Humilié aux Nations unies : le Makhzen veut coûte que coûte impliquer l’Algérie

Omar Hilale
Omar Hilale sait que le plan marocain ne passera pas. D. R.

Par Nabil D. – Le représentant permanent du Makhzen aux Nations unies s’est plaint de ce que le rapport informatif annuel du Conseil de sécurité présenté à l’Assemblée générale pour l’année 2024 ait jeté à la poubelle le plan d’autonomie et se soit astreint à la règle tracée par la communauté internationale, à savoir la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Omar Hilale, désarçonné par la gifle cinglante que son régime vient de recevoir à New York, pousse l’outrecuidance jusqu’ à faire écrire aux rédacteurs dudit rapport «Sahara marocain», une formule falsifiée qu’il inclut entre les deux guillemets qui renferment le passage contesté.

La réaction de la vierge effarouchée d’Omar Hilale résonne comme un coup de massue qui, au lieu d’assommer Mohammed VI et son ministre des Affaires étrangères, les a plutôt réveillés de leur coma artificiel dans lequel les ont plongés Donald Trump, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Pedro Sanchez, qui ont fait croire au régime de Rabat que leur soutien à l’hypothétique plan d’autonomie allait bouleverser le dossier sahraoui aux Nations unies.

Omar Hilale a découvert, stupéfait, que dans les arcanes de Manhattan, rien n’a changé et que les gesticulations médiatiques de Nasser Bourita sont un coup d’épée dans l’eau. Le représentant du Makhzen à l’ONU, qui s’arc-boute sur un argument biaisé, faute de pouvoir contester le rappel par les rédacteurs du rapport de la primauté absolue de «la recherche d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour le Maroc et le Front Polisario, qui permette de créer les conditions pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental», s’indigne de ce que cette solution n’intègre pas l’Algérie. «Une formulation que le Maroc considère comme une singularisation injustifiée de deux parties au détriment du cadre global des négociations», justifie Omar Hilale, dans sa protestation qui finira dans la corbeille du destinataire.

L’ambassadeur du Makhzen à l’ONU rabâche le discours français, en reprenant, à la virgule près, le narratif d’Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot, selon lequel «l’Initiative marocaine d’autonomie, présentée par le royaume en 2007, [est la] seule base sérieuse et crédible pour parvenir à une solution politique définitive». Omar Hilale se fourvoie dans une contradiction risible, lorsqu’il «rappelle que cette initiative bénéficie désormais de l’appui de 116 pays», sans qu’il puisse expliquer pourquoi, dans ce cas, le dossier sahraoui fait du surplace, puisque la majorité absolue des Etats qui composent l’Assemblée générale des Nations unies prendrait fait et cause pour la puissance occupante.

Pointant la «fixation obsessionnelle» du régime de Rabat sur les tables rondes, une source au ministère des Affaires étrangères a assuré que «le Maroc ne réussira jamais à donner corps au fantasme du conflit régional, tant il est reconnu que la question du Sahara Occidental est une question de décolonisation, dont le processus doit être parachevé par l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément au droit international». «La responsabilité des Nations unies, à cet égard, est pleinement et durablement engagée», a-t-elle insisté.

«L’acharnement du Makhzen à vouloir imposer son plan d’autonomie est une position dogmatique et éminemment obstructionniste, qui est pensée et conçue pour faire perdurer le statu quo actuel», a souligné notre source, en faisant remarquer que «les faux calculs et les visées expansionnistes du Maroc seront définitivement ruinés».

N. D.

Comment (17)

    End the Occupation
    4 juin 2025 - 14 h 11 min

    End the Military Occupation of The SADR
    #FreeWesternSahara

    #FreeWesternSahara
    4 juin 2025 - 14 h 09 min

    #FreeWesternSahara
    Saharawi people Self-Détermination
    REFERENDUM NOW !

    KP10
    4 juin 2025 - 9 h 51 min

    On devrait rappeler à Omar Hilale et à Nasser Bourita la participation militaire du Maroc contre l’invasion du Koweit par Saddam Hussein.
    Le Maroc n’a pas voulu entendre l’argument historique de Saddam Hussein après l’invasion du Koweit qui affirmait recouvrir ce territoire car il a toujours fait partie de l’histoire de l’Irak (Mésopotamie).

    On se demande pourquoi ils ne veulent pas respecter les lois internationales alors qu’ils l’exigeaient pour le cas du Koweit.
    Sinon, il ne fallait pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît.

    Depuis, ce pays continu à s’enfoncer moralement avec les accords d’Abraham.

    Achour Bachir
    4 juin 2025 - 9 h 50 min

    Le Makhzen Judaïque Face à la Réalité Onusienne : Une Panique Diplomatique Révélatrice.
    1. Une simple phrase, une onde de choc :
    Le 30 mai 2025, un rapport périodique du Conseil de sécurité des Nations unies, destiné à fournir un aperçu neutre des événements géopolitiques récents, a provoqué une véritable onde de choc dans les cercles diplomatiques du royaume juif. Une phrase anodine, rappelant l’existence d’un conflit non résolu opposant le front Polisario au Makhzen judaïque, a suffi pour déclencher une réaction virulente de la part de son représentant permanent auprès de l’ONU, Omar Hilale, à travers une missive, pour le moins ridicule, adressée au Conseil de Sécurité en guise de protestation. Cette sortie reflète une sensibilité exacerbée du royaume juif dès lors que son récit officiel est mis à l’épreuve, et met en lumière la difficulté de ce dernier à tolérer des formulations internationales empreintes de neutralité historique.
    2. L’intolérance face à la neutralité et la peur du rappel historique :
    Ce qui semble irriter profondément le royaume juif, ce n’est pas un prétendu parti pris du rapport onusien, mais bien le refus de l’ONU d’adhérer à sa narration exclusive. Toute expression qui s’écarte de la terminologie imposée par le royaume juif, notamment « Sahara marocain », est vécue comme une attaque frontale. Le simple fait de mentionner le front Polisario ou d’évoquer l’Algérie comme acteur diplomatique suscite des accusations de conspiration. Cette posture révèle une anxiété structurelle : celle d’un pouvoir qui ne peut imposer sa version qu’en muselant les récits concurrents.
    3. Le poids de la mémoire onusienne et l’échec du camouflage diplomatique :
    En prétendant que le rappel d’un conflit enregistré à l’ONU depuis 1963 enfreint la neutralité, le royaume juif tente, en réalité, d’effacer des décennies de documentation internationale. Il souhaiterait voir l’Organisation des Nations unies se transformer en relais de propagande plutôt qu’en garant d’un processus de décolonisation. Or, malgré ses manœuvres médiatiques et ses pressions diplomatiques, l’ONU maintient que le Sahara occidental demeure un territoire non autonome, et que le peuple sahraoui conserve un droit imprescriptible à l’autodétermination.
    4. L’aveu d’une insécurité politique travestie en diplomatie :
    La plainte de Hilale, qualifiant de « dérapage grave » un passage factuel du rapport, trahit une fragilité idéologique. Assimiler la reconnaissance du front Polisario à une incitation au séparatisme révèle une intolérance manifeste envers la pluralité politique. Cette position trahit une confusion inquiétante entre sécurité nationale et hégémonie narrative. Le royaume juif cherche à dominer l’espace diplomatique non par la force du droit, mais par l’exclusion de toute alternative politique.
    5. Une propagande mise à mal par les réalités du terrain :
    Le royaume juif espérait enfermer le discours international dans une logique d’embellissement, parlant uniquement d’infrastructures et d’investissements à Laâyoune ou Dakhla. Mais les faits résistent : les affrontements persistants près du mur de sable depuis la rupture du cessez-le-feu en 2020, la revendication tenace du front Polisario pour un référendum, et les discussions internationales renouvelées sur ces enjeux démontrent que le conflit est loin d’être résolu. La stratégie du Makhzen judaïque visant à diluer la question politique dans une rhétorique de développement économique montre ici ses limites.
    6.. L’Algérie : un contrepoids diplomatique structurant :
    Face à cette posture agressive du royaume juif, l’Algérie maintient un engagement diplomatique constant en faveur de la cause sahraouie. Forte de ses alliances historiques sur plusieurs continents et de son influence au sein de l’Union africaine, elle a réussi à réinscrire la question du Sahara occidental sur de nombreuses plateformes internationales, en recentrant le débat sur les principes du droit international, alors même que le royaume juif opère à des tentatives répétées pour détourner le dossier de son cadre juridique.
    7. Des soutiens occidentaux ambigus et juridiquement fragiles :
    Si certains États comme la France ou le Royaume-Uni semblent pencher vers le plan d’autonomie proposé par le royaume juif, leur position demeure politiquement opportuniste et juridiquement inconsistante. Aucun de ces pays n’a officiellement reconnu, à travers une déclaration, la souveraineté du royaume juif sur le Sahara occidental. Même les positions ambivalentes de l’Allemagne ou de l’Espagne soulignent la nécessité d’une solution négociée. Quant aux États-Unis, la prudence de l’administration Biden, qui n’a jamais confirmé la reconnaissance octroyée par Trump, illustre l’instabilité des acquis diplomatiques du royaume juif. Aujourd’hui, Trump semble privilégier le « Wait and see ».
    8. Le récit officiel en crise : une légitimité sans socle juridique :
    L’ensemble des efforts diplomatiques déployés par le royaume juif s’inscrit dans une tentative de faire prévaloir un récit unilatéral en dépit des faits, du droit et de l’opinion publique internationale. Mais ce récit se heurte à la résistance du droit international, à la mémoire institutionnelle des Nations unies, et à une opposition politique légitime et structurée. Toute prétendue « victoire » diplomatique fondée sur la reconnaissance partielle ou les promesses intéressées reste précaire et sujette à renversement.

    Anonyme
    4 juin 2025 - 9 h 20 min

    La vérité triomphera toujours à la fin. Le makhzen avec son royaume du cannabis dont certains agissements datent du moyen âge, n’a qu’à relire l’histoire des peuples et n’a pas besoin d’aller plus loin. L’exemple du pays voisin l’Algérie devrait lui suffire. Après 132 ans d’occupation par la France et toutes ses manigances l’Algérie a gagné son indépendance. Il en sera de même pour le Sahara occidental. Mais il n’est pas le général De gaulle qui veut. On raconte que le gène de gaulle président de la France quand il envoyait une lettre personnelle prenait soin de payer le timbre. Le roitelet du royaume du cannabis dont le peuple en 2025 crève encore de faim (les sinistrés du dernier tremblement de terre vivent encore aujourd’hui sous des tentes) s’est enrichi sur le dos de ce misérable peuple sans parler du trafic de drogue qu’il envoie par milliers de tonnes à travers le monde.

    Dr Kelso
    4 juin 2025 - 9 h 15 min

    Malgré tout je continue à dire que la victoire est au bout du fusil.
    FREE WESTERN SAHARA
    FREE NAÂMA ASFRI

    Antisioniste
    4 juin 2025 - 9 h 12 min

    Ce n’est pas dans l’arène des joutes verbales que se décidera le sort des Sahraouis, mais dans celle ou la voix des armes, de la sueur, et du sang sera entendu et respecté.

    Le royaume producteur de haschisch propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, tandis que les combattants indépendantistes du Polisario appellent à un référendum sur l’autodétermination, le droit inaliénable, non négociable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance comme prévu par l’ONU lors de la signature d’un cessez-le-feu en 1991. Ce cessez-le-feu prévoyait un référendum sur l’autodétermination, mais celui-ci n’a jamais eu lieu.
    C’est très simple: Le Front Polisario, qui représente le peuple sahraoui, réclame ce référendum, alors que le roi M6, un voyou vicieux, a changé d’avis, contredit et trahi la signature de l’accord et propose un plan d’autonomie sous sa propre souveraineté. Existe-t-il aujourd’hui une différence entre les accords de l’ONU signés avec l’etat sioniste israélien occupant la terre palestinienne et ceux signés par un roi voyou vicieux occupant le Sahara occidental?
    Bien sûr, ce représentant permanent du Makhzen, lâche et incapable de faire face au Front Polisario, devrait mentir et accuser l’Algérie, comme toujours, de se protéger,… alors que le SC de l’ONU a appelé à une solution politique au Sahara occidental, soulignant la nécessité de parvenir à une solution politique réaliste, réalisable, durable et mutuellement acceptable.
    Et Aujourd’hui, ils ont amélioré le spectacle de cirque avec la participation de l’Espagne, de la france et du Royaume-Uni. Donc, avec le clown Micron, chef du régime voyou parisien, ex-colonisateur du maroc et receleur réputé des gifles (en l’air, sur mer et sur terre) et des pillages des kleptocrates africains, intervient et promet son engagement «diplomatie de couardise» pour promouvoir la solution du vicieux roi M6 pour le Sahara occidental à l’ONU et au sein de l’UE.
    Avec Micron, et les premiers ministres d’États corrompus, qui viennent de jeter de l’huile sur le feu en raison des intérêts économiques majeurs du régime pourri de paris avec le vicieux roi M6 le plus grand producteur de haschisch au monde, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge.

    Anonyme
    4 juin 2025 - 7 h 34 min

    Confier la gestion des ports algériens à cet armateur francolibanais c’est réintroduire une autre décennie de ravages en Algérie

    Moskos dz
    4 juin 2025 - 7 h 13 min

    C’est le royaume des voyous qui occupe illégalement le Sahara Occidental,non pas l’Algérie,point-barre.

    Anonyme
    4 juin 2025 - 7 h 03 min

    Dans la relation algéro française le Président n’a pas été bien servi ou assisté par ses conseillers. La visite et l’accueil de l’armateur franco libanais Saade sont inopportunes et ne vont pas profiter à l’Algérie. Juste une opinion.

    Captain
    3 juin 2025 - 23 h 37 min

    Pourquoi le Makhzen s’acharne à ne pas reconnaitre la sahrawité généalogique, culturelle et sociale du Sahara Occidental pourtant évidente précisément à cause de l’existence d’un peuple ou de peuplades distinctes mais apparentés qui ont toujours habité cette zone africaine, car le Sahara Occidental n’est pas qu’un désert à cause de son front Atlantique qui s’étend sur un littoral de plus de 1000 km, cette frange au moins n’a pas pu être désertée.
    Il est étonnant que Lugan qui est un racialiste en tout autre question africaine retourne cet argument central contre ses propres thèses et l’ensemble de son oeuvre pour en faire un contre-argument en faveur de son ami le Makhzen.
    Des négociations entre les parties en conflit devraient permettre de préserver les intérêts économiques marocains existants au Sahara Occidental pour un temps déterminé comme ce fut le cas entre l’Algérie et la France ou même entre la GB et la Chine avec la rétrocession dernière de Hong-Kong.

    Chark
    3 juin 2025 - 20 h 19 min

    Tous les pays occidentaux qui soutiennent le plan foireux du maroc ( usa , royaume unis , france , espagne ) sur le Sahara Occidental doivent être exclu de partenariat commerciaux avec l’Algerie , ces pays n’ont rien à faire dans le secteur énergétique Algerien .

      Anonyme
      4 juin 2025 - 8 h 06 min

      Tous les pays précités par vos soins pourraient faire aussi le même boycott à l’égard de l’Algérie !

    Sprinkler
    3 juin 2025 - 20 h 15 min

    RABAT joie va ! Tu l’a forcément mauvaise…Et pour cause ! La cause de ton royaume a été entendue de l’oreille du sourd…C’est ce qu’on appelle en avoir pour son argent ! Ces centaines de millions de narcodollars dépensés en lobbying de New York à Bruxelles en passant par Paris et Madrid…La « normalisation » avec la vermine « élue » ? Le Conseil de sécurité en a cure…Et te renvoie avec ta smala diplomatique au…référendum ! Cette échéance tant redoutée par ton larbin régnant NARCODONOSOR VI et son Makhzbel tout en babouches rompu au baise main…Si 116 pays, claironnez-vous, auraient souscrit au plan foireux d’autonomie du Protectorat de Lyautey, le Conseil de Sécurité vient de doucher vos espoirs d’être exaucés dans vos délires expansionnistes ! Et ce rapport, brut de sentence, ne laisse plus aucune place au « mirage autonomiste »…Ce projet fumeux que MACRON et SANCHEZ ont « béni » de leurs vœux pieux !

    Anonyme
    3 juin 2025 - 19 h 50 min

    Depuis qd les marocains sont des sahraouis ? Bizarrement ce terme sahraoui est attesté par la France en 1970 bien avant l annexion marocaine avec sa fameuse Marche verte. Définition du mot sahraoui =Sahara occidental. Donc voisin fourbe voleur de terre pourquoi tu continue ton vice pourri avec l Algérie, elle est seulement son soutien, c est pas à l’Algérie que tu pourrais voler des terres donc pourquoi tu veux nous rentrer la dedans, non c’est pas nous cherche pas et même si c’était Nous c est pas Nous donc si tu as le vice alors l Algérie a le tournevis…..pas à Nous voyons !🇩🇿❤️

    Luca
    3 juin 2025 - 19 h 37 min

    Le mak pas zen vous voulez dire . Le Maroc n’existe pas, c’est un protectorat français aujourd’hui en 2025 , et une mane économique pour son protecteur via le commerce illicite de drogue fonctionnant de manière industrielle

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