Les conséquences directes sur l’Algérie dans le cas où elle adhérerait aux BRICS

BRICS Algérie
Les BRICS, un contrepoids face à l'hégémonique G7. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – L’intérêt d’un pays à adhérer à une organisation régionale est une décision avant tout politique car elle peut attirer des inimitiés, sinon de l’hostilité de la part de puissances qui perdent un marché ou un vote à l’ONU par exemple. Une telle décision doit nécessairement entraîner des conséquences économiques bénéfiques pour l’adhérent et pour les pays qui l’accueillent. Tout un chacun, sans qu’il soit un spécialiste de la géopolitique, peut voir clairement que les BRICS (1) sont à la fois des puissances politiques et économiques. Chaque adhérent vient donc avec son plus beau cadeau à mettre dans le panier du mariage. Comme on a affaire à de grandes puissances où le politique et l’économique sont intimement liés, les pays n’obéissent pas aux règles mesquines de la comptabilité mais à la plus haute stratégie. On tient compte de la faiblesse passagère de chacun et de son présent lus et analysés avec des lunettes du futur.

L’étude et les projections du futur mettent en exergue les potentialités économiques, militaires, géopolitiques et géostratégiques des membres de l’association. Tous les membres des BRICS remplissent une ou plusieurs cases de ces atouts. Ainsi, les BRICS, organisation à caractère philosophico-politique (mettre fin au rapport maître/esclave dans les relations internationales) a travaillé le champ économique qui, ô paradoxe, a attiré au début les grandes banques internationales qui ont senti l’odeur de l’argent comme le loup affamé est attiré par l’odeur de la chair fraîche. D’ores et déjà, les BRICS recouvrent la moitié de la population mondiale, sont situés dans quatre continents et sur le plan économique occupent une place non négligeable. Quant aux matières premières, la Russie et le Brésil ont des atouts à mettre sur la table, notamment à l’égard de l’Europe grande puissance économique. Les BRICS, pour arriver à de pareils résultats, ont travaillé dur.

La politique mise en place pour assurer la réussite des BRICS

Si les banques internationales ont investi dans les économies des BRICS, c’est qu’il y avait des profits à amasser, donc une économie qui produit de la richesse et pour produire de la richesse, il faut réparer, améliorer l’appareil de production du pays pour avoir des marchandises à exporter, selon les normes et les goûts des clients et de leurs dollars. Car avant de se passer du dollar comme le font certains pays actuellement, il faut avoir une monnaie pas loin de la puissance du dollar. A l’heure actuelle, seule la Chine possède le yuan, devise internationale, suivie de la Russie grâce ou à cause de l’erreur des «sanctionneurs» qui ont cru que le papier dollar que leur pot de fer «vaincra» le pot de terre du pétrole-gaz. Ils ont oublié une chose capitale en économie, c’est la richesse matérielle qui crée l’argent et ont oublié aussi que la Russie a le blé pour se nourrir, le pétrole/gaz pour faire cuire ses repas et faire tourner ses usines et se chauffer l’hiver. Quand on ajoute à ces atouts sa puissance militaire, on comprend l’erreur de l’Occident d’avoir cru à son isolement diplomatique.

La bataille en cours pour faire des BRICS le rival redouté du G7

On sait que la Russie a été exclue du G7 constitué uniquement de puissances américano-européennes + le Japon. L’exclure du G20, ce fut l’échec car les BRICS et les Non-Alignés étaient présents pour tenir la dragée haute aux «protecteurs» de l’Ukraine. La bataille pour faire des BRICS un acteur dont on ne peut se passer de son accord sur les affaires du monde marque des points mais elle est loin d’être finie et gagnée. Cela dépend de la nature de l’issue de la guerre en Ukraine qui va engendrer des conséquences sur le cours des batailles qui restent à mener. Créer une devise internationale qui rivalise d’égale à égale avec le dollar, sans reproduire les calamités du dollar, est une tâche titanesque mais pas impossible. On pense à un panier de devises des économies solides sans l’hégémonie politique «narcissique» d’un pays, d’une part.

D’autre part, imaginer une solidarité avec les pays plus fragiles en cas de décision douloureuse exigée par une variable inconnue due à la guerre ou à une catastrophe de la Nature. En clair, une sorte d’euro sans les «maladies» infantiles de cette Europe qui se déchire actuellement et dont chaque pays veut se chauffer l’hiver sans se soucier du voisin enclavé ou qui n’a pas de solides amitiés avec quelque cheikh du pétrole. Ainsi, à côté de ces problèmes économiques et financiers assez ardus, il ne faut pas oublier les bouleversements géostratégiques que l’on ne peut contourner car il est parfois plus facile de contourner le dollar que les murailles de la politique internationale. On pense à la géopolitique, à ces routes stratégiques de la Nature ou de la main de l’homme, comme un canal, un gazoduc sous-marins un tuyau d’Internet, etc. Toutes ces contraintes devenues des casse-têtes quand on voit l’énergie dépensée pour faire sortir un bateau de blé du port d’Odessa. Quand on voit la «chance» de la Turquie qui bénéficie d’un rôle démesuré en possédant un petit détroit reliant en deux mers.

Et l’intérêt de l’Algérie à adhérer aux BRICS ?

Son intérêt est à rechercher du côté de son histoire et dans les visions du monde qui structurent et encadrent les relations internationales. C’est donc simplement l’aspiration comme tous les peuples d’être vaccinés contre la domination et son cortège d’humiliation. Il y a ensuite la volonté de protéger sa souveraineté politique pour ne pas céder ou être embarquée dans aventures politiques à l’extérieur que l’on finit par payer tôt ou tard (2). Il se trouve donc que l’Algérie entretient depuis la Guerre de libération des liens amicaux qui sont alimentés qui, plus est, par des relations économiques et militaires indispensables par les temps qui courent. Mais aussi par d’autres considérations et autres contraintes que les pays des BRICS n’utilisent pas comme arme de pression politique, contrairement à ces pays qui ont intérêt à vous maintenir dans une relation de dépendance. Et on le sait, la dépendance crée des obligations, pour ne pas dire fait courber l’échine.

Tous les facteurs énoncés ici sont importants et jouent un rôle dans la construction d’une économie qui protège la souveraineté d’un pays. Il est un imprévu, ou bien une circonstance qui prend de court un pays mais qui ne le désarme pas. Ledit pays saute sur cette occasion pour fouetter l’énergie d’un peuple furieux contre l’auteur de cette atteinte à sa souveraineté. Cet imprévu ou cette circonstance a pour nom embargo, sanctions qui renferment une forme de hogra (déni de droit), une sorte de lâcheté car on donne des coups en étant armé et harnaché alors que la victime est enchaînée. On l’utilise contre Cuba et autres petits pays mais contre la Russie ou l’Iran, c‘est une autre paire de manches. Ces pays rendent coup pour coup mais en ont profité pour fortifier leurs économies.

La Russie sous embargo agricole en 2014 a révolutionné son agriculture et est devenue première exportatrice de blé. L’Iran a réussi à vendre son pétrole et à développer son industrie militaire qui interdit à la première puissance du monde de pointer son nez dans les eaux territoriales iraniennes. Et pourquoi l’Algérie ne sauterait-elle pas sur l’occasion pour mettre en route la machine d’un développement qui ne produit pas un trou dans la raquette pour ensuite désigner le même et éternel coupable. Pour les uns, on paie la colère de Dieu ; pour d’autres, c’est la faute à la loi de l’offre et de la demande, l’économie vue du bout de la lorgnette.

Je fais ce petit glissement en direction des problèmes des pesanteurs sociales et des archaïsmes culturels. Il n’y a pas d’économie qui n’obéit pas à la politique. Cela pour dire que le pays ne manque pas de richesses dans le sol et le sous-sol, ne manque pas de bras, ni de cerveaux quand ils ne s’exilent pas. Ce qui freine ici comme ailleurs, hier comme aujourd’hui, c’est de l’huile dans les rouages entre les moyens techniques de production et les rapports sociaux dans la société. C’est-à-dire la nature des lois votées par une Assemblée pleinement représentant la souveraine du peuple, la culture épanouie et largement diffusée, bref une architecture sociale et culturelle qui donne du sens à une vie où la femme, l’homme profitent des fruits de leur travail qui nourrissent l’imaginaire.

Un mot pour conclure, avec les futurs bouleversements de la guerre de l’Ukraine qui a fait sortir le monde de sa torpeur et révéler l’importance des problèmes économiques, géopolitiques et géostratégiques, il me semble que le pays doit faire bonne figure pour être accepté dans les BRICS. Faire bonne figure signifie simplement faire le plein de connaissances pour éviter que des charlatans polluent l’air que nous respirons. Comme dit le philosophe (Montaigne) mieux vaut une tête bien faite que bien pleine.

A. A.

1- Pays adhérents des BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.

2- Je pense à ces «stratèges» qui nous expliquaient les bénéfices en termes de bonne image et de sagesse diplomatique que retiraient le pays en envoyant l’armée ramener la paix dans des pays pour le compte d’intérêts qui sont étrangers à ceux du pays.

Comment (30)

    Anonyme
    9 août 2022 - 7 h 37 min

    OUI !!!

    Achour
    8 août 2022 - 3 h 39 min

    bonsoir tout le monde , très heureux de lire cette nouvelle !

    on ne doit pas attendre pour profiter de cette merveilleuse chance de faire partie des brics+ , les algériens ne sont pas fainéants, faut arrêté avec les idées reçu et les préjuger , notre souci ce n’est pas l’huile de coude mais le sable que l’on nous souffle dans nos rouages !
    la seule façon de se protéger est de se mettre avec ces pays amis qui ne cherchent pas à nous empêcher de nous développer
    c’est pendant l’éclatement de l’URSS que l’Algérie a subi ses années noires,
    personne ne voulait nous aider à acheter des armes pour nous défendre à part l’Italie !
    aujourd’hui la Russie revient et bien plus forte qu’avant ! le mali et la syrie ont été stabilisé en 2 mn

    Anonyme
    7 août 2022 - 14 h 11 min

    Il faut savoir raison garder:

    L´Algérie décollera vraiment qu´à partir du jour, où les Algériens auront pour religion le travail.

    Leur religion, comme ils l´interprètent actuellement leur fait croire, que l´essentiel pour l etre humain est dans l´au-delà, ici-bas, ils ne sont que passagers et leur vie n´est que transitoire donc à quoi bon se fatiguer!

    Meme leur fierté légendaire, ils ne la puisent pas du résultat de leur travail, comme normalement ailleurs, mais elle leur est léguée à leur naissance.

    Avant, on disait aller gagner son pain pour dire aller travailler ( qui ne veut pas dire aller au travail).

    Aujourd´hui, le pain à 10 DA a perdu sa valeur et logiquement le travail aussi qui permet de le gagner.

    Donc, toute une mentalité à changer pour donner corps à ses ambitions sur terre.

    Anonyme
    6 août 2022 - 13 h 32 min

    Comment voulez-vous qu’on adhère aux Brics ? Le pays le plus faible des Brics c’est l’Afrique du Sud et ils sont 3 fois plus riches que nous !

    mimosa
    6 août 2022 - 12 h 24 min

    l’Algerie a une histoire exceptionnelle, pleine d’experiences , elle ne se laissera embobiner par aucun piege . les gardiens sont la avec nous . La mémoire des anciens nous éclaire sur le cheminement a prendre. Souveraineté acquise par de dures batailles, souveraineté gardée pour toujours.

    M & Mss
    5 août 2022 - 18 h 18 min

    Bonjour,
    Je suis pour cette adhésion n’en déplaise à certains(nes) pays dominé par cette forme d’esclavagisme qui dit bien son nom.
    L’Algérie possède des capacités pour franchir ce pas et il suffit de bien entamer le virage.
    Â bon entendeur…

    Chark
    5 août 2022 - 8 h 43 min

    Ma devise à toujours été ( un bon dollar , est un dollar mort ! ) , les BRICS auront une âme seulement lorsque le dollar sera interdit dans leur échanges commerciaux , ce n’est qu’à cette condition que l’organisation des BRICS aura un avenir paisible et prospére pour leur peuples respectifs .

    Abdelaziz_G
    5 août 2022 - 5 h 13 min

    L’Algérie n’a pas encore les assises économiques qu’il faudrait pour adhérer aux BRICS, elle jouerait au-dessus de sa catégorie. Mais elle en a parfaitement le potentiel, les moyens matériels et les capacités humaines et semble sur le point de les développer. La question n’est pas de savoir si elle peut y parvenir mais de savoir si elle peut y arriver rapidement en suivant une voie rationnelle dans le sens de la fameuse citation du grand penseur Algérien Malek Bennabi :
    « Les temps ne sont plus où les sociétés pouvaient vivre en attendant de rencontrer un jour, au hasard de la route, leur vocation historique. Aujourd’hui, dès les premiers pas, on doit savoir vers quel but lointain on est parti. »
    Tebboune est un excellent président qui rend des comptes au Peuple Algérien et demande des comptes aux dirigeants politiques et acteurs socio-économiques, qui a un grand esprit et semble être guidé par une vision, je compte beaucoup sur lui pour faire avance le pays. J’ai grandi et ai fait toutes mes études en France et souhaiterais aider au développement de l’Algérie, à point nommé. Je suis actuellement sans emploi en France où il existe un immense réservoir de talents inexploités dû au racisme inhérent à la société française et à la crise du féminisme et du sionisme qui écarte sciemment les hommes musulmans de la société française. Il faudrait lancer des campagnes de recrutement des plus méritants, et les y attirer non avec des salaires mirobolants mais avec la promesse d’une qualité de vie supérieure en les installant sur des terres au climat tempéré, en pleine nature -bord de mer, montagne- où ils pourront y faire construire des villas avec l’aide de l’Etat Algérien. D’où la nécessité d’investir dans la construction de smart-city en Algérie. Toutes les civilisations ont démarré avec la création de villes majestueuses. Il faut sélectionner les meilleurs talents algériens et faire en sorte que l’Etat Algérien subvienne à leurs besoins. Il est nécessaire de faire émerger une immense classe moyenne en Algérie, ce que devrait faciliter le passage à la langue anglaise, dans laquelle les connaissances humaines sont à portés de clic. Il faut développer la vitesse des débits internet, investir massivement dans la fibre optique et les nouvelles technologies de réseaux. Attirer tous les professeurs d’Université des pays occidentaux pour qu’il vienne transmettre leurs connaissances aux étudiants et leur transmette le sens de la rigueur scientifique. Il faut changer les mœurs des Algériens pour les inciter à épouser le savoir-vivre et le savoir-être tout en puisant dans les traditions prophétiques. Développer des capacités satellitaires et de lancements de fusées. Enfin développer, une industrie militaire locale, à l’instar de la Turquie, une capacité de dissuasion nucléaire algérienne pour se prémunir contre toute menace extérieure, me semble une condition sine qua non pour garantir la pérennité d’un Etat algérien fort et puissant. J’essaierais de contribuer plus souvent à ces pages, avec une démarche critico-constructive.

    Algérien Pur Et Dur
    4 août 2022 - 18 h 42 min

    Ce n’est plus une question de si l’Algérie doit ou non joindre les BRICS. C’est une question de comment joindre cette alliance économique hautement benefique pour notre pays et le plus vite possible tant que la Russie et la Chine sont favorables à notre adhésion. Ceux qui continuent à faire les yeux doux à la france et par extension l’europe ne travaillent pas pour les intérêts de l’Algérie. Arrêtons de tergiverser. D’autres pays comme l’Argentine et l’Iran ont deja pris les devants.

    Anonyme
    4 août 2022 - 13 h 32 min

    L’Algérie ne compte que des amis dans les BRICS,alors il est tout à fait naturel qu’elle y adhère à moins d’un imprévu.Avec le gazoduc Nigéria-Europe,la mine de fer à ciel ouvert de Gara Djebilet et bientôt Désertec réactivé et l’adhésion au BRICS l’Algérie engrange succès sur succès et c’est dans la logique des choses pour ce grand pays-continent d’Afrique du Nord.A d’autres succès encore plus percutants encore. Khemsa fi 3in alhassadine.

    Anonyme Utile
    4 août 2022 - 3 h 51 min

    C’est l’avenir du peuple Algérien et des générations futures qui est en jeu. Et notre avenir est naturellement avec les BRICS.
    Je n’ai jamais cessé de suggérer à notre pays, depuis plusieurs années déjà, comme l’atteste mes commentaires sur AP et sur le web, l’adhésion aux BRICS.

    L’Algérie s’est débarrassée de la grande partie de la 3ISSABA qui était au service de nos ennemis de toujours et qui a détruit sur leurs ordres, l’industrie et l’économie du pays.

    L’élimination légale et légitime de la grande partie de la 3ISSABA, a permis à notre pays de lancer très rapidement plusieurs très grands projets de dimension mondiale.

    Le Président Tebboune vient d’évoquer à juste titre l’adhésion de l’Algérie aux BRICS. C’est une excellente chose.

    Cette embellie économique est une bénédiction. Elle permettra à notre pays de satisfaire les critères d’adhésion aux BRICS. Notre économie décollera et on sera très loin de nos pires ennemis de toujours, qui ont bloqué notre développement.

    Je dis donc, bonne chance à notre pays, pour son adhésion aux BRICS.

    Elephant Man
    3 août 2022 - 19 h 52 min

    Excellente occasion pour l’Algérie de rejoindre les BRICS sachant déjà qu’avec l’Afrique du Sud pour ne citer qu’elle les convergences sont notables.

    Abou Stroff
    3 août 2022 - 7 h 24 min

    « Ce qui freine ici comme ailleurs, hier comme aujourd’hui, c’est de l’huile dans les rouages entre les moyens techniques de production et les rapports sociaux dans la société. » soutient A. A..
    je pense que A. A. pointe du doigt le problème essentiel qui fait que l’Algérie actuelle est loin de répondre aux conditions objectives et subjectives d’une entrée prochaine au sein des BRICS.
    – concernant les rapports sociaux, il ne faut pas être diplômé de Harvard pour comprendre qu’en Algérie, les rapports sociaux reposent sur la distribution de la RENTE qui nie le TRAVAIL en tant que facteur primordial dans l’émancipation des peuples et des nations. Par conséquent, si nous voulons participer à la construction de relations qui évitent la main mise flagrante des puissances impérialistes sur les échanges mondiaux, il nous faut reconnaitre que notre attitude envers le travail doit être révolutionnée. Or, il me semble que rien, pour le moment, n’indique que la culture de la rente soit en train d’être remplacée par la culture du travail, puisque nous continuons à miser sur le pétrole, le gaz et ………………. Le fer de gara djebilet pour nous « développer » (« un développement du sous-développement » qui ne dit pas son nom ?).
    – en outre, reconnaissons que la domination de l’idéologie religieuse (voir, entre autres, la propagande officielle concernant une fumisterie appelée « finance islamique ») qui imprègne tous les pores de la société algérienne ne permet guère à la société algérienne de relever les défis du moment où toute décision repose, nécessairement sur la rationalité dont est quasi-dépourvue la société algérienne (n’a t on pas observé le ministère de la religion demander aux investisseurs algériens d’adhérer aux opérations de la soi disant finance islamique ou demander aux fidèles de participer à « salat el istisqa » pour inciter le Bon Dieu à nous envoyer de la pluie?).
    Moralité de l’histoire : il n’y en a aucune, à part le constat palpable et quantifiable qu’en Algérie, la tête est plutôt pleine d’irrationalité et pas du tout faite pour affronter les défis de l’heure.

    Chark
    2 août 2022 - 22 h 14 min

    Je rejoins le commentaire de Emigré de France , c’est une formidable occasion qui s’offre à l’Algerie et à l »Iran , et pourquoi pas la Corée de Nord et le Vénézuela , cela permettrait à tous ces pays de rejoindre cette formidable organisation de pays libres , souverains , non alignés , rejetant leur soumission au dollar , car le probléme vient d’abord de cette monnaie ( satanique ) qui à dominé le monde par la terreur avec la célébre devise usuriére juive qui l’accompagne toujours , ( le dollar c’est notre monnaie , mais c’est votre probléme ) avec un continent africain et sud americain appauvri et pourtant trés riche en ressource naturelle ., donc oui l’Algerie doit intégrer rapidement l’organisation des BRICS .

    emigre de France
    2 août 2022 - 19 h 33 min

    Si j’étais président, je rejoindrai immédiatement les Brics et je sortirai l’Algérie de l’Union africaine, de l’Onu, de l’Ocde, de l’Oms, de la Fao, de l’Omc … bref de toute organisation dont un pays pourrait, demain, geler mes avoirs. L’Occident a choisi sa doctrine en 1492 : coloniser et faire régner son ordre. Il ne changera pas de doctrine. Alors, autant établir avec lui des relations bilatérales avec notre intérêt national pour seul objectif.

    MD
    2 août 2022 - 18 h 10 min

    je tiens à vous remercier car tout les jours je lie votre journal et concernant l Algérie doit adhère avec ses partenaires du brics car ses une sécurité apportée aux pays car nous savons que le danger et la alors pourquoi attendre vous préférez qu’on finisse comme la Libye Syrie ou le Yémen agissons maintenant l Algérie a des capacités et des richesses et surtout une jeunesse et nous savons que la Russie et surtout la Chine nous aiderons et nous serons imbattables car le brics et l avenir

    Le chat Botté
    2 août 2022 - 16 h 49 min

    Il fallait d’abord expliquer au commun des lecteurs l’origine du BRICS et qu’est-ce qui a motivé ses 5 pays à le créer. Ces 5 pays se sont convenu ensemble pour se débarrasser du $$$ en tant que monnaie de transaction, parce qu’à chaque fois que vous utilisez le Dollar il y a des royalties/redevance à payer.
    Ces 5 pays doivent dans le futur utiliser leurs monnaies nationale pour toutes transactions ou échanges commerciales de quelles natures que ce soit entre-eux ou les autres pays hors BRICKS.
    La Grande Bretagne (GB) utilise le Pound ou livre sterling au lieu du $$$ pour leur transaction commerciale et personne n’a crié au loup.
    Le DINAR en tant que monnaie d’échange ne serait que bénéfique pour l’état. On est en position d’imposer aux autres que nos transactions se feraient dorénavant en Dinar pour la vente des Hydrocarbures comme les russes qui imposent maintenant le rouble pour la vente de leur gaz vers l’Europe.
    Se débarrasser du $$$ pour le Dinar nous ferait gagner aux changes et sa valeur nous fera mieux connaitre des pays qui auront accepter notre divise en tant que monnaie de transaction.

      Anonyme
      5 août 2022 - 13 h 35 min

      Les pays qui composent les brics n’ont pas crée ce organisme. Cet acronyme a été crée à l’origine par un économiste de la Goldman Sachs comme référence aux pays les plus émergeants des pays émergents. Ces pays ont su bénéficier par la suite en prenant ce train en marche.

    lhadi
    2 août 2022 - 16 h 20 min

    La politique des hautes autorités du pays se perd dans les discours incohérents. Une telle attitude peut conduire qu’à la confusion, à la perte de responsabilité gouvernementale et administrative et, pour finir, à une forme d’inefficacité et d’immobilisme.

    Il est urgent de clarifier les mots et les idées.

    C’est pourquoi la confrontation des idées, des points de vue, des analyses est devenue plus que jamais nécessaire aux dirigeants face à la complexité croissante des problèmes qu’ils ont à affronter dans tous les domaines de la vie nationale et internationale.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      3 août 2022 - 8 h 36 min

      @Lhadi: Vous avez tout dit: On doit laisser la democratie dire son mot. « C’est pourquoi la confrontation des idées, des points de vue, des analyses est devenue plus que jamais nécessaire aux dirigeants face à la complexité croissante des problèmes qu’ils ont à affronter dans tous les domaines de la vie nationale et internationale. »

    Ansem
    2 août 2022 - 15 h 35 min

    Voir Ali AKIKA de retour est un plaisir.
    Une assez jolie contribution qui nous éclaire mais nous rassure également. Medrci

    Ajouter une "BRIC(S) est ce la solution ?
    2 août 2022 - 14 h 54 min

    Non, je ne pense pas que ce soit un priorité a court et moyen terme, mais peut-être a long terme, oui. Commençons par solidifier, consolider nos fondations en priorité, une fois la maison Algerie solidifier, insonnoriser, hermétiques et isoler des variations climatiques et aux intempéries, notre maison commune s’appréciera, se valorisera et là on nous fera un pont d’or pour y adhérer

      anonyme
      2 août 2022 - 19 h 35 min

      Un pont d’or ? Dans une organisation fondée sur l’équité en tout ?!

    Votre synthèse est en partie erronée Mr AKIKA
    2 août 2022 - 12 h 43 min

    Monsieur ALI AKIKA je ne suis pas d’accord avec une grosse partie de vos explications.
    Souvent le choix de nos fréquentations se font en fonctions de l’apport que ceux-ci pourront nous apporter de plus conséquent dans nôtre existence à travers leurs fonctions le poids de leurs personnalités dans se monde, l’ascendant qu’ils ont sur l’échelle des décisions et l’influence qu’elles auront pour faire bouger des décisions géographiques et militaires économiques présentes et FUTURES.
    C’est bien beau d’avoir du GAZ, du PÉTROLES, DES BIENS MANUFACTURER des PRODUITS ALIMENTAIRES à vendre.
    Si la marché n’existe pas à côté pour VENDRE tout ces biens et services, à quoi bon.
    L’ALGÉRIE est la porte d’entrée de l’Afrique, elle y à ces réseaux de contacts, ces ramifications, ces connaissances géographiques politiques et militaires.
    L’Algérie géographiquement et aux portes du continent Européens.
    En Afrique du Nord a l’entrée du détroit du Gibraltar les ouvertures que cela OFFRENT d’être au pied de ces points ultras stratégiques.
    La Russie et notamment la Chine se trouveraient en position très très défavorable si L’Algérie ne rejoignait se refuserait de ne pas rejoindre le BRICS et décidait de se rallier au bloc d’en face en continuant à se servir du système mondial de transaction bancaire, à travers le réseau SWIFT.
    Le bloc occidentale aurait un pied ferme en l’appui et la position tant géopolitique que expérience au sens large de L’ALGÉRIE pour empêcher la Chine et la Russie et ces alliés de s’installer sereinement en AFRIQUE afin de la développer comme un marché commercial et jouir des trésors NATURELS qu’elle RECÈLE.
    Le BRICS ne peuvent pas faire la fine bouche et les capricieux avec les cartes MAÎTRESSE que l’Algérie possèdent comme atouts déterminant pour l’accessibilité à tous leurs projets chacun des deux blocs.
    Nous sommes convoités des uns et des autres sans pour autant qu’ils veuillent l’admettre vraiment afin que l’Algérie ne mette pas trop d’exigences sur la table, tant pour les uns que pour les autres.
    L’Algérie doit savoir tiré profit de ces avantages sans se laisser attendrir par les émotions et les belles paroles.
    SEUL NOS INTÉRÊTS ET NOS PRINCIPES DOIVENT PRÉVALOIR.
    POINT !!

    Anonyme
    2 août 2022 - 11 h 45 min

    L Algérie a vécu dans sa chair l embargo décidé par les pays occidentaux lors de la décennie noire à cause de l interruption du processus électoral qui a vu les islamistes majoritaires grâce à la fraude et à la frustration du peuple par les agissements anti démocratiques des nababs du parti FLN.
    Ces partis islamistes financés par l extérieur devaient installer un régime théocratique pour couler l Algérie qui était en plein développement et qui était leader parmi les pays non alignés.
    Malheureusement toute la lutte du peuple algérien avec son armée a été anéantie par la fameuse charte de réconciliation nationale qui a offert sur un plateau d argent le pays aux islamistes qui ont salafise l Algérie en profondeur.
    Comment retrouver notre Algérie perdue et mettre l espoir dans tous les cœurs des algériens pour les remettre au travail et avoir confiance en leur pays? là réside le dilemme !!!
    Tant que la religion est gérée par l état et que les pouvoirs ne sont pas indépendants,on ne s en sortira pas…
    L exemple de l Iran n est en rien comparable aux nôtres car c était déjà un ancien empire
    L Algérie a la capacité de faire partie des bricks mais il reste beaucoup à réaliser sur tous les plans.

    Souk-Ahras
    2 août 2022 - 11 h 30 min

    Bonjour Mr Akika,

    Vous dites : « …pesanteurs sociales et des archaïsmes culturels. »
    On ne peut plus vrai dans le contexte algérien.

    Avec votre permission, je mettrai en conclusion de votre contribution ceci : chez les actuels « Bricsois », dieu ne fait ni de la politique ni du social.

    L’Algérie dans les Brics ? Il faudrait d’abord penser à boucher tous les trous de notre « raquette ». N’est-ce-pas ?

    DZ
    2 août 2022 - 11 h 18 min

    TRES BONS CHOIX L ALGERIE DOIT S AMMARER AUX BRICS L UNION FAIT LA FORCE PUIS CES PAYS SONT AMIS ILS SONT SINCERES AVEC NOUS ISOLEE L ALGERIE N A PAS BEAUCOUP DE POIDS IL FAUT ESSAYER ONT NA RIEN APERDRE TOUT A GAGNER LE HIC LES ALGERIENS PRO OCCIDENTAUX COMME RACHAD ET COMPAGNIE QUI VIVRA VERRA BONNE CHANCE E

    Anonyme
    2 août 2022 - 11 h 11 min

    « …..Ce qui freine ici comme ailleurs, hier comme aujourd’hui, c’est de l’huile dans les rouages entre les moyens techniques de production et les rapports sociaux dans la société. C’est-à-dire la nature des lois votées par une Assemblée pleinement représentant la souveraine du peuple, la culture épanouie et largement diffusée, bref une architecture sociale et culturelle qui donne du sens à une vie où la femme, l’homme profitent des fruits de leur travail qui nourrissent l’imaginaire……. »
    Dans le mille MR Akika…Mais pour cela il faudra du Souffle , beaucoup de souffle et de la ……Javel énormément de Javel pour annihiler la propagation du Populisme et l absence de Conscience d appartenance à une Nation . Cela me rappelle d ailleurs la perspicacité d un Journaliste Américain qui avait rapidement IDENTIFIÉ la raison de la SALETÉ AMBIANTE de nos Contrées en opposition à la PROPRETÉ INDÉNIABLE à l intérieur des maisons de nos compatriotes : la maison est considérée comme une Propriété , pas le Pays , sinon dans les déclamations qui ne mangent pas de Pain ….

    Changeons de Paradigme!
    2 août 2022 - 11 h 05 min

    On doit libérer notre mindset! Arreter de parler et de faire de beaux discours stériles qui nous mènent a rien sinon a démotiver des Algeriens et les inviter à s’expatrier! Faire, Agir, obligation de Résultats, Ambition, Creer, Innover, Entreprendre, Méritocratie,… voilà des concepts que nous avons le devoir d’intégrer pour le changement, faire de nos compatriotes des citoyens avec des droits et des devoirs dans un Etat de droit a travers une Republique exemplaire. Apres Brics ou pas est secondaire
    Soyons LEADER et arretons d’être des suiveurs, soyons STRATEGE ET VISIONNAIRE et arretons de faire dans la gestion de l’épicier, soyons AMBITIEUX en lieu et place d’être des petits joueurs de bac à sable ! Les Algeriens sont formidables, ils sont capables du meilleurs et faite preuve de génie si on leurs donnent un horizon prometteurs et de les inviter à écrire une GRANDE PAGE D’HISTOIRE de ce grand pays Nation. Mais nous sommes malheureusement capables du pire si nous gouvernants sont de piètres politiques sans envergures et médiocres. Il existe chez nous des hommes d’États mais aussi des graines de talents prêts à prendre la relève alors laissons les prendre leurs responsabilités tout en luttant contre la bureaucratie, la corruption et les compradores!!! Il y a plus cas, tout les ingrédients sont là, il nous faut un excellent cuisinier pour que la recette soit au TOP ( ou le chef d’orchestre avec ses musiciens pour composer une excellente musique). A. Tebboune semble amorcer les changements dans la bonne direction MAIS doit bien s’entourer en tant que Leader/Manager pour nous amener à bon port et gérer la transition!

    Brahms
    2 août 2022 - 9 h 42 min

    Surtout, surtout, il faut se détacher de la girouette marocaine qui vient sans arrêt avec sa djellaba jaune,

    Développement du pays, détachement du néocolonialisme, accès aux technologies moderne, accès aux marchés financiers sans commissions et sans taxes, accès aux matières premières à des prix défiant toute concurrence, plus de sanctions et accès aux langues comme le chinois, le Russe bien mieux que l’Anglais.

    De plus, toutes les matières premières sont cotées à New York avec comme monnaie dollar et toute une panoplie de commissions, de taxes qui enrichissent les banques américaines.

    Il est temps de changer mais à la condition de travailler car derrière il faudra de l’entrain, de l’énergie, du sérieux, de la confiance pour que la myonnaise prenne et que l’adhésion se fasse.

    Ensuite, les BRICS pourront faire une monnaie unique pour palier aux dollar et à l’euro.

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