Timimoun : de nouvelles installations touristiques pour renforcer les capacités d’accueil

Timimoun
Timimoun,, féerique oasis rouge. D. R.

De grands efforts sont fournis dans la wilaya de Timimoun pour matérialiser divers projets susceptibles de renforcer les capacités d’accueil des structures touristiques de l’Oasis-rouge, Timimoune, à la satisfaction des touristes convergeant vers la région.

Ces efforts visant la promotion de la destination Timimoun sont confortés par l’inscription, jusqu’à fin septembre dernier, de 35 projets d’investissement public et privé portant réalisation d’une série d’installations hôtelières appelées à confirmer la vocation touristique de la région et étoffer la capacité d’accueil et d’hébergement dans la wilaya.

Il s’agit de 15 opérations d’investissement public d’une capacité d’accueil de 1 627 lits, susceptibles de générer, une fois opérationnelles, plus de 509 emplois directs, en plus de 20 autres projets privés, totalisant 1 029 lits et permettant la création de 166 empois, selon les données fournies par la direction du tourisme et de l’artisanat (DTA).

L’Oasis rouge regorge de potentialités touristiques, naturelles et archéologiques, avec une centaine de sites et vestiges disséminés à travers le territoire de la wilaya constituant une destination touristique saharienne privilégiée pour les flux touristiques de l’intérieur et de l’extérieur du pays.

L’on relève, entre autres atouts touristiques, un foisonnement de Sebkhas, dont celle au flanc Ouest de la ville de Timimoun, connue au nom de Gourara, constituée depuis la nuit des temps d’estuaire de «Oued Ichidoune», en plus d’autres petites Sebkhas (lacs) de Deldoul au Sud, Ouled Mahmoudà l’Est et Sebkhet Charouine, au Nord-Ouest, formant des dépressions terrestres de collecte des eaux, vives en hiver et taries en été, conférant au paysage naturel, depuis une observation depuis la terrasse de l’hôtel «Gourara», une image envoutante à s’en délecter par les touristes.

A ces atouts touristiques vient se greffer le riche patrimoine matériel faisant la fierté de la capitale de l’Oasis rouge, à l’instar de la Casbah d’Ighzer (eau abondante), à une vingtaine de km de la ville, dont l’édification remonte au 11eme siècle hégirien, ainsi que le circulaire Ksar de Drâa, au cœur de Timimoun, qui constitue un maillon de la chaine des Ksour édifiés depuis la région de Gourara à celle du Tidikelt (In-Salah).

Cette splendeur qu’incarne la région touristique de Timimoun est également confortée par sa position géographique embrassée, des différents horizons, par des palmeraies ombragées servant de lieux de détente et de quiétude pour les visiteurs, et de sources vivrières pour la population de par sa production de dattiers, dont El-H’mira et Tinasser, très sollicitées sur les marchés de l’Afrique en général.

R. C.

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