Histoire, société civile et partis politiques en Algérie

histoire partis société civile
Mouvement de contestation pacifique de février 2019. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – L’histoire, cette mémoire du temps qui façonne les individus et les sociétés, permet tout naturellement d’ausculter l’architecture et les artères d’un pays et les dynamiques d’une société. Pourtant, il est des gens qui vont vite en besogne et semblent considérer l’histoire comme une matière comme une autre. Et, dans la confusion de leur esprit, ils font faire jouer le même rôle à la société civile qu’à un parti politique, ce qui est une erreur, pour ne pas dire une faute. Ceci posé pour éviter de «philosopher» sur le néant et l’absurde, interrogeons le sens ou l’étymologie des mots et intéressons-nous à la fabrication de concepts et de notions, outils de l’analyse des faits historiques.

Cette précaution est nécessaire car les mots ont une histoire, laquelle repose sur un socle d’acier sur lequel se construisent les rapports sociaux dans les sociétés. Avant d’ôter les masques aux sociétés civiles et partis politiques, un mot sur une autre notion en vogue depuis des années chez nous, celle d’«histoire commune». Une histoire pas si commune que ça, puisqu’on a besoin d’autres choses dans des sphères d’«ailleurs». Lesdites sphères ont eu besoin de faire appel à une commission d’historiens des deux côtés de la Méditerranée pour nous vendre des «vérités». Des «vérités» consensuelles pour mettre de l’huile salvatrice dans les relations diplomatiques entre les deux pays.

La diplomatie est l’art de contourner les difficultés dans une mer agitée et truffée de récifs enveloppés de brouillard. Sauf que l’histoire ne se marchande pas et ne s’échange pas comme du blé, du gaz, etc. Parce que les peuples ont soif de la vérité historique pour ne pas se laisser déposséder de leur statut d’acteur de leur propre histoire. J’ai écrit dans Algeriepatriotique et d’autres journaux algériens, que c’est faire violence à l’histoire et à la langue en utilisant et en abusant de notions indomptables, telle que l’histoire qui se confond avec les luttes des peuples. Quant aux langues, elles sont le fruit de ce que l’esprit a créé de plus beau. La langue arabe du reste, fait la différence entre les événements d’une époque (histoire, târîkh) et conter, écrire une histoire, une fiction (hikâya).

Cette frontière, entre les deux mots (târîkh et hikâya) qui n’existe pas dans la langue française, n’est pas anodine. Cette frontière interdit l’immixtion d’un corpus qui relève de l’idéologie ou d’un trop-plein de subjectivité ou d’intérêt qui déforme ledit événement en l’exposant au bon vouloir des vents «diplomatiques». Quant au récit de l’histoire, il est ouvert à la subjectivité quand l’auteur fait appel aux ressources des langues si riches en élégance, tout en refusant d’abandonner tout élément constitutif du fait historique en question. L’histoire est témoin d’une époque et son écriture a pour ambition de s’approcher au plus près de la vérité. Et celui qui prétend l’écrire ne doit obéir à aucune allégeance, sinon celle du droit des peuples ou du simple citoyen à la vérité.

Pour revenir à la commission d’une «histoire commune», son champ de bataille était tout le territoire national où les habitants avaient des statuts différents. Les uns étaient français, les autres étaient des anonymes, tous affublés du nom d’Arabe comme dans le roman L’étranger d’Albert Camus. Il a fallu attendre un écrivain algérien, Rachid Boudjedra, pour dénoncer dans son roman Sans nom patronymique, la non-nomination de l’identité portée par un prénom et un nom de famille de l’autochtone. Il est piquant de rappeler qu’Albert Camus a oublié d’appliquer à lui-même la phrase dont il est l’auteur, «ne pas nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde».

Ainsi, on peut accompagner l’histoire d’un adjectif comme grandiose ou tragique, mais surement pas du substantif commun car, durant la Guerre de libération, les combattants des deux camps étaient face à face, chaque camp dans ses tranchées. En français, «commun» signifie partager une cause, une vie, une passion, une philosophie, fruits d’une participation en commun, ensemble, à un but des choses de la vie. Durant la Guerre d’Algérie, les deux camps se sont mis d’accord sur les mots inscrits sur le seul texte qui a mis fin à la guerre, celui qui reconnaissait l’indépendance de l’Algérie, donc la fin de la colonisation (1).

Ce chemin de traverse passant par l’histoire est nécessaire pour aborder les notions de société civile et de partis politiques. Ces deux notions, qui sont le produit de l’histoire, n’ont cessé d’évoluer avec l’histoire de chaque pays. Le concept de société civile est connu depuis l’Antiquité. Aristote lui a donné ses lettres de noblesse et Gramsci l’a introduit dans le vocabulaire politique du quotidien de l’époque moderne. Ce concept est synonyme de citoyenneté car il met l’accent sur le droit des citoyens à exprimer leurs opinions sur la gestion de la cité ou simplement diffuser et répandre des idées pour enrichir les débats politiques, sociaux, éthiques. Quant aux partis politiques, ce sont aussi des associations regroupant des citoyens avec un but qui le différencie de la société civile. Ce but est à la fois une ambition et un droit de militer pour l’accession au pouvoir, lequel met à son service les moyens de l’Etat pour conduire les affaires de pays.

Qu’en est-il de la société civile et des partis politiques en Algérie ? Ces deux catégories sociétales et politiques existent dans le pays. Mais le fait que ces deux catégories occupent l’actualité dans la presse est révélateur à la fois d’un manque dans la vie politique de la société et d’une nécessité d’introduire une dynamique pour être à la hauteur des défis de la société et des vents mauvais qui soufflent à l’international.

Je n’apprends rien à personne en écrivant que les partis politiques souffrent d’un manque de militants pour animer la vie du parti et encore moins d’une véritable base sociale. Il est évident, pour répondre à cette situation, qu’il y a nécessité à convoquer Dame histoire, décrypter les messages dont la société a hérité, pour cerner les causes de la faiblesse des partis politiques. Mais convoquer aussi l’histoire des constructions des partis qui ont participé aux victoires dans leurs sociétés et des partis qui ont été marginalisés faute de ne pas avoir maîtrisé la dynamique de leur époque.

Les faiblesses de la société civile et des partis politiques en Algérie sont évidentes, c’est une opinion largement partagée, me semble-t-il dans la société. Cela dit, ça n’a pas empêché de produire deux événements qui ont marqué l’Algérie. Le premier, ce sont les émeutes d’octobre 88, qui ont ouvert la voie au multipartisme. Le second, c’est le hirak qui a douché les espoirs de ceux qui ont oublié que la République n’était pas une simple façade octroyée de droit «divin», mais le produit des larmes et du sang des meilleurs enfants (filles et garçons) du peuple (2). Ce paradoxe particulier au pays, la conquête de l’espace public par le peuple mobilisé des mois et des mois et l’absence de véritables partis, dont le rôle est en principe de capitaliser sous forme de mots d’ordre reflétant la dynamique des événements en cours.

Cette capitalisation des mots d’ordre, c’est le début d’une conceptualisation des luttes qui vont produire des concepts pouvant servir de «boussole» pour ne pas recommencer à zéro à chaque fois et se laisser surprendre par la singularité et la soudaineté de l’événement. Un événement ou une catégorie politique habillée d’un concept approprié permet de faire la différence entre l’histoire (târîkh) et l’idéologie utilisée comme parapluie (3).

A. A.

(1) Dans la délégation algérienne, il y avait de belles plumes qui maniaient la langue française à merveille pour ne pas laisser passer une ambiguïté qui pouvait être exploitée plus tard. Mohamed-Seddik Benyahia, futur chef de plusieurs départements ministériels, était dans la délégation des accords d’Evian.

(2) Les enfants du peuple sont composés de filles et de garçons. Dans certains discours politiques, le terme «enfant» est réservé aux garçons. Quant aux filles, certains oublient qu’elles ont été enfants avant d’être combattantes. Même l’art chez certains renvoie la femme à un second rôle. Ainsi, une pièce de théâtre porte le titre de «Houwa wa hiya» (Il et elle). Il ne vient pas à l’esprit chez cet artiste-homme de cesser de regarder un instant son nombril d’homme. Quand les lapsus ou oublis deviennent la règle d’un langage, on appauvrit la langue et on ouvre les vannes aux préjugés.

(3) Il en est de même de la morale appliquée à l’histoire. Heureusement, l’histoire voguant dans l’espace-temps reste sourde au catéchisme des curés.

Comment (12)

    ANTI-SION
    29 février 2024 - 21 h 37 min

    Les sionistes et les colonialistes, avant eux, ont toujours cherché à diviser les algériens. Ils sont tellement futés qu’ils s’adressent en priorité aux gens manquant de jugeote car plus faciles à manipuler et à les envoyer au four sans qu’ils s’en rendent compte. Heureusement que la très grande majorité des algériens ont bien compris le traquenard tendu par les siono-néo-colonialistes, aidés par les monarchies du golf, pour leur faire faire la sale besogne… Pour les dignes fils d’Algérie, les choses sont claires comme l’eau de roche et nul ne nous détournera de la défense acharnée, par tous les moyens, de notre pays.
    A celles et à ceux qui croient aux balivernes de nos ennemis avérés, je leur dis : posez vos pieds sur terre et soyez critiques envers toute information qui vous vient des médias étrangers (et même algériens) car nous avons le devoir d’être sur nos gardes et de porter un regard critique sur tout ce qui nous entoure. Pour le moment les seuls médias truffés de mensonges éhontés sont les médias de ceux qui nous considèrent comme leurs ennemis. Alors que nous faisons que défendre les plus vulnérables de ce monde. Alors soyons reconnaissants à notre ALGERIE et à ses institutions tout en collaborant à corriger d’éventuels erreurs dans la gestion des affaires de l’Etat en commençant par la plus basse échelle (la commune).
    Nous n’avons qu’un seul pays qui nous appartient à tous, et notre double nationalité éventuelle n’est qu’un moyen de faire valoir certains droits et nullement une fin en soi.

    Abou Stroff
    22 février 2024 - 16 h 05 min

    « Je n’apprends rien à personne en écrivant que les partis politiques souffrent d’un manque de militants pour animer la vie du parti et encore moins d’une véritable base sociale. » avance A. A..

    je pense que les partis politiques souffrent d’un manque de militants parce que la « dynamique » de la formation sociale algérienne se reproduisant grâce à la distribution de la rente et sur la prédation et non sur le travail, ne permet pas l’émergence de classes sociales aux intérêts différenciés et antagoniques et donc l’existence de partis politiques défendant ces dites classes sociales.

    en effet, la rente, en tant que rapport social dominant, structure la société dans son entièreté et la formation sociale algérienne se décompose, essentiellement en couches sociales distributrices de rente auxquelles font face des couches sociales recevant des miettes de rente.

    ainsi, toute l' »activité politique » se résume, pour les couches sociales distributrices de rente, à garder le monopole de la distribution tandis que les couches sociales recevant des miettes de rente deviennent de simples « clients » des premières
    n’ayant aucune autonomie vis à vis des premières nommées, les couches clientes se complaisent, dès lors, dans une situation où elles se trouvent réduites, de fait, à des tubes digestifs ambulants, amorphes et incapables de se prendre en charge.

    il n’y a donc aucune place pour des partis au sens classique du terme, étant donné que toutes les couches sociales profitent de la distribution de la rente et et qu’ils n’y a pas, à proprement parler, de contradictions antagoniques entre les différentes couches sociales qui composent la formation sociale algérienne.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que, grâce à, ou à cause, de la rente, en tant que rapport social dominant, les mouvements sociaux (émeutes de 1988 et hirak, entre autres) finissent par s’éteindre faute de « combattants » puisque le système rentier ne génère pas les conditions de son dépassement et que la quasi totalité des couches sociales composant la formation sociale algérienne trouvent leurs comptes via la distribution plus ou moins égalitaire de la rente.

    PS: contrairement au travail productif qui impose une reproduction élargie ou une accumulation du capital et une dynamique palpable et quantifiable du capitalisme en tant que système, la distribution de la rente génère, dans les faits, un mouvement circulaire où le système rentier ne peut se reproduire qu’à l’identique, d’où l’impression (est ce uniquement une impression ?) que nous tournons en rond sans aucune perspective de prendre une quelconque tangente

    wa el fahem yefhem

    Chez nous la démocratie c'est vulgaire !.
    22 février 2024 - 14 h 36 min

    On peut insulter toutes les démocraties du monde même la plus ancienne, car elle ne respecte pas les musulmans.
    On peut dire tout le mal qu’on pense, mais avec zoudj douros d’honnêteté on peut dire que dans ces pays pour un post Facebook on ne va pas en prison.
    Donc ramener tout à l’islam et aux Palestiniens qui ne sont qu’un problème arabe, est un non sens.
    Avons nous entendus les mêmes reproches vis a vis de  » notre ami Poutine » qui met à feu et à sang un pays en l’ agressant et en l’occupant, où bien nous avons des vues sélectives, si c’est le cas, soit !
    Alors acceptons que les autres pays agissent de même, mais en tenant le bâton par le milieu,on devient ridicule,et personne ne nous considère.
    Nos  » amis les chinois » font un massacre avec les Ouïghours, peut-être que c’est halal ?
    On sera respecté et respectable le jour où notre peuple sera maître de ses décisions, et non pas par des décisions unilatérales prises par des personnes dont le seul objectif est de rester à la barre en considérant que le peuple est mineur à Vie et ne saura jamais décidé pour lui même.
    Nous avons des problèmes avec la terre entière, alors que nous ne pouvons même pas nous nourrir, nous ne produisons rien, nous vivons sur la rente, pendant que des pays sans richesses, avancent, progressent, innovent,et se font une place sur l’échiquier mondial.
    Les Algériens doivent comprendre qu’avec le vent on ne récolte que le vent, nous avons un pays fabuleux, avec des richesses immenses, mais en passant notre temps à nous occuper des autres, viendra le temps où nous ne vivrons que grâce à l’aide internationale, le dernier exemple c’est de faire venir les italiens pour faire du blé chez nous, alors qu’il fut un temps nous nourrissions l’Europe et au delà.
    Ce qu’il nous manque c’est des patriotes, qui vont remettre tout à plat pour nous permettre de sortir de ce marigot.
    Quant à anonyme qui passe son temps à aboyer et à traiter de marocains et de traîtres tous les Algériens qui ont mal de voir l’Algérie dans cet état, à mon humble avis il n’a absolument rien d’Algériens.

    Abou Stroff
    22 février 2024 - 7 h 43 min

    JQu’en est-il de la société civile et des partis politiques en Algérie ? S’interroge A. A..

    Je pense que plaquer des modèles propres (différentiation sociale, existence de couches sociales -bourgeoisie et prolétariat, entre autres- ayant des intérêts divergents et souvent contradictoires et défendues par des partis politiques proposant des projets sociaux différenciés) aux formations sociales développées où le système capitaliste a atteint sa planitude et où la bourgeoisie impose ses valeurs (démocratie, liberté, égalité, liberté de conscience, etc.) à des formations sociales archaïques, comme l’Algérie, où le système dominant est un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation, relève d’une naïveté impardonnable.
    En effet, dans le contexte algérien, l’activité dite politique de tous les « partis politiques », quelle que soit leur couleur, se résume à se rapprocher au plus près des centres de distribution de la rente, i. e. de la mangeoire qui permet à quasiment tout le monde de se rassasier.

    Ainsi, au sein de la formation sociale algérienne où le rapport social dominant est la rente, il n’y a ni société civile (au sens de Marx ou de Gramsci), ni citoyen conscient de ses droits et de ses devoirs, ni parti politique au sens moderne du terme.

    (…)

    Wa el fahem yefhem.

    Anonyme
    21 février 2024 - 20 h 01 min

    Très belle photo AP comme d habitudes vous savez les choisir. 👍

    Ssipo
    21 février 2024 - 17 h 22 min

     » Un seul héro, le peuple « , peut on lire sur le joli panneau.
    Eh ben moi je dis que tout cela n’est vrai que dans la mythologie et encore, celle des blaireaux. Autrement dans la réalité, la notre surtout, le seul héro, c’est Addi.

      Ssipo
      21 février 2024 - 19 h 44 min

      Permettez-moi de compléter mon propos.
      Le seul héro, c’est Addi avec sa théorie : « la régression féconde ».
      Autrement, sans sa théorie, Addi ne serait qu’un régressif ordinaire parmi nous autres.

    Vert
    21 février 2024 - 11 h 58 min

    Belle continuation
    Juste une Nuance
    Il n y a pas se Partis politiques en Algérie
    C est une énorme supercherie depuis 1989
    Il y a ses assistants à caractère politique
    Un parti politique nécessite une organisation connu
    Congrès voté statu déclaration Audit ect ect
    En Algerie 10 personne peuvent se dire parti politique
    Et cerise sur le gâteau etre recu par Le président

      Anonyme
      21 février 2024 - 17 h 11 min

      Et les partis politiques en France et aux USA, c’est quoi? Une bande de carrieristes qui se sucrent sur le dos du petit peuple. N’est-ce-pas?
      Et quel est leur pouvoir réel face au capital?

    A l'attention de Monsieur Ali Akika
    21 février 2024 - 11 h 25 min

    Merci pour votre contribution. Quand vous écrivez que « les partis politiques souffrent d’un manque de militants pour animer la vie du parti et encore moins d’une véritable base sociale », que vous parlez de « faiblesses de la société civile et des partis politiques en Algérie » , vous reprochez tant de choses alors que vous savez pertinemment que depuis l’arrêt du hirak et donc depuis l’élection de Tebboune, le champ médiatique et politique est complétement fermé. Même les réseaux sociaux sont surveillés comme du lait sur le feu !

    Dès qu’un citoyen ou un homme politique essaye de dire un mot ou tente de faire passer une idée qui n’est pas dans la lignée de la « doxa » du pouvoir , il est menacé voire poursuivi en justice. On est dans un pays autocratique et policier hélas, on est dans un pays où la justice est instrumentalisée et certains feignent de l’oublier souvent, trop, trop souvent .

    Cher Monsieur vous allez voir que dès que le pouvoir donnera le coup d’envoi pour la prochaine présidentielle , et comme par magie, les partis politiques que l’on sait , ainsi que la société civile que l’on sait vont se mettre à bouger et en faire même plus qu’il n’en faut.

      Anonyme
      21 février 2024 - 15 h 36 min

      « On est dans un pays autocratique et policier », comme par exemple la France et la grande majorité des pays occidentaux.
      La démocratie est un très beau mot pour être vrai.
      Le génocide de Gaza montre quelle importance ces pays lui accordent.

        A L'attention De Monsieur Ali Akika
        22 février 2024 - 11 h 06 min

        @Anonyme , absolument rien à voir avec ce qui se passe chez nous en Algérie ! Il est vrai que pour la notion de démocratie dans les pays occidentaux ce n’est pas parfait, mais il y a un minimum quand même, il y a quelques fondamentaux qui sont respectés.

        PS : Tu es hors sujet en évoquant Gaza , cela n’a rien à voir je parle de MON pays et de ce qui s’y passe sur le plan des libertés surtout depuis 2019 et ce n’est pas très beau !

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