Démystification de la prétendue «crise berbériste» de 1949

Messali crise berbériste
La crise de 1949 était en réalité une crise messaliste. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Dans la littérature politique berbériste, il est coutumier d’ériger l’année 1949 en symbole du dévoiement national de l’Algérie, autrement dit de la dénaturation de l’identité culturelle et linguistique algérienne. Pour les impénitents opposants algériens contemporains, toutes obédiences confondues aux orientations politiques confuses, à des fins d’instrumentalisation politicienne, la «crise berbériste» marque également l’inauguration de l’esprit despotique de la gouvernance algérienne.

Il est de la plus haute importance de procéder à la démystification de cet incident appelé improprement «crise berbériste» de 1949 (souvent invoquée par les opposants comme l’étape inaugurale de la répression de toute dissidence politique en Algérie postindépendance, en particulier d’inspiration berbériste, et donc le début de l’ère de la crise de la «démocratie» en Algérie).

En effet, l’idéologie berbériste a toujours décrit, selon une conception complotiste de l’histoire, cet anecdotique événement comme une «crise berbériste». Autrement dit, une cabale ourdie contre les «Kabyles», authentiques défenseurs de la pureté identitaire berbère de l’Algérie, selon les thuriféraires du berbérisme ethniciste ; une conspiration menée contre les «Kabyles» pour leur supposé atavique esprit démocratique, dangereux pour l’Algérie indépendante.

Or, en vérité, cet incident mineur de l’histoire de l’Algérie (connu exclusivement du cercle restreint du mouvement nationaliste algérien de France, donc totalement méconnu de l’ensemble de la population algérienne à l’époque des faits en 1949, ni en Kabylie, région pourtant censément concernée) s’apparente à une guerre d’ego, et non à un affrontement identitaire. A un conflit de leadership, et non une guerre linguistique. Nul doute, les protagonistes de cette «crise berbériste» de 1949 sont majoritairement nationalistes d’expression kabyle (des «Kabyles»).

Il est utile de rappeler que cette crise éclate au sein de la Fédération de France du PPA-MTLD, animée par de jeunes intellectuels francophiles occidentalistes d’obédience laïque, notamment le trublion Rachid Ali Yahia, fraîchement élu à la direction, pour qui la colonisation est jugée comme «une œuvre de salubrité civilisationnelle» dans un pays archaïque dominé par la «rétrograde religion islamique», ennemie du progrès, obstacle à l’émancipation institutionnelle démocratique et sociétale.

De surcroît, selon les berbéristes, la «crise de 1949» illustre la dénégation de la dimension amazighe de l’Algérie, le refus de l’«Algérie algérienne», ce slogan effectivement proclamé en 1949. Or, il faut préciser dans quel contexte ce slogan est énoncé. Dans un contexte colonial où la puissance occupante affirme sans cesse que «l’Algérie est française». C’est contre cette allégation coloniale – Algérie française – que des militants nationalistes algériens proclament que l’Algérie est algérienne, sans l’accompagner d’aucune précision sur sa véritable identité tant elle était évidente pour l’ensemble des Algériens. Cette proclamation – Algérie algérienne – s’adresse en fait aux colons, et non aux Algériens. Ce slogan – Algérie algérienne – est brandi contre les autorités coloniales françaises, et non contre d’autres Algériens pour les convaincre de l’identité spécifiquement algérienne de l’Algérie colonisée par la France. Les berbéristes, par mauvaise foi ou ignorance historique, soutiennent que le slogan «Algérie algérienne» était hissé contre les tenants de l’identité arabe et musulmane de l’Algérie, comme emblème national pour affirmer le substrat berbère de l’Algérie.

Or, le berbérisme est une construction idéologique conçue par la France coloniale. Bien plus : le berbérisme a toujours été, dans la société algérienne, une lubie de petits-bourgeois intellectuels repus. Tous les nationalistes algériens condamnaient énergiquement le berbérisme car il était d’essence coloniale. Aussi, cette crise de 1949 ne peut être caractérisée de «crise berbériste». Car le mouvement nationaliste algérien était totalement exempt de toute contamination berbériste. Pour preuve, pour l’ensemble des nationalistes – avant comme après 1949 –, le berbérisme est considéré comme un courant idéologique construit machiavéliquement par le colonialisme aux fins de diviser les Algériens.

Qu’une infirme minorité d’Algériens d’expression kabyle, francophile et assimilationniste (Si Amar Boulifa, Jean Amrouche, Augustin-Belkacem Ibazizen), ait adhéré à l’idéologie berbériste, cela ne fait aucun doute. Mais le berbérisme, d’essence coloniale, fut toujours fustigé comme une hérésie nationale par les nationalistes algériens.

Certes, les principaux acteurs de cette «crise berbériste» de 1949 sont majoritairement d’expression kabyle (des «Kabyles»). Mais ils sont moins accusés pour la promotion de leur langue que de leurs positions laïques, et surtout leur impatience révolutionnaire illustrée par leur empressement d’engager rapidement la lutte armée contre la France coloniale. Contrairement à la direction de l’organisation PPA-MTLD, dirigée par Messali Hadj.

Ni crise berbériste ni crise anti-berbériste, mais crise du messalisme

En effet, résolu à maintenir son hégémonie sur le mouvement nationaliste algérien, le mandarin pusillanime Messali Hadj, partisan du panarabisme, allié des Oulémas, pour domestiquer la colonne vertébrale militaire du PPA-MTLD, l’Organisation spéciale, décide d’écarter ses rivaux laïcs non arabophones, moins pour des raisons idéologiques que stratégiques.

Il faut donc replacer l’exclusion des militants nationalistes en 1949 dans le registre des enjeux de pouvoir personnels au sein de la direction du PPA-MTLD et de la nouvelle stratégie de lutte révolutionnaire armée imposée par l’histoire à l’ensemble des militants nationalistes algériens, et non dans une dynamique d’affrontements identitaire et linguistique. Cette crise de 1949 revêt un caractère politique et stratégique. Absolument pas linguistique ou identitaire. Au-delà des différences culturelles et philosophiques (francophones contre arabophones, laïcs contre islamiques) portées par les militants nationalistes algériens, cette crise traduit les rivalités entre des personnalités indépendantistes, aux obédiences idéologiques opposées, pour le contrôle du mouvement nationaliste désormais voué, non pas à continuer à s’armer religieusement de patience pour bénéficier de la générosité réformiste coloniale, mais à s’armer militairement pour déclencher la Guerre de libération pour le recouvrement de l’indépendance de l’Algérie.

Il ne s’agit pas d’une «lutte de classe linguistique» (arabe contre kabyle), mais d’une lutte de places politiques (sur fond de rivalités idéologiques et religieuses, «francisants» contre «arabisants», laïcs contre islamiques). Une lutte des places qui se poursuit, par ailleurs, après l’indépendance.

En effet, depuis l’indépendance, ces deux entités adverses mais complices (arabo-islamistes badissistes et francophiles-laïcs berbéristes, mouvance culturaliste ou mouvement sécessionniste, par leurs idéologies fondées respectivement sur la Oumma fantasmée – le califat islamique – et la Berbérie imaginaire – Tamazgha) œuvrent à la déconstruction de la conscience nationale et à la délégitimation de l’Etat algérien par leurs revendications réactionnaires religieuse ou ethnolinguistique, mais aussi par leurs dévoiements politiques régressifs, au demeurant entreprises de déstabilisation toujours activement opérationnelles.

Ainsi, confirmée de surcroît par une documentation lacunaire disponible et quelques témoignages directs honnêtes, cette crise de 1949, appelée abusivement berbériste, s’inscrit en réalité dans un contexte politique complexe marqué, d’une part, par la contestation de l’autoritarisme et le culte de la personnalité de Messali Hadj et, d’autre part, par l’impatience révolutionnaire de certains militants nationalistes algériens. Cette crise reflète le conflit entre une base militante combative impatiente d’engager la lutte armée (illustrée par la création de l’organisation spéciale – OS – en 1947) et une direction bureaucratique couarde (le PPA/MTLD), hostile à toute forme d’insurrection.

Autrement dit, les véritables mobiles de l’exclusion des nationalistes algériens en 1949, majoritairement originaires de la Kabylie, ne sont pas identitaires ou linguistiques, comme le soutiennent les berbéristes. Si l’aile conservatrice et légaliste procède à la purge des militants radicaux partisans d’un déclenchement d’une insurrection armée, c’est pour des raisons purement politiques. Car elle est hostile à la lutte armée.

Le témoignage postérieur d’Ahmed Mehsas, un militant du mouvement nationaliste activant dès les années 1940, confirme cette réalité historique : «Le berbérisme n’était pas au centre de la crise, cette dernière était interne au parti […] Le véritable problème de la crise, c’était d’aller à l’insurrection ou pas. C’était ça le problème fondamental, mais il n’était pas exprimé de cette façon. […] L’exclusion des berbéristes était une façon d’affaiblir l’OS [et donc le mouvement national] du noyau dur. […] Ceux qui étaient pour le passage à la lutte armée formaient presque la majorité. Du jour au lendemain, on s’est retrouvé en minorité. Ce n’était pas le fait du hasard», précisait-il.

Par ailleurs, contrairement au discours mystificateur propagé par les berbéristes contemporains, le berbérisme, construction idéologique coloniale, ne pollua jamais le mouvement nationaliste algérien.

Pour preuve : dès le début des années 1930, cinq ans après la fondation de l’Etoile nord-africaine, alors que l’organisation est composée majoritairement d’adhérents algériens d’expression kabyle, le programme adopté en mai 1933 revendique dans ses statuts la reconnaissance de la langue arabe officielle et obligatoire dans l’enseignement. Sans faire aucunement mention de la culture berbère. Qui plus est, la question de la langue kabyle n’est absolument pas évoquée.

Ainsi, dès sa naissance, le mouvement nationaliste algérien est exempt de toute forme de berbérisme (construction idéologique coloniale, réappropriée, par esprit de vengeance, par certains «Kabyles» revanchards, animés d’hostilité à l’égard de l’Algérie après la défaite de leur mouvement insurrectionnel déclenché en Kabylie en 1963 : qui sera traité dans notre prochaine contribution). Pour l’ensemble des militants nationalistes, la langue arabe et l’islam constituent, sans nulle contestation, la matrice identitaire de l’édification de l’Algérie indépendante.

Plus tard, en 1943 (donc à la veille de la prétendue crise berbériste), le Manifeste du peuple algérien, rédigé principalement par Ferhat Abbas (qu’on ne peut accuser d’avoir été un partisan du mouvement islamique), formule toujours explicitement la revendication de la reconnaissance de l’arabe comme langue officielle, sans mentionner aucunement la langue kabyle.

Si «question berbériste» est soulevée en 1949, par ailleurs, dans un esprit ethniciste, elle l’est, de manière marginale (de façon «interne au parti», comme le dirait Ahmed Mehsas), par un certain Mohand Sid Ali Yahia, dit Rachid, proche de Ouali Bennaï et membre du comité fédéral de la Fédération de France du MTLD, au moment où le parti vient de donner la priorité à l’OS, autrement dit à l’action révolutionnaire matérialisée par l’insurrection armée. Au reste, le comportement de Rachid Ali Yahia est qualifié par Aït Ahmed d’«agissements irresponsables». Tout s’est passé comme si ce personnage et ses acolytes d’obédience berbériste, au moment crucial de l’histoire de l’avenir de l’Algérie, décidaient, avec l’intrusion intempestive de leur débat berbériste aux relents ethnicistes, de torpiller ce projet révolutionnaire par leurs doléances identitaires et linguistiques propres à diviser le mouvement nationaliste algérien.

Comme si, durant le massif mouvement de lutte du premier Hirak, la minoritaire invisible communauté homosexuelle et lesbienne algérienne s’était invitée avec ses bannières dans les manifestations pour imposer ses orientations sexuelles à l’ensemble des protestataires, ses revendications relatives aux questions de la procréation médicalement assistée pour tous (PMA). Comment les manifestants du Hirak auraient-ils réagi ? Par leur conversion aux orientations sexuelles et adhésion aux revendications délirantes sociétales de cette minorité LGBT ? Ou par l’exclusion de cette provocante et indécente minoritaire communauté homosexuelle, du fait de son incursion anachronique dans un mouvement contestataire éminemment politique ?

En réalité, cet incident historique ne peut être qualifié de crise berbériste, ni de crise anti-berbériste. Mais de crise messaliste. Autrement dit, cette crise a permis de dévoiler les véritables inclinations politiques de la direction du mouvement nationaliste dirigé par le «zaim» Messali Hadj, à une étape décisive de l’histoire de l’Algérie confrontée au choix fondamental de la lutte armée pour le recouvrement de sa souveraineté nationale.

Au-delà des prétendues dissensions sur l’imaginaire question identitaire de l’Algérie soulevée par un seul militant, Rachid Ali Yahia, comme l’avait écrit dans ses mémoires Aït Ahmed, c’est la question de l’engagement radical dans la lutte armée pour l’indépendance qui agite la direction du PPA-MTLD. En effet, le patriarche dirigeant du PPA-MTLD, Messali Hadj, en dépit de son discours radical, factuellement, ne fut jamais un partisan de la lutte armée. Respectueux des lois de la France coloniale, il refusait d’engager une épreuve de force contre le système colonial.

La crise de 1949 incarne la césure, au sein du mouvement nationaliste algérien, entre réformistes et révolutionnaires. Les partisans de la lutte armée et les tenants de la bataille pacifique.

K. M.

Comment (23)

    A ceux qui veulent vraiment Comprendre
    17 juillet 2022 - 5 h 21 min

    Intéressez vous aux MUONG, d’Indochine, Tribus des Montagnes Désignées par les “Anthropologues” COLONIAUX FRANÇAIS comme soit-disant
    : “PROTO-VIETNAMIENS”

    Faites vos recherches et vous Comprendrez ce qu’a subi l’ALGÉRIE.

    Assam Mohand
    16 juillet 2022 - 9 h 02 min

    La haine de soit , associé a la haine de l’autre .
    Tristesse et désolation .
    Un peuple qui oubli son histoire est condamné a la revivre.
    W. Churchill.

    w.Churchill.

      Mokrane Ath Oughlis
      20 juillet 2022 - 20 h 24 min

      @Agma. Assam Mohand.

      Personne n’oublie et n’oubliera SON HISTOIRE agma mais il s’agit par les temps présents vu TOUS LES DANGERS qui nous menacent à nos frontières c’est DE FAIRE CORPS en restant UNIS et non pas montrer à nos ennemis héréditaires notre éventuelle « désunion » parce que on le paiera très très cher….. notre velléité infantile de séparation de NOTRE MÈRE PATRIE L’ALGÉRIE.

    Anatole France
    14 juillet 2022 - 19 h 16 min

    Le mot ‘berbère’ est-il arabe? djazïri ? ou français ? …

    Amazirt, K’baïli , Chéoui, Cherchéli, … ; les djazaïrihins, selon leur région, se nommaient ainsi avant l’arrivée du colon sanguinaire. Mais l’appellation ‘berbère’ n’a t-elle pas été donnée aux djazaïrihins par le colon ? …

    Berbère vient de barbare. Sur les vieilles cartes françaises de l’Europe, sur le nord de l’Afrique s’était écrit ‘Barbarie’. …

    Te nommes tu berbère parce que ça existait avant 1830, ou est-ce que c’est le colon qui t’a nommé ainsi ? …

    C’est comme l’orthographication ‘Allah’ colonial (Ledieu Aldieu) qui a encore cours chez des millions de gens qui n’ont pas encore réalisé cette incohérence et qui ne décolonialisent pas leur esprit car ils leur manque al Nour (la lumière et non Alnour) pour se rendre compte que le Dieu s’écrit al Lah. On a encore du rhobz arrlom sur la planche.

    Anonyme
    13 juillet 2022 - 21 h 03 min

    https://youtu.be/fWCF8hFSo1E. Ben oui cette dame algérienne sait de quoi il s agit et elle en a fait un livre. Très intéressant ce qu elle dit. À vous autres de démonter ces arguments si vous pouvez ?

      Pour Approfondir ces Sujets
      14 juillet 2022 - 1 h 00 min

      Je recommande de LIRE
      ….
      Imperial Identities: Stereotyping, Prejudice and Race in Colonial Algeria
      by Patricia M.E. Lorcin
      Professor of History at the University of Minnesota,
      ….
      Je n’ai pas Essayé la TRADUCTION
      en Français mais Bon, il parait qu’elle existe :
      ….
      https://journals.openedition.org/assr/11183
      Référence papier
      Patrick Cabanel, « Patricia M.E. Lorcin, Kabyles,Arabes,Français : identités coloniales », Archives de sciences sociales des religions, 140 | 2007, 157-310.
      Référence électronique
      Patrick Cabanel, « Patricia M.E. Lorcin, Kabyles,Arabes,Français : identités coloniales », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 140 | octobre – décembre 2007,
      document 140-56, mis en ligne le 02 juillet 2008, consulté le 14 juillet 2022. URL : http://journals.openedition.org/assr/11183 ; DOI : https://doi.org/10.4000/assr.11183

        Pour résumer
        14 juillet 2022 - 18 h 48 min

        Souvent vérifié:
        “Si tu ne veux pas avoir ton frère Algérien pour frère alors tu mérites d’avoir son ennemi pour seigneur.»

    veronese21
    13 juillet 2022 - 21 h 01 min

    Votre contribution, tellement appréciable, remet les choses «  »enfin » » à leur place. Monsieur Mesloub, et je vous en remercie. Notre Histoire, «  »la Vraie » » doit être enseignée dès le collège à nos enfants afin de les «  »desobscurétiser » » et leur permettre d’entrer dans la vie avec la connaissance véridique de l’histoire de l’Algerie et de ses Hommes. L’Algérie une et indivisible, est riche de sa diversité qui fut et reste sa force. République Populaire et Démocratique ne doit pas rester un simple slogan dénué de sens. Bien au contraire, La richesse de ce slogan est incommensurable en ce qu’il uni tous les enfants de notre Nation quels qu’en soient : leurs villages de naissance, leurs ethnies, leurs us et coutumes, leurs genres…..La République unit, elle ne divise pas car elle est au dessus de ces considérations. Comparer les lgbt comme minorité aux tenants du berberisme – et je ne suis ni un affidé, encore moins un defenseur des uns ou des autres- me chagrine un tant soit peu, car pour ne parler que des lgbt, ils restent des algériens enfants de notre République. Doit-on leurs couper la tête pour leurs genres, ou en tant que véritables républicains démocrates les accepter dans leur entièreté car notre Algerie se veut être un Pays Progressiste ayant comme fondement unitaire «  »par le Peuple et pour le Peuple » ». Nous avons bien vu où nous a mené la terrible période obscurantiste et réactionnaire qui a fracturé notre Nation et a mis en grand péril nos fondements tellement fragiles. Une Nation est un agrégé. La République en est le Ciment. Cette agrégation est sa richesse et sa Force pour fabriquer des citoyens libres d’esprit. Nos intellectuels, nos historiens doivent Elever l’Algérie en inculquant à ses enfants la fraternité entre Algeriens et l’amour du Pays. Les Algeriens, tous les Algeriens n’ont que l’Algérie comme berceau. Merci encore pour votre cours d’histoire qui fera taire sans nul doute certains adeptes de la division car leurs coeurs sont obscurcis par la haine et n’ont rien d’Algériens.

    Là où le bât blesse.....
    13 juillet 2022 - 20 h 24 min

    OUI ! LÀ OÙ LE BÂT BLESSE….. c’est qu’il y a toujours des « algériens » ethnicistes qui tombent, très malheureusement, dans le piège QUI LEUR EST TENDU par le pouvoir pour diviser les ALGÉRIENS afin de mieux LES DÉTRUIRE et DÉTRUIRE NOTRE CHER et TRÈS BEAU PAYS : L’ALGÉRIE……

    La CONTRIBUTION de Mr. Khider Mesloub est absolument remarquable. La meilleure que j’ai pu lire depuis 1962. It’s really OUT STANDING !

    Ayweel
    13 juillet 2022 - 19 h 09 min

    Peu importe les avis des uns et des autres sur ce petit passage de l’histoire de notre pays, ces avis doivent être respectés, et chaque avis est un ajout qui nous aide à mieux cerner le problème et peut être arrivé à déterrer une fois pour toute la vérité sur ce court passage de notre histoire. Sauf que lorsque on fait le parallèle ou plutôt valider une analyse par un exemple, on doit faire très attention pour ne pas tomber dans une situation des incomparables. Permettez moi Monsieur K.M, de faire cette remarque: en 1949 ceux qui voulaient passer à l’acte de même que les autres qui étaient contre , voulaient, chacun à sa logique, libérer l’algérie du colonisateur français , alors que le hirak voulait chasser un algérien pour le remplacer par un autre algérien. Ett là où votre comparaison m’a vraiment fait mal, c’est lorsque vous vous posez la question sur la réaction des algériens hirakistes devant le groupe minoritaire des LGBT !!!Vouloir promouvoir son identité et sa culture amazigh ou berbère n’a rien à voir avec ceux qui veulent promouvoir la culture de leur …., c’est le genre d’erreur qui est malheureusement irréparable. Ceci dit que tout citoyen de culture berbère et qui encourage à ce que cette culture soit protégée est de la même classe que les LGBT, DOMMAGE….. espérant que j’ai mal lu ou que j’ai mal compris .

      Un chaoui des Aures
      13 juillet 2022 - 22 h 07 min

      Malheureusement tu n’as pas mal compris. C’est ce qui est insinué. On compare ceux qui défendent leur culture millénaire et la vraie culture du pays a ceux qui defendent des « droits » dépravés. La culture amazigh continue ainsi sa descente aux enfers. Le jour ou on se ressaisira, il sera malheureusement trop tard et tout le monde se cachera derriere « c’est pas moi c’est celui la. »

    Anonyme
    13 juillet 2022 - 17 h 00 min

    Dans son lit il scrutait les articles de la presse françaises et avec un feutre ou stylo . Voilà quelqu un qui fut intelligent car à cette époque tt les algeriens ne comprenais pas le français alors encor moins le lire et l écrire sauf ceux qui ont été bercé par la France et ont eu ce privilège d aller à l école française hé oui puisqu’elle était française l Algerie donc lui et tt ce qu il le parlait bien à cette époque Lol … À bon entendeur . Pour bcps ce fut le pionnier de la rébellion en Algérie. Je connais pas bien ce personnage Algérien mais vous m avez donné l envie de m y intéressé de plus prêt AP . Merci.

    Anonyme
    13 juillet 2022 - 16 h 50 min

    Bizarre il a un petite ressemblance à notre voisin fourbe le roi mimi 6 . Si j avais pas lu le titre j aurais cru le voir ds 10 ans le mimi 6. Enfin cet homme en photo ci dessus est un Algérien et a commencé lui à se rebeller ctre l occupation française donc aux antipodes de ce roi fourbe .

    Azwaw Ath Idir
    13 juillet 2022 - 16 h 35 min

    Chapeau bas pour votre excellente contribution Monsieur Khider Mesloub qui vient démystifier le faux problème de la « crise berbériste » créée de toutes pièces par les services sécuritaires de la france coloniale afin de DIVISER les ALGÉRIENS entre eux pour mieux les asservir.

    Mais beaucoup plus que cela votre excellente contribution vient DÉTRUIRE de manière irrévocable les thèses ultra judéo-sionistes développées par le faux historien totalement acquis aux thèses franco-sionistes bien établies à tel-aviv et à paris.

    Merci, Monsieur Khider Mesloub de me rassurer enfin de savoir qu’il existe EN ALGÉRIE même des HISTORIENS de RENOMMÉE MONDIALE qui savent DÉFENDRE ardemment et avec force l’HISTOIRE DE LEUR PAYS L’ALGÉRIE et ne pas la laisser aux mains des falsificateurs de l’Histoire MILLÉNAIRE de NOTRE PATRIE L’ALGÉRIE !

    Avec tous mes respects, Monsieur Khider Mesloub.

    Anonyme
    13 juillet 2022 - 15 h 28 min

    Rachid Ali yahia, le référent des berbèristes, de Tamazgha Afrique du Nord….
    Il ne parle jamais kabyle qu’en langue étrangère « Français » , sur ttes ses vidéos sur YouTube, mais son sujet ça tourne toujours cette soit disant crise berbèriste 1949 de quoi faire un lavage de cerveau pour les plus fragiles, pour disloquer l’état nation.
    Mon père un algérien kabyle d’un village en haut de la montagnard, Allah yarhmou, était un menbre de L’ALN. Il nous a jamais parlé de cette idéologie extrémiste, il nous appris à aimer notre Algérie et notre drapeau.

    Rien a foutre!
    13 juillet 2022 - 13 h 29 min

    J’en ai rien à foutre des berberes, arabes, mzabis, terguis, chenouis,…. je suis Algerien, Republicain, Patriote, nationaliste et démocrate FIRST et avant tout, que ceux qui aiment ce pays et son peuple génial me suivent EPICETOU!!!!

      R.A.F
      15 juillet 2022 - 8 h 44 min

      Je comprends dans le fond ta pensée, je suis tout aussi Algérien Patriote Nationaliste mais le reste non merci… Et c’est bien dommage que les Algériens ne comprennent pas le sens des mots Démocratie et République qui sont toutes 2 les faces d’une même pièce qui puise ses sources dans la Kabbale…
      Pierre Leroux :  » Nous essayons, d’y prouver qu’il est possible de concevoir une religion sans théocratie. Une religion sans théocratie serait la vraie religion. Une religion sans théocratie serait cette unité invoquée par nos pères (1789), cette synthèse où les hommes réaliseraient entre eux la liberté, la fraternité, l’égalité… « . Moses Dobruschka (Junius Frey), Edgar Quinet, Ferdinand Buisson, Jules Ferry, la liste est longue. Donc Droits de l’Homme, Democratie, République comme tu le dis R.A.F

    elbahri
    13 juillet 2022 - 12 h 52 min

    L’Algerie a besoin de tous ses enfants. Sauf ceux qui lui inflident la fitna, …

    Chaoui
    13 juillet 2022 - 12 h 20 min

    A notre frère Khider Mesloub :

    il est une époque où pour notre agresseur-occupant, en terre Algérienne il n’y avait que des… »arabes »…Des « arabes » de trop sur cette terre que le colonisateur français voulait et aspirait à faire sienne définitivement en s’employant à y éradiquer tous ses « indigènes »…

    En prose, ils en firent le serment :
    http://alger-roi.fr/Alger/alger_son_histoire/pdf/2_annuaire_general_algerie_1880.pdf

    En relevant comment le gouverneur général de l’Algérie débute son louange au sieur Grévy par l’expression latine « Veni. Video. Vincam !… » qu’il trouve le besoin d’assortir de points de suspension comme pour mieux signer le forfait criminel de la France qui s’accomplit en terre Algérienne, TOUT y est dit…

      تحية الجزائر tahiat aljazayir
      13 juillet 2022 - 20 h 58 min

      @ RIEN À FOUTRE

      J’ADHÈRE À 100% AVEC VÔTRE POINT DE VUE.
      IL Y À L’ALGÉRIE???????? ET LE PEUPLE ALGÉRIENS????????, UN EST INDIVISIBLE????????.
      NÔTRE DRAPEAU EST UNIQUE AUSSI : ????????✌️☪️????????????✌️????☪️????????✌️☪️????????????✌️☪️????????????????????????????????????????????????????????????????????

    CREUSE ENCORE
    13 juillet 2022 - 11 h 31 min

    « En effet, le patriarche dirigeant du PPA-MTLD, Messali Hadj, en dépit de son discours radical, factuellement, ne fut jamais un partisan de la lutte armée. Respectueux des lois de la France coloniale, il refusait d’engager une épreuve de force contre le système colonial. » – Ca veut tout dire. Et pourtant les berbesristes ont tous lutté contre e colonialisme francais comme un seul homme.

      ACCUSATIONS GRAVES !!
      14 juillet 2022 - 18 h 34 min

      HONTE À TOI @ >CREUSE ENCORE<
      Tu arrive à scruté le cœur des gens et connaître ce que leurs intentions étaient vis à vis de leur pays et membres du parti PPA – MTLD.
      Tu accuse des milliers de moudjahidines de collaborateurs avec l'ennemi français.
      Ces accusations sont très graves et blessent leurs enfants et petits enfants.
      Seul ALLAH connaît les intentions réelles de chacun d'entre nous.
      Tu assurera t'es accusations en public le jour du jugement pour l'offense que tu as faites aux centaines de milliers de descendants de ces valeureux chouhadas.

      Réponse
      14 juillet 2022 - 20 h 14 min

      « Et pourtant les berbesristes ont tous lutté contre e colonialisme francais comme un seul homme. »

      Comme aujourd’hui ils soutiennent le Maroc contre le peuple Sahraoui et l’Algérie.

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