Cette mesure liberticide de l’OMS contre laquelle un épidémiologiste alerte
Par Nabil D. – Christian Perronne est médecin et professeur en médecine. Il a présidé pendant quinze ans des conseils officiels en charge de politique de santé publique, de vaccination, de gestion de crises sanitaires d’épidémies. Il fut également vice-président du groupe d’experts sur la vaccination pour la région Europe à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Mais il faut savoir que l’OMS n’est plus ce qu’elle était. Désormais, les intérêts privés la contrôlent», vient-il de mettre en garde dans un enregistrement vidéo. «Un traité de pandémie va être soumis au vote le 24 mai prochain, lors de l’Assemblée mondiale de la santé de l’OMS. Et si ce traité était adopté, des pouvoirs exorbitants seraient attribués au directeur général de l’organisation», avertit-il.
«Sur ce sujet majeur, aucun mot dans le débat public, ni dans les grands médias. Un silence assourdissant pour un traité si important, qui sera un chèque en blanc fait à l’OMS par les Etats-nations mis sous tutelle», explique le professeur Perronne. «C’est un appel que je lance aujourd’hui», souligne-t-il, en estimant que dans ce combat «pour la vérité et la liberté» qu’il mène depuis plusieurs années, nombreux sont ceux qui cherchent «par tous les moyens» à résister au diktat de lobbies qui veulent contraindre les Etats à abandonner leur souveraineté. «Chaque citoyen, collectif ou association peut, et doit, se mobiliser contre ce projet de traité de l’OMS. Certains ont, d’ailleurs, déjà commencé», insiste-t-il.
«Chaque pandémie que nous avons eue depuis vingt ans est en réalité un prétexte pour la mise en place d’une gouvernance mondiale autour d’un concept nouveau, une seule santé», explique ce spécialiste des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes, selon lequel «la définition même de pandémie a été modifiée, le critère de mortalité ayant été retiré». «Une pandémie peut donc être décrétée sans aucun mort. Nous plongeons dans un état d’urgence sanitaire quasi permanent. Avec ce traité, les Etats s’engageront à appliquer sans discussion toutes les décisions de l’OMS», avertit-il. «Du jour au lendemain, le directeur général de l’OMS pourra déclarer une pandémie pour une maladie qui ne tue pas et contraindre les Etats à subir tout une série de mesures liberticides que nous avons malheureusement connues dans un passé pas si lointain, sans pouvoir nous y opposer, comme par exemple la fermeture des frontières, le confinement, l’administration obligatoire de produits médicamenteux non éprouvés», prévient le praticien hospitalier.
Le professeur Perronne appelle à une large mobilisation car, avise-t-il, «dans l’histoire, il n’y a jamais eu une telle menace contre nos libertés fondamentales et notre souveraineté». «C’est à nous de nous battre contre cette tyrannie technocratique qui a démoralisé notre jeunesse, laissé mourir nos anciens, montrant son vrai visage, celui d’un système incapable de protéger les citoyens, rompant ainsi le contrat social», s’indigne-t-il. Pointant la «prolifération de projets de lois liberticides» dans son pays, la France, il explique néanmoins que «tout s’articule, de l’échelle mondiale à l’échelle nationale», avec une «volonté de dérober» la souveraineté des Etats.
N. D.
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