Les harkis : ces supplétifs des puissants et maraudeurs des deniers publics

Macron harkis
Les harkis, un réservoir de voix pour les candidats à la présidentielle. D. R.

Une contribution de Mesloub Khider – Depuis trois ans, l’Etat de Macron livre une terrible guerre sociale sur fond de mesures liberticides à son peuple. Tout comme l’Etat colonial français livrait une guerre d’extermination contre les «indigènes» algériens de 1830 à 1962, en particulier à compter de 1954 où les massacres de masse prirent une dimension génocidaire, opérations désignées sous l’euphémistique formule désarmante par son innocente candeur propagandiste de «pacification du pays».

Dans les deux contextes, le motif de la guerre livrée par l’Etat impérialiste français à ses ennemis de l’intérieur est la revendication du peuple à vivre dignement, de son droit inaliénable de s’affranchir de l’exploitation et de l’oppression. Son aspiration d’accéder à son indépendance, politique et économique. Sa soif de justice sociale. De liberté. De démocratie populaire horizontale directe. Sa résolution à s’émanciper des servitudes imposées par les puissants, les colons.

Dans les deux contextes historiques, l’unique réponse apportée par le pouvoir bourgeois français est la répression. La mobilisation des forces de l’ordre pour mater la rébellion, écraser la révolte, anéantir la résistance. Tous les moyens dictatoriaux sont employés pour maintenir l’ordre, colonial, hier, capitaliste, aujourd’hui. L’état d’urgence. Le déploiement extraordinaire des forces répressives. L’instauration de tribunaux d’exception. L’usage de la torture. Les arrestations abusives et préventives. Les jugements expéditifs et arbitraires. Les incarcérations. Le recours aux forces supplétives. Ces auxiliaires meurtriers dénommés «harkis».

Ironie de l’histoire, aujourd’hui, à la faveur de la guerre de classes rampante en France, les enfants de harkis s’invitent, comme un cheveu sale sur la soupe, sur le théâtre des opérations, non pour rejoindre leurs frères d’armes français, les résistants en lutte contre la dictature sanitaro-sécuritaire et la dégradation des conditions de vie et de travail de la population laborieuse française, mais pour imposer leurs catégorielles doléances criminelles de «reconnaissance de la souffrance» de leurs géniteurs massacreurs, doublées d’une réclamation d’une conséquente indemnisation pécuniaire en guise de réparation des préjudices subis depuis leur rapatriement (sic). Quel fourvoiement ! Quel dévoiement ! Le harki, quelle que soit l’époque, guidé par l’appât du gain, se trompe toujours de combat. De génération en génération, l’âpreté de gain et l’esprit du lucre gouvernent sa personnalité servile et son âme vile. Le harki est congénitalement collaborateur, religieusement adorateur des puissants. La collaboration est sa religion. Il ne communie que dans la trahison. La servitude est sa seconde nature, la première étant le reniement national.

Encore une fois, à un moment tragique de l’histoire de France, ces Français de papier (harkis) ne rejoignent pas la résistance, le combat antisystème des braves militants français (comme leurs parents avaient déserté le combat révolutionnaire de leurs «frères de lait», les nationalistes algériens). Ils préfèrent festoyer dans les palais de l’Elysée pour assurer les dirigeants honnis de leur fidélité à l’Etat des riches, de leur loyauté à l’égard de la République impérialiste française partout vilipendée, de leur allégeance aux autorités gouvernementales françaises pourtant contestée par l’ensemble de la population française.

A cet égard, il est utile de rappeler comment le défunt Georges Frêche, ancien maire de Montpellier, connu pour son engagement contre la guerre d’Algérie et l’OAS, avait apostrophé les harkis : il les avait qualifiés de «sous-hommes sans honneur». Cette caractérisation conforte une vérité historique sur les harkis : quoiqu’enrôlés sous le drapeau tricolore de la France, les harkis ne furent jamais assimilés à des soldats de plein droit car, en tant qu’indigènes, ils n’étaient pas considérés comme des citoyens français. Donc, ces harkis, qui avaient soldé leur honneur, étaient des sous-soldats touchant des demi-soldes. Ainsi, en connaissance de cause, sans perspective de bénéficier de quelque pécule, promotion sociale ou émancipation politique, ils acceptèrent néanmoins, «sans honneur», de s’enrôler comme supplétifs. Avec les harkis, le prix de la trahison vaut encore moins cher que leur personnalité maudite : il est modique !

A nouveau, à l’instar de leurs parents fiers de s’être affublés du treillis militaire colonial maculé de sang des combattants algériens, les harkis contemporains arment leur fusil rouillé revendicatif de nouvelles cartouches de suppliques tirées contre le gouvernement Macron afin de le faire plier en matière de dédommagements financiers et d’«hommages mémoriels». En France, on dénombre plus de 700 associations lucratives liées à la cause harkie, pour environ 400 000 descendants de harkis, activant obséquieusement pour soutirer des prébendes à l’Etat, s’octroyer des sinécures dans les administrations, de multiples avantages obtenus dans le cadre de la politique de discrimination positive appliquée en leur faveur, notamment dans l’accès prioritaire à la formation, à la fonction publique, au logement, etc.

Les harkis, cinquième roue du carrosse colonial répressif, demeurent toujours à la remorque des événements de l’histoire. Dépourvus de personnalité et de dignité, de père en fils, ils s’emparent toujours de toutes les opportunités socio-politiques, surtout les plus tragiques, pour faire bassement main basse sur l’histoire. Pour se livrer à des maraudes politiques. Dérouter et dénaturer les combats émancipateurs. Rabattre les faveurs et les prévenances sur leur situation indécemment victimisée. Arracher quelques subsides à l’Etat impérialiste français afin de poursuivre leur parasitaire existence fondée sur l’assistanat et le servile partenariat avec les puissants – le harki est un fidèle partenaire ; il assouvit sans rechigner leurs désirs.

Au reste, dans ce contexte d’exacerbation des tensions sociales entre la population française meurtrie et le gouvernement Macron meurtrier, il ne serait pas surprenant de voir certains harkis proposer leurs services pour s’enrôler comme mercenaires au sein des forces de l’ordre françaises en vue de rejouer la pièce sanglante favorite de leurs parents, intitulée «la collaboration massacreuse».

Comme l’avait déclaré le président de l’association harkie, Djamel Guedouar : «Cela fait 56 ans qu’on attend d’être reconnus. En 56 ans, on en est toujours au même point. Le président Macron doit reconnaître les massacres et l’abandon des harkis. On doit lui rappeler, il doit tenir ses promesses (…). On doit le faire, c’est pour nos parents. Il faut se battre pour eux.» «A la fin de la Guerre d’Algérie, près de 90 000 harkis et leur famille ont été admis en France dans des conditions précaires. Camps, hameaux de forestage, cités urbaines, sans perspective d’intégration. Entre 100 000 et 150 000 ont été abandonnés en Algérie, ils ont été les victimes de sanglantes représailles de la part de nationalistes qui les ont considérés comme des traîtres», avait-il ajouté au journal Var Matin.

Les harkis et leurs descendants attendent une reconnaissance de la part de l’Etat français, clament-ils. Quelle reconnaissance ? Celle de criminels de guerre coloniale menée contre les résistants algériens ? Par une inversion accusatoire, ces harkis s’érigent en victimes. Or, ils ont été les supplétifs de l’armée coloniale française, responsable du massacre d’un million et demi de martyrs algériens. Depuis quand honore-t-on les criminels de guerre ? Dédommage-t-on les meurtriers ? Qui ont subi la torture de masse, les représailles collectives contre les civils, les exécutions sommaires, l’anéantissement de villages et le regroupement forcé dans des camps érigés par l’armée, les incarcérations, les ratonnades ? Les harkis ou les indépendantistes algériens, autrement dit l’ensemble de la population algérienne engagée dans sa légitime et honorable lutte pour son indépendance ?

Aussi ces criminels harkis ne sont-ils pas fondés de réclamer des réparations à la France. En revanche, ils sont passibles de poursuites judiciaires devant un tribunal international pour crimes contre l’humanité, au même titre que l’Etat français. Et si réparations pécuniaires il doit y avoir, c’est aux harkis de dédommager les moudjahidine algériens pour les crimes qu’ils ont perpétrés. Ces dédommagements financiers sont aussi redevables de la part des enfants de harkis établis en France, ces harkis revendicatifs et vindicatifs qu’il convient de faire taire définitivement. Une action en justice doit être intentée par l’Algérie contre les harkis et leur parrain, l’Etat français. Les Allemands ne continuent-ils pas à verser des réparations à Israël et au Congrès juif mondial ? Ce qui constitue une aberration juridique et morale du fait que l’Etat d’Israël n’existait pas pendant la Seconde Guerre mondiale. Par ailleurs, les Allemands contemporains ne sont pas responsables des crimes commis par le régime nazi. Et pourquoi l’Allemagne a-t-elle été condamnée à verser des dédommagements de guerre aux seuls juifs, alors qu’elle est responsable de 60 millions de morts – dont 27 millions de Russes massacrés par les nazis ? La vie d’un juif vaudrait-elle plus que celle d’un Russe, d’un Polonais, d’un Belge ? Même les juifs d’Algérie encore survivants, pourtant épargnés par les affres de la guerre dans les années 1940-45, ont bénéficié en 2018 d’une indemnité attribuée par l’Allemagne, «la vache à lait» des sionistes qui auraient reçu des dizaines de milliards de dollars – officiellement 80 milliards – du Trésor public allemand depuis 70 ans. En 2021, 76 ans après la fin de la guerre, l’Allemagne continue encore de verser chaque année plus d’un milliard de dollars d’indemnités aux juifs.

«Quand on est arrivé en France, on a été traités comme des indigènes, on a été considérés comme des étrangers. Nos parents ont été parqués comme des animaux. Oui, nos racines sont en Algérie ou en Tunisie, mais nous sommes des citoyens français», avait déclaré le même harki.

En effet, aux yeux des Français, vous serez toujours des indigènes, des «Français» citoyens de seconde zone. Et pour tous les Algériens, avec votre persistance à surfer sur le récit de victimisation et votre pathologique posture à ériger la honteuse harkéité en fierté identitaire communautaire, vous n’intégrerez jamais leur histoire, leur pays. Vous demeurerez toujours des indigènes, des indignes, moralement indigents, algériennement déficients – vous souffrez d’un lourd déficit d’algérianité. Seule la repentance vous réconciliera avec l’Algérie. L’abdication de votre assignation à l’identité harkie vous permettra de laver votre déshonneur, vous accordant le privilège de réintégrer la matrice nationale algérienne.

Enfin, à cet égard, il est utile de souligner que les harkis viennent d’obtenir partiellement gain de cause (une cause entachée d’indignité et un gain financier contaminé par le virus de la traîtrise constamment réactivé pour nourrir leur personnalité génétiquement corrompue par la perfidie. En effet, un texte de loi, «Reconnaissance et réparation» (quels dommages les harkis auraient-ils subis ? Celui, pour prendre cet exemple amplement invoqué, de leur installation, à leur arrivée en France en 1962, dans des lieux de relégation spatiale et des cités de transit ? C’était le cas de centaines de milliers d’Algériens et d’immigrés d’origines diverses, en situation régulière à la même époque, sans oublier les catégories sociales défavorisées de souche française, parquées dans les mêmes habitations insalubres situées dans cités dortoirs, NDA) été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, inscrivant d’ores et déjà 50 millions d’euros dans le fonds d’indemnisation, auxquels s’ajouteront au moins 250 millions supplémentaires dans les prochaines années.

Il est symptomatique de relever, preuve de la prégnance de l’esprit foncièrement colonial sur les classes dirigeantes françaises contemporaines pétries congénitalement de relents racistes, que le gouvernement, via l’Assemblée nationale, adopte un projet de loi reconnaissant «les conditions indignes de l’accueil» réservé aux 90 000 harkis et à leurs familles (qui avaient fait le choix politique du maintien de la présence française en Algérie et de l’enrôlement dans les troupes supplétives de l’armée coloniale, NDA) qui ont fui l’Algérie après l’indépendance», mais n’a jamais formulé le moindre pardon aux 9 millions d’Algériens survivants en 1962, victimes de massacres de masse durant 7 longues terrifiantes années, parvenus à se libérer du joug colonial après avoir vécu 132 ans dans des conditions d’esclavage, privés de tous les droits : politique, social, économique, juridique, culturel, scolaire. Les harkis ont-ils été privés depuis leur rapatriement en France de leurs droits (politique, économique, juridique, éducatif) par l’Etat français ? Certes, depuis 1962, les harkis n’ont pas eu à subir de la France le code de l’indigénat, mais de la part des Algériens, ils ne cesseront pas d’être tenus en «indigninat» ; autrement dit, comme des êtres indignes.

M. K.

Comment (29)

    Algerien Pur Et Dur
    26 novembre 2021 - 21 h 14 min

    Tournons la page et cessons de parler de la france, ses suppletifs, et ses elections. Ardhou allahi ouassiaa. Il y’a beaucoup d’autres pays avec qui on peut entreternir des relations saines. Un bon petit pas et pour notre pays d’introduire dans le champs visuel trois stations TV anglophones et de preference sans publicite. Des programmes pour enfants pour les jeunes; film policiers et westerns pour les moins jeunes; et programmes scientifiques pour ceux qui veulent s’instruire; toutes dans la langue de Shakespeare. Et on reparlera dans quelques annees.

    Anonyme
    26 novembre 2021 - 18 h 08 min

    Et bien d apres mon analyse de tous ces commentaires ,il me semble que l histoire ne peut pas revenir en arriere,et que certains prennent le comportements de quelques fils et filles de Harkis comme raison de les rejeter et de les considerer dans la continuite de leurs parents criminels…il y a quand meme un mouvement tres timides que des descendants de Harkis ont coupe tout contact avec leurs parents harkis,et se sont engages dans des mouvements culturels et de defense de la dignite Algerienne,et se considerent Algeriens de la diaspora a part entiere….La blessure historique est profonde mais laissons du temps au temps et occupons nous des priorites les plus urgentes…dont la guerre contre la corruption,les fraudes fiscales,la fuite des capitaux et la guerre contre les stupefiants.Une autre urgence est la numerisation generale des administrations surtout les ministeres des finances,des douanes et de la justice…..

    émigré
    26 novembre 2021 - 14 h 23 min

    Les harkis n’ont pas tous la même trajectoire ni la même histoire. Les harkis d’hier sont morts et ils avaient leurs raisons de rejoindre l’Armée française. Certains ont fait beaucoup de mal; d’autres pas du tout. Pour certains, la solde était bonne et permettait de nourrir la famille. Pour d’autres, ils devaient venger leur frère ou leur père égorgé par les « fellagahs » … Mais la majorité était ignare des enjeux politiques. Le sentiment « nationaliste » sur lequel M. Mesloub a appuyé sa diatribe n’est né qu’en 1962. Avant cela, ne comptait que le douar, la tribu et la famille. Nous n’avons pas le droit de juger l’Histoire à postériori … Les harkis ont raison de monnayer leur traîtrise : ils doivent aller au bout de leur Enfer en attendant leur Jugement par leur créateur. Demandons-nous plutôt, si nous sommes de véritables patriotes, pourquoi nos enfants ont quitté le pays depuis 1962, alors que nous sommes indépendants !

      BILAL
      26 novembre 2021 - 18 h 41 min

      Monsieur L’EMIGRE , je ne suis pas du tout d’accord avec vos propos, comment peut on défendre des traîtres quelques soient leurs comportements. Un harki est un lâche qui a choisi d’être contre son origine, sa race et son identité. Il ne mérite aucune rahma de ma part. « un chien reste un chien même s’il porte une crinière d’un lion » Les collaborateurs français avec les allemands ont été fusillés et même livrés par les allemands. Trouvez moi un seul endroit au monde où le traître est respecté. Trouvez moi un seul juif qui a trahi son pays. LES harkis sont de la vermine et ne peuvent être pardonnés. C’est faire injure à ceux qui ceux qui se sont battus et victimes de l’oppression coloniale. Tous les martyrs qui sont tombés pour qu’aujourd’hui vous Monsieur portez la nationalité algérienne. Sans ses braves combattants vous serez encore considéré comme « indigène ». Quant à ceux qui sont partis ailleurs en France, USA, Canada etc… Ils n’ont pas trahis leur pays ils sont partis parce que L’on ne leurs a pas donné leur chance en Algérie. Ils sont partis travailler dignement, offrir leur compétence, leur savoir faire et enfin pour sauver leurs familles afin de fuir la décadence du pays par la faute de charognards, la mafia politico économique qui ont vendu le pays aux puissances étrangères et aux enturbannés moyen orientaux. Parce que qu’une certaine classe avait trahie les idéaux de nos martyrs pour confisquer l’indépendance pour soumettre le peuple et piller les richesses. Ceux là méritent d’être traités de lâches, de traîtres, de Nouveaux Harkis, mais pas ceux qui ont choisi l’exil et ceux qui risquent leur vie tous les toujours en affrontant les éléments naturels pour traverser la frontière pour chercher des cieux plus cléments sachant que malheureusement c’est l’enfer qui les attend.

    Raïna
    26 novembre 2021 - 11 h 04 min

    El harkas sont maudits à jamais,quoi de pire que de trahir sa patrie et de vivre dans la traîtrise,le déshonneur,la honte et le dégoût,lors de leur arrivée sur le territoire français ils ont été placé dans des camps de concentration dans l´exclusion totale,coupé du reste de la société et il n´est pas surprenant que la france se sert toujours d´eux et de leurs rejetons à l´heure actuelle pour des fins
    électorales,les prétendants à l´élysée qui font dans la rente mémorielle leurs donneront rdv dans 5 ans.

    Benyagoub
    25 novembre 2021 - 22 h 52 min

    Málaga, Spain
    Je reve. on est encore en 1962. Chef, gardez votre discours pour mrs Haddad, Kouninef et consorts.

    Djamel
    25 novembre 2021 - 20 h 11 min

    Pour les Harkis que sont restes en Algerie sont plus pire que ceux qui sont parti en 1962…

    Bouzelouf au miel
    25 novembre 2021 - 20 h 00 min

    Bonne soirée,
    Très bonne contribution et en plaçant les harkis dans le contexte de la guerre comme @Abou stroff le désir mais sans jugée parce que c’est une affaire franco française?.
    Pour rappel et moi je me permets de les jugée.
    La mort pour un martyr n’est rien du tout face à l’éternité de notre flamme de la révolution et qui seront toujours honorer.
    Un harkis n’a pas seulement de vouloir rester français dans une Algérie « française ».
    Ça c’est le point de vue de leurs vision de l’époque car notre haine envers cette appellation datait depuis plus longtemps que l’année 1950 par exemple.
    Un harkis c’est quelqu’un contrairement à nos valeureux moudjahidin pour qui ce sentiment de libération du joug colonial ne l’a jamais quitté sans jamais se trahir, ce qui fait qui ne trahira jamais ses frères. Il connaît ses ennemis, sais les dissocier, aime son frère et le protéger j’usqu au sacrifice suprême si il le faut et selon nos valeurs et mauvaise expérience perpétuer par des étrangers sur son sol car nous étions la avant.
    La position la plus inconfortable mais pour être plus précis par rapport à votre poste, lle moudjahidin à fait le choix du sacrifice.
    Le harkis aussi à fait son choix d’être le dénominateur sans nom ni chiffres mis à part le grand zéro et tous simplement est l’inverse et le contraire de tous ce que j’ai décris au dessus.
    Il ne faut jamais inversé les choses et les victimes sont les chouhadas et les harkis car il existe bien malgré tout une justice les pires bourreaux qui vont j’usqu à choquer leur maîtres.
    Ils ont tous simplement perdu leurs âmes et errent comme des fantômes.
    On ne peut être victime et bourreaux en même temps à l’exception apparemment au pays du mariage pour tous.
    Je rejoins l’éléphant man pour son poste et leurs enfants n’ont qu’à demander des comptes qu’à leur parents.
    Nous ne pouvons nous permettre aucun risque avec ces scélérats.
    Bonne nuit.

    Chark
    25 novembre 2021 - 19 h 23 min

    Quant on est un sous homme , on reste un sous homme , ces collabos avaient choisi leur camp et leur traitement indigne avec , donc je ne les pleureraient pas !

    Elephant Man
    25 novembre 2021 - 16 h 59 min

    Excellente contribution.
    Je reprends juste une partie d’un de mes commentaires :
    «Par contre, si leur parent ou l’un d’eux est interdit de séjour en Algérie leurs progénitures peuvent se pointer en Algérie et ça c’est inadmissible et inacceptable : ils ne peuvent pas PLEURNICHER en tant que harkis descendants de harkis en France pour ensuite pouvoir se pavaner en Algérie en tant que supposé « Algérien ».
    ……..etc etc etc ……….».

    M & Ms
    25 novembre 2021 - 16 h 49 min

    Bonjour,
    Excellente contribution sur ces sous race dite harkis et cette contamination peut trouver son origine dans cette France abbatardie, car il faut en élargir le champ pour mieux comprendre ;
    Zemmour ou autres assimilé en est un exemple parmi tant d’autres mais ça c’est à peine la partie immergé de l’iceberg , autrement dit des déchets qui occupent des places stratégiques bien planqué dite la communauté organisée.
    Ces gens n’ont comme la contribution l’indique aucune patrie ni drapeau encore moins le véritable sens de la fraternité, manifestement écrite et disséminés partout sur le territoire Français .
    Ils ne trahissent même plus pour un bout de pain mais juste par plaisir ou pour gravir une marche ou 2, s’assimilent volontier juste pour fuir leur vil facha de mal fait ou mal né…,
    Les premiers sans excuser évidemment les seconds qui ont trahi et continue à trahir j’usqu à aujourd’hui cette France étranglé ; Des ex collaborateurs sous le régime de Vichy.
    C’est indubitablement une sous race de sous hommes, enfin soit pour une poignée de dollars ou d’euros… et pour revenir à l’article même avec le meilleur chirurgien plastique du monde, un harkis ne sera jamais reconnu ni même accepté fussent il une gueule de Franssaoui .
    Ils se délectent des miettes que macron leurs jettent comme des animaux en cage à qui l’on jettent des cacahuètes.
    Obéir est leur seul mot d’ordre, refuse l’autonomie et accepte de vivre ou plutôt survivre tant qu’un bon maître blanc les encadrent.
    À ce jour et même en Algérie, un certain nombre agissent encore sous l’escarcelle de notre république telle des rats et n’attendent qu’une occasion pour sévir.
    L’élimination de ces mal né est une nécessité , leurs extermination que macron tente de retarder en allant grossir les rangs une priorité.
    PS: À un moment , certains crétins ont cru bon de nous faire croire que les fils et filles ne pouvait faire l’objet d’une même condamnation.
    Archi faux car un fils ou filles de harkis cherchera toujours à poursuivre les basses oeuvres de leurs parents et se vengeront.
    Faisons notre job de notre côté et laissons les pourrir ensemble dans les dédales de la république française.
    Nettoyage systémique des harkis.
    À bon entendeur…

      Azerty
      26 novembre 2021 - 11 h 35 min

      Bonjour @M & Ms,
      Hitler n’aurait pas dis mieux.
      Bonne journée.

    Selecto
    25 novembre 2021 - 15 h 09 min

    Le Général De Gaulle ne voulait pas d’eux en France, il a répondue en 1962 a un officier qui lui demandait qu’est ce qu’il ferait des harkis De Gaulle lui a répondu  » Je ne veux pas de ces traîtres sur le sol français ! » c’était les militaires proches de l’OAS qui les ont aidé a se sauver d’Algérie.
    Il les a parqué dans des camps comme des animaux jusqu’à sa mort.
    Aucun homme ou femme politique qui se proclament du gaulisme n’osent dire cette vérité.

    Abou Stroff
    25 novembre 2021 - 14 h 15 min

    « Certes, depuis 1962, les harkis n’ont pas eu à subir de la France le code de l’indigénat, mais de la part des Algériens, ils ne cesseront pas d’être tenus en «indigninat», autrement dit, comme des êtres indignes. » conclut K. M.
    je crois que cette histoire de harkis doit être replacée dans son contexte historique.
    avant 1962, l’algérie, divisée en plusieurs départements, était une partie intégrante de la france et les habitants de l’algérie étaient considérés comme français (certains de rang inférieur, mais français, néanmoins).
    il s’avère qu’avec le déclenchement de la guerre d’indépendance, les harkis ont décidé, par conviction ou par obligation, de rejoindre les rangs de l’armée coloniale pour combattre ceux qui demandaient l’indépendance de l’Algérie.
    en termes simples, les harkis se considéraient comme français et défendaient la france, leur patrie.
    qu’y a t il d’indigne dans le comportement* d’un gus qui clame, haut et fort, qu’il est français et qu’il défend la france?
    en termes crus, il me semble que cette histoire de harkis est une histoire franco-française et que les algériens n’ont aucun droit de porter un quelconque jugement sur eux*.
    moralité de l’histoire: si l’indépendance n’avait pas été arrachée par ceux qui la réclamaient, les harkis auraient constitué le « noyau » constitutif de l’ensemble des « chakhsiates el watania » gérant le territoire « algérie..
    en termes crus, si l’indépendance n’avait pas été arrachée, ceux qui réclamaient l’indépendance de l’Algérie auraient été traités de tous les noms d’oiseaux (de traitres à la patrie, notamment) et les harkis auraient été élevés au rang de grands patriotes.
    * il me semble que ceux qui traitent les harkis d’êtres indignes projettent un positionnement idéologique (les harkis étant « musulmans », ne devaient pas, selon ce positionnement, combattre leurs « frères » musulmans) sur un comportement politique où la religion ou la couleur de la peau ou la forme des oreilles n’ont aucune prise effective sur le comportement de « l’individu noyé dans la masse », à moins que l’on soit aveugle, sourd et muet et que l’on croit que c’est la religion qui mène le monde.

    Hamid
    25 novembre 2021 - 13 h 46 min

    Desertion , treason , allegiance and submisseness – these characterisations sum ‘ harki ‘s religion ‘ up . From what I can see these days , I also interpret the definition of ‘ harki ‘ to include the arab monarchies who are respectively under the us – english patronage ( Saudi Arabia , Kuwait , Bahrain , Jordan , Qatar , UA E ) and french ( Morocco ) .Hell with these traitors without honour and dignity ! Bye .May Allah bless our country ! Tahia Eldzair as always ………………

    Casbi
    25 novembre 2021 - 13 h 15 min

    Excellent article qui m’a vraiment rejoui. Par exces de zele et par complex d’inferiorite envers leurs maitres les harkis avaient commis plus d’atrocites envers le peuple algerien que l’armee colonialiste. Vers la fin de la guerre ils patrouillaient les rues a Alger. Lorqu’il arretaient les algeriens durant la fouille , ils frottaient leurs bottes sales contre les pantalons des hommes, Il fallait garder la tete baissee pendant l’humiliation sinon vous receviez des coups de poings et de pieds avec des insultes.Un apercu de la conduite dans nos douars de la part de ces traitres depourvus de didnite . Tout cela pour un maudit morceau de pain. Dire que les veritables algeriens abandonnaient leurs fermes pour rejoindre le maquis et combattre l’ennemi.

    Ayweel
    25 novembre 2021 - 12 h 45 min

    MONSIEUR KHIDER, bien que ce que vous dites est plus au moins acceptable ne serait-ce que par nature intrinsèque d’un algérien envers sa patrie, et envers sa terre , qu’elle soit sableuse, rocheuse ou argileuse, comme on peut le constater tout au long de son histoire millénaire. Peut-être que je me trompe en pensant que s’il y’a ue terre completement inondée par le sang et les larmes c’est bien l’afrique du nord. Une terre défendue contre les envahisseurs, comme des sauterelles, vagues après vagues et en un rythme presque en continu et à ce jour ça continue encore et encore. Certes un harkis, ou un goumi restera un goumi et mourra en tant qur goumi, mais à qualifier leurs progénitures de traîtres relève de l’inconscience. L’enfant n’a pas choisi son père comme il n’a pas choisi sa mère et comme il n’est en rien responsable. MONSIEUR KHIDER, je connais deux familles, dont une, le père et goumi et le fils moujahed et dont l’autre le père est moujahed et son fils est goumis. MONSIEUR KHIDER, pour moi le vrai GOUMIS est celui de la décennie rouge . C’est celui-la le véritable harkis, qui au nom du dieu, a fait de l’algerie un véritable cimetière, ce sont ces goumis qui sont toujours parmi nous, et certains d’entre eux sont devenus milliardaires, alors que ceux de 54 , dans leur majorité, ont quitté leur terre et à contre coeur, et comme châtiment ils ont subi l’impensable sur une terre qui n’est la leur. Et ceux qui parlent aux nom des harkis en france , représentent-ils réellement les harkis??? Ce ne sont que des barrahas et shayattines à l’image de ceux qu’on a ici en algérie, les différentes associations, de jeunesse, femmes, travailleurs, fallahines, abnaachouhadas……

      Belveder
      25 novembre 2021 - 18 h 14 min

      tu oublies de citer les extrémistes identitaires qui eux font des comptes rendu chaque soir et a ce jour dans les bureaux secrets de la DGSE
      mais bon on peut pas t en vouloir

        Anonyme
        25 novembre 2021 - 18 h 58 min

        Vous parlez des extrémistes identitaires quis’identifient aux terres nord africaines ou ceux qui s’identifient aux terres korichiennes ?

        Rachid
        25 novembre 2021 - 19 h 55 min

        Belle réponse Belveder je rajoute que les enfants des harkis sont fières de leurs parents d’ailleurs Janette Boughrab ne ratait pas une occasion pour ne dire qu’elle était fière de ce qu’a fait son père en Algérie, j’espère que notre ami, e, Aywelle revise ses idées sur les enfants des harkis.

        Anonyme
        26 novembre 2021 - 10 h 51 min

        Toujours les Kabyles, toujours la meme haine que tu ne cesses de deverser.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    25 novembre 2021 - 12 h 25 min

    Cher Khider Mesloub, emotionnellement je partage totalement le contenu de votre contribution. Ayant mes origines dans la Wilaya Historique II, au douar Ouled Anane, qui a donné à l’Algérie plus de 20 valeureux Chahids tombés au champ d’honneur des batailles glorieuses contre l’occupant, dont mon valeureux oncle Said, dont la gite de retrait fut justement trahi par un Harki (KHABIT, chez nous) à l’armée francaise.

    C’est pour vous dire combien j’ai érmotionnellement raison de hairir tous les traitres à la Patrie.

    Mais, intelectuellement, je sens le devoir de pratiquer la retenue et la différenciation. Votre contribution est dans l’extreme. Regardez d’un coté, l’exemple du traitre Mehenni, qui est pourtant le fils d’un Chahid. De l’autre coté, j’ai connu le fils d’un Harki, qui haissait son père et était plus nationaliste que beaucoup d’Algériens de nos jours, prêts à vendre le pays pour un visa. Il y a beaucoup d’enfants de Harkis que nous devons récupérer et lieu de perdre éternellement.

    Après leur départ d’Algérie, les Harkis sont devenus les victimes du système prédateur néocolonial francais. Ce n’est pas le cas des Juifs et des Pied-noirs.

    Moskos dz
    25 novembre 2021 - 11 h 37 min

    Aberrant:les harkis abandonnés en Algérie(va-t’en savoir par qui)ont été victimes de sanglantes représailles de la part de nationalistes Algériens qui les ont considérés comme traîtres(comme s’ils ne l’ont été pas).

    Anonyme
    25 novembre 2021 - 11 h 34 min

    Fils et filles d’une mémoire douloureuse,sur laquelle on bâtit ou sur les décombres de laquelle on pleure, et qui conduit les uns et les autres au sinistre rejet et exclusion.
    Combien est lourd le fardeau des descendants des peres harkis,traitres,criminels,sans aucune dignite .la recomposition de cette mémoire meurtrit la mémoire affective….et le pouvoir francais enfonce davantage le clou pour les instrumentaliser et les rentabiliser a son avantage….et comme vous l ecrivez: »Le gouvernement francais n’a jamais formulé le moindre pardon aux 9 millions d’Algériens survivants en 1962, victimes de massacres de masse durant 7 longues terrifiantes années, parvenus à se libérer du joug colonial après avoir vécu 132 ans dans des conditions d’esclavage, privés de tous les droits …. »
    La question qui tracasse :Faut il tenir pour responsables les descendants des Harkis des actes et crimes de leurs parents..???…

      Elephant Man
      25 novembre 2021 - 18 h 05 min

      @Anonyme
      Réponse à votre question : à partir du moment où ces descendants de harkis se considèrent comme tels et le revendiquent avec le packaging qui va avec politique de quotas dans le recrutement etc etc etc ils ne peuvent pas se prétendre Algérien point barre.
      La Dignité Humaine ne s’achète pas epicitou.

    Anonyme
    25 novembre 2021 - 11 h 10 min

    L’histoire ne peut pas être à sens unique, comme tout le reste du comportement humain. Harki et les autres victimes de l’autre camp on en fait quoi, Par exemple en laissant les massacres de populations sans défense pendant plus de 130 années, les suicidés des expériences nucléaires de Reggan , ces personnes exposées aux nuages nucléaires de l’armée française et on ne dira pas etc car ce serait fermer une parenthèse qui n’existe pas dans l’histoire. Harki demande des comptes à ton maître, sinon joue au vrai rebelle!

    Belveder
    25 novembre 2021 - 9 h 40 min

    D accord on tape sur ces vieux Harkis de 90ans avec nos ralents de patriotisme et de Nationalisme exacérbé
    moi a titre personnel ils ne me dérangent pas et c est un probléme franco francais
    qu en est il de ceux du 21 em siecle et qui sont en Algerie???

      Anonyme
      26 novembre 2021 - 12 h 00 min

      Et bien , tu as toujours la chance et la possibilité de le leur demander puisque tu es entre eux. Il fallait leur demander pourquoi ils se prennent pour les alkorich ou les gens allankara??

    Alikhodja
    25 novembre 2021 - 9 h 27 min

    Salam,
    L´equipe du petit Macaron ont compris que une reconnaissance des Harkis et leurs descendants de la part de l´Etat français, signifie aussi une reconnaissance et une garantie pour le actuels traitres, ils ont compris que pour recruter plus de traitres il faut prendre soin des ancient afin de donner example.

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