One Beat Sahara : actuellement à Taghit jusqu’au 13 mars

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Cet événement se poursuit jusqu'au 13 mars avec une seconde partie prévue à Alger. D. R.

Artistes et musiciens algériens, américains et en provenance d’autres pays d’Afrique du nord et du Sahel estiment que la résidence de création «One Beat Sahara», qui se tient actuellement dans l’oasis de Taghit (wilaya de Bechar) est une excellente occasion de rencontres, d’échanges, de création et de découverte du patrimoine musical d’autre horizons.

Nazim Bakour, musicien et compositeur natif d’Alger a indiqué que cette résidence «amène l’artiste à exploiter son énergie créative en plus d’avoir un impact plus que positif sur l’oasis de Taghit et ses visiteurs qui auront l’occasion de tester un nouveau type de tourisme, le tourisme culturel avec tout ce qu’il comporte comme atouts artistiques et musicaux en provenance de différents pays».

Le musicien explique avoir été séduit par la «diversité culturelle et musicale» que rassemble les participants à cette résidence et par les «ateliers d’improvisation consistant à produire de la musique avec des objets autre que des instruments».

Le chanteur et musicien Newyorkais Cinque Camp, connu sous le nom de scène «Ignabu» a confié que cette résidence qui a réuni des artistes de différents pays lui permet de «d’explorer les cultures africaines et celles des afro-américains, précisant que toutes les musiques américaines portent en elles une touche africaine profonde».

Heureuse d’intégrer ce projet, l’artiste mauritanienne Fama Mbaye, issue d’une famille de griots, «dit œuvrer» pour faire connaître la culture et la musique de son pays alors que la guitariste et chanteuse malienne autodidacte Hadja Fanta Diabaté «salue» cette occasion de rencontres et d’échanges qui permet de dépasser la barrière des langues en parlant le langage universelle musical.

L’artiste malienne versant dans la musique Mandingue depuis 2016 voit en cet événement, «une opportunité pour de nouvelles perspectives de création et de diffusion».

Chantant la paix, la liberté, la vie et le quotidien des Touaregs, Bouba, Boubakeur Machar de son vrai nom, compte mettre à profit le One Beat Sahara pour promouvoir la musique targuie et la musique algérienne dans sa diversité.

Chanteur, parolier, guitariste et compositeur du groupe Dran (espoir en Tamasheq), Bouba compose entre le Désert Blues et l’Ishumar d’un côté et les influences traditionnels du Tindi de l’autre.

Inaugurée le 21 février, One Beat Sahara, qui réunit 23 jeunes musiciens d’Algérie, des Etats-Unis et d’autres pays d’Afrique du nord et du Sahel, se poursuit encore jusqu’au 13 mars avec une seconde partie prévue à Alger.

R. C.

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