L’Algérie élue membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies

ONU Conseil des droits de l’Homme
Lors d'une réunion de l'ONU. D. R.

Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, a qualifié, samedi, l’élection de l’Algérie en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, de «précieux acquis» qui vient conforter son rôle dans le parrainage de plusieurs initiatives qui soutiennent les principes et les valeurs des droits de l’Homme de par le monde.

Dans un entretien accordé à l’APS, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, Zaâlani a fait part de la fierté de son instance de l’élection de l’Algérie comme membre au sein du Conseil onusien des droits de l’Homme, une élection qui se veut le fruit des «grands efforts consentis par l’Algérie, ces trois dernières années, à travers une diplomatie active, dynamique et positive, ainsi que de son rôle pivot distingué au double plan régional et continental», a-t-il ajouté.

Pour Zaâlani, l’obtention «dûment méritée» par l’Algérie de son statut de membre au sein de ce Conseil pour la période 2023-2025 intervient également en valorisation de son rôle dans le parrainage de plusieurs initiatives qui soutiennent les principes et les valeurs des droits de l’Homme de par le monde et de son interaction positive avec les différents mécanismes des droits de l’Homme de l’ONU.

Le président du CNDH a relevé, en outre, que ce statut de membre «ouvrira pour notre pays des débouchés dans les couloirs de cette auguste instance pour l’initiative et la proposition dans nombre de domaines en lien avec les droits de l’Homme, outre le droit qui lui est accordé en termes d’accès aux instances et aux équipes de travail du Conseil onusien des droits de l’Homme».

Concernant le succès «remarquable» de l’Algérie dans son examen périodique universel devant la 41e session du Conseil des droits de l’Homme, le président du Conseil a indiqué que plus de 100 pays avaient salué la protection et la promotion de ces droits en Algérie, relevant qu’il s’agissait d’une tendance générale «due au fait que ces pays étaient convaincus du sérieux du grand projet de réforme engagé en Algérie, à commencer par la révision constitutionnelle de 2020, initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a prévu un large éventail de droits et des garanties concrétisées sur le terrain, outre certains mécanismes législatifs tendant à protéger ces droits».

Dans ce cadre, il a souligné que les institutions en relation avec les droits de l’Homme en Algérie s’acquittent «régulièrement» de leurs missions en vue de garantir les droits des citoyens au niveau des différentes instances constitutionnelles de contrôle et de consulting.

L’intervenant a, en outre, précisé que le Conseil, qui entretient des relations bilatérales «harmonieuses» avec son environnement extérieur, composé d’institutions étatiques concernées par la promotion des droits de l’Homme, ainsi qu’avec les différents acteurs de la société civile, partenaire de la mise en œuvre de la stratégie du Conseil pour la période 2022-2025, «œuvre à atteindre le niveau d’efficacité dans la définition des responsabilités et la recherche de solutions».

R. N.

Comment (2)

    Fatima
    22 décembre 2022 - 16 h 25 min

    Bien vu! Nos autorités devraient y reflechir plus d’une fois avant d’accepter ce « rôle »

    La-Pie-qui-épie
    18 décembre 2022 - 15 h 33 min

    Cette élection est un cadeau empoisonné pour l’Algérie, celle-ci ne pourra plus gérer de manière libre et sereine les flux humains illégaux à ses frontières. On dira hypocritement que l’Algérie doit « donner l’exemple », elle doit être un « modèle d’humanisme et de tolérance ».

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