Islamisme et populisme : ces deux pestes verte et brune du capitalisme

FIS forme religieuse
L'ex-chef de file de la peste verte algérienne inoculée par la France socialiste. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Notre époque est cernée de toutes parts par les forces réactionnaires. Qu’elle s’exprime sous la forme religieuse, nationale, raciale ou ethnico-linguistique, la réaction a le vent en poupe. Parmi les mouvements rétrogrades les plus revendicatifs, vindicatifs et actifs apparus ces dernières décennies sur la scène internationale, l’islamisme occupe le haut du podium dans le classement des forces obscurantistes. L’idéologie archaïque islamiste s’est mise à s’agiter frénétiquement comme une bête blessée, dès l’instant où les sociétés semi-féodales et semi-coloniales des pays musulmans étaient bousculées dans leurs fondements. Au moment où leur base sociale s’étiolait, à la faveur de l’introduction de nouvelles structures économiques, sociales, politiques et idéologiques. Autrement dit, par suite de la mutation de leur formation sociale, de l’implantation du capitalisme, de la modernisation balbutiante de ces régions.

L’islamisme est l’expression d’une société musulmane travaillée par des mutations sociales profondes. C’est le dernier sursaut d’une bête agonisante tout juste capable de se défendre à coups de griffes religieuses pour tenter d’échapper à son absorption par le modèle capitaliste «occidental» dominant réputé pour sa force dissolvante des traditions archaïques. En vérité, comme je ne cesse de le répéter depuis plus de trente ans, le surgissement de l’islamisme préfigure le début de la fin des sociétés musulmanes. C’est un combat d’arrière-garde porté par les derniers dinosaures de l’islam, reliquats d’une société musulmane en voie de dissolution.

L’islamisme est l’ultime râle d’agonie d’une société archaïque qui accouche au forceps de nouvelles structures socioéconomiques et politiques modernes trop disproportionnées pour le «col de l’utérus sociétal», étroitement enserré dans la tradition. Comme toute naissance difficile et traumatique, cela provoque des dommages collatéraux, cela impacte les fonctions psychologiques pouvant aboutir à la perturbation du fonctionnement cognitif, obérant le développement normal de la société. Mais, une fois le traumatisme de l’accouchement socioéconomique amorti, le processus de résilience sociétal se met en œuvre pour assurer une évolution normative et rationnelle de la société.

Cependant, le surgissement de l’islamisme dans les pays musulmans a été également favorisé, alimenté, attisé et instrumentalisé par les puissances impérialistes, la multiplication des conflits transplantés dans ces pays par ces puissances capitalistes en lutte pour le contrôle de ces régions stratégiques et pétrolifères. Ces tensions impérialistes se sont particulièrement exacerbées et accentuées après la disparition de l’URSS. En effet, au lendemain de l’effondrement du bloc soviétique, la nécessité de la redistribution de la carte du monde s’est posée avec acuité et invitée avec brutalité sur l’échiquier international.

Pourtant, de manière insistante, tout le monde soutient, y compris les prétendus experts, que le mouvement islamiste est la résultante de la radicalisation de la religion islamique.

Cette théorie est une pure construction de l’esprit fondamentalement spéculative. C’est une explication purement idéaliste du phénomène islamiste. Une chose est sûre : ce n’est pas la conscience qui détermine l’être, c’est l’être social qui détermine la conscience. En d’autres termes, l’esprit ne guide pas le monde. Ce sont les conditions socio-économiques qui impriment leurs modèles à l’évolution d’une société. Pour preuve, ce phénomène des mouvements islamistes apparaît à une phase de domination mondiale capitaliste corrodée par la déliquescence, déchirée par des tensions impérialistes exacerbées. Il n’a pas surgi à l’époque de sa glorieuse croissance, ou à une tout autre période antérieure de l’histoire. Notre époque décadente favorise toutes les déviances sociales et réactions politiques, toutes les formes de violences à connotations criminelle, sexuelle, politique ou religieuse.

En fait, dans ses manifestations archaïques, l’islamisme n’exprime phénoménologiquement que la forme et non le fond de l’opposition que ce courant représente. Dans son expression politique, la réaction intégriste islamiste est la forme ultime qu’a prise la résistance nationaliste chauvine dans ces pays économiquement et industriellement arriérés, en proie à une crise systémique profonde. En Algérie, cette expression de la crise de la société est portée par l’islamisme et le berbérisme (culturaliste et sécessionniste), produits d’une Algérie en plein bouleversement socioéconomique et politique, en transition historique entre l’ancien monde qui peine à mourir et le nouveau mode de production qui regimbe à naître pleinement. De fait, l’islamisme, expression religieuse d’un combat en réalité politique, traduit la résistance de ce monde suranné, produit du mode de production archaïque féodal, à la pression du modèle économique libéral vecteur de valeurs menaçant l’ordonnancement traditionnel des structures sociales des sociétés musulmanes.

Pareillement, dans les pays occidentaux avancés du point de vue des forces productives et des moyens de production, confrontés à la récession économique et à la crise de gouvernance, on assiste à l’émergence du nationalisme chauvin patriotique, exprimé sous la forme du populisme et du bellicisme dont on aperçoit la première onde de choc en Ukraine, épicentre de la pandémie guerrière en voie de propagation dans l’ensemble du continent européen, du camp occidental.

En effet, à la déliquescence économique vient s’agréger désormais la décomposition politique. Depuis quelques années, la crise économique se traduit par une instabilité politique. Le paysage politique occidental est totalement bouleversé. L’alternance bipartite traditionnelle, en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a volé en éclats. La scène politique est désormais polluée par les formations populistes et religieuses, notamment en Israël. Tous deux se voulant au-dessus des classes, mais de manière différente.

Somme toute, la résurgence du populisme a bousculé le jeu politique traditionnel, avec pour conséquence une perte de contrôle croissante de l’appareil politique bourgeois classique sur le terrain électoral. En vérité, le populisme, sous quelque forme que ce soit, a toujours occupé la scène théâtrale politique. Mais, aussi longtemps que les vieux partis bourgeois établis pouvaient prétendre apporter de l’espoir, il fut confiné aux marges du jeu et enjeux politiques. Parfois, agité comme un épouvantail par les médias pour rabattre l’électorat au profit des partis traditionnels «démocratiques». Cependant, la configuration politique s’est métamorphosée. Aujourd’hui, pour la bourgeoisie, le «populisme» est maintenant synonyme de la montée des forces alternatives, menaçant ainsi le système qu’elle contrôle. Ces forces populistes ne jouent plus le simple rôle d’agitateurs pestiférés de la politique. Mais elles sont devenues des formations agissantes auréolées de respectabilité politique.

Ainsi, la crise institutionnelle et politique est mondiale. Qu’il s’agisse de l’ébranlement total des Etats caractérisé par la désaffection électorale et la délégitimation des institutions, de l’accession au pouvoir de partis fascistes en Israël ou bien de la résurgence de l’extrême-droite et des formations islamistes, tous ces phénomènes politiques traduisent la décomposition du système capitaliste.

En effet, dans une conjoncture économique mondiale marquée par la récession, le conservatisme néolibéral (responsable du krach de 2007-2008) et le keynésianisme social-démocrate (incapable de financer son Etat-Providence) sont en crise. Ces deux courants idéologiques ont failli dans leurs promesses politiques d’éradiquer la misère du monde. Les modèles économiques libéraux et socio-démocrates ont démontré leur échec. Ils sont en pleine déconfiture. Corollairement, les partis classiques gouvernementaux ont perdu leur crédibilité. Et les cirques électoraux n’attirent plus la foule moutonnière pour assister aux spectacles des clowns politiques, ni aux numéros des prestidigitateurs démagogiques.

Pour autant, ces deux idéologies superficiellement rivales et virales (intégrisme islamiste versus intégrisme populiste) mènent en réalité un même combat d’arrière-garde dans un contexte de crise économique structurelle du capitalisme. L’intégrisme d’extrême-droite se développe dans tous les pays du monde, aux Etats-Unis, en Europe. Et, en particulier, en Israël où il s’illustre actuellement, outre par l’accession au pouvoir de partis fascistes, par le racisme décomplexé, les ratonnades, les pogroms, les expulsions des populations, l’assassinat des manifestants, les bombardements des populations civiles palestiniennes désarmées.

C’est dans ce contexte de décadence du système capitaliste mondial, vecteur d’extrémismes religieux et populistes, qu’il faut inscrire, d’une part, la maladie chronique du monde arabe affecté par la propagation pestilentielle de l’islamisme, d’autre part, la pathologie infectieuse du monde occidental contaminé par la peste brune.

De manière générale, le repliement hystérique identitaire et le déploiement religieux terroriste, dans leurs versions islamique et judaïque (partiellement chrétienne circonscrite à l’Amérique) caractérisent désormais notre époque, affligée de dérélictions protéiformes.

De fait, le projet d’émancipation social ayant brûlé ses vaisseaux, le monde, emporté par de multiples naufrages économiques et chavirements institutionnels, en proie aux tempêtes guerrières, aux noyades sociales, au tsunami du chômage, aux pandémies virales létales, au suicide collectif de la morale complètement à la dérive, le monde donc navigue à vue, sans capitaine vertueux salvateur au gouvernail, sans boussole politique libératrice,  sans promesse d’accostage à bon port à la faveur d’un sursaut révolutionnaire.

Partout, dans un monde capitaliste en crise, dans de nombreux pays, les deux formes d’expression réactionnaires populistes (identitaires) et religieuses (islamiste et judaïque) prennent en tenaille les populations soumises à leurs délétères influences idéologiques, leur pestilentielle emprise politique.

K. M.

Comment (13)

    Brahms
    28 février 2023 - 8 h 54 min

    Des psychopathes qui se cachent derrière la religion pour passer à l’action armée,

    On a vu le résultat 250 000 morts, des milliers de blessés, d’amputés à vie, de casses, de dégâts matériels.

    Des milliards de dollars se sont envolés avec ces fous.

    La religion c’est de l’ordre du privé, on ne fait pas de prosélithysme en incitant les autres à faire de même.

    Belveder
    26 février 2023 - 14 h 29 min

    Nous sommes en 2023
    Pas en 90
    Allez dans les villes les villages les quartiers les ruelles les marche de l Algerie
    Vous verrez les préoccupations du citoyen Algerien
    Mais nous faire des dissertation à partir de l Occident Douillet n est plus d actualités

      dzcca
      27 février 2023 - 21 h 07 min

      le probleme en algerie c est la demographie trop de bouches a nourrir le pays peut tout juste supporter 15 MILLIONS d habitants compte tenu des ressources du pays et sa cohesion il faut arreter de faire des enfants c est a partir de maintenant quil faut reguler les naissances l algerie n est pas assez riche pour nourrir sa population il faut etre realiste un moment

    Sujet d'actualité non approprié au présent.
    25 février 2023 - 18 h 04 min

    Pourquoi vous nous parlez de ces gens là !!
    Il y a tellement d’autres sujets d’actualités qui sont très très graves dans le monde actuellement.
    Parlez nous des grands ennemis de l’Algérie en cravates et col blancs ayant accès aux plateaux de télévision, à toutes les presse et institutions de l’état.
    Qui nous ont mis sur la paille, au pains sec et à l’eau, sans hôpitaux digne de soigner une simple grippe.
    Ceux qui ont ruinés l’Algérie en la dépouillant, et l’on ruinés.
    Parlez nous des 1 million de marocains clandestins et naturalisés algériens qui vivent en Algérie pour la détruire de l’intérieur.
    Vous jouez le jeux des occidentaux en ciblant ces gens là, et ressasser le passé.
    Dieu est là pour ça et s’occupera d’eux le moment venu, le jour du jugement.

    THIDHETS
    25 février 2023 - 4 h 54 min

    Les ennemis de la nation, des familles, des freres et soeurs…, la malediction tombée sur les nos tetes.
    20 ans de destructions, leurs rejetons sont les
    Zitout, Hamir Diz, hecham aboud, ferhat du mik mak fils de o.a.s et du mossab…

    Dans les temps de niyya , nos grands parents etaient de pures et bonnes foi…

    La republique et ses forces vives doivent garder le cap sur le developpement, l’humanisme et le partage equitable.
    Le travail serieux et le depassement de soi, le courage, sont les clés de la reussite.
    Allah yarham echouhada.
    Vive la republic.

    Vive l’Algerie libre

    Salim Samai
    24 février 2023 - 8 h 46 min

    Au M.Orient et autour « ISLAM, Islamisme, Al Baghdadi, Jihadisme, Boko Haram, E.I.,Chabab de Somalie, Guerre de Religions au Soudan, Religions » & d´autres Ennemi-Dragons sont des INVENTIONS d´Israel & SON ALLIÈ, « l´Occident » qu´il méne par le bout du nez…pour JUSTIFIER LEURS DESSEINS!

    La Religion est 1 OUTIL! TOUS les Conflits & Parties en font usage, le dernier exemple etant le schisme de
    l´Eglise Orthodoxe d´Ukraine de celle de Russie apres ce conflit!

    Le debat FECOND de DZ n´est PAS Flen OU Felten mais RECONCILIER! L´AVENIR & BATIR l´exigent!l

    Abou Stroff
    24 février 2023 - 7 h 48 min

    « L’islamisme est l’expression d’une société musulmane travaillée par des mutations sociales profondes. C’est le dernier sursaut d’une bête agonisante tout juste capable de se défendre à coups de griffes religieuses pour tenter d’échapper à son absorption par le modèle capitaliste «occidental» dominant réputé pour sa force dissolvante des traditions archaïques. » soutient K. M..
    je pense que cette sentence résume toute la problématique à laquelle font face toutes les formations sociales où l’islam est, en tant qu’idéologie, dominant.
    En termes simples, l’islamisme est la réaction idoine de toutes les couches sociales qui sont, ou se sentent, de plus en plus marginalisées par la progression inéluctable du capitalisme, en tant que système.
    Ceci étant dit, je pense que l’islamisme, en tant qu’idéologie, est l’idéologie idoine du système rentier qui domine la formation sociale algérienne depuis des lustres. en effet, le système rentier (basé sur la distribution de la rente et non sur le travail) est, par « nature », réfractaire au changement puisque sa pérennisation requiert une reproduction simple (la reproduction élargie détruirait les bases objectives du système rentier), laquelle favorise le mouvement circulaire qui caractérise tous les systèmes non-capitalistes.
    or, l’islamisme qui prône le RETOUR vers un passé mythique et chimérique, justifie le mouvement circulaire qui caractérise la « statique » du système rentier.
    En d’autres termes, le système rentier et la culture rentière ne peuvent être mieux « portés » que par l’islamisme, idéologie a-historique qui efface le mouvement et la transformation inhérentes à la condition humaine et qui différencie l’être de l’homme de l’être de l’animal.
    En termes crus, il me paraît vain d’engager la bataille idéologique contre l’islamisme si le système rentier n’est pas « déconstruit », en tant que tel. En d’autres termes, tant que le travail, en tant que pratique et valeur ne domine pas la formation sociale algérienne, l’islamisme, avec toutes ses variantes a un champ libre à investir .
    Moralité de l’histoire : il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que, s’il n’est pas nécessaire de développer la convergence d’intérêts entre le capital financier mondial, fraction dominante du moment du capital mondial et l’islamisme dans leur quête vers le tout marché (les islamistes croient idiotement que le commerce est la source de la richesse), il est tout à fait pertinent de souligner que la pérennité de l’entité sioniste et la garantie de sa domination sans partage sur la région qui va de l’atlantique au golfe persique requièrent que cette entité raciste basée sur la religion soient entourée de micro-état basés sur la religion et/ou sur l' »ethnie » pour que cette entité raciste basée sur la religion ne soit pas perçue comme un anachronisme, d’où le dépeçage programmé de tous les états nationaux de la région.
    Wa el fahem yefhem.
    PS : « le surgissement de l’islamisme dans les pays musulmans a été également favorisé, alimenté, attisé et instrumentalisé par les puissances impérialiste » avance K. M.
     Question à un doro : faudrait il que nous fassions l’expérience d’une période d' »inquisition » intense pour que nous comprenions que l’islamisme, sous toutes ses formes est une partie intégrante, de la religion musulmane et repose essentiellement sur les textes sacrés musulmans?

    Arrêtons d'hypocrisie
    23 février 2023 - 21 h 33 min

    On fait la morale aux autres mais balayons devant notre porte. Je donne des exemples d’actualités de notre pays à ce jour. 1/Le Ministre du Commerce qui se prend pour le Ministre en chargé des mœurs en interdisant les couleurs arcs-en-ciel sur nos produits, jouets,… sans pour autant qu’il y ait corrélation. 2/ On interdit des chansons sous prétexte qu’elles soit vulgaire et/ou faisant allusion à des sentiments (Hadj El Hanka aurait Allah Yalmouh censuré). 3/ Beaucoup de politiques prennent des engagements qu’ils ne tiennent jamais.4/..
    En conclusion, l’islamisme a perdu chez nous la guerre mais a gagné les cerveaux des Algeriens , en faisant de l’entrisme par la faiblesse de l’État. Le populisme est une arme que tout les partis politiques de tout bords utilisent et usent jusqu’à en user la ficelle. Les Algeriens en ont marre que leurs donnent des perspectives qui ne sont jamais réalisés et que les obscurantistes leurs dictent leurs quotidiens.

      Anonyme
      24 février 2023 - 15 h 29 min

      Vous avez parfaitement raison, commençons par balayer devant notre porte.

      Cependant vous oubliez le principal qui est l’enseignement religieux dès la petite enfance qui fait que nos petits futurs citoyennes et citoyens seront surtout de bons croyants avant d’être en mesure de prendre en charge les destinées politiques et économiques de notre pays. Une pédagogie qui aboutit à abêtir les cervelles est encore plus nocive que le capitalisme.

      L’exemple des couleurs de l’arc en ciel sur les emballages de produits alimentaires est certes très significatif de la dérive qui se produit dans notre pays depuis des années. Mais ce qui est plus grave c’est le formatage des enfants par des « enseignants » qui n’ont aucune compétence et même pire qui agissent comme des prédicateurs.

      Ce ne sont pas les librairies, ni les bibliothèques, ni les centres culturels, ni les clubs scientifiques qui se créent journellement en Algérie, ce sont les mosquées. Où en est la Recherche scientifique en Algérie? Que deviennent nos plus brillants élèves? Pourquoi n’a-t-on pas fait d’évaluations sérieuses depuis l’éviction de Mme Benghebrit, des performances de l’École algérienne? Pourquoi nos Universités sont si mal classé au niveau mondial ?

      Serais je donc populiste « contaminé par la pathologie infectieuse du monde occidental en l’occurrence  la peste brune » que de voir ce qui ne va pas dans mon propre pays (à mon avis) avant de prendre en compte ce qui se passe ailleurs ? Maintenant il semble que ce soit un non sens que de faire un parallèle entre la notion de populismes qui est la tendance politique à défendre les intérêts du peuple et l’islamisme qui est un mouvement religieux s’appuyant sur le politique pour asseoir l’ expansion de l’islam avec pour but une application stricte de la loi islamique, la charia, dans tous les domaines de la vie publique et privée.

        J'ose une explication !
        24 février 2023 - 16 h 27 min

        En Algerie, les métiers en relation.avec l’éducation nationale, le droit et l’administration sont dans la plus grande proportion tenus par des arabisant conservateurs vour islamisés. Souvent les talents sortis de l’université sont absorbés par les sociétés entrepreneuriale les sociétés étrangères, de façons cours, dans le privé sinon dans des postes institutionnelles de haut niveau. Le résultat vous avez des arabisant dont la culture générale tourne autour de la religion, peu ouvert sur le monde, a défait de trouver un job vous vers ces métiers et parfois c’est une strategie des islamistes, façon de faire de l’entrisme. Resultat des courses, on tombe dans la médiocrité , on formate des cerveaux « au par coeur » a travers le livre saint, l’esprit critique est atrophié pour finir à avoir des citoyens prêts à l’emploi pour l’obscurantisme. . La resultate est qu’on finit à rapporter tout a la religion par le fait sur des plans stratégiques de l’État sont occupés par des personnes exceptionnelles en arabe et/ou religion mais très fermées d’esprit et peu cultivés à l’universelle. Nos enfants passent ce formatage l’école et nos lois, la culture,… sont influes par des esprits fermés et sectaires voir intolérant à la différence. Tout est à repenser sur le recrutement de ces fonctionnaires qui nous ont englués dans le médiocre, l’intolérance, l’obscurantisme,… ATTENTION mon propos n’est pas de dénigrer la langue arabe et les arabisants mais de dénoncer le systeme Etatique qui a travers des erreurs depuis des décennies à failli dans l’excellence etvsurfer sur le populisme dont les islamistes ont profite de la famille pour y entrer et nous gangrener

      Belveder
      25 février 2023 - 14 h 29 min

      Arrêtons l hypocrisie aussi
      Les fanatiques séparatistes du MAK se sont implantés grâce à la faiblesse de l l’etat et le SILENCE complice de tous les acteurs de ces régions

    Anonyme
    23 février 2023 - 20 h 46 min

    Platoon il a dit : « Il n’y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l’ignorance qui est un mal. »

    Anonyme
    23 février 2023 - 20 h 38 min

    Hé oui au IX ème siècle les arabes entreprennent de traduire Aristote le philosophe car dans un premier temps ces derniers ceux sont intéressés eux aussi à ce maître de la philosophie Faut il opposé la foi et la philosophie ? Sa première œuvre fut traduite en arabe des ce siècle pour les méthodes d argumentations logiques qu il pouvait fournir. Comment concilier la pensée d’Aristote élaborée dans un mi- lieu païen avec le monothéisme ? Faut-il opposer la foi et la philosophie ? c’est bien déjà cette question qu’affronte Averroès au XIIe siècle. Et toute son entreprise a tendu à affirmer l’unicité de la vérité, philosophique ou révélée. L’Occident a hérité du débat dans les termes mêmes où les philosophes de l’islam l’ont posé avant lui.
    construction, du monde et de la diversité de ses peuples. La Bible est très vite traduite en arabe, d’abord par et pour les très nombreuses communautés juives et chrétiennes du monde islamique. Au-delà des cercles chrétiens ou juifs, elle alimente la polémique religieuse, beaucoup plus vive – et vivante – dans l’Orient du IXe siècle qu’elle ne le sera dans l’Occident du XIIe-XIIIe siècle. Surtout, la Bible se substitue au Coran, dépourvu de tout récit de la Création, comme livre des awail , c’est-à-dire des origines et des premiers âges du monde. Elle est le premier livre d’histoire islamique, la source fondamentale sur tout ce qui a précédé le temps de la révélation de Mahomet. C’est la Bible qui donne au monde son âge généralement admis, environ 4 300 ans au moment de l’Hégire5.

    Très au-delà, l’Islam du IXe-Xe siècle, par la position centrale qu’il occupe dans l’Ancien Monde, met en contact pour la première fois aussi concrètement l’univers iranien, l’Inde et le monde méditerranéen. Il en résulte à la fois une curiosité et une qualité de l’information sur les ethnies et les sectes, les croyances et les calendriers, les coutumes et les étrangetés du monde, toute une anthropologie pour le dire en termes savants, dont on ne trouvera pas l’équivalent en Europe avant l’époque moderne.

    Mais, en Europe aussi, le XIIe-XIIIe siècle est un temps de reconstruction du monde. Il est vrai que le Coran fut peu traduit, et que la très riche littérature de polémique religieuse – en particulier l’énorme tableau des religions de l’Andalou Ibn Hazm XIe siècle ne le fut pas. Mais la connaissance de la civilisation islamique progressa considérablement. Pierre le Vénérable en 1144 imaginait un monde pour les trois quarts submergé par cette fausse religion dont il avait fait traduire le livre sacré. Des divisions, de l’histoire, des pratiques réelles de l’Islam, il ne savait pas davantage que de ses contours géographiques. Un siècle plus tard ou à peine plus, Humbert de Romans dans le rapport préparatoire qu’il rédige pour le concile de Lyon de 1274, ou encore Riccoldo de Monte Croce, missionnaire à Bagdad occupé par les Mongols dans la dernière décennie du XIIIe siècle, n’ignorent plus rien des limites de l’Islam vers l’Orient, de l’existence de la Chine, ni des luttes du chiisme et du sunnisme, ni de la structure du pouvoir mamelouk6 en Égypte, ni du déclin relatif des sciences philosophiques en pays sunnite. Il est aussi vrai que, chez l’un comme chez l’autre, cette meilleure connaissance de l’Islam ne diminue en rien l’hostilité qu’ils lui vouent, bien au contraire.  » Ce que l occident doit à l Islam » de Gabriel Martinez. Ben oui AP vous pensez pas une seconde que ça venait de moi ? Hihihi. Ki kounto ou Ki wilito les Arabes ! Vous avez vendu la vérité et le savoir pour devenir des nuls, c’est un peu ça le résumé philosophique qu il faut tiré ou retenir . Mtn c’est l heure que j aille philosopher ds mon assiette, c est ce qu on fait de mieux , n’est ce pas mes frères dans l Islam d aujourd hui , hadj Taiwan et imams kodak ça manque pas et les premiers à table ! Hihihi

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