Visite d’inspection de Chengriha à l’Ecole supérieure de Transmissions à Koléa
Le général d’Armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a effectué mercredi une visite d’inspection et de travail à l’Ecole supérieure de Transmissions à Koléa, en 1re Région militaire, où il a visité ses infrastructures et des commodités et présidé une réunion avec les cadres et les stagiaires, rapporte l’APS selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
«Après la cérémonie d’accueil, Monsieur le général d’Armée a suivi, en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, du commandant de la 1re Région militaire, du chef du département Transmissions et Systèmes de commandement-contrôle, ainsi que des chefs de départements et d’officiers généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, un point de situation sur les aspects pédagogiques et infrastructurels de ce prestigieux établissement de formation, présenté par le commandant de l’école», souligne le communiqué.
Le général d’Armée a procédé, par la suite, à «la visite des infrastructures pédagogiques, notamment les laboratoires didactiques et la direction d’enseignement des systèmes d’information et de commandement avant de suivre un exposé sur un projet de fin d’études présenté par des élèves officiers de carrière», ajoute le communiqué.
Lors de sa rencontre avec les cadres, les personnels et les stagiaires de l’Ecole supérieure de Transmissions, le général d’Armée a prononcé une allocution d’orientation, suivie par vidéoconférence par les cadres de l’Arme Transmissions, au niveau de l’ensemble des Régions militaires, où il a souligné l’importance capitale réservée par le Haut Commandement de l’ANP à l’Arme des Transmissions, qui a joué un rôle essentiel dans la coordination et la conduite des opérations lors de la glorieuse révolution de libération.
«Le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire accorde une importance capitale à l’Arme des Transmissions au regard de son rôle vital, aussi bien en temps de paix qu’en temps de guerre», a affirmé le chef d’état-major de l’ANP, cité dans le communiqué.
En effet, a-t-il poursuivi, «le secteur des télécommunications a constitué le nerf de la glorieuse Révolution de libération. La volonté des hommes qui en étaient chargés a fait du peu de moyens et des simples équipements de l’époque le sens de l’ouïe des combattants, qui leur permettait de capter les mouvements des ennemis à travers les vastes territoires de l’Algérie, de coordonner les actions et de conduire les opérations avec succès».
«Les transmissions, qui ont pris leur origine de la Révolution, ont évolué grâce aux premières générations de l’Armée nationale populaire, qui ont déployé d’énormes efforts pour doter cette arme de potentialités humaines et matérielles, à même de lui permettre de remplir les sensibles missions qui lui sont imparties», a-t-il soutenu.
Le général d’Armée a souligné la détermination du Haut Commandement de l’ANP à promouvoir cette Arme au niveau qui correspond aux évolutions accélérées que connait le monde dans le domaine des communications, et ce en réunissant toutes les conditions humaines, matérielles et de gestion nécessaires.
«Nous sommes aujourd’hui plus que jamais déterminés à promouvoir cette arme vitale au niveau qui correspond aux évolutions accélérées que connait notre monde d’aujourd’hui dans le domaine des télécommunications», a-t-il assuré.
Il a relevé, dans ce contexte, que «sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, et à la faveur de son soutien et ses orientations, nous travaillerons de toutes nos forces pour que cette mission soit parachevée, par les professionnels qui disposent d’équipements à la pointe de la technologie et qui, de ce fait, sont appelés à en assurer l’entretien et l’exploitation rationnelle, mais plus encore à maîtriser leurs techniques modernes, à travers la formation et la qualification des personnels exploitants», soulignant «la relation étroite et interdépendante qui existe entre le processus de formation et le processus de préparation au combat». Il a estimé, à ce titre, que «le niveau de préparation au combat reflète naturellement la qualité de l’enseignement et de la formation reçus».
«C’est dire l’importance qu’il y a pour les chefs des établissements de formation, dans les différents paliers, de tenir compte de cet aspect et de mettre à profit les expériences des unités sur le terrain, et de veiller, de concert avec les structures centrales concernées, d’apporter en permanence les améliorations nécessaires aux contenus des programmes de formation», a-t-il préconisé.
A l’issue de cette rencontre, «le général d’Armée a donné une série d’orientations aux responsables et aux cadres de cette arme sensible du corps de bataille de l’ANP, en insistant de nouveau sur le maintien en condition des moyens et équipements en dotation et le redoublement des efforts, visant à garantir l’accomplissement des missions assignées dans les meilleures conditions», conclut le communiqué.
R. N.
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