Arabie Saoudite, Etats-Unis et Israël : duper n’est pas gagner !

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Joe Biden et Mohamed Ben Salmane. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – Dans ce Moyen-Orient dont l’histoire se confond avec le temps, nous assistons aux jeux des duperies des conquérants qui, tous, un moment ou un autre, finissent par plier bagages. Dans ces terres où naquirent écriture et prophétie, ainsi que les premières cités, expliquent l’admiration des conquérants comme Napoléon Bonaparte qui, fasciné, se laissa emporter par l’enthousiasme devant ses hommes, en déclarant : «Soldats, songez que du haut de ces pyramides, quarante siècles d’histoires vous contemplent !». Hélas, de nos jours, ce n’est pas la fascination qui habite les conquérants, mais l’avidité gloutonne face aux fabuleux trésors du sous-sol et le passage obligé des routes de commerce qui relient les continents. Et, dans ce Moyen-Orient, l’Arabie Saoudite forme, avec les Etats-Unis et Israël, une sorte de triangle géopolitique où le sentiment d’un «entre soi» ambitionne de se construire, hélas, trois fois hélas, sur le dos des peuples et, en premier lieu, du peuple palestinien.

Les deux autres acteurs de ce triangle, les Etats-Unis et Israël, ironie de l’histoire, se sont construits en tant qu’Etat sur des territoires habités que la force brute et brutale a failli les faire sortir de l’histoire, après l’occupation de leur territoire. Entre ces trois Etats, on nous annonce un potentiel et futur accord sous le patronage américain. Sans être devin sur cet accord, celui-ci se mijote en plein bouleversements du monde qui peut démentir bien de certitudes. Pour l’heure, voyons ce qu’apporte «nos» trois complices à l’éventuel accord qui a tout l’air de ressembler à un «mariage de raison» qui est, en réalité, un marché de dupes. Un marché qui ressemblera à celui des accords d’Oslo qui confortera l’idée que tant qu’un peuple est debout, l’histoire, et non les magouilles et le cynisme, sera le maître des horloges.

L’Arabie Saoudite. Le prince Mohamed Ben Salmane (MBS) sait que son royaume est né après la chute de l’Empire Ottoman (Première Guerre mondiale). Sa «chance» est d’être le lieu de naissance de l’islam et d’un sous-sol gorgé de pétrole. La perfide Angleterre, par le biais de son espion, Laurence d’Arabie, se dépêcha de remplacer les Ottomans en proposant son parapluie de sécurité au nouveau royaume d’alors, jeune et fragile. Les Etats-Unis prirent le relais après la Seconde Guerre mondiale qui a réduit l’Angleterre en obligée de l’Oncle Sam qui prêta des dollars pour se relever des ruines de la guerre. Comme tous les mariages de «raison», l’idylle actuelle et balbutiante entre les intéressés tente de préparer son envol. A la manœuvre du côté du royaume d’Arabie, un jeune prince qui a des ambitions pour son pays. Il a compris que le monde a changé et qu’il peut en tirer profit comme hier sa tribu, celle des Al-Saoud qui prit les rênes du royaume à la chute des Ottomans.

MBS, il lui faut donc garantir la sécurité de son pays qui ne doit plus dépendre du seul gendarme du monde et préparer son économie qui ne doit pas, non plus, être soumise aux caprices du pétrole qui n’est pas inépuisable. L’équation pour MBS est simple, éliminer les menaces héritées de l’histoire, d’où l’accord avec l’Iran sous l’égide de la Chine. Quant au pétrole, son principal trésor, il avait invité la Russie à faire parie de l’OPEP+ et de vendre à la Chine son pétrole payé en Yuan. Russie et Chine font ainsi un pied de nez politique à l’Oncle Sam, tout en récoltant des bénéfices économiques. La Russie sanctionnée peut dorénavant refroidir les ardeurs de l’Occident en baissant la production de son pétrole avec la complicité de l’Arabie Saoudite pour engranger des dollars américains.

La Chine elle, garantit ses approvisionnements en pétrole payé en Yuan, ce qui renforce le poids de sa monnaie dans le commerce international. On le voit, MBS a bien manœuvré avec ces deux grandes puissances pour engranger des gains politiques, mais aussi gagner des dollars qu’il «partage» avec ses nouveaux partenaires. Nous verrons plus loin si et comment MBS va utiliser ses atouts tout en évitant les pièges et les obstacles nombreux dans une région qui ressemble plus à un volcan qu’à une douce et verte prairie.

Israël. Il a un rêve obsessionnel, se faire reconnaitre par les pays arabes en quémandant une reconnaissance diplomatique qui lui permettrait de s’intégrer dans la région. Il pourra ainsi compenser l’étroitesse de son marché en vendant dans la région ses gadgets et fournir à son économie la possibilité d’investir dans le tourisme «haut standing» dans des lieux paradisiaques. Cette implantation dans les pays du Golfe lui ouvre les routes des pays d’Asie autour desquels tourne et prospère l’économie de demain. Reconnaissance qui procure sécurité, absence de guerre et fin du boycott des BDS qui polluent l’image d’Israël. «Que demander de plus ?» pense Netanyahou qui se démène pour réussir son coup de poker. Qu’offre-t-il en échange au nom Israël ? En vérité, pas grand-chose, si ce n’est le levier de son protecteur américain qui à ses «entrées sans visas» en Arabie et dans la myriade de petits émirats.

Des «experts» pensaient qu’Israël pouvait proposer son aide à l’Arabie face à l’Iran «belliciste» et «chiite». Pas de chance, les deux pays ont enterré leur hache de guerre après le rétablissement de leurs relations diplomatiques. Argument qui perd donc de sa valeur. Reste pour Israël les éventuelles «concessions» sur la Palestine pour «faire plaisir» à MBS et lui offrir quelques miettes à présenter à son peuple et aux peuples de la région. Là aussi, argument bidon et raisonnement fallacieux car il évacue la résistance des Palestiniens qui devraient rester bien «sages» en sacrifiant leurs droits pour des clopinettes.

Nous verrons plus tard que cette carte d’éventuelles «concessions» est trouée de tout côté car les mystiques sionistes du «grand Israël», confortablement installées dans le gouvernement actuel de Netanyahou, sont des excités habités par une mission messianique et vont brouiller d’abord et mettre échec ensuite «cette» trahison de Netanyahou. Tout ça pour dire que le peuple palestinien n’est plus une population de réfugiés et sa posture de combattant debout n’est pas étrangère à la potentielle guerre civile larvée actuelle entre les deux faces du sionisme, politique et religieux (voir mon article, Israël au bord de la guerre civile, du 13 mars 2023).

Le seul atout sérieux d’Israël serait de pouvoir lever son véto auprès des Américains contre l’Arabie qui ambitionne de créer une industrie nucléaire. Mais, là aussi, Israël n’a pas toutes les cartes en mains car son protecteur américain agira en fonction de ses intérêts dans la perspective de la grande confrontation avec la Chine, présente dorénavant dans les mers du Golfe, pas très loin de son île de Taïwan

Les Etats-Unis. En pleine guerre en Ukraine, les Américains ont d’autres chats à fouetter que de se mettre en mauvaise posture entre ses deux protégés, avec leurs demandes démesurées pour l’Oncle Sam. Comment Biden va-t-il répondre aux requêtes de MBS qui veut profiter de la situation internationale et de ses relations avec ces nouveaux «amis» russes et chinois ? On sait que MBS a opposé un «non» à Biden qui demandait une augmentation de la production du pétrole pour baisser le prix du baril. C’est plutôt une baisse de la production que MBS opéra en même temps que la Russie qui permit aux deux pays d’engranger des dollars à la suite de la flambée du prix du pétrole.

Quant à Israël, l’Oncle Sam ne sait pas sur quel pied danser avec un Netanyahou qui veut sauver son gouvernement composé de ministres racistes, dont l’électorat américain démocrate, et notamment les juifs américains, ne veut pas entendre parler d’un soutien politique à ce Premier ministre auquel les tribunaux de son pays demandent de rendre d’innombrables comptes.

Ainsi, les Etats-Unis ont intérêt à calmer la situation au Moyen-Orient pour s’investir en Ukraine et terminer la guerre sans une cruelle défaite, pour aborder la future confrontation clé avec la Chine dans de meilleures conditions.

Le fait que l’Iran et l’Arabie aient de bons rapports avec la Chine dérange les Etats-Unis et les oblige à regarder, à surveiller l’Arabie au lieu de la féliciter. L’Iran et l’Arabie, avec leurs ressources – gaz et pétrole –, leur position géostratégique dans le Golfe, ont à l’évidence plus de poids dans la conjoncture internationale actuelle que l’ami Netanyahou aux yeux de Biden, préoccupé par sa réélection en 2024. C’est cette prochaine élection américaine qui pourrait inciter Biden à concocter un accord a minima entre l’Arabie et Israël et de faire traîner la conclusion d’un accord. Biden sait que MBS peut attendre sa réélection pour entamer de vraies négociations et que, entretemps, Netanyahou serait bien obligé de patienter pour avoir sa «reconnaissance» par l’Arabie. Et cette attente n’est pas pour déplaire à Biden qui pourra ainsi bénéficier du vote des électeurs juifs américain. On voit bien que Biden, en mauvaise posture à cause de son âge, mais surtout face à un Trump, lui aussi en délicatesse avec la justice qui risque de l’envoyer en prison, s’accroche à la moindre chose pour gagner des points qui concourraient à sa réélection.

Voyons comment les membres de ce triangle Arabie-Etats-Unis-Israël vont exploiter leurs atouts dans la difficile équation où grenouillent dans le même sol boueux des «affinités» de l’entre soi et la «philosophie» de chacun pour soi. A l’évidence, ces acteurs doivent jouer finement, intellectuellement et politiquement pour concilier intérêts personnels et intérêts d’Etat.

Le prince MBS a des atouts que l’on a énumérés et qu’il a l’intention d’exploiter à bon escient s’il est bien entouré d’un appareil d’Etat compétent pour les affaires de sécurité nationale. Mais aussi pour financer de gros investissement pour construire sa cité des technologies du futur. Et ces deux objectifs, l’on sans doute incité à créer et vendre une image plus «sympathique», moderne de son régime. Il compte sans doute aussi sur deux gains politiques dans le rude conflit de la région.

Primo, la paix avec Israël contre un Etat palestinien votée par la Ligue arabe en mars 2007, sous l’égide du roi Abdallah, décédé en janvier 2015, l’oncle de MBS. Obtenir ensuite des Américains la création d’une industrie nucléaire. Ça serait un tour de force qui relèverait du «miracle» si MBS obtient un Etat palestinien. Ceux qui connaissent la vision et les prétentions du mouvement sioniste sur la Palestine depuis la déclaration Balfour, en 1917, jusqu’aux accords d’Oslo, connaissent l’art du mensonge du sionisme qui obtient par la force un gain qui lui sert de marche pour le suivant gain et ainsi de suite.

Bref, au regard de l’histoire du sionisme depuis le congrès de Bâle en 1897, MBS s’est lancé dans une aventure où il a plus de chance de dilapider son capital politique à un moment charnière du changement qui se dessine de nos jours dans le monde. Il doit savoir que le monde arabe a basculé avec la chute de l’empire ottoman (Première Guerre mondiale) et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ces deux ruptures historiques ont donné lieu à l’ébranlement du monde arabe féodal et à la naissance des mouvements nationaux de libération. Ces deux faits historiques ont fait chuter les monarchies (Irak, Egypte, Yémen, Libye) et ont éjecté le «vieux colonialisme de papa» du Maghreb et du Moyen-Orient. MBS n’ignore pas l’histoire de ces ruptures historiques et celles qui se déroulent sous nos yeux ne seront pas sans conséquences aussi dans le monde arabe.

Quant à Israël, il mesure l’importance et le poids économique de l’Arabie, mais aussi la symbolique d’être le pays de naissance de l’islam. Ça serait pour lui une victoire s’il arrive à se faire reconnaître par l’Arabie. Pourtant, l’enthousiasme n’est pas tout à fait au rendez-vous ; c’est plutôt la prudence qui se fait entendre. Outre la farouche et noble résistance des Palestiniens qui ne faiblit pas, les Palestiniens ont reçu le renfort du président iranien. Ce dernier, devant l’ONU, a dénoncé la trahison de la Palestine pour rappeler que le rétablissement des relations diplomatiques avec l’Arabie ne signifiait nullement que son pays allait tourner le dos à la Palestine. Sous-entendu aussi, on ne restera pas immobiles face à la présence dans le Golfe d’un Etat qui organise chez nous des actes terroristes.

Ainsi, si jamais Netanyahou pose sa signature sur un accord où apparaissent Etat de Palestine et nucléaire, il aura aussi à faire «chez lui» à de solides obstacles. Les partis religieux et des partis politiques qui dominent l’Etat profond (armée et Mossad) feront éclater son gouvernement. Et, dans pareille circonstance, ce ne sont pas de nouvelles et énièmes élections dans un pays miné par un fait colonial irréductible qui le sortiront d’affaire. Même son armée surdimensionnée par rapport à sa population et grâce aux milliards de dollars américains ne peut que colmater les brèches. Mais jusqu’à quand ? C’est donc plutôt l’ombre d’une guerre civile que l’on voit se dessiner à l’horizon.

Ce sont les cerveaux de l’armée et des services de renseignement qui alertent publiquement ladite société. Voilà le tableau d’Israël de nos jours qui n’a rien à voir avec l’époque des accords d’Oslo. Ces accords ont mis à jour la vacuité de la signature de cet Etat. Et les accords d’Abraham ont montré la vanité des petites monarchies brassant du vent avec Israël, après avoir baissé pavillon devant le Hezbollah au Liban, et l’Iran allié de la Syrie en prise avec l’intégrisme financé et armé par les monarchies du Golfe.

On se souvient du Premier ministre libanais retenu en otage par l’Arabie Saoudite.

Quid des Américains ? Que dire des Etats-Unis qui ne peuvent pas être au four et au moulin avec la multiplication des zones de conflits – Ukraine, Syrie, Kosovo, Arménie/Azerbaïdjan, Niger, Mali, Burkina, etc. ? Heureusement pour eux, le tête-à-tête Arabie-Israël se déroule dans le champ diplomatique et, qui plus est, concerne deux Etats amis avec lesquels on peut se faire écouter et entendre sans avoir à utiliser les GI’s ou l’arme des sanctions. Il est évident que s’il y a accord Arabie-Israël, la grande Amérique tirera un bénéfice qui rejaillira sur Biden rudement concurrencé par Trump.

Comme on l’a vu dans le corps de l’article, les Américains se satisferont d’une entente sur un sujet secondaire du conflit, pour l’amplifier avec les tambours d’une propagande à leur service, en vendant la complexité (réelle) du problème qui interdit la précipitation pour éviter un échec catastrophique pour le Moyen-Orient.

Les perroquets habituels vont évidemment tirer des plans sur les comètes pour servir leurs maîtres ou satisfaire leurs fantasmes. Il vaut mieux ne pas aller plus vite que la musique car l’issue de la confrontation homérique en Ukraine et, demain, en mer de Chine changera du tout au tout l’air dans les relations internationales et le monde entrera dans une autre ère qui dira goodbye au gendarme du monde.

A. A.

Comment (21)

    Brahms
    7 octobre 2023 - 10 h 40 min

    Vous remarquerez que la tirelire saoudienne ne va jamais dans les pays musulmans ?

    L)argent de la Mecque (saoudien, qatari, koweitien, dubaïote) ne va pas dans vos pays africains pour les développer, il va en Angleterre, Paris, Suisse, Amérique pour l’achat de biens immobiliers qui sont ensuite loués à des prix exorbitants.

    En réalité, avec votre argent, vous enrichissez vos propres bourreaux du Moyen Orient qui vous vendent la MECQUE à 9 000 € le voyage, puis vous taxent en pétrole avec un baril à 95 dollars.

    Ensuite, ils vous retaxent avec l’Immobilier en faisant grimper les prix ou les locations puisque ces mêmes bédouins achètent tout : Hôtel de luxe, maisons, villas cossues, club de football, actions, obligations.

    Tout doucement, ils achètent le monde et tout doucement les citoyens du monde se ruinent pour eux.

    Vous verrez que dans 30 ans, vos pays respectifs seront vendus aux bédouins du Moyen Orient et les juifs seront les gestionnaires de ce jeu de MONOPOLY qui se trame sous vos pieds.

    Lisez la liste des biens acquis par le Qatar en Angleterre, c’est impressionnant et faîtes une comparaison avec votre situation personnelle, vous constaterez par vous même que vous êtes fou de les enrichir.

    – Le Qatar a investi près de 2 milliards de livres sterling dans la construction du Shard. Photographie : Chris Gorman/Getty Images
    Le prince Andrew, Boris Johnson et le Premier ministre du Qatar ont regardé à travers le verre éclaboussé de pluie les rues de Londres bien en dessous alors qu’ils célébraient l’ouverture du plus haut bâtiment de Grande-Bretagne, le Shard.

    Pour Johnson, alors maire de Londres, la journée de juillet 2012, exceptionnellement froide pour la saison, symbolisait la résurgence de Londres après les ravages de la crise financière mondiale.

    Le prince Andrew a marqué l’occasion en descendant en rappel une section de la tour de 310 mètres pour la charité, affirmant par la suite qu’il avait facilement surmonté le “psychobabble” de la peur des hauteurs.

    Mais la journée était peut-être la plus propice pour Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani, connu familièrement sous le nom de HBJ. Le grand édifice d’acier et de verre qui dominait désormais la capitale britannique avait été construit avec près de 2 milliards de livres sterling d’investissements qatariens.

    Le bâtiment a servi de totem à une stratégie dont il a été le pionnier : le Qatar – un protectorat britannique de 1916 à 1971 – déployait ses vastes richesses pétrolières et gazières pour acheter d’énormes morceaux de la nation qui le régnait autrefois.

    En tant que Observateur audit révèle maintenant aujourd’hui, l’empire immobilier britannique des Qataris a gonflé depuis lors dans un portefeuille tentaculaire susceptible de valoir plus de 10 milliards de livres sterling.

    Le Qatar et le vaste clan al-Thani qui le dirige ont joué à un jeu réel de Monopoly, ramassant des trophées tels que des hôtels sur Mayfair et Park Lane – sans parler des propriétés sur Pall Mall, Oxford Street, Bond Street et Vine Street . Les achats de prix incluent des hôtels ultra-haut de gamme tels que le Ritz et Claridge’s, le centre financier international de Canary Wharf, sans parler des retraites personnelles de luxe, y compris des idylles rurales et des manoirs londoniens.

    Mais l’analyse de plus de 4 000 titres fonciers montre que les intérêts britanniques du Qatar et des al-Thanis sont plus importants et plus diversifiés qu’on ne le pensait auparavant, comprenant également des zones industrielles peu prestigieuses, de modestes hôtels en bord de mer et des maisons mitoyennes à Bootle et Runcorn.

    L’État du Qatar à lui seul, sans compter les avoirs personnels des membres de la famille royale, est le 10e plus grand propriétaire foncier du Royaume-Uni, selon les analystes de MSCI Real Assets. L’émirat possède près de 2,1 millions de mètres carrés (23 millions de pieds carrés) de propriété en Grande-Bretagne, soit plus de 1,5 fois la superficie de Hyde Park à Londres.

    De nombreuses propriétés appartiennent à Jersey, aux îles Vierges britanniques ou aux îles Caïmans, ce qui signifie que la propriété est souvent difficile à déterminer via des divulgations publiques.

    Harrods et commerce de luxe
    Tata : Le propriétaire de Jaguar Land Rover s’apprête à construire une nouvelle gigafactory au Royaume-Uni Lorsque le Qatar a obtenu le droit d’accueillir la Coupe du monde de cette année, en décembre 2010, ce n’était pas le premier coup d’État majeur de l’année pour l’émirat.

    Sept mois plus tôt, une branche d’investissement de son fonds souverain, la Qatar Investment Authority (QIA), avait payé au milliardaire d’origine égyptienne Mohamed Al Fayed plus de 1,5 milliard de livres sterling pour le célèbre grand magasin Harrods, y compris l’imposant magasin de deux hectares. Les locaux de Knightsbridge qu’il occupe depuis 1849.

    Les deux étaient des victoires pour HBJ, qui en était à trois ans de son mandat de Premier ministre et à la tête d’une vague d’investissements mondiaux naissante. Il l’a fait avec la bénédiction de son allié, l’émir de l’époque, Hamad bin Khalifa (ou HBK), qui développait un goût pour le commerce de luxe.

    Dans les années qui ont suivi, via le véhicule d’investissement Mayhoola basé à Doha, HBK a dépensé près d’un milliard de livres sterling pour acheter les maisons de couture européennes Valentino, Balmain et Pal Zileri, y compris leurs points de vente sur Bond Street et Sloane Street.

    Hôtels cinq étoiles
    Même ces adresses salubres font pâle figure en comparaison avec le portefeuille des meilleurs hôtels londoniens du Qatar.

    Le Ritz, le Savoy, le Claridge’s, le Connaught, le Berkeley, le Churchill et l’InterContinental Park Lane appartiennent tous entièrement ou partiellement à la famille royale qatarie ou – dans le cas du Ritz – au beau-frère de l’émir actuel. .

    Trois, dont Claridge’s, sont détenues, via deux entités basées au Luxembourg, par Maybourne Hotel Group, dont les parties contrôlantes ultimes sont enregistrées à Companies House sous le nom de HBK et HBJ.

    La valeur de Maybourne fait l’objet d’un différend juridique amer entre HBJ et l’hôtelier Paddy McKillen, qui prétend que les Qataris tentent à tort de lui faire perdre sa part d’une augmentation de valeur créée par une rénovation de 800 millions de livres sterling qu’il a supervisée. Bien que les Qataris contestent le chiffre, McKillen soutient que la poignée d’hôtels de Maybourne, grâce à son travail, vaut plus de 5 milliards de livres sterling.

    Le beau-frère de l’émir du Qatar a payé 700 millions de livres sterling pour le Ritz tandis que l’InterContinental était un achat de 400 millions de livres sterling pour Constellation Hotels, finalement détenu par la QIA, en 2013. La valeur de la part de 50 % de l’entreprise publique Katara Hospitality dans le Savoy – en partenariat avec le milliardaire saoudien Prince Alwaleed bin Talal – n’a pas été divulgué.

    Une rangée de quatre blocs d’appartements de luxe modernes et peu élevés sur une route bordée d’arbres, avec une femme qui passe à vélo. Le développement One Hyde Park à Knightsbridge.

    Demeures de luxe
    Le clan al-Thani possède également plus d’une douzaine des maisons les plus grandes et les plus luxueusement aménagées de Londres. Observateur l’analyse suggère que leur portefeuille immobilier résidentiel combiné vaut au moins 1,5 milliard de livres sterling.

    Une part importante de cela est représentée par les propriétés de HBJ, y compris un penthouse de 100 millions de livres sterling dans le développement One Hyde Park à Knightsbridge et Forbes House, un manoir géorgien de six étages à Belgravia, pour lequel HBJ aurait payé 150 millions de livres sterling en 2018. L’ancien appartient à une société des îles Caïmans, cette dernière à une société des îles Vierges britanniques.

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    HBJ a remporté une percée clé en 2020, lorsqu’il a vaincu les défenseurs de l’environnement qui s’opposaient à son projet de supprimer un vaste escalier double dans le manoir. La victoire signifie qu’il peut aller de l’avant et installer 25 chambres, un cinéma, une bibliothèque, un sauna, un bain turc et un parking pour 32 véhicules, transformant potentiellement la maison en la première propriété de 300 millions de livres sterling de Londres.

    Non loin de là, à Mayfair, se trouve la zone connue sous le nom de Little Doha, du nom de la capitale de l’émirat, en raison de sa concentration de maisons et de bureaux qatariens de plusieurs millions de livres.

    L’un des plus célèbres est Dudley House sur Park Lane, un palais de 4 000 mètres carrés qui, selon la reine Elizabeth II, aurait rendu le palais de Buckingham “plutôt terne” en comparaison.

    Il a été acheté en 2006 par l’intermédiaire d’une société appelée Bristol Isles Ltd, basée aux Bahamas, et restauré sous l’œil avisé de son résident, Hamad bin Abdullah al-Thani, un cousin de l’émir.

    La fuite de Pandora Papers – partagée avec le Gardien par le Consortium international des journalistes d’investigation en 2021 – a révélé que Sheikha Moza bint Nasser, mère de l’émir actuel et épouse de HBK, avait acheté deux des propriétés les plus chères de Londres, sur Cornwall Terrace au nord de Londres, pour 120 millions de livres sterling en 2013.

    Les documents de la fuite suggéraient également que la structure de l’achat, utilisant des couches de sociétés offshore basées dans des paradis fiscaux, réduisait légitimement le droit de timbre à payer sur les manoirs de 18,5 millions de livres sterling.

    Ces deux propriétés donnent sur le verdoyant Regent’s Park, mais le calme de la campagne semble également attrayant. Un membre de la famille, Mohamed Khalifa al-Thani, a acheté quatre parcelles de terrain dans un développement rural de luxe dans le sud de l’Angleterre qui a trouvé la faveur des célébrités.

    Mais c’est une incursion relativement rare en dehors de la capitale pour la famille royale qatarie, qui possède au moins 30 propriétés londoniennes d’une valeur individuelle de 10 millions de livres sterling ou plus, y compris des manoirs disséminés autour de Mayfair, Belgravia et Knightsbridge.

    Leurs balustrades en fer forgé et leurs belles façades sont à mille lieues des tours étincelantes de la ville et de Canary Wharf, mais le Qatar en possède également beaucoup.

    Aménagements urbains
    Il a fallu près de 2 milliards de livres sterling d’argent de l’État qatari pour construire le Shard et l’émirat possède toujours la majeure partie du Shard Quarter à London Bridge, y compris le News Building à proximité, occupé par Rupert Murdoch’s News UK, propriétaire du Soleilla Fois et le L’heure du dimanche.

    Deux ans après l’achèvement de la tour, la QIA visait à nouveau haut, achetant le siège social de HSBC au 8 Canada Square à Docklands pour 1,1 milliard de livres sterling. Il a rapidement suivi cela en dirigeant un consortium qui a acheté Canary Wharf Group dans le cadre d’une prise de contrôle de 2,6 milliards de livres sterling. La propriété phare du groupe est One Canada Square, le troisième plus haut bâtiment du Royaume-Uni et un symbole de la haute finance britannique. À Tower Hamlets, l’arrondissement qui comprend Canary Wharf, l’État qatari détient 200 titres fonciers, selon MSCI Real Assets.

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    Mais des milliers de gens ordinaires, pas seulement à Londres, achètent et louent involontairement des biens immobiliers au Qatar, grâce à son activité de développement immobilier. Qatari Diar, propriété de la QIA, est un partenaire majeur dans une série de projets massifs de régénération urbaine et détient ainsi conjointement des milliers de titres fonciers.

    À Londres, il a déjà terminé Chelsea Barracks, l’ambassade des États-Unis et le village olympique, et est en train de transformer Eléphant and Castle, avec des projets en cours pour Lewisham Gateway.

    Hamad bin Jassim al-Thani, également connu sous le nom de HBJ.

    Il est également à l’origine de projets à New Maker Yards à Salford, à Merchant City à Glasgow et dans une zone de Leeds qui, selon les documents déposés par la Companies House, pourrait être appelée Holbeck Quarter.

    Au total, les données du registre foncier montrent que les sociétés détenues en partie par Qatari Diar détiennent 4 000 titres fonciers, dont des centaines détenus via les îles Vierges britanniques. Les dossiers suggèrent que les titres coûtent 2 milliards de livres sterling au moment de l’achat, mais la valeur actuelle est susceptible d’être nettement plus élevée.

    Certains investissements qatariens au Royaume-Uni sont plutôt moins importants, en particulier ceux détenus par des membres moins connus du clan tentaculaire al-Thani ayant leurs propres intérêts commerciaux.

    Plus de 20 des propriétés identifiées par le Observateur appartiennent à Earth Creation, une société dont le parti majoritaire est Hamad Saoud al-Thani, 30 ans.

    Ses derniers comptes, pour 2020, montrent que les investissements immobiliers de Earth Creation sont passés de 12 à 21 millions de livres sterling, apparemment financés par un prêt de Hamad Saoud, dont le père était un éminent collectionneur d’art.

    Les registres fonciers suggèrent que le portefeuille de propriétés britanniques de Hamad Saoud comprend des maisons achetées à Runcorn, Eccles, Bootle et Liverpool pour aussi peu que 65 000 £.

    Earth Creation est enregistrée à une adresse de Covent Garden à Londres qui abrite également Messery Limited, propriété d’un autre membre de la famille, Hamad Nasser al-Thani.

    Cette entreprise possède des propriétés dans des zones industrielles et des parcs d’activités à Swindon, Rochdale, Nottingham et Wigan.

    Et à Bournemouth, un certain Abdulla Qassim al-Thani possède neuf propriétés dont une demi-douzaine d’hôtels. Entre eux, les titres du registre foncier le suggèrent, ils valent un vingt-cinquième du Ritz.

    vous êtes Netanyahou?
    6 octobre 2023 - 17 h 32 min

    « Je ne suis ni islamique ni arabe mais j’ai été le premier à avoir lancé l’idée d’une paix féconde entre les deux pays, Iran et Arabie saoudite! J’ai eu aussi l’idée d’une unité économique entre Israël et les deux grands pays du moyen orient! »

    Et vous fréquentez des algériens?

    Le MAK sera anéanti.
    Par les « ni islamique ni arabe » par devoir de salubrité historique.

      Vous Êtes Netanyahou?
      6 octobre 2023 - 20 h 15 min

      Commentaire destiné à @La Nausée, évidemment.

        Oui, Je suis Israel
        7 octobre 2023 - 8 h 24 min

        Je n’ai pas à fréquenter les votre, qui d’algériens n’ont que le nom. L’Algérie n’a jamais été arabe. Le MAK, comme hier le FFS, avait étè jugé ennemi de la oumma par vos oulémas, pour nous, ce mouvement est plus propre que toute votre pléthore de partis islamistes, et ce meme si je n’en fais pas partie. .
        Faire de l’anti-judaisme une identité de rechange ne passera donc pas, une opération misèrable comme alternative, pour cacher la vraie raison: coloniser le pays en interne.

          Pauvre tâche
          7 octobre 2023 - 12 h 52 min

          L’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme ni de la judéophobie.
          Comme au MAK les kabyles sont en train de l’exterminer, et ils savent bien faire les choses.
          Quank au FFS, tu n’y connaît rien il n’a jamais été berbériste, et parmi ses créateurs il y avait plein d’autres régions, chaouias, arabophones et tous unis pour l’Agérie une et indivisible.
          Tu dois être malheureux de vivre dans une transe en solo.

          Anonyme
          7 octobre 2023 - 18 h 39 min

          Mystificateur! Par contre l’anti-arabislamisme pour vous est raciste. La morale à deux vitesses.
          Le MAK ne serait pas né, si vos oulémas n’avaient pas halalisé le charnier de Boumediene en Kabylie

    Brahms
    5 octobre 2023 - 11 h 39 min

    L’Amérique et les Saoudiens ont mis le monde à genou pendant 40 ans avec le terrorisme islamiste.

      ZZ
      5 octobre 2023 - 19 h 21 min

      @BRAHMS TOUT A FAIT VRAI

    Raïs
    5 octobre 2023 - 6 h 56 min

    Ne parlez pas seulement du juif, il faut mentionner en même temps le crapuleux étron de jésuite qui est aussi valeureux que sa croyance en la doctrine débile, pervertisseuse, pédophile, malhonnêteté, mensonger, homophilie etc. qui a été copier par d’autres moutons dans ce monde. Le cas du choix du président de la FIFA récemment le démontre clairement. Tous mes justes insultes envers les salauds et leurs saloperies mentionné ci-dessus sont nécessaires pour réveiller les bons animaux

      Karim Djazairi
      5 octobre 2023 - 17 h 59 min

      Long mais néanmoins excellent article qui décrit les dessous de cartes au Moyen-Orient qui connait une revolution géostratégique.

      L Iran qui était acculé a su relever la tête et devenir un puissant état sur le plan militaire passionnant des craintes chez ses voisins.

      Le triste feuilleton du Yémen z’qui a subi un génocide de la part des sionistes seouds a fait craindre le pire pour les régimes monarchiques, menacés jusqu à un leurs puits de pétrole.

      L Arabie profite de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de la chine, qui a conduit l Amérique à se dégager du moyen Orient, pour s affranchir de l oncle Sam en faisant la paix avec l Iran et en se rapprochant de la Russie et de la Chine.

      Pour autant et c est là que s illustre la contradiction dans cette stratégie seoudienne, c est le rapprochement avec l entité sioniste.

      Que peut obtenir mbs d israel qu il n a pas obtenu de l Amérique. A mon avis rien. L Iran n étant plus un ennemi comme le rappelle cet article, quelle mouche a piqué mbs pour tenter de se rapprocher des sionistes.

      Il est clair que l entité sioniste ne cédera jamais les territoires occupés, cela va de la survie d israel selon ses propres dirigeants.

      Il y a des choses qui nous dépassent qui pourraient expliquer ce rapprochement contre nature. Cela n engagé que moi, mais les seoudites qui sont des imposteurs sionistes ne font que se rapprocher de leur famille naturelle.

      L Iran devrait rester sur ses gardes, mbs est imprévisible, et cette stratégie pourrait en réalité se retourner contre l Iran, la paix n étant qu leurre pour tromper l ennemi.

    sergent pepper
    4 octobre 2023 - 15 h 01 min

    faut pas enterrer les yankees aussi vite ils vont appliquer le regime change sur mbs tout cela est sous controle ce sont les renars

    Anonyme
    4 octobre 2023 - 14 h 38 min

    « « « « …..au regard de l’histoire du sionisme depuis le congrès de Bâle en 1897, MBS s’est lancé dans une aventure où il a plus de chance de dilapider son capital politique à un moment charnière du changement qui se dessine de nos jours dans le monde….. » Analyse lucide soutenue par une argumentation reprenant les Variables essentielles impactant la géopolitique mondiale .
    Les Nazisionistes ne lâcheront rien . Ils l ont prouvé en utilisant le décervelé Hitler et consorts pour envahir la Palestine , puis les English , leur Bienfaiteur en lui faisant goûter le Terrorisme avec l hotel king David , puis en Ch…..t sur la proposition des Tribus zzzaarrrabes de 2007 , puis avec les fumeux Accords d OSLO qui ont ÉTEINT LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE avec la Complicité Active des Européens .

    Pas de vent favorable pour qui ne sait pas qui il est
    4 octobre 2023 - 14 h 07 min

    Les arabes n’ont rien à voir avec les pyramides! C’est paradoxalement, pour plaire à ce beau monde que l’État « arabe » d’Algérie nous inflige son arabisation. Alors que Les puissances cherchent un équilibre de leurs relations, Israël en cohérence avec l’histoire cherche de trouver une place dans le nouvel échiquier.

    C’est d’ abords la fonctionnalité du hub- énergétique qu’il vise, pour consolider les relations avec les saoudiens. Lier Les puits saoudiens à la méditerranée en passant par Israël. C’est aussi créer une ligne concurrentielle à la « Route de la Soie »BRI, qui joindra l’Europe du moyen orient à l’Inde.

    Les saoudiens, Comme les iraniens, même s’ils sont sous développés, ils ont emprunté le juste chemin vers leurs modernisation. L’Algérie du régime d’oujda, qui se cherche une identité au Moyen-Orient a tout son temps pour chercher sa tête, mais trouver son âme se fait sur place: ici et maintenant! Au préalable de trouver sa destinée, il est impératif de savoir qui nous sommes.

      issam
      4 octobre 2023 - 20 h 35 min

      si toi tu ne sais pas qui t’es c’est ton problème .

        Oh toi qui sais qui tu es,
        4 octobre 2023 - 22 h 33 min

        merci de nous dire qui nous sommes.

      Anonyme
      4 octobre 2023 - 21 h 16 min

      @ ta constitutionnette et ton orgueil mal placés, disent que vous seriez arabes en devenir. En réalité c’est d’une une métamorphose incomplète qu’il s’ agit, une sorte de purgatoire anthropologique!?

      beaucoup de rih chez "pas de vent"
      4 octobre 2023 - 22 h 31 min

      Notre grand stratège nous déposent sa pensée (pure, c-à-d. irréelle), pardon son rih :
      « Israël en cohérence avec l’histoire cherche de trouver une place dans le nouvel échiquier.
      C’est d’ abords la fonctionnalité du hub- énergétique qu’il vise, pour consolider les relations avec les saoudiens. Lier Les puits saoudiens à la méditerranée en passant par Israël. C’est aussi créer une ligne concurrentielle à la « Route de la Soie »BRI, qui joindra l’Europe du moyen orient à l’Inde. »
      Rien que ça?
      Une série hollywoodienne?
      Il faut d’abord regarder la carte géographique, puis s’informer et se cultiver politiquement auprès de militants en toute humilité (qu’il faut apprendre), et vous verrez que celui qui réfléchit sans se demander ce que vont faire les autres a souvent beau de risques de se tromper.
      La région n’appartient plus ni aux Saoud, ni aux Usa, encore moins à Israël.
      Il convient donc de réfléchir qui a ses faveurs aujourd’hui.
      Petit exercice de stratégie pour débutant.

      Rien que ça?

        La nausée
        5 octobre 2023 - 14 h 39 min

        Oui, Israël est pragmatique et cohérent avec son sens de l’histoire!
        Votre antisémitisme vous bouche non pas les neurones, pour vous lancer dans ce genre de récit idéologiques, jusqu’à défier la logique. Il y a bien une fonctionnalité économique potentielle entre Israël et l’Arabie saoudite, je dirais même avec l’Iran, où les juifs ont toujours vécu.
        Je ne suis ni islamique ni arabe mais j’ai été le premier à avoir lancé l’idée d’une paix féconde entre les deux pays, Iran et Arabie saoudite! J’ai eu aussi l’idée d’une unité économique entre Israël et les deux grands pays du moyen orient!
        Haineux dès l’exposition, vide, vous représentez l’image du régime, qui veut s’imposer par son vide! Tant que le pays est sous votre pression il n’y aura ni développement ni émancipation! Les pays qui avancent n’attendent pas votre avis, qui n’existe pas! Malheureusement l’université algérienne est sous votre pax, elle ne peut produire rien qui dépasse votre démagogie!
        La carte géographique c’est un problème pour les fainéants comme ceux d’Algérie, qui n’arrivent pas à dévier les flux des rivières vers les barrages, et se contentent de monter des sceaux d’eau jusqu’au dernier étage!
        Le gaz vient de Russie de Kazakhstan vers l’Europe, prochainement, Israël compte monter un pipeline qui reliera ses nouvelles découvertes à Chypre puis en Europe.
        De même l’Iran compte fournir la Chine à travers l’ Afghanistan ou le Pakistan, outre l’Inde…

          Alors Neta, tu es où aujourd'hui?
          7 octobre 2023 - 11 h 00 min

          sous les balles des Palestiniens ou celles des Israëliens?

          Le sionisme que tu glorifie ne passera pas, et son existence ne sera qu’une courte parenthèse dans la très longue histoire de la région.

          Quant au MAK, branche du Mossad et du Makhzen, il est déjà mort.

        Anonyme
        5 octobre 2023 - 15 h 53 min

        L’oracle a parlé !

    Beaucoup de poésie et c'est trop long.
    4 octobre 2023 - 13 h 46 min

    Et c’est dommage, parce que ça pourrait être intéressant.
    Pas le temps de décortiquer.
    Désolé sincèrement.

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