L’Algérie révèle le revers de la médaille de Karl Marx et Friedrich Engels

restes Maure
Rapatriement des restes mortuaires des résistants algériens séquestrés à Paris. D. R.

Une contribution de Saadeddine Kouidri – Le Maure (1818-1883) et le général (1820-1895) étaient assis entre deux chaises, celle de l’idéologie et celle du matérialisme. Ce qui explique leur incompréhension totale pour ne pas dire plus de la colonisation de peuplement. L’historien René Gallissot dans son livre Marxisme et Algérie rapporte que Engels affirmait que l’Algérie était un peuple de brigands et de pirates. Il attribuait les massacres et les crimes coloniaux à «des soldats brutaux». Pour le philosophe, Abdelkader s’est rendu à cause de la bestialité du Maroc et pour clore, il juge que le pays n’atteindra la civilisation que par la colonisation !

Il faut rappeler que la colonisation de peuplement est le remplacement d’un peuple par un autre, par l’évacuation ou le génocide des autochtones. A la place du salariat pour accélérer l’histoire de leur «colonisation moderne», nous avons des millions de morts d’un côté et plus de cent mille morts de l’autre qui prouvent, s’il le fallait, que le but était le génocide que la résistance de 1830-1848 a déjoué. Ils savent ces révolutionnaires que c’est le non-paiement de livraison de blé d’un «arriéré cumulé de trente années de dettes» qui est la cause principale, et non la seule, de la prise d’Alger. Qui est le brigand dans ce cas ? Encore une fois, on ne peut attribuer cette myopie qu’à des séquelles du petit bourgeois qu’était le Maure et le Général. La naissance du salariat est dans ce cas plus qu’une utopie qui relève de l’idéologie, antagonique au matérialisme, car si la première a pour base l’idée, la seconde a pour base les faits et seulement les faits. Envahir un pays qui réclame son dû est un crime. Décimer des tribus entières est un crime contre l’Humanité.

Darwin, dans son livre La Filiation de l’Homme, édité en 1871 en Angleterre, décrit ce qu’est l’évolution, chevauchant la genèse de la civilisation, sur le dos de la relation sociale, pour extraire l’homme de la sauvagerie.

La loi coloniale est synonyme de la loi du talion. Le code de l’indigénat, qui ne fait que codifier la pratique du colon, n’est rien d’autre que l’institutionnalisation du racisme. A défaut d’extermination, le peuple algérien est relégué à l’infériorité, à la sauvagerie.

La colonisation était sauvage et a ensauvagé l’Algérie qui était civilisée puisqu’elle a résisté en donnant plus de la moitié de sa population et en mettant à terre plus de 100 000 soldats entre 1830 et 1848. La conception de l’accélération de l’histoire par la lutte de classes dans le cas de la colonisation de peuplement s’est avérée une utopie meurtrière, une aventure sans fin, car les événements actuels, les guerres que livre la bourgeoisie pour civiliser l’autre, ne sont pas étrangers à l’amalgame entre idéologie et le matérialisme qu’entretient le capitalisme pour incorporer les autres à sa guerre qui est son armature.

Darwin conçoit la sélection naturelle qui, grâce aux instincts sociaux, emprunte un passage de revers, une sorte de boucle de Möbius, pour cheminer la nature sauvage vers la civilisation qui inscrit à son front : fais à autrui ce que tu voudras que l’on te fît. Le capitalisme ne permet pas d’atteindre cette pratique et c’est pour cela qu’il faudra en sortir et non l’accompagner dans ses aventures.

«Les défenseurs du capitalisme essaient de le dépeindre comme la forme la plus naturelle de société, Marx et Engels ont vu très clairement qu’il s’agissait, en fait, de la forme sociale la plus contre nature». Si on se réfère sur ce sujet à Marx et Engels, on ne pourra pas dépasser le marxisme ; par contre, si on prend l’évolutionnisme de Darwin, en prenant la précaution de ne pas nous arrêter à son livre L’Origine des espèces, édité en 1859, comme on nous invite à le faire mais de prendre comme repère son dernier livre La Filiation de l’Homme, on aura comme point d’appui, non pas une vue mais toute une science qui prouve que le capitalisme n’est pas naturel.

S. K.

Comment (12)

    Jalil
    12 octobre 2021 - 9 h 48 min

    Je trouve bizarre d’attaquer un scientifique comme Engels sur la base de propos qu’il aurait tenu sur la colonisation.
    Il est erroné de juger l’oeuvre et les actions d’un grand savant comme Engels sur des propos qu’il aurait affirmés. Propros qui demandent vérification de leur authenticité.
    Si vraiment on veut l’intérêt de notre pays, pourquoi dénigrer une idéologie révolutionnaire celle de Marx, de Lénine, d’Engels?
    Je ne vois pas de bienfaits pour notre pays dans l’idéologie anti-socialiste et anti-communiste pratiquée par nos gouvernants algériens depuis l’indépendance à ce jour.
    Les commentateurs qui calomnient les révolutions socialistes doivent nous démontrer les « avantages » ou déboires de notre pays tirés de l’expérience capitaliste compradore algérienne depuis l’indépendance à ce jour.
    Nous vivons les conséquences catastrophiques pour notre pays et notre pays pour le choix « néo-libéral » et anticommuniste suivi par nos gouvernants.
    Etre vassal et admirateur du capitalisme occidental néocolonialiste n’a rien donné de bon pour notre pays. Alors, cessez de lécher les bottes de ces brigrands anticommunistes et anti-socialistes qui ont ruiné notre Algérie

    lhadi
    2 octobre 2021 - 14 h 55 min

    Entreprendre pour décrire les différentes idéologies qui se sont revendiquées du Marxisme au xxi siècle procure un vertige : celui lié à l’étude de leurs méandres fastidieux, qui déroutent par leur complexité.

    Les idéologies nées de la pensée originelle de l’auteur du Manifeste du parti communisme (1848) ont engendré une exégèse aussi considérable, donner naissance à des régimes politiques si nombreux, et structurer un siècle de la vie politique de nombreux pays du globe.

    Plusieurs points communs unissent ces doctrines : le monopole du parti communisme sur le pouvoir, le principe du centralisme démocratique, la nationalisation par l’Etat des moyens de production, une économie planifiée et non pas orientée vers le marché, l’appartenance à un mouvement communiste international et l’aspiration, du moins en principe, à la marche vers une société communiste sans Etat, sans classes et sans propriété privée.

    Mais, au-delà de ces convergences propres au marxisme-léninisme, stalinisme, trotskisme, maoïsme, titisme et castrisme, constituent autant d’avatars qui ont suscité en leur temps adhésions frénétiques et haines incommensurables.

    La plus part des Etats qui s’étaient engagés dans la construction d’une société communiste y renoncèrent. En URSS, Mikhael Gorbatchev lance en 1985 un processus de « rénovation » qui aboutira à…la fin de l’ère soviétique. En Chine, Deng Xiaoping initie dès 1981 une immense réforme du système économique, ouvrant la voie à un capitalisme sous contrôle de l’Etat.

    De l’ex planète communiste, seuls subsistent à ce jour la Corée du Nord, Cuba et très formellement, la chine et le Vietnam, deux pays où le développement capitaliste bat son plein.

    L’économie algérienne planifiée, mise en place sous le modèle soviétique, a porté préjudice à son image. Elle a obéré et obère toujours tout développement d’un état fort, d’une république solide, d’une Algérie forte et conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Pour comprendre la situation actuelle, nous devons faire le parallèle entre la Corée du Sud du général Park et l’Algérie du colonel Boumédienne.

    Après la mort de son dictateur, la Corée du sud prit un virage à 180°. Intégrant l’O.C.D.E en 1976, elle se métamorphosa en un tigre de l’Asie alors que l’Algérie, malgré son potentiel humain et naturel est, au jour d’aujourd’hui, empêtrée dans les maux inhérents au sous développement pour ne pas dire en dépôt de bilan.

    Il importe donc que les nouveaux dirigeants oeuvrent pour une politique qui va dans le sens d’une idéologie qui épouse notre siècle – c’est-à-dire un socialisme libéral qui désigne souvent un libéralisme économique à sensibilité sociale, adapté au capitalisme actuel.

    Il y a « un bon et un mauvais socialisme » Le premier concilie « la communauté et la propriété, la solidarité et la liberté », selon le précepte évangélique : « aime ton prochain comme toi même. » D’où la nécessaire « union du libéralisme et du socialisme ».

    Le libéralisme ne désigne pas la doctrine des économistes, mais l’idée du libre arbitre issue du cogito cartésien : « je pense, donc je suis », a dit le père de la philosophie moderne. Descartes eut pu ajouter : « je pense donc je suis libre ». C’est dire que le « socialisme ne commence qu’avec l’amour de la liberté, avec le libéralisme ». Aussi, « les opposer l’un à l »‘autre, comme on le fait quelquefois, n’est-ce pas opposer le tout et la patrie ? ».

    En vérité « tout socialiste éclairé s’honore du nom de libéral ; tout libéral sincère est socialiste ».

    On confond à tort le libéralisme et l’individualisme, car la liberté de l’homme, loin de le détacher de ses semblables, nourrit la sociabilité. Il faut donc distinguer « socialisme libéral » et anarchisme. : « une liberté amie de l’ordre, un ordre compatible avec la liberté, voilà ce qu’exige le bonheur des Etats, voilà le voeu d’un socialisme libéral. »

    Quant au communisme, son tort est d’imposer, au-dessus des individus, « le lien commun », tarissant ainsi la source de la fraternité qui périt avec la liberté et l’égalité : c’est un faux socialisme.

    Seule la doctrine dite du ‘spiritualisme ne sacrifie ni l’individualité ni la société : « posant comme également réelles, également inviolables, l’individualité et la communauté, il doit appliquer partout le vrai libéralisme et le vrai socialisme, le libéralisme social, le socialisme libéral ».

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Santa Claus
      2 octobre 2021 - 15 h 42 min

      sacré el hadi, toujours à la pointe de la réflexion passe-partout pour se donner l’impression d’exister!
      au fait, quel rapport y a t il entre vos élucubrations et la « contribution » de S. K.?

    Abou Stroff
    2 octobre 2021 - 14 h 41 min

    « Le Maure (1818-1883) et le général (1820-1895) étaient assis entre deux chaises, celle de l’idéologie et celle du matérialisme. Ce qui explique leur incompréhension totale pour ne pas dire plus de la colonisation de peuplement. » avance S. K..
    désolé, mister S. K., mais je crois que vous n’avez pas compris grand chose au marxisme si tant est que vous ayez fait l’effort de lire, au moins le livre I du capital.
    en effet, la conquête coloniale est inséparable de la dynamique du capitalisme que matérialise la nécessaire reproduction élargie du capital, caractéristique essentielle du mode de production capitaliste (en comparaison aux modes qui l’ont précédé).
    La conquête coloniale était donc inscrite en tant que procès favorisant l’accumulation primitive du capital et son expansion à l’échelle mondiale.
    En termes simples, si le mode de fonctionnement et les contradictions internes de la formation sociale algérienne avaient favorisé l’émergence endogène du capitalisme avant son émergence en france, c’est l’Algérie qui aurait colonisé la France et non l’inverse.
    « Malheureusement », pour nous, le mode de production précapitaliste (le mode de production tributaire selon S. Amin?) qui dominait la formation sociale algérienne, en particulier et tout l’empire ottoman, en général , n’avait guère engendré, ne serait ce que des prémices quantifiables du système capitaliste (historiquement, seules les formations sociales où le mode de production féodal était dominant ont engendré le capitalisme en tant que système).
    Par conséquent, la formation sociale algérienne, en particulier et l’empire ottoman, en général ont été dépecés par le système capitaliste mondial au profit du « centre capitaliste ».
    quant à savoir si, selon Marx, le capitalisme est naturel ou pas, il suffit de lire les « thèses sur Feuerbach » (quand on n’a pas le temps de digérer le reste des écrits de Marx) pour comprendre que, pour Marx, le système capitaliste n’est qu’une phase historiquement datée dans la progression et le développement sans borne des sociétés humaines.
    PS1 : remarquons que le colonialisme, l’impérialisme et la mondialisation ne sont que des phases historiques où le système mondial capitaliste reproduit à une échelle toujours plus vaste les rapports de production (capitalistes) qui lui permettent de valoriser, d’une manière optimale la valeur (capital).
    PS2: quant à l’assertion de Engels sur une Algérie peuplée de brigands et de pirates, je pense qu’il n’avait pas totalement tort. en effet, « Les corsaires barbaresques ont capturé des milliers de navires chrétiens et ont attaqué à plusieurs reprises la plupart des localités côtières des rives nord de la mer Méditerranée. En conséquence, les résidents ont abandonné leurs anciens villages côtiers en Espagne, France et en Italie et en ont construit d’autres, souvent fortifiés, au sommet des buttes et des collines3. Les raids ont été un tel problème que les côtes sont restées en partie désertes jusqu’au début du xixe siècle. » (Wikipédia). pour ma part, rien à ajouter, à part un constat: avant la colonisation, les « algériens » vivaient du travail des autres, grâce à la piraterie et après la colonisation, la piraterie a été remplacée par la rente, fruit du travail des autres. à priori, les deux situations exhibent des similarités remarquables, n’est ce pas?

      @y’a Abou Stroff
      2 octobre 2021 - 19 h 11 min

      Avec tous mes respects mais ta conclusion est fausse! Si on vivait que de piraterie cela voudrait dire qu’il n’y avait rien à grater en Algérie, alors pourquoi l’Algérie était tant convoitée? Mais le plus important et pas négligeable est qu’avant la colonisation l’Algérie était net exportateur d’huile, de blé, d’orge, de liège etc..mais surtout assez riche pour prêter son argent à la France qui ne les a jamais remboursé. Voici un copie collée de ce que la France a volé pendant les 1ères années de colonisation:
      «  17L’article sur l’histoire de la conquête d’Alger se termine par un « chapitre » intitulé La Casaba « dont les joyaux et richesses qui ont fait l’objet de plusieurs écrits dans les journaux » (N° 43 du 12 février 1831) ont largement couvert les frais de cette expédition. Sur le butin et les coûts de cette campagne militaire le journal livre des données assez précises : travaux de la commission des finances du 18 juillet 1830, tractations et remise des clés du trésor par le Khasnadji, ainsi qu’une évaluation très détaillée de ce butin et de son transbordement sur les bateaux français le « Marengo » (13,218,598 Fr or), le « Duquesne » : (11,550,000 Fr or, le « Scipio » (5,100,600 Fr argent), le « Nestor » (10,240,000 Fr argent) et le « Venus » (3,289,798 Fr argent) – soit au total 43,398,798 Fr qui furent pris à bord. (N° 44 du 13 février 1831). Le coût de l’expédition est évalué comme suit : » 1) pour l’armée jusqu’au 1er janvier 1831 (y compris provisions, fret, or, gratifications et matériel) 25,000,000 ; 2) pour la marine 23,500,000, en tout 48,500,000 Fr. » (N° 44 du 13 février 1831, p. 174). Le récit de cette conquête s’achève sur un ton triomphaliste : » Certes un beau résultat pour une expédition militaire, est-il écrit, où il fallait affronter beaucoup de difficultés réelles et imaginaires et qui dans l’espace de vingt jours (du 14 juin au 5 juillet) a accompli sa mission ! » (N° 44, p. 174) ».
      Source: https://journals.openedition.org/insaniyat/1928

        Abou Stroff
        3 octobre 2021 - 6 h 55 min

        je pense que ma conclusion est JUSTE.
        en effet, l’algérie d’aujourd’hui ne vit pas que de la rente des hydrocarbures puisque tous les secteurs économiques produisent et que, parait-il, nous arrivons à exporter pour 5 milliards de dollars hors-hydrocarbures.
        cependant, l’existence de la rente et sa gestion quasi privée par la marabunta qui nous gouverne fait que cette dernière est quasiment indépendante de la société qu’elle est censée servir. la rente devient ainsi le rapport social dominant autour duquel gravitent tous les autres rapports.
        quant aux temps anciens où la piraterie a rendu célèbres les pirates algériens, reconnaissons que cette « activité » a permis au pouvoir de l’époque de s’autonomiser de la société de l’époque et donc d’imprimer son sceau sur la société dans son entièreté.
        moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable qu’il y a de fortes similitudes entre l’engrangement de la rente par la marabunta qui nous gouverne et l’engrangement du produit de la piraterie par le pouvoir de l’époque. dans les deux cas, ce n’est pas le TRAVAIL qui structure la société mais bien la rente (qu’elle prenne la forme d’une rente issue de l’exportation des hydrocarbures ou d’une rente issue de la piraterie).

          kalatouss
          3 octobre 2021 - 10 h 14 min

          abou stroff, santa claus etc, le blé, l’orge, les bateaux des « pirates » et leurs armements, qui les produisait ?
          peut-être que tout ce qui se vendait à l’époque était d’abord importé ?
          à l’époque de marx et de son pote de bistrot engels, pendant qu’ils discutaient du pognon qu’ils ne pouvaient avoir, en algérie on extrayait déjà du minerai de fer et on le transformait pour toutes sortes d’usages.

    None
    2 octobre 2021 - 12 h 28 min

    La vision du prolétaire Marx et de son ami le richissime Engels était avant toute chose celle des classes, Marx à très bien analyser comment le Capital à déposséder l’ouvrier de son outils de production et ensuite créer des circuits de distribution et de vente pour lui ôter le fruit issu de la vente des produits de son travail, dans la grande transformation, Karl Polanyi analyse très bien le phénomène surtout le fameux épisode des enclosures en Angleterre, il est vrai que Marx voyait le combat des colonisés pour l’indépendance comme inutile puisque le but final étant que les hommes sont des frères partout, que la production à grande échelle et la satisfaction des besoins de tous sont les buts finaux du combats, le fameux chacun participe selon ses capacités et se sert selon ses besoins, une naïveté de la part de Marx, parce qu’il n’a pas pris en considération le caractère cupide et égoïste de l’homme, comme dit Sartre l’enfer c’est les autres, sans compter aujourd’hui la problématique des ressources fini dans un monde ou la pensée et la voracité sont infinis, mais pour répondre à votre papier, je trouve votre contribution très modeste et parcellaire pour tenter d’analyse et scruter la pensée de Marx et ses conséquences.

    Karamazov
    2 octobre 2021 - 11 h 46 min

    J’ai connu René Galissot, moua , dans une autre vie mais comme je suis trop modeste je ne vous l’avouerai pas. Et j’ai lu le livre qu’il a consacré, j’allais dire à temps perdu, à l’Algérie ou à Marx et Engel, allez savoir. Mais comme je ne suis pas très intelligent je n’ai pas réussi à comprendre si c’était du marxisme appliqué à l’Algérie ou l’inverse.

    En rappelant au passage que Marx par chez nous pour valider ses connaissances scientifiques dans une de nos zaouias dont j’ai oublié le nom.

    Tout cela pour vous dire les immenses apports dont l’Algérie a structuré le Marxisme. C’est d’ailleurs pour cette raison que tout marxiste digne de ce nom ne parle jamais de marxisme sans évoqué l’Algérie. Et Marx lui même n’aurait jamais écrit Das Capital s’il n’avait pas fait ses classes chez nous. Mais comme Marx est ingrat il n’a presque pas parlé de nous , ou un peu kamim de la société kabyle. Salopri de sépariste !

    Et c’est l’une des raison , selon Marx , que si le capitalisme était naturel, comme nous autres nous étions kamim resté très proches du jurassique, c’eût été nous qui aurions colonisé la France et non l’inverse. Sauf que ces satanés mécréants se sont trop éloignés de l’état naturel ont évolué vers le futur et il nous ont dépassés.

    Mais lhmdoullah ya rebbi qu’ils ne nous ont pas trop éloignés de la nature avec leur colonialisme qui n’était que du capitalisme dévergondé , et que grâce à notre indépendance nous avons fait demi-tour pour régresser profondément vers le jurassique.

    ⭐ Zemoura
    2 octobre 2021 - 10 h 35 min

    Aaaaah !!! « la ligue des justes » de karl marx & friedrich engels et les sociologues de la religion …. leurs théories ont été reprises après la mort de karl marx comme une forme dogmatique …. pour servir le fondement du mouvements socialistes … mais en réalité cette théorie n’appartient pas à karl marx !
    Algérie Patriotique … de loin, mais vraiment de loiiiinnnn … êtes le meilleur journal en ligne francophone … c’est toujours un plaisir de lire vos papiers ! …. je jubile … je suis possédé …. mon Dieu, mon Dieu … il me faut un moraki !

    Anonyme
    2 octobre 2021 - 9 h 48 min

    Nous n allons pas ressasser l histoire et gémir indéfiniment « Elli fet mat »,le monde a changé et nous devons prendre le bon train,il suffit de le vouloir…
    Commençons par mettre la religion au niveau de la foi privée et laissons les gens réfléchir,penser et vivre sans tabous ni haram…Notre société est sclérosée et prête à être de nouveau colonisée par le dernier venu.
    Avant Marx et Engels,nous avons été spolié de nos libertés par l idéologie et les pratiques des arabes et les ottomans qui comme par hasard échappent à votre analyse…parlez de tout ou de rien Monsieur….

    Salim Samai
    2 octobre 2021 - 9 h 10 min

    La Chine etait « Kabch El Aid » (ca pour toi et ca pour moi) du Portugal et des Europeens!
    Aujourd´hui c´est une Puissance Mondiale! Ce ne sont pas les DISCOURS du Passé et « Kanou Jdoudna » qui l´ont amené á ce statut de GEANT!
    Qu´on s´en inspire! Nous et TOUS puions la chevre et les poux/Gmel á un moment ou un autre!

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