Après la décision de l’Algérie de couper les vannes : multiples problèmes du Maroc pour acquérir son gaz

GME terminaux GNL
La non-reconduction du contrat gazier au Maroc continue de lui poser d'énormes difficultés. D. R.

L’accord sur l’utilisation des terminaux GNL espagnols par le Maroc pour s’approvisionner en gaz naturel via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) se heurte à de multiples contraintes d’ordre technique et financier, soutient l’expert pétrolier Mourad Preure.

Annoncé jeudi dernier par le ministre espagnol de la Transition écologique, cet accord permet au Maroc d’acquérir du gaz naturel liquéfié (GNL) sur les marchés internationaux, le faire livrer dans une usine de regazéification de l’Espagne péninsulaire et utiliser le GME pour l’acheminer vers son territoire. Cette solution sera confrontée à de nombreux problèmes, à leur tête «la contrainte de temps», souligne Dr Mourad Preure dans un entretien à l’APS.

«Inverser le flux gazier demande du temps et de l’investissement, chose dont ne semble pas disposer le Maroc pour satisfaire ses besoins immédiats en gaz naturel», après la décision algérienne, en octobre dernier, de ne plus exporter son gaz via le GME, en raison de la politique marocaine «irréaliste et inutilement hostile» vis-à-vis de l’Algérie.

L’expert rappelle que la partie du gazoduc traversant le détroit de Gibraltar ainsi que les stations de compression appartiennent au groupe espagnol Naturgy, alors que le tronçon transitant par le Maroc, appartient à ce dernier et géré par Metragaz, une société mixte entre Natrugy et ses partenaires portugais et marocain. S’y ajoute la demande gazière importante de l’Espagne qui «ne peut pas sacrifier ses clients industriels, électriciens et particuliers» pour répondre à la demande marocaine.

L’autre contrainte est d’ordre financier, explique l’analyste pétrolier qui s’interroge sur le coût de cette énergie importée d’Espagne, eu égard aux prix élevés du gaz sur le marché spot et auquel il faut ajouter le coût de sa regazéification dans les usines espagnoles et de son acheminement via le GME.

Si le Maroc peut assurer la satisfaction de ses besoins gaziers, ça sera au prix fort, alors qu’il bénéficiait auparavant de près d’un milliard de mètres cubes de gaz algérien, dont une partie gratuite, au titre des droits de passage, et une autre au prix contractuel, préférentiel, précise Mourad Preure.

«Le Maroc a-t-il les moyens, et à quel prix livrera-t-il ce gaz au client final ?» s’interroge-t-il, constatant que les cours du GNL sur les marchés spot restent soutenus, tirés par une demande asiatique à la hausse.

R. E.

Comment (8)

    M & Ms
    9 février 2022 - 12 h 36 min

    Bonjour,
    Les super esclaves qui mordent la main de leurs seigneurs DZ doivent réfléchir à 2 fois avant de prononcer sidoum l’Algérie !!.
    Ce gaz pour qui l’Espagne voudrais « à juste titre » afin ne pas ramassée des convois de fuyards la aussi à juste titre selon de quand on à pas les moyens de sa politique alias PD6…..Ce gaz n’a pas à être renvoyer chez ces débiles mokoko.
    Faut en payer le prix !!
    À bon entendeur..

    Brahms
    9 février 2022 - 11 h 55 min

    Transition écologique,

    De toute façon tout augmente : Essence, gasoil, fuel, électricité.

    De plus, le Maroc n’a jamais respecté l’Algérie pensant qu’on était marié avec eux. Or, les besoins vont aller crescendo puisque les populations augmentent dans tous les pays du monde et il y a des besoins de service grandissant à satisfaire.

    Ensuite, il y a le stockage du gaz et le transport sans compter les droits de douane à payer mais comme le Roi du thé à une fortune personnelle de 8,2 milliards d’euros, il payera les factures de gaz.

    En tous les cas, l’Algérie a suffisamment donné pendant + de 20 ans sous l’ère Bouteflika pour aucun résultat satisfaisant, si ce n’est des tonnages de drogue à hauteur de 38 tonnes par an pour droguer notre jeunesse.

    On dit toujours, quand on a un cœur comme une avenue, les gens en profitent et vous ruinent sur la longueur.

    Le Maroc est donc assez grand et quand on sait magouiller avec des états tiers comme Israël, la France ou les USA, le Maroc doit savoir acheter son propre gaz pour le bien être de sa population au lieu de venir toquer à la porte Algérie afin de gratter gratuitement ce que les autres pays paient.

    De cette façon, le Maroc deviendra consommateur et permettra d’augmenter les prix du gaz par sa consommation (Loi de l’offre et de la demande).

    Vangelis
    9 février 2022 - 11 h 05 min

    C’est alors le moment de porter le coup de grâce au HMARoc, ce voisin irascible, traître, menteur et pratiquant le shirk.

    Ce coup de grâce est le renvoi de tous les HMARocains se trouvant en Algérie sans droit ni titre.

    Bouffi sex doit recevoir une leçon que sa cour et ses amants ne seront pas prêts d’oublier.

      Elephant Man
      9 février 2022 - 21 h 33 min

      @Vangelis
      Exactement.

    Dickeus
    9 février 2022 - 10 h 28 min

    Qu ils ailles chercher du charbon au fond des mines, peut être trouveront ils leurs réconfort d esclaves soumis..

    Belveder
    9 février 2022 - 10 h 22 min

    Qu ils réglent leur probléme comme ils veulent
    Cela Dis les autorités Algerinnes n ont jamais visé Le Peuple Marocain lui Méme et ca été maintes fois répétés par les Officiels Algeriens
    c est la Conséquence des Agissements de leur dirigeants

    Moskos dz
    9 février 2022 - 9 h 56 min

    On ne joue pas au grand seigneur quand on a pas les moyens,le royaume de Lyautey a trouvé ce qu’il a cherché.

    Lallameriem
    9 février 2022 - 4 h 02 min

    Les esclaves consentants l’ont cherché… ils l’ont trouvé. Que celui qui a fait un noeud, le dénoue avec ses dents. Cheh !!!

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