L’Algérie mise sur le renforcement de la coopération avec la Turquie dans le domaine agricole

Turquie terre
Pour un partenariat algéro-turc gagnant-gagnant. Archives/ New Press

L’Algérie mise sur le renforcement de la coopération avec la Turquie dans le domaine agricole et dans la création de projets communs, a indiqué, dimanche, à Oran, le directeur des systèmes d’information, des statistiques et de la prospective au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Ahmed Badani rapporte l’APS.

«L’Algérie mise sur la coopération mixte algéro-turque dans le domaine agricole. Un champ d’investissement fertile», a souligné Badani dans sa communication intitulée «Le secteur de l’agriculture et du développement rural en Algérie : capacités et opportunités d’investissement» présentée dans le cadre du Salon des échanges d’investissement algéro-turc qui se poursuit au Centre des conventions Mohamed-Benahmed.

«Les opportunités d’investissement turques dans le domaine agricole se multiplient en Algérie», a-t-il affirmé, évoquant les opportunités d’investissement dans les intrants agricoles, l’emballage, les produits phytosanitaires, la mécanisation, le matériel agricole, le développement de l’irrigation et des cultures fourragères, entres autres.

Le directeur des systèmes d’information, des statistiques et de la prospective au ministère de l’Agriculture et du Développement rural a également indiqué qu’il existe de nombreuses opportunités d’investissement dimensionnelles, notamment dans le renforcement des produits biologiques, l’exportation de la viande ovine et l’encouragement de la production de la production de viandes rouge et blanche à travers la mise en place d’une chaîne d’abattoirs.

Parmi les opportunités d’investissement, a-t-il ajouté, il y a lieu de citer également l’installation d’unités laitières et autres de transformation des huiles, le développement des réseaux de distribution pour commercialiser les produits, le transport de froid et la création d’unités de conditionnement et de conserves.

Dans ce contexte, Badani a cité trois filières importantes pourvoyeuses d’opportunités d’investissement et de partenariat bilatéral, dont celles des huiles, dans le domaine de réhabilitation des capacités de production et de création d’unités de transformation des produits gras, ainsi que le développement de la filière huile d’olive.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural compte également sur le partenariat avec la partie turque dans la filière phoeniciculture, notamment dans le domaine des laboratoires pour la production de palmiers, le conditionnement, la mise en conserve des dattes et la valorisation des produits de dattes et dérivés.

La filière de développement de la culture saharienne offre également de nombreuses opportunités d’investissement, notamment la culture des produits pour la production d’huiles tels que le maïs, le colza, le soja et l’arachide, en plus de la culture de la betterave pour la production de sucre, a ajouté Ahmed Badani.

Le même responsable a indiqué que l’accord a été donné pour un projet d’investissement algéro-turc pour lequel 4 000 hectares ont été consacrés dans la wilaya d’Adrar pour le développement des cultures précitées, faisant savoir que d’autres demandes d’investissement ont été enregistrées en Algérie dans le cadre du partenariat avec les Turcs et sont à l’étude au niveau des services du ministère.

Les exportations agricoles algériennes vers la Turquie ont atteint près de 34 millions de dollars en 2021, en particulier le sucre blanc, les dattes et les engrais, alors que les importations en provenance de Turquie ont dépassé 198 millions de dollars, dont l’huile de soja et divers types de levures, en plus des outils d’irrigation, des engins et du matériel agricole sont importés, selon le même responsable, qui a déclaré enfin que le soutien aux opportunités du partenariat algéro-turc dans le secteur agricole et le renforcement des échanges «sont d’une grande importance et sont disponibles chez les deux parties dans plusieurs domaines» du secteur.

R. E.

Comment (7)

    anonyme
    16 janvier 2022 - 23 h 27 min

    A quoi servent nos universités et centres de formation professionnelle

    Belveder
    12 janvier 2022 - 10 h 58 min

    C est une bonne Chose la Turquie est un pays puissant qui s est hissé ces 20 derniéres Années a la Table des puissants de ce Monde

    Brahms
    10 janvier 2022 - 21 h 59 min

    1 million de naissances chaque année en Algérie,

    L’agriculture doit résorber le chômage en Algérie encore faut il savoir mettre en en place une filière agricole, un réseau de distribution, une chambre d’apprentissage, une filière matériel agricole, des chambres froides, des silos, des plates – forme de stockage, un réseau routier adapté, des structures, des hangars et des magasins.

    Regardez comment fonctionne « Rungis » à Paris, il n’ y a jamais de chômage, il faut juste des gens sérieux et de confiance mais chez nous, on ne sait pas faire, on a toujours besoin de l’étranger pour nous guider dans nos choix c’est cela notre grand défaut.

    Vangelis
    10 janvier 2022 - 14 h 23 min

    L’horizon de l’Algérie ne se limite-t-il qu’aux anciens colons ?

    Voyons, voyons, le mode est vaste comme le territoire de l’Algérie et il existe des pays qui ont réussi leurs économies et autre suffisance alimentaire pour s’enfermer entre des mains de turcs après l’avoir été entre ceux de la France.

    De l’innovation !

    Anonyme
    10 janvier 2022 - 10 h 38 min

    Ceux qui nourrissent l Europe en matiere de legumes,ce sont les Hollandais ..ils ont des techniques de production sous serres tres perfectionnees et plusieurs producteurs Hollandais cherchent des partenaires en Algerie..nos diplomates en Hollande doivent bouger hors de leurs bureaux et explorer ces opportunites ..

      killy
      28 mars 2022 - 22 h 08 min

      leur terre sont les plus polluer deurope egalement
      avec un taux de cancer parmis les plus elever

    chaoui05
    10 janvier 2022 - 10 h 10 min

    L’Agriculture algérienne nourrissait les Européens jusqu’à notre indépendance. la raison ? Elle était intensive (grandes propriétés mécanisées). Les Berbères, dont je fais partie, se contentent de petites parcelles familiales, qu’ils exploitent uniquement pour leurs besoins. Ils n’ont aucune connaissance des besoins nationaux et encore moins des mécanismes d’exportation. Seul le COOPERATIVISME pourra nous mener vers l’autarcie et éventuellement l’exportation. Il Faut éduquer et édicter des lois qui poussent au coopérativisme. Nos mentalités d’hier nuisent à nos jeunes de demain … Ne cherchons pas ailleurs des solutions qui sont devant nos yeux. Les paysans turcs sont presque tous en faillite. Lisez les journaux turcs !

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