Un centre émirati l’admet : «Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc est irréalisable»

Nigeria Maroc
Le président du Nigeria et le roi du Maroc applaudissent un projet mort-né. D. R.

Par Kamel M. – C’est ce qu’admet le centre d’études Al-Mostaqbal, dans une analyse énumérant les difficultés qui rendent la réalisation du chimérique gazoduc Nigeria-Maroc impossible. Le think tank émirati ne fait que confirmer ce que tout le monde sait, en réalité, mais que le Makhzen s’entête à présenter comme un projet faisable. «Bien que soit mise en avant l’importance de la canalisation qui doit relier le Nigeria au Maroc puis à l’Europe et les opportunités que ce projet présente, il n’en reste pas moins qu’il existe de nombreux défis qui empêchent sa concrétisation sur le terrain», relève Al-Mostaqbal.

Le centre émirati évoque, en premier lieu, des entraves d’ordre politique, traduites par «l’absence de stabilité dans les pays du Sahel, qui vivent une aggravation de la situation sécuritaire». «Une situation due à l’instabilité des régimes politiques de transition issus de coups d’Etat, notamment au Mali, au Tchad, au Burkina Faso et au Niger, et leur incapacité à garantir la stabilité politique souhaitée», précise le centre, selon lequel cet état de fait est compliqué par la «faiblesse des moyens sécuritaires et militaires pour venir à bout des activités terroristes, d’autant que ces dernières ont servi d’argument aux militaires putschistes pour renverser les régimes en place».

Les difficultés sécuritaires sont, dès lors, une des raisons qui font que le projet en question ne puisse pas voir le jour. «Les entraves sécuritaires liées aux menaces et aux dangers terroristes induits par la recrudescence des activités de certaines organisations, notamment Daech, Al-Qaïda et Boko Haram, constituent un grand défi face à l’exécution dudit projet, tant l’infrastructure sera une cible privilégiée pour ces groupes armés», souligne l’étude d’Al-Mostaqbal, qui aborde également le nerf de la guerre, c’est-à-dire le financement.

«Des rapports techniques relatifs à ce projet relèvent la présence de difficultés financières», note l’analyse du centre émirati. «D’un côté, il y a la difficulté pour le Nigeria et le Maroc de fournir les liquidités indispensables pour son exécution et, de l’autre, se pose le problème du coût de l’infrastructure qui devra être construite dans les treize pays par lesquels passe le gazoduc», explique le centre. «Bien qu’il soit question de financements prévus par la Banque européenne d’investissement, des experts estiment que la réalisation du projet pourrait prendre entre 25 et 50 ans, vu le volume gigantesque de l’infrastructure qui doit le supporter», souligne le centre émirati, selon lequel les Etats européens, tout en affirmant leur soutien au projet, n’ont jusqu’à présent annoncé officiellement ni un apport financier ni leur intention d’y investir.

A ces trois écueils s’ajoutent les «craintes quant aux conséquences qui seront induites par la participation de treize Etats à ce projet, notamment de probables contentieux commerciaux et économiques, vu le nombre élevé de pays associés», préviennent les experts. Ces problèmes prévisibles sont dus à l’incapacité de certains pays traversés par le gazoduc à honorer leurs engagements, avertissent ces experts, cités par Al-Mostaqbal qui conclut son étude par de «graves problèmes écologiques» provoqués par le passage de la canalisation par l’océan Atlantique. Chose qui soulèvera la colère des militants écologistes et des organisations régionales et internationales de défense de l’environnement, qui feront valoir les lois relatives à la protection des ressources naturelles et de la faune marine.

K. M.

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    Anonyme
    23 avril 2024 - 22 h 49 min

    ÉDITOS & ANALYSES

    ANALYSE
    Au Maghreb, le jeu d’équilibriste de la France
    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.

    Algérie
    Bruno Le Maire
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine.
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine. (Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA)
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca.
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    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.

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    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine.
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine. (Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA)
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca
    « Nous sommes à une étape où la France cherche à comprendre si ce qu’elle fait suffit aux yeux des Marocains ou si elle doit aller plus loin, décrypte Riccardo Fabiani, directeur du programme Afrique du Nord au sein de l’ONG International Crisis Group. La diplomatie française a subi de tels revers dans la région, notamment au Sahel, que sa prudence est compréhensible. » Mais, estime le chercheur, « les Marocains voient ces gestes comme une ‘entrée’ avant le plat principal ».
    « Le piège d’une relation triangulaire »
    Le déjeuner risque de durer. « Pour l’instant, les Français n’ont rien promis, poursuit Riccardo Fabiani. Mais on pourrait s’attendre à un changement de la position française si Emmanuel Macron se rend à Rabat pour rencontrer le roi. » La visite d’Etat du président français au Maroc, maintes fois reportée depuis le Covid-19, est de nouveau dans les esprits avec le ballet actuel des ministres.
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    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.

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    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine.
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine. (Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA)
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca.

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    « Nous sommes à une étape où la France cherche à comprendre si ce qu’elle fait suffit aux yeux des Marocains ou si elle doit aller plus loin, décrypte Riccardo Fabiani, directeur du programme Afrique du Nord au sein de l’ONG International Crisis Group. La diplomatie française a subi de tels revers dans la région, notamment au Sahel, que sa prudence est compréhensible. » Mais, estime le chercheur, « les Marocains voient ces gestes comme une ‘entrée’ avant le plat principal ».

    « Le piège d’une relation triangulaire »
    Le déjeuner risque de durer. « Pour l’instant, les Français n’ont rien promis, poursuit Riccardo Fabiani. Mais on pourrait s’attendre à un changement de la position française si Emmanuel Macron se rend à Rabat pour rencontrer le roi. » La visite d’Etat du président français au Maroc, maintes fois reportée depuis le Covid-19, est de nouveau dans les esprits avec le ballet actuel des ministres.

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    Quid de la relation franco-algérienne ? Pour le moment, les voyants restent au vert : la secrétaire générale du Quai d’Orsay Anne-Marie Descôtes a été reçue à Alger fin février par son homologue. Deux semaines plus tard, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune s’entretenaient par téléphone et annonçaient que la visite d’Etat du président algérien en France, elle aussi plusieurs fois reportée, était programmée « fin septembre-début octobre ». Là encore, la France veut mettre l’accent sur le volet économique de la relation bilatérale, en rappelant aux entreprises hexagonales les immenses opportunités d’investissement en Algérie .

    « Il ne faut pas tomber dans le piège d’une relation triangulaire, balaie une source diplomatique française. Le président de la République a la volonté d’un réengagement global au Maghreb. Notre objectif est de continuer à investir dans la refondation de notre relation avec l’Algérie tout en poursuivant la relance de celle avec le Maroc. Qu’il y ait des liens entre les deux, c’est évident, mais chaque relation obéit à une logique différente. »

    Lutte d’influence au Sahel
    Parmi ces logiques, il y a celle d’un rapprochement qui prend plus de temps qu’escompté avec l’Algérie au point de susciter quelque lassitude à Paris. Il y a aussi le contexte régional : au Sahel, où elle a été sommée de se retirer , la France peut moins compter sur l’Algérie qu’escompté. Les relations entre les juntes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso et Alger se sont nettement dégradées. La junte malienne est allée jusqu’à déchirer officiellement en janvier l’accord d’Alger, un traité de paix signé avec les forces indépendantistes du nord du pays en 2015 grâce à une médiation algérienne.
    Moi et les copier coller ça fait deux AP . Mais bon l essentiel c est qu il vous ai parvenu mêmes si il est en désordre, je pense pas. Bonne lecture. Mahlich on va dire 😭

    Anonyme
    23 avril 2024 - 22 h 48 min

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    Au Maghreb, le jeu d’équilibriste de la France
    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.

    Algérie
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    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine.
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine. (Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA)
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
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    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca.
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    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.

    Algérie
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    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine.
    Stéphane Séjourné et son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat le 26 février. Le ministre français a annoncé veiller « personnellement » à la relance de la relation franco-marocaine. (Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA)
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca
    « Nous sommes à une étape où la France cherche à comprendre si ce qu’elle fait suffit aux yeux des Marocains ou si elle doit aller plus loin, décrypte Riccardo Fabiani, directeur du programme Afrique du Nord au sein de l’ONG International Crisis Group. La diplomatie française a subi de tels revers dans la région, notamment au Sahel, que sa prudence est compréhensible. » Mais, estime le chercheur, « les Marocains voient ces gestes comme une ‘entrée’ avant le plat principal ».
    « Le piège d’une relation triangulaire »
    Le déjeuner risque de durer. « Pour l’instant, les Français n’ont rien promis, poursuit Riccardo Fabiani. Mais on pourrait s’attendre à un changement de la position française si Emmanuel Macron se rend à Rabat pour rencontrer le roi. » La visite d’Etat du président français au Maroc, maintes fois reportée depuis le Covid-19, est de nouveau dans les esprits avec le ballet actuel des ministres.
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    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41
    A-t-on déjà vu autant de ministres français se rendre au Maroc en si peu de temps ? Après Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) fin février et Franck Riester (Commerce extérieur) début avril se succèdent en quelques jours Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture) et Bruno Le Maire (Economie). La venue de Rachida Dati (Culture) avant la fin du mois a aussi été annoncée. Leur mission : poursuivre la réconciliation avec Rabat après une crise diplomatique d’une intensité rare en 2022 et surtout 2023.

    « Pour ma première visite officielle au Maghreb, […] j’ai choisi le Maroc », avait pris soin de souligner Stéphane Séjourné lors de sa visite. La France semble en effet avoir choisi sa priorité dans la région : réparer sa relation avec le Maroc, pays ami, francophone, stable, premier partenaire commercial en Afrique, aux liens entrecroisés si riches. Une réconciliation qui a un prix : Paris doit donner des gages sur le dossier du Sahara occidental, alors que le palais royal marocain attend désormais de ses alliés une reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca.

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    « Nous sommes à une étape où la France cherche à comprendre si ce qu’elle fait suffit aux yeux des Marocains ou si elle doit aller plus loin, décrypte Riccardo Fabiani, directeur du programme Afrique du Nord au sein de l’ONG International Crisis Group. La diplomatie française a subi de tels revers dans la région, notamment au Sahel, que sa prudence est compréhensible. » Mais, estime le chercheur, « les Marocains voient ces gestes comme une ‘entrée’ avant le plat principal ».

    « Le piège d’une relation triangulaire »
    Le déjeuner risque de durer. « Pour l’instant, les Français n’ont rien promis, poursuit Riccardo Fabiani. Mais on pourrait s’attendre à un changement de la position française si Emmanuel Macron se rend à Rabat pour rencontrer le roi. » La visite d’Etat du président français au Maroc, maintes fois reportée depuis le Covid-19, est de nouveau dans les esprits avec le ballet actuel des ministres.

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    Quid de la relation franco-algérienne ? Pour le moment, les voyants restent au vert : la secrétaire générale du Quai d’Orsay Anne-Marie Descôtes a été reçue à Alger fin février par son homologue. Deux semaines plus tard, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune s’entretenaient par téléphone et annonçaient que la visite d’Etat du président algérien en France, elle aussi plusieurs fois reportée, était programmée « fin septembre-début octobre ». Là encore, la France veut mettre l’accent sur le volet économique de la relation bilatérale, en rappelant aux entreprises hexagonales les immenses opportunités d’investissement en Algérie .

    « Il ne faut pas tomber dans le piège d’une relation triangulaire, balaie une source diplomatique française. Le président de la République a la volonté d’un réengagement global au Maghreb. Notre objectif est de continuer à investir dans la refondation de notre relation avec l’Algérie tout en poursuivant la relance de celle avec le Maroc. Qu’il y ait des liens entre les deux, c’est évident, mais chaque relation obéit à une logique différente. »

    Lutte d’influence au Sahel
    Parmi ces logiques, il y a celle d’un rapprochement qui prend plus de temps qu’escompté avec l’Algérie au point de susciter quelque lassitude à Paris. Il y a aussi le contexte régional : au Sahel, où elle a été sommée de se retirer , la France peut moins compter sur l’Algérie qu’escompté. Les relations entre les juntes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso et Alger se sont nettement dégradées. La junte malienne est allée jusqu’à déchirer officiellement en janvier l’accord d’Alger, un traité de paix signé avec les forces indépendantistes du nord du pays en 2015 grâce à une médiation algérienne.
    Moi et les copier coller ça fait deux AP . Mais bon l essentiel c est qu il vous ai parvenu mêmes si il est en désordre, je pense pas. Bonne lecture.

    Anonyme
    23 avril 2024 - 22 h 34 min

    Je ne savais pas où le placer cet article du jour de l Écho , pour vous AP.
    Au Maghreb, le jeu d’équilibriste de la France
    Paris multiplie les visites et les gestes pour montrer sa volonté de se réconcilier avec Rabat. Tout en poursuivant en parallèle son lent rapprochement avec Alger.
    Par Sophie Amsili

    Publié le 23 avr. 2024 à 07:41

    reconnaissance de sa souveraineté sur ce territoire depuis que les Etats-Unis ont franchi le cap fin 2020, et l’Espagne en 2022 .

    Paris n’en est pas là. Prendre une telle décision, irréversible, reviendrait à mettre en danger le rapprochement lancé il y a deux ans avec l’Algérie, qui soutient toujours aussi fermement les indépendantistes sahraouis. Frontière fermée depuis 1994, relations diplomatiques rompues depuis 2021… les tensions entre les deux voisins du Maghreb sont toujours vives, d’autant que l’actualité internationale a ravivé un autre sujet de dissension : la coopération militaire et sécuritaire entre le Maroc et Israël , alors qu’Alger, farouche défenseur de la cause palestinienne, ne reconnaît pas l’Etat hébreu. La fracture est telle que l’Algérie se tourne ces derniers temps vers la Tunisie et la Libye pour envisager la formation d’un nouveau bloc maghrébin, sans le Maroc ni la Mauritanie.

    La voie économique
    La France avance donc à tâtons avec ses deux partenaires. Elle a consenti à des gestes envers Rabat, qu’un non-initié aurait bien du mal à déceler. Deux mots ajoutés au langage diplomatique d’abord : il est temps d’« avancer concrètement » sur le plan d’autonomie marocain pour ce territoire, a déclaré Stéphane Séjourné. Avancer dans le cadre des discussions à l’ONU, mais aussi pour « favoriser le développement économique et social » de ces régions, où la France est déjà présente via des écoles françaises et des antennes de la chambre de commerce franco-marocaine.

    C’est ainsi que Paris, par la voie économique, continue de donner des gages au Maroc. Le dernier, et non le moindre, est l’autorisation donnée par la France à Proparco, filiale de l’Agence française de développement, pour, peut-être, participer au financement d’un projet sur le territoire sahraoui, une ligne à très haute tension devant relier Dakhla à Casablanca.

    Laptop
    16 avril 2024 - 10 h 22 min

    Que du khorti marroki depuis le début, un mirage tout au plus
    un conduit au sec pour les migrants africains afin d’envahir
    l’Europe à l’aube 2050, c’est tout.

    Ali
    14 avril 2024 - 18 h 47 min

    Regardez-moi mimi 6 sur la photo quand il ressemblait encore au Bibendum de Michelin.
    Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Une eau que l’on ne retrouvait évidemment pas dans le verre de Vodka 6 quand il titubait, ivre mort et tout hilare, dans une rue parisienne du quartier du Marais à la sortie d’un bar gay!
    Galek il était malade. Mais oui c’est ça, mais oui…Abou azaitar parle (…), sa tête est malade! 🤣🤣🤣

      Jazayria
      15 avril 2024 - 10 h 13 min

      Oui, il est devenu l’ombre de lui-même. Et sur cette courte vidéo où on le voit tituber, sekrane w aayane, il a l’apparence d’un sdf. On peut avoir tout l’or du monde mais la dignité ne s’achète pas. C’est ainsi que finissent tous les pervers et arrogants sur Terre… misérables.
      Ses frasques avec Abou Zaitar ont fini de lui faire perdre la tête. C’est le prix à payer quand on veut de la chair fraîche 😂🤣

        Ali
        16 avril 2024 - 12 h 01 min

        @Jazayria, Vodka 6 est devenu l’ombre de lui-même mais ses frasques nocturnes lui font perdre ses réflexes. Tellement qu’il est devenu une épave!
        Meskine, il est loin d’être un Lucky Luke qui tire plus vite que son ombre. Dans son cas, c’est plutôt l’inverse. Un « Uc Ky…ul » qui (…) plus vite que son ombre. 🤣

    Seb3 Errya7
    14 avril 2024 - 17 h 50 min

    Il n’y a aucun doute dans ma tête que le Maoc sait très bien que son projet est irréalisable et que ça ne l’intéresse nullement d’investir un seul dirham dans le projet, car même si ça ne lui coûte qu’un seul dirham il sait que c’est du gaspillage pur et simple. Ce qui l’intéresse c’est de mettre des bâtons dans les roues au projet algérien, et c’est tout.
    C’est comme l’hitoire du renard et du poulailler: Un renard essaye d’entrer dans un poulailler. Il tourne autour du grillage, mais ne trouve aucun trou. Il essaye de creuser sous le grillage, mais c’est trop profond. Il essaye de sauter par dessus, mais c’est trop haut. Finalement, à bout de ressources, il introduit sa queue dans le grillage et la secoue violemment, ce qui produit une grande panique parmi les poules.
    Un autre renard passe par là et remarque son manège. Il lui dit:
    – Mais que fais-tu, là ? Ce n’est tout de même pas comme ça que tu vas attraper des poules, non?
    L’autre lui répond:
    – Hakda wa la yerregdou. (Au moins je les empêche de dormir.)

    Assia
    14 avril 2024 - 10 h 39 min

    Le projet Nigeria Algérie est en bonne voie n’en déplaise à abou et ses satellites . Cependant si le Nigeria décide un autre débouché via le marokistan , C’est son choix .

    Anonyme dr
    14 avril 2024 - 10 h 29 min

    En branchant ce tuyau dans le derrière de mohamed 6. l’Europe pourrait même envisagé d’exporter le surplus vers Israël.

    Mohamed El Maadi
    14 avril 2024 - 10 h 27 min

    Bien sur que ce projet est irréalisable ! Et en plus l’Europe a toujours privilégié la multiplicité des opérateurs.
    Ils pensent que l’Europe après choisira ce tronçon alors tout sait qu’il ne faut pas mettre tout ses œufs dans le même panier .
    L’Algérie à anticipé notamment avec l’Italie échange particulier et d’autre pays suivront .
    Le Tronçon marocain doit traversé 13 pays et des pays pas très stable politiquement. L’Europe a comme projet non pas de chercher du pétrole à Pétaouchnok mais de se débarrasser du pétrole.
    Comme à chaque fois que le Maroc entreprend quelque chose ça va foiré ..
    Et puis l’Algérie doit se tourner vers les énergies renouvelables et diversifier profondément son économie et ne pas se fier à une seule rente qu’elle soit gazière ou pétrolière car c’est cela amènera le pays dans les lymbes de la prédation et de la corruption .
    Oublié le pétrole car malheureusement l’Algérie n’a pas profité de ce bienfait et voilà pourquoi certains pays n’hésitent plus à convoqué notre ambassadeur .C’est un signe que l’Algérie va très mal si celui qui hier crié famine bombe le torse aujourd’hui devant nous.
    Et pourtant l’Algérie a largement les qualités pour devenir une économie de leader dans le continent africain.
    L’Algérie ne peut plus tergiverser il faut réellement que l’Algérie change ….sinon gare à elle .

    Katibia
    14 avril 2024 - 9 h 53 min

    Comme le démarchage téléphonique (bureau situé au bordelistan) ainsi que le porte à porte en Europe sans oublier les opérations places nettes, les produits toxiques etc ne fonctionnent plus comme avant . Bye bye la spéculation sur ce projet mort née.

    Anonyme moh
    14 avril 2024 - 9 h 41 min

    Ce bureau de soit disant experts sic!.Oublie t il sciemment que momo 6 peut également y mettre de sa poche avec l’argent de la drogue ?

    Anonyme
    14 avril 2024 - 7 h 44 min

    Le gazoduc est un piège tendu par le Maroc à l’Algérie pour qu’elle continue à dépenser ses maigres deniers dans les hydrocarbures en lançant une course aux gazoducs avec lui. La vérité est que le Maroc à d’autres projets en tête, l’industrie automobile, l’industrie aéronautique, l’industrie des gigafactories, l’industrie des voitures électriques, les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, les composants électroniques, le nucléaire, la coupe du monde 2030, le TGV, l’exploitation des phosphates, de l’uranium….Ne vous endormez pas et oubliez le gaz, oubliez le pétrole, le Sahel et surtout, oubliez le Maroc! Sinon vous continuerez à faire du surplace pendant que le monde avance à grands pas et un jour vous vous réveillerez avec le Maroc loin devant…et toujours pas de gazoduc Nigéria Maroc.

      Anonyme moh
      14 avril 2024 - 15 h 19 min

      Plus vous avancez et plus vous crevéz la dalle.
      Et pareille en reculant ya l’mrrarka.

      Anonyme
      14 avril 2024 - 15 h 38 min

      Vous oubliez l’autre grand chantier qui attend le Maroc qui avance à reculons : le remboursement de sa dette pharaonique – 100 milliards de dollars – qui étouffe son économie…Pour votre information, la Société Générale vient de quitter le Maroc.

      Anonyme
      14 avril 2024 - 18 h 12 min

      Il suffit que l’Algérie décide d’ouvrir des zones franches comme celles que vous avez fait à Tanger, ou les multinationales ne paieront aucune taxe, et tous vos jolis projets s’évanouiront.
      Pour une raison très simple: la taille du marché et les débouchés sont 10x plus importants chez nous.

      C’est facile de faire du dumping fiscal.
      Pour l’instant, l’Algérie n’a pas fait ce choix, mais c’est juste un interrupteur qui peut être enclenché à n’importe quel moment.
      Alors vous feriez mieux de ne pas trop la ramener.

    Lahouaria
    14 avril 2024 - 7 h 11 min

    Est-ce qu’un roi arabe de confession musulmane, vit dans ce genre de Château parisien, de Clovis ?
    A t’il besoin de tout ces bâtisses enchevêtrées comme des églises?
    Parait-il vend ce château pour construire une villa à Zanzibar en bord de mer.
    Avec l’argent du peuple marocain soumis au régime sec et escalader des camions ou des radeau pour fuir le Maroc vers l’Espagne et finir ici en France ou traverser l’Algérie pour aller en Tunisie et émigrer en Italie

    https://fr.yahoo.com/finance/actualites/l-ancien-ch%C3%A2teau-mohammed-vi-164037859.html

    Anonyme
    13 avril 2024 - 22 h 45 min

    AP qd je vous disais les choses il y a très longtemps et qu on était bien dans un jeu de …. Et que bcps et en premier lieu les grdes puissances viendront en Algérie et que l Afrique sera leurs enjeux et défis stratégiques et que certains ont vu l Algerie prendre une proportion très importante et les a rendu en vérité furax et étant pousser iar de grdes puissances ou de pays tiers, on y est. Voilà pourquoi on gêne certains même chez nous en Afrique mais voilà aussi pourquoi je dis l Afrique terna 🇩🇿 et que nous ferons tout pour aucunes forces étrangères quelqu elles soient de trouve dans le sol africains, j entend bien respecter la souveraineté en disant cela mais à ces mêmes pays je leur demande de respecter la souveraineté africaine, le Mali et d autres ne peuvent dure à l UA réglons nos problèmes africains entre africains et en même temps avoir divers forces étrangères ou mercenaires dans leurs sols afin d exterminer des touareg du Lali ou autres qui font partie de leur pays et peuples sinon c est une contradiction et pire cherche à évincer l Algerie pays africain et un le plus grd et des plus puissant d Afrique. Perso je préfère les touaregs que Wagner on Berkane ou Africom US et mtn africa corps russe, vous êtes les premiers pays du Sahel à avoir trahi l Afrique en acceptant ttes ces forces chez vous, c’est bien de jouer les fiers mais vous vous êtes comportés en vérité comme de vulgaires prostitués qui change de. Macro de proxénétisme, vous aimez à être protéger comme les prostitués en fait après vous osez jouer l âme africaine et ça ose parler de souveraineté mais nous votre voisin algérien on vous connaît bien, c’est typiquement africain ce genre d attitudes d être protéger constamment par autrui et changer qd ça va plus le dénoncer à la fin même le bannir, vous parlez tjrs qd vous êtes protégé par plus fort mais vous vallez rien dans l échiquier juste vos richesses pays du Sahel compte pour les autres , la preuve.

    https://youtu.be/OAyC5YzEQlI?si=dvJW9ex_XX7EU6Wg

    Bersel
    13 avril 2024 - 22 h 34 min

    Le abou machin qui squatte ce site .
    C’est une génération de l’IA ou bien existe t il vraiment? au vu de ses commentaires répétitifs.
    Bizarre.

    Tartuffe
    13 avril 2024 - 22 h 24 min

    Moi j’aimerai voir ce projet réalisé mais aussitôt détruit .

    Anonyme
    13 avril 2024 - 22 h 19 min

    Même le Niger c était Seba le retour de leurs migrants envers l Algerie, la brouille est volontaire car il cherchait à nous dire non pour je passage de ce gazoduc eten ci concertation avec le Mali (AES) nouvellement créé par le FSB Russe avec la coordination des Emirats Arabes Unis du Maroc et bien d autres pour plusieurs raisons déjà la guerres énergétique et ukrainienne de ka Russie face à l Europe et les USA et empêcher aussi l Algérie de jouer sa propre partition et son propre rôle naturel qu elle a tjrs eu car ça lui donne encore plus de puissance et en fait ils s en rendront compte tous comme ils sont que sans l Algerie ruen ne peut se faire à nos portes et en Afrique et je rajoute qu ils sont dégoûtés certains que l Algerie géographiquement est très stratégique et à tout jrs points économiques sécuritaire ect d autant plus ces richesses personnelles que je monde entier aimerai avoir chez lui et c est bien ceci qui explique cela. L Algérie et ces autorités compétentes, je vous demande une seule chose , d être vigilant sur tout et continuez nos efforts à l interne comme à l externe et c est bien ça qui fait jaser les jaloux et ennemis de l Algerie mais en vain.

    Anonyme
    13 avril 2024 - 21 h 29 min

    Breaking news L’iran attaque israël avec des drones.

    Le Projet et les Partenaires
    13 avril 2024 - 19 h 11 min

    Le Projet Nigeria-Niger-Algérie est déjà réalise a 51%
    La Partie Nigeria 🇳🇬 jusqu’à la Frontière du Niger est déjà réalisée.
    Reste uniquement 1800 km avec le Couloir du 🇳🇪 Niger puis l’interconnexion en 🇩🇿 Algérie.
    .
    Sur le Plan des Délais et du Financement c’est à la Portée des 3 Pays et l’Europe, en particulier l’Italie 🇮🇹, l’Allemagne 🇩🇪 et l’Autriche , 🇦🇹 , cet…🇩🇪
    en tant que Client pourrait y trouver un Intérêt.
    .
    Le Niger pourrait lui-même PRODUIRE , Développer son RÉSEAU et EXPORTER de l’ENERGIE ÉLECTRIQUE dans la Sous-Région
    .
    C’est un Projet Techniquement Largement Réalisable pour peu que le Niger jouisse de Stabilité et d’un Minimum de Souveraineté.
    .
    Ceux qui cherchent à Saboter et JOUER l’ENFUMAGE sur une telle Initiative sont connus…
    Inutile de les mentionner…
    .
    Malheureusement , je ne pense pas que les LEADERSHIP ACTUELS au NIGER ou dans la Région peuvent se Mettre au Niveau des Véritables DÉFIS et ENJEUX du Développement STRUCTUREL de LONG TERME.
    .
    Derrière des Façades et des Discours… Ces Gens sont encore dans des Logiques de rapports de FORCE Politico-Tribales avec des références Politico-Raciales avec la recherche de GAINS RAPIDES…
    Cela LES REND VULNÉRABLES, FRAGILES et VERSATILES..
    .
    L’Algerie n’a pas vocation à faire le Bonheur des Voisins contre leur Gré…
    C’est donc très loin d’être Gagné

    Sortir des hydrocarbures
    13 avril 2024 - 18 h 45 min

    Notre pays à un écosystème riche et varié. Alors pourquoi ne pas s’empresser de sortir de cette malediction et créer de la richesse et de la valeur ajoutée grâce aux cerveaux des Algériens et ce que la nature nous a donné. La vérité c’est que la paresse intellectuelle, l’assistanat, la bureaucratie et la corruption et la soif du pouvoir pour ne rien faire sont les raisons principales. Vieux, incompétents, médiocres, incapables de se réinventer, se pensant indispensables, ils pensent que la rente suffit tant qu’ils sont en vie. Après moi, le déluge!!! L’Algerie nouvelle des années 70!

    Chelieth
    13 avril 2024 - 18 h 29 min

    Qu’est ce que ça peut nous faire s’il est réalisable où non. Qu’ils le fassent même passer par l’Afrique du Sud et ensuite le faire remonter par le mer rouge si ça leur chante, oumbaad! S’ils le font passer par le Maroc, le Nigeria realisera alors qu’il s’est enfonçé le doigt jusqu’au coude. Ce qui n’est pas Notre problème. Ce gazoduc ne nous rapportera rien en tant qu’algeriens s’il finit par passer par Notre pays ( chose la plus sensée pour eux). Au contraire il ne nous apportera que des problèmes en terme de protection et surveillance contre Les sabotages qui ne manqueront pas ( suivez mon regard) et UNE maintenance couteuse (personne ne nous dit si Elle sera assuré par le Nigéria où l’Algérie). Cessons donc de parler de ce gazoduc. Ils ne sont comme pas idiot au point de le faire passer par le Maroc. S’ils le sont, Allah la ihez aalihoum!

    Zyriab
    13 avril 2024 - 16 h 50 min

    Le Maroc sait qu’il ne peut compter sur ce « Gazoduc  » son problème c’est de faire reconnaitre le « Sahara occidental comme terre marocaine Quel intérêt pour la Mauritanie ou le Sénégal de faite traverser leur pays à un gazoduc étranger ayant à développer leur propre gisement gazier C’est juste encore une litanie du makhzen pour faire courir les masses marocaines et quelques crétins chez nous Aucun organisme sérieux n’a validé l’idée marocaine / émirati ou plutôt sioniste

    Bilel
    13 avril 2024 - 16 h 47 min

    Parler de l’insécurité au Sahel alors que le porjet marokchi passe par l’Atlantique…
    Et en même temps faire semblant que le projet Algérien ne passe pas par le Niger…
    Logique !

    Anonyme
    13 avril 2024 - 16 h 40 min

    Comme je l’ai écrit précédemment ce projet n’est pas viable .Je m’explique avec l’argent investi en tuyauterie, l’Algérie s’équipera en bateaux et exportera son GNL . Quand à la fiabilité de ce pays, elle est égale à « zéro « il change de position c’est à dire n’a aucune parole.L’Algerie perd son temps et son argent avec les pays du Sahel.On a vu comment nous avons été remerciés.

    Anonym3
    13 avril 2024 - 15 h 03 min

    Notre pays dois convaincre les voisins de l’afrique du nord et du sahel du danger qui viendra des Abous djahel et de emir des iyachis pour former un block solide.maintenant que les chinois ont mis leurs pieds en Afrique beaucoup de pays veulent partager la tarte Africaine ,même les shashis Kapoor .ils trouvent pas mieux que les Marroukis pour un poste avancé et les abous djahel pour le financement.

    Abou Stroff
    13 avril 2024 - 14 h 41 min

    « Un centre émirati l’admet : «Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc est irréalisable» » titre K. M..

    question à un doro:

    les arguments contre le Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, en termes d’instabilité des pays du sahel, entre autres, ne concernent ils pas le gazoduc nigéria-algérie?

    réponse gratuite: je persiste à soutenir que, tant que le régime algérien ne remet pas en cause, d’une manière palpable et quantifiable, la dépendance de l’Algérie vis à vis des hydrocarbures (qu’ils soient d’origine interne ou externe), nous continuerons à végéter en tant qu’ounoub sans robinet d’arrêt tandis que les autres pays, où le travail créateur de richesses est le moteur de l’économie, et par ricochet, de la société dans son entièreté, developperont les créneaux porteurs qui les hisseront au somment de la hiérarchie mondiale.

      Zyriab
      13 avril 2024 - 16 h 43 min

      Le Gazoduc « Marocain doit traverser 13 pays (Avec tout ce que cela induit comme difficultés politiques administratives financières etc..) La Transsaharienne ne traverse qu’un seul et unique pays « Le Niger » (Revoir la carte de l’Afrique Nigéria / Niger :Algérie ) bien entendu c’est justement là ou le bat blesse c’est à dire le pays ou les terroristes marocains sont les plus actives (Ils ont pris la suite des français)n ainsi que le Maussade qui en a fait son terrain de prédilection sans oublier bien entendu la CIA Le MI6 et tous ceux qui pratiquent le chaos comme activité de prédilection Espérons que l’arrivée des « Musiciens » y mettra bon ordre

        NRJ
        13 avril 2024 - 22 h 20 min

        Algérie – NRJ – A très haute valeur
        ajoutée.

        Le soleil…
        Énergie solaire…
        NRJ Renouvelable.. A l’infini.
        L’argument  » Canon  »…
        Commercial du futur.
        La culture politique économique
        de la protection
        environnementale,
        dominante, chez nos clients
        Européens.
        C’est un pari payant, les 2 doigts
        dans le nez, il y a plus qu’à
        suivre l’autoroute, de la raison
        et du bon sens.
        Ralentir son avancement, serait
        économiquement assassin.
        L’ère, de la reine fossile, et
        derrière nous, sur le très long
        terme .
        Il faut décider, à secouer,
        l’arbre des décideurs.
        Nous avons vocation naturel
        à être un grand distributeur
        d’énergie verte, au vu de notre
        situation géographique privilégiée.
        Nos clients sont en attentes.
        Ils frappent à la porte.
        La question, et maintenant
        on fait quoi. Sûrement pas à rester
        sur le oui le quai… Et, voir les
        trains qui passent.

      Cher abou
      13 avril 2024 - 18 h 17 min

      La rente c’est si confortable, si douillet, et tout et tout, pourquoi voulez-vous faire travailler ce qui en vivent?

        Anonyme moh
        14 avril 2024 - 9 h 26 min

        Quand c’est vos maîtres qui dorment et nagent dans le luxe à savoir les États-Unis, entité sioniste, occidentaux ou le Japon. Vous n’intégrer jamais les mots comme rente, douillet, pouvoir etc..
        Vous lécher avec Abou truc leurs semelles comme de bons toutous aux services de sa..

      Anonyme
      13 avril 2024 - 19 h 37 min

      Nigeria-Algérie c’est 3 pays au lieu des 13 mentionnés.
      Ce qui au demeurant diminue drastiquement les risques.
      Cela m’étonne au passage qu’étant marroki et grillé depuis un bon moment sur ce site, vous osez encore la ramener ?. (…)

      Tartuffe
      13 avril 2024 - 22 h 26 min

      Oui. dans tes rêves .

    linadz
    13 avril 2024 - 14 h 23 min

    je ne vois pas ce gazoduc comme une chance avec ces maudits parasites nigériens qui nous prennent pour leur bienfaiteurs alorsqu’ils sont méprisables
    comme les marokis les subsahariens sont indignes de confiance

      Bravo
      18 avril 2024 - 20 h 22 min

      Nigeriens, maliens tous contre l’Algèrie et nous gardons encore leurs mendiants clandestins.

    Sprinkler
    13 avril 2024 - 14 h 22 min

    Le centre d’études Al-Mostaqbal a beau jeu de nous enfumer en imputant au Mali, au Tchad, au Burkina Faso et au Niger « l’instabilité politique» du Sahel, quand MBZ investit, à fonds perdu, des milliards de dollars dans la…déstabilisation de cette région, dixit le président algérien lui-même qui pointe, sans le nommer, l’Emirat comme l’artisan du désordre politique et constitutionnel dans lequel se débattent les peuples de ces paysdéjà en proie à une misère endémique. Quant au gazoduc qui « devrait » relier le NIGERIA au MAROC, il nous renvoie au mythe grec de la Tapisserie de Pénélope…Une Pénélope pour laquelle pourrait bien se prendre sa Majesté SCHILOM VI par le nombre de « prétendants » qui se bousculent aux portes de son Palais depuis que CHITANYAOU est parti en expédition punitive contre GAZA…

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