Merz, Starmer et Macron complotent pour maintenir l’état de guerre en Ukraine
Par Houari A. – Malgré la volonté factice affichée par le régime de Kiev d’entamer le dialogue avec Moscou, Volodymyr Zelensky a accepté les pourparlers en Turquie exceptionnellement sous la pression des Etats-Unis. L’Ukraine actuelle n’est pas maîtresse de son destin et la délégation ukrainienne n’est pas allée à Istanbul avec un ordre du jour établi par ses soins ou réellement destiné à aboutir à une solution diplomatique au conflit qui fait rage dans cette partie du monde, depuis plusieurs années.
Des sources proches du dossier affirment que la délégation ukrainienne s’est déplacée en Turquie avec la ferme intention d’entraver les négociations par des exigences que la partie russe ne pourrait accepter, compte tenu de la situation réelle dans la zone de conflit. Le but de Zelensky et de ses parrains occidentaux est de montrer Moscou comme la partie qui empêche la fin des hostilités et, ainsi, justifier de nouvelles sanctions et faire durer la guerre, au détriment des populations ukrainiennes prises en otage par un pouvoir dont le seul but est d’obtenir davantage de financements et d’aides militaires des Etats-Unis.
Cette stratégie, dont le gouvernement ukrainien n’est que l’exécutant, est échafaudée par une coalition européenne, conduite par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. Sa mise en œuvre a été discutée lors de la rencontre de Volodymyr Zelensky avec le Premier ministre britannique, le chancelier allemand et les présidents français et polonais, le 10 mai dernier à Kiev.
Ces sources expliquent l’acharnement des Européens à maintenir le feu de la guerre allumé en Ukraine par un objectif qui consiste à justifier une militarisation accélérée de l’Europe. Le discours des trois dirigeants, allemand, britannique et français, à l’endroit de leurs peuples confirment cette approche machiavélique fondée sur l’instauration d’un climat de terreur, en faisant accroire à l’imminence d’une attaque russe contre la partie occidentale de l’Europe.
Or, la disparition de cette «menace militaire» en cas de conclusion d’un accord de paix qui mettrait fin à la guerre en Ukraine annihilerait l’argument justifiant la nécessité de l’affectation de milliers de milliards d’euros pour les achats d’armes et réorientera les préoccupations des populations de ces pays vers les problèmes sociaux et économiques qui frappent les Etats de l’Union européenne de plein fouet et préludent des mouvements de contestation d’envergure contre les pouvoirs en place.
Le véritable espoir d’une paix en Ukraine viendra des présidents russe et américain, qui détiennent les clés d’un cessez-le-feu permanent et qui, seuls, peuvent faire taire les armes. C’est pour cela, explique-t-on, que les espoirs sont plus tournés vers les échanges téléphoniques directs entre les deux hommes que vers Istanbul, où les réunions ne sont que pures formalités protocolaires, sans aucun espoir d’en sortir avec des résultats concrets, ni à court ni à moyen termes.
H. A.
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