). L’âge, l’hérédité, l’hypertension, l’embonpoint et le tabagisme accroissent également les risques, notamment chez les diabétiques de type II. La probabilité de développer un infarctus du myocarde est multipliée par deux à quatre chez un diabétique et ces infarctus sont souvent deux fois plus mortels.

    Allez voir des diabétiques dans les hôpitaux,

    Les troubles oculaires constituent une complication du diabète fréquente : près de 2 % de toutes les personnes atteintes de diabète il y a 15 ans sont aujourd’hui aveugles, tandis que 10 % d’entre elles souffrent de graves handicaps visuels. La rétinopathie diabétique (pour près de 80 % pour des diabétiques de type I et II), l’œdème maculaire et la cataracte sont les maladies les plus fréquentes.

    Les neuropathies. Un taux de glucose trop élevé est toxique pour les nerfs. Le diagnostic est souvent tardif car les symptômes sont, très souvent, inexistants. La neuropathie est un facteur de risque de complication du diabète avec l’apparition d’ulcère qui, dans les stades les plus graves, peuvent conduire à des amputations. La neuropathie peut être très douloureuse. Elle peut aussi toucher les nerfs qui contrôlent la digestion, la pression sanguine, le rythme cardiaque, les organes sexuels et la vessie.

    Une sensibilité aux infections. Le diabète fragilise et multiplie le risque d’infection de la peau, des gencives, des voies respiratoires, du vagin ou de la vessie, parfois difficiles à guérir. La néphropathie est une complication rénale du diabète. Le rein est un filtre qui élimine, via l’urine, ce dont le corps n’a pas besoin ou ce qui est en excès (sodium, potassium, urée, albumine, glucose et eau). A cause du diabète, le filtre rénal s’encrasse : il n’élimine plus certains déchets qui s’accumulent dans l’organisme, provoquant une augmentation de la pression artérielle. Là aussi, la maladie se développe sans bruit. Il faut pourtant repérer les premiers signes pour éviter les complications, allant de l’insuffisance rénale à la maladie rénale irréversible.

    L’impuissance. Le diabète est la première cause organique des troubles de l’érection, et entre 20 et 60 ans, un patient diabétique sur trois en serait victime. Cette proportion atteindrait un patient sur deux chez les 50 à 60 ans.

    Sincèrement, je vous le dis. NE JAMAIS BOIRE DU COCA – COLA – PEPSI ou autres boissons gazeuses ni même les jus de fruits qui sont bourrés de sucre de sorte que votre PANCRÉAS sera vite HS, il ne pourra plus fonctionner normalement donnant (diabète maladie silencieuse).

    En conclusion, vous devez juste boire de l’eau minérale en y rajoutant du citron ou alors vous faites vos jus vous mêmes avec un presse – agrumes (oranges – pamplemousse – citron) afin de garder votre santé c’est à dire, votre seule richesse et faire du sport si possible pour éliminer l’excès de sucre dans votre sang.

      ALGERIENNE
      30 septembre 2021 - 18 h 20 min

      Merci pour cet article !
      La question qui se pose concrètement : Si l’Algerie d’aujourd’hui traque la corruption et les corrompus, n’est ce pas pour mettre fin à un système et un modèle économique basé sur la rente et non à sa reconduction ? Dont les conséquences ont été et sont désastreuses pour le pays et pour les Algériens .
      L’Algérie d’aujourd’hui n’est elle sur la voix d’une réelle transition vers un modèle économique qui limite les importations, et privilégie la production nationale réglementée (fiscalité) pour enrichir le pays en réalisant des transformations radicales dans toutes les industries et de créer de la valeur ajoutée afin de sortir de toutes formes de dépendance et de générer de la devise >> alimenter les caisses et faire barrière à toutes nouvelles formes de détournements vers l’étranger? Sans négliger l’importation croissante des céréales de Russie & France , le problème n’est pas l’aspect diététique du sucre qui doit nous interpeller ( cela reste un vrai problème cependant!) mais quelle est la stratégie de l’état et quel est son programme pour mettre fin au FLÉAU Pour sortir de cette situation de rente pétrolière et de redonner un nouveau souffle à notre situation économique ? Le challenge est là et dans tous les secteurs!

        Brahms
        1 octobre 2021 - 5 h 32 min

        A ALGERIENNE,

        En réponse, la santé du citoyen est primordial, le sucre crée une dépendance autant que l’alcool ou la cocaïne et il a un effet, dévastateur sur la santé.

        Allez donc faire un tour au Mexique ou à la Nouvelle Orléans aux USA pour voir les dégâts sur la santé de mexicains ou d’américains pauvres devenus tous obèses, tous diabétiques avec des complications de santé effroyable juste pour le profit d’une multi – nationale comme Coca – Cola qui bousille la santé des gens pour son profit personnel.

        A ce titre, je vous rappelle que 50 % de la population mondiale n’a pas accès à de l’insuline chimique qui est fabriquée à partir de la vache et du porc par SANOFI en Allemagne donc nécessitant de la devise forte (40 euros) la boite importée.

        Si bien que le gain financier qui sera fait par l’entreprise REBRAB sera perdue de l’autre côté par des soins à la personne (médecin, infirmière, aide soignant, importation de médicaments).

      Nora L'aveugle
      1 octobre 2021 - 17 h 13 min

      Le sujet n’est pas médical si mon seul oeil ne me trompe pas. Perler des effets néfastes du sucre en politique comme si tu nous parlais des montagnes sur un sujet sur les gateaux.

        Brahms
        3 octobre 2021 - 1 h 28 min

        A Nora L’aveugle,

        En réponse, fumez des cigarettes c’est bon pour la santé également. Le tabac + le sucre tuent, voici les chiffres :

        – Plus de 3 millions de décès par an dans le monde seraient causés par un excès de glucose dans le sang, dont 960 000 directement à cause du diabète et 2,2 millions en raison de troubles cardiovasculaires.

    Brahms
    30 septembre 2021 - 14 h 21 min

    Diabète, Diabète, Diabète

    Il ne sert à rien d’introduire le sucre que ce soit en raffinage ou dans des boissons gazeuses comme le COCA – Cola où il y a 42 sucres pour 1,5 litres.

    Il y a d’ailleurs suffisamment de diabétique en Algérie donc sincèrement, faîtes autre chose que le sucre.

    Personnellement, je bois du café sans sucre et c’est merveilleux d’ailleurs en Europe, il remplace le sucre par du « STEVIA » donc pas la peine de commencer dans le sucre si ce n’est pour l’appât du gain au détriment de la santé des citoyens.

    rachid tazoulti
    30 septembre 2021 - 13 h 38 min

    La réponse est simple. Bien entendu au delà des aspects économique en amont et en aval, il y a les répercussions et les impacts sur la santé sachant que l’exportation sera très limitée.

    Les conséquences sur la santé des individus seront tels qu’il faudra encore investir dans des industries (cliniques, hôpitaux, etc..), à coup de millions pour soigner un mal ou des maux générés en amont. de la consommation du sucre.

    La construction d’un hôpital coute plus cher que n’importe quel le autre industrie. Il faut aussi compter sur la formation excessivement chère des médecins, etc…

    Bien des pays ont banni de leurs industries la fabrication ou l’exploitation du scure, pourquoi faut-il que l’Algérie le fasse ? Ça c’est la bonne question.

    la betterave, la canne à sucre .. .
    30 septembre 2021 - 11 h 54 min

    Et la datte, dans tout ça, Est-il possible de nous expliquer ce qu’il en est du sucre à base datte ? !!

    Anonyme
    30 septembre 2021 - 11 h 07 min

    Excellent cours de stratégie de développement économique !!!
    Il y a quelques années nous avions quelques hectares de culture de betteraves sucrières à Guelma et El khemis Miliana où en sommes nous ?
    A méditer par nos décideurs pour toutes les industries analogues !!!
    Arrêtons l industrie d atelier de montage sans transfert réel de savoir faire…

    Anonyme
    30 septembre 2021 - 10 h 24 min

    Je ne puis avaler votre analyse, qui ne reste qu au stade opinion. Peut être que le sieur doit dépasser les proses et mette son crayon sur papier et nous démontrer la non profitabilite de la filière sucre en Algérie… peut être un mini business case. Vous allez trouver que c est très profitable….

    toute notre l'industrie est financée par la rente
    30 septembre 2021 - 10 h 00 min

    … Est-ce que c’est seulement et uniquement l’’industrie sucrière qui est financée par la rente pétrolière dans notre pays ? C’est quoi le but de cet article, par ailleurs fort intéressant mais qui ne parle que de la canne à sucre et du raffinage ou de la transformation du sucre , alors que tout le monde sait que TOUTES les industries algériennes dépendent et sont financées par la rente pétrolière ??

      Anonyme
      30 septembre 2021 - 13 h 37 min

      L’article dit clairement qu’il ne s’agit pas uniquement de l’”industrie” du sucre.

    Critiquer l’arbre ne suffit plus, parlez nous de la Forêt
    30 septembre 2021 - 9 h 52 min

    Peut-être
    Mais Il faudrait maintenant proposer de choses qui n’existent pas.
    Ici, on lit des Critiques de l’Arbre qui existe et on Propose rien sur la Forêt qui n’existe pas…

    Anonyme
    30 septembre 2021 - 9 h 35 min

    En résumé, chez nos « industriels-arnaqueurs », les couts de productions sont socialisés, pa contre, leurs bénéfices privatisés.

    Sans compter les couts du sucre et des graisses hydrogénées (ailleirs interdites) sur la santé publique et les caisses d´assurance.

    Mene lahitou bakherlou!

    Comment et par qui on en est arrivé là? that is the question..

    Est-ce que ca va continuer comme cela, ou meme que ca va empirer, dans la « Nouvelle Algérie » ?

    Et dire que Rebrab est présenté comme un exemple de réussite,en Algérie par beaucoup.

      Anonyme
      30 septembre 2021 - 20 h 26 min

      C est pt etre la nuit mais wallah j ai pris un doliprane 1000 mg pour le lire mais surtt essayer comprendre ke mécanisme ou système algérien corrompues. Intéressant. C est pareil pour l huile de Redrab vendu en dinars et deviens millionnaires en dollars ou euros pour résumé. C est magique, de vrais magiciens nos patrons algériens.

    Le sous développement est un choix porteur, pour les plus algériens
    30 septembre 2021 - 8 h 27 min

    Pas que. La consommation excessive de sucre a ses externalités négatives en aval du processus. On a beau feindre l’industrie des confiseries mais la réalité nous tire vers le bas monde fait de diabète, ce à quoi les autres nababs feront leur demande agrégée. Que dire du blé importé. Les farines blanches sont le sucre caché qui fait des désastres silencieux, alors que en amont, s’il y avait gouvernant on aurait éduqué nos semblables à la consommation responsable qui consisterait à en avoir besoin de nutrition et pas de bouffe. Le Danemak qui affronta le problème de pénurie de blé avait fait recours au blé complet, résultat : moins d’effets négatifs- comme l’excès de sucre dans le sang, d’où le diabète en croissance, outre à être plus nutritif vu le contenu de protéines et minéraux. Le blé pour l’Algérie sert la caste qui se fait du blé. Si l’on subventionne les baguettes blanches jetées dans les poubelles c’est parce que la  » famille révolutionnaire » doit gagner son pain beurré au caviar.

    Abou Stroff
    30 septembre 2021 - 8 h 18 min

    « Pourquoi il ne faut pas installer des unités de raffinage de sucre en Algérie » titre M. B..
    je pense que la réponse se trouve dans le texte de M. B.. et qu’il n’y a pas lieu de ……………………spéculer.
    ceci dit, reconnaissons que, tant que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation est le système qui domine la formation sociale algérienne, toutes les « activités » permises par les couches dominant ce système doivent s’y intégrer et servir, essentiellement à faciliter la reconduction du système en question et la domination sans partage des couches (compradores?) qui le dominent.
    en termes crus, la réponse à la question posée par M. B. se trouve dans la logique de fonctionnement du système au sein duquel l’industrie du sucre s’insère (l’installation des unités de raffinage de sucre.
    conclusion imparable: « La façon dont l’activité fonctionne actuellement se fait exclusivement au profit de ces investisseurs, alors que les coûts de production – subvention de soutien, fiscalité directe et indirecte, main-d’œuvre, énergie et carburant – sont en grande partie supportés directement ou indirectement par le budget de l’Etat. Donc, l’Etat subventionne les bénéfices de ces «milliardaires», ce qui est le comble de l’absurdité économique. » RIEN A AJOUTER!

      Argentroi
      30 septembre 2021 - 19 h 24 min

      Abou Stroff n’a pas compris à qui l’article fait allusion !

        Abou Stroff
        1 octobre 2021 - 7 h 00 min

        désolé missiou, mais Abou Stroff n’est pas un perdreau de l’année.
        en effet, Abou Stroff a compris, dès les premières lignes de l’article, que benachenhou faisait allusion à celui qui occupe le centre de la photo qui illustre l’article.
        mais, il y a un mais: Abou Stroff essaie toujours de replacer un fait (la question de la production du sucre dans le cas qui nous préoccupe, au moment présent) dans un TOUT qui lui donne un sens.
        en effet, pour comprendre la rationalité (et, pour benachenhou, l’irrationalité) de la production de sucre, nous devons saisir la dynamique du système basé sur la distribution de la rente (dont profite certainement rebrab) et sur la prédation. ce système donne alors tout son sens à la production de sucre comme il donne un sens au slogan le mieux partagé en algérie: « ragda ou t’mangi »

          Argentroi
          1 octobre 2021 - 22 h 19 min

          Abou Stroff, c’est ce que je voulais lire de votre part ! Quand il y deux ans ou trois ans, je dénonçais ce prédateur, pour vous et beaucoup d’autres c’était un capitaine d’industrie. Il y quelques mois, il a été derrière la pénurie d’huile et personne, je dis personne n’a dénoncé cela et toute l’Algérie, sauf moi, a cru à la fable que les commerçants ne voulaient pas commercialiser l’huile car la marge bénéficiaire était insignifiante comme si en Dézédie, il y avait des factures et une obligation de marge bénéficiaire bien déterminée; on a qu’à voir le prix de la baguette et la banane de l’Equateur moins chère que le raisin de Boumerdes et la sardine qui se vend en haute mer aux espagnols et italiens.

    rami
    30 septembre 2021 - 8 h 17 min

    Avec une telle analyse, l’on s’interroge à juste titre et légitimement sur le fait que les gestionnaires de ce pays ne semblent s’inquiéter outre mesure des dommages causés à l’économie nationale par l’importation à coups de milliards en devises de matières premières, sucre, blé, huile, pour être transformées et exportées à l’étranger .ainsi non seulement ces industriels s’approvisionnent à moindre frais en puisant sur les réserves de change provenant des ressources du pétrole et du gaz mais se permettent de constituer à l’étranger des capitaux grâce à la transformation des matières premières subventionnées en produits finis. n est-il pas grand temps de moraliser cette situation et règlementer ces pratiques informelles. l’ancien ministre de l’économie sait de quoi il parle

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