Agression génocidaire sioniste contre Gaza : le bilan provisoire dépasse les 54 000 martyrs

Ghaza Palestine
La bande de Gaza. D. R.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi à 53 977 martyrs et 122 966 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.

Selon la même source, les corps de 38 martyrs et 169 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 3 822 Palestiniens sont tombés en martyrs et 10 925 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.

Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Gaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.

R. I.

Comment (3)

    Mohamed El Maadi
    27 mai 2025 - 6 h 12 min

    Pourquoi l’Algérie est la cible centrale de la stratégie de normalisation israélienne : au-delà de la Palestine, la bataille pour l’âme du monde arabe*

    # Résumé :

    Dans le cadre du processus de normalisation entre plusieurs États arabes et Israël, l’Algérie apparaît comme la dernière grande puissance régionale à refuser catégoriquement tout rapprochement avec l’entité sioniste. Ce refus ne relève pas seulement d’un attachement historique à la cause palestinienne, mais d’une lecture stratégique plus vaste : la normalisation n’est pas une simple opération diplomatique, elle constitue une tentative de dissolution de la solidarité arabe afin de sceller l’effacement définitif de la Palestine comme question internationale. L’Algérie, en refusant ce pacte, devient l’adversaire idéologique à abattre. Cette analyse explore les moyens déployés pour contraindre Alger à rentrer dans le rang, tout en replaçant cette guerre diplomatique dans la vision messianique que porte le sionisme contemporain.

    #Introduction : L’exception algérienne face à l’ordre sionisé

    Depuis les Accords d’Abraham, l’architecture diplomatique du Proche et du Moyen-Orient est en pleine reconfiguration. Mais au-delà des calculs bilatéraux, c’est une redéfinition géopolitique de la légitimité qui est à l’œuvre. Le sionisme ne vise pas seulement à asseoir l’existence d’Israël, mais à l’ériger en pivot régional, voire civilisational. Dans cette dynamique, **la question palestinienne ne doit pas seulement être marginalisée, elle doit être désacralisée par les Arabes eux-mêmes**. Le Maroc, par exemple, a accepté cette logique contre des garanties politiques sur le Sahara occidental. D’autres pays arabes, comme les Émirats, y ont vu une opportunité de s’acheter une longévité politique face à l’instabilité.

    L’Algérie, quant à elle, **refuse ce marché.** Cette posture la place aujourd’hui dans la ligne de mire d’un système global qui cherche à forcer son alignement.

    # I. Briser l’unité arabe pour enterrer la Palestine

    La stratégie israélienne repose sur une conviction simple : **la cause palestinienne ne peut mourir que si les Arabes eux-mêmes la trahissent**. Cela nécessite :

    * L’éclatement du front diplomatique arabe ;
    * La sacralisation de la prospérité économique comme substitut à la solidarité politique ;
    * La légitimation morale d’Israël comme partenaire régional.

    La normalisation sert donc de **rituel de reniement collectif**. Une fois la trahison arabe consommée, **il deviendra facile à Israël d’affirmer devant le monde que même les frères des Palestiniens les ont abandonnés** — dès lors, plus rien n’empêchera une annexion définitive, puis une réécriture historique.

    # II. Pourquoi l’Algérie dérange

    **1. Une mémoire révolutionnaire active**
    L’Algérie n’a jamais séparé sa diplomatie de son histoire : celle d’un peuple qui a arraché son indépendance face à un colonisateur occidental soutenu militairement. Cette mémoire fait écho à la lutte palestinienne.

    **2. Une doctrine diplomatique constante**
    Depuis Boumédiène jusqu’à aujourd’hui, l’Algérie défend l’idée d’une souveraineté non alignée, fondée sur la justice internationale, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et le rejet du chantage occidental.

    **3. Une puissance régionale autonome**
    Avec une armée forte, des ressources naturelles considérables, et une politique étrangère indépendante, l’Algérie **échappe aux leviers habituels de pression** (sanctions, chantage économique, promesses de reconnaissance internationale).

    # III. Les moyens de la coercition : forcer la soumission algérienne

    **1. Guerre médiatique** :
    Diffamation, délégitimation de l’État algérien, accusations d’autoritarisme, campagnes visant à opposer la jeunesse au pouvoir…

    **2. Contournement religieux** :
    Favoriser le Maroc dans la gestion de l’islam de France ; introduire des discours religieux importés pour affaiblir le référentiel malékite local.

    **3. Pressions géopolitiques** :
    Soutien discret à l’encerclement militaire via le Sahel, usage des tensions migratoires comme levier de chaos social, infiltrations économiques et culturelles.

    **4. Manœuvres diplomatiques** :
    Isolation de l’Algérie dans certaines organisations (Forum du gaz, Union pour la Méditerranée), sabotage d’alliances africaines.

    # IV. Une vision théologico-politique de domination mondiale ?

    Certains analystes avancent que **le projet sioniste ne se limite pas à la Palestine**. Il viserait à construire un centre mondial de pouvoir dont **Jérusalem serait la capitale spirituelle, financière et politique**. Dans cette logique :

    * Le Talmud, dans ses interprétations extrêmes, est érigé en constitution d’un futur ordre mondial ;
    * La soumission des nations est vue comme une réalisation prophétique ;
    * L’édification d’Israël est perçue non comme une fin, mais comme **le début d’un empire spirituel à vocation universelle**.

    Cette lecture eschatologique expliquerait la radicalité des moyens employés contre toute résistance, en particulier contre l’Algérie, **vue comme une anomalie théologique autant que géopolitique**.

    # Conclusion : L’Algérie, ligne rouge et conscience vive

    L’Algérie ne mène pas un combat religieux, mais un combat de mémoire, de justice et de dignité. Elle refuse que l’État sioniste devienne le dépositaire d’un ordre mondial qui se construit **sur la falsification des textes, la trahison des peuples et la soumission par la terreur**. Refuser la normalisation, c’est refuser d’abandonner la Palestine. Mais plus encore, c’est **refuser de capituler devant une architecture du monde fondée sur le silence acheté et la paix sans honneur.**

    Brahms
    26 mai 2025 - 16 h 05 min

    Non assistance à peuple en danger ?

    On voit beaucoup d’exhibition de militaires à faire du karaté, du Kung fu mais personne pour défendre ce peuple de Palestine qui se fait massacrer à coup de missile contre des civils innocents.

    Il n’y a aucun avocat qui monte au créneau, personne n’intervient. Il parle tous de l’Ukraine, débloque des fonds colossaux mais pour la Palestine, c’est du lait, de l’eau et des couches.

    On marche sur la tête, le monde est géré par des malades mentaux, les politiques devraient aller dans des hôpitaux psychiatriques pour se faire soigner (certains vendent de la drogue, d’autres financent l’islamisme radical et d’autres tuent des civils) faisant des dégâts considérables.

    Sincèrement, il y en a marre de ces clowns de politiciens inaptes à l’emploi.

    Dr Kelso
    26 mai 2025 - 15 h 16 min

    Allah yrahmoum
    FREE PALESTINE
    FREE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

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