Mourir à petit feu en regardant Gaza et ses martyrs mourir à grand feu

Gaza
Ceux qui regardent ces enfants,, figés, ont leur propre silence comme un poison lent. D. R.

Une contribution de Khaled Boulaziz – Il n’y a plus rien à manger, plus rien à boire, plus rien à espérer. Des enfants mordent leurs poings pour oublier l’estomac vide, des mères brisent du pain imaginaire pour faire taire la honte. L’eau est une rumeur, le lait un souvenir. Les visages se creusent comme les cratères qui les entourent. La famine n’est plus une menace : c’est une main glacée qui serre chaque gorge, un vent sec qui balaye les intestins, un bruit sourd dans le ventre des bébés qui ne pleurent plus. Même la mort, ici, a pris le goût du métal.

Des femmes tombent sur le sol fendu de chaleur, tenant dans leurs bras des silhouettes aussi légères que la poussière. Elles tendent la main, mais rien ne vient. Un drone passe, puis une balle. Tout s’arrête. Rien ne bouge. On racle les corps du sol comme on racle les miettes du dernier repas. Chaque jour, cent, deux cents, mille. Et chaque nuit recommence le supplice, sans fin, sans pause, sans sens.

Ce n’est plus une guerre, c’est une orchestration funèbre. Chaque missile suit sa partition. Chaque tir de sniper, chaque explosion, chaque hôpital visé : tout est mesuré, voulu, calculé. Une barbarie technocratique, propre, méthodique. On bombarde les incubateurs, les ambulances, les écoles. On déchire les entrailles d’une nation avec la précision d’un chirurgien fou. Le mensonge, lui, est toujours prêt : on parle de terroristes, on parle de cibles, on parle d’opérations nécessaires. Mais qui peut croire qu’un nourrisson affamé est un combattant ? Qu’un vieillard, jambe amputée, est un danger ?

Et pourtant, les mots recouvrent les morts : «dommage collatéral», «riposte», «erreur regrettable». On repeint les charniers en jargon diplomatique, et l’odeur du sang s’efface derrière celle des parfums de conférence.

Il n’y a plus de hurlement. Seulement des murmures gênés, des regards fuyants, des silences polis. L’indignation est devenue une posture, l’indifférence une stratégie. L’Occident compte ses intérêts, ajuste ses contrats d’armement, détourne la tête au moment exact où il faudrait regarder. Les pétromonarchies geignent à huis clos, négocient à voix basse, mais ne bougent pas. Le monde arabe s’est décomposé en sourires diplomatiques et capitulations rampantes.

Le Palestinien est seul, absolument seul. Sa vie pèse moins qu’une cargaison de blé, moins qu’une promesse de paix. On le regarde tomber, jour après jour, comme on regarderait mourir un oiseau qu’on n’a jamais voulu entendre chanter.

Ce qui s’éteint à Gaza, ce n’est pas seulement une ville, ni même un peuple : c’est l’idée même d’humanité qui se consume à nu, sans remords, ni relents d’honneur. Car ce que Gaza endure, ce que ses mères enterrent, ce que ses enfants ne verront jamais grandir – tout cela ne nous est pas extérieur. Ce n’est pas un lointain chaos de sable et de bombes. C’est le miroir noir de notre propre agonie morale. Le supplice des Palestiniens est notre propre agonie, vécue par procuration, sans même la noblesse du sang.

En regardant Gaza mourir, c’est nous qui devenons autre chose que des humains – des coques vides, des complices sans geste, des ombres de conscience. Nous mourons à petit feu, dans le confort et l’écran, pendant qu’eux flambent à grand feu, dans la clarté atroce du massacre. Leur chair crie notre abandon, leur mort énonce notre chute.

L’histoire ne retiendra pas seulement que nous avons été absents. Elle dira que nous avons accepté. Que nous avons regardé. Que nous avons continué à vivre, comme si vivre ne demandait plus d’âme.

Il ne reste rien. Sinon cette douleur nue, cette conscience écorchée, ce cri sans écho. Ecrire, c’est déjà échouer. Aucun mot ne restitue la brûlure d’un enfant hurlant sans peau, d’une mère tenant un cadavre tiède, d’un père fou qui creuse dans les décombres à mains nues. Mais il faut écrire quand même. Pour ne pas trahir. Pour ne pas oublier.

Et un jour, peut-être, ces pages seront lues. On saura que Gaza fut abandonnée. Que des peuples, des Etats, des empires ont laissé faire. Et que ceux qui survécurent le firent malgré tout cela. Non par pitié. Mais par un instinct plus fort que l’oubli.

Ce soir encore, la lumière vacille dans les ruines. Les bombes tombent. Et les vivants se taisent.

Mourir à petit feu, en regardant Gaza mourir à grand feu, c’est cela, notre siècle : un bûcher partagé où l’un se consume dans les flammes, l’autre dans l’absence, et un troisième dans la honte d’assister, bras tombés, à l’offrande sacrificielle d’un peuple, face à une entité fondée sur un culte de la mort, Israël, où la puissance se baptise dans le sang, où l’on canonise les ruines comme autant d’hosties brisées, où l’on psalmodie la guerre comme un office funèbre.

Là, chaque missile a sa liturgie, chaque balle son exégèse, chaque cadavre d’enfant une justification gravée dans des tables que seuls les puissants peuvent lire. Ce n’est pas une armée : c’est une foi en feu. Une foi froide. Une foi qui ne croit qu’en l’effacement de l’autre.

Et ceux qui regardent, figés, avalent leur propre silence comme un poison lent. Car il n’y a pas que Gaza qui brûle. Il y a, en nous, cette part qui sait – et qui se tait. Cette part qui meurt aussi. A petit feu.

K. B.

Comment (16)

    Qatla
    30 juin 2025 - 8 h 49 min

    Al-Ajouri, qui était chauffeur de taxi avant le génocide, vit avec sa femme, ses sept enfants, sa mère et son père dans une tente à al-Saraya, près du centre de la ville de Gaza. Il s’est rendu à un centre d’aide humanitaire situé sur la route de Salah al-Din, près du corridor de Netzarim, afin de trouver de la nourriture pour ses enfants qui, selon lui, pleurent constamment « parce qu’ils ont faim ». Sur les conseils de son voisin de tente, il a enfilé des vêtements amples « afin de pouvoir courir et être agile ». Il a emporté un sac pour les conserves et les produits emballés, car la foule était telle que « personne ne pouvait porter les cartons dans lesquels l’aide était distribuée ».

    Il est parti vers 21 heures avec cinq autres hommes, « dont un ingénieur et un enseignant », et « des enfants âgés de 10 et 12 ans ». Ils n’ont pas emprunté la route officielle désignée par l’armée israélienne. La foule massive qui converge vers le centre d’aide le long de la route officielle fait en sorte que la plupart des gens ne peuvent jamais s’approcher suffisamment pour recevoir de la nourriture. Au lieu de cela, ils ont marché dans l’obscurité dans des zones exposées aux tirs israéliens, devant souvent ramper pour éviter d’être vus.

    « Alors que je rampais, j’ai regardé autour de moi et, à ma grande surprise, j’ai vu plusieurs femmes et personnes âgées emprunter le même chemin périlleux que nous », a-t-il expliqué. « À un moment donné, il y a eu une rafale de tirs tout autour de moi. Nous nous sommes cachés derrière un bâtiment détruit. Quiconque bougeait ou faisait un mouvement perceptible était immédiatement abattu par des tireurs embusqués. À côté de moi se trouvait un jeune homme grand, aux cheveux clairs, qui utilisait la lampe torche de son téléphone pour se guider. Les autres lui ont crié d’éteindre la lampe. Quelques secondes plus tard, il a été abattu. Il s’est effondré sur le sol et est resté là, en sang, mais personne ne pouvait l’aider ni le déplacer. Il est mort en quelques minutes. »

    Il a dépassé six corps sur son chemin, abattus par des soldats israéliens.

    Al-Ajouri est arrivé au centre à 2 heures du matin, l’heure prévue pour la distribution de l’aide. Il a vu une lumière verte allumée devant lui, signalant que l’aide allait être distribuée. Des milliers de personnes se sont mises à courir vers la lumière, se bousculant et se piétinant les unes les autres. Il s’est frayé un chemin à travers la foule jusqu’à atteindre l’aide.

    « J’ai commencé à tâtonner pour trouver les boîtes d’aide et j’ai attrapé un sac qui semblait contenir du riz », a-t-il déclaré. « Mais au moment où je l’ai fait, quelqu’un d’autre me l’a arraché des mains. J’ai essayé de le retenir, mais il a menacé de me poignarder avec son couteau. La plupart des gens là-bas portaient des couteaux, soit pour se défendre, soit pour voler les autres. Finalement, j’ai réussi à attraper quatre boîtes de haricots, un kilogramme de boulgour et un demi-kilogramme de pâtes. En quelques instants, les boîtes étaient vides. La plupart des personnes présentes, y compris les femmes, les enfants et les personnes âgées, n’ont rien obtenu. Certains ont supplié les autres de partager. Mais personne ne pouvait se permettre de renoncer à ce qu’il avait réussi à obtenir. »

    Les entrepreneurs américains et les soldats israéliens qui supervisaient le chaos ont ri et ont pointé leurs armes sur la foule. Certains ont filmé la scène avec leurs téléphones.

    « Quelques minutes plus tard, des grenades fumigènes rouges ont été lancées dans les airs », se souvient-il. « Quelqu’un m’a dit que c’était le signal pour évacuer la zone. Après cela, des tirs nourris ont commencé. Khalil, moi-même et quelques autres nous sommes rendus à l’hôpital al-Awda de Nuseirat, car notre ami Wael s’était blessé à la main pendant le trajet. J’ai été choqué par ce que j’ai vu à l’hôpital. Il y avait au moins 35 martyrs gisant morts sur le sol dans l’une des salles. Un médecin m’a dit qu’ils avaient tous été amenés le jour même. Ils avaient tous été touchés à la tête ou à la poitrine alors qu’ils faisaient la queue près du centre d’aide. Leurs familles les attendaient pour qu’ils rentrent à la maison avec de la nourriture et des provisions. Maintenant, ils n’étaient plus que des cadavres. »

    Brahms
    30 juin 2025 - 7 h 35 min

    Rania de Jordanie se balade à Venise, elle va montrer ses habits et ses tenues ?

    Samedi 28 juin, la famille royale de Jordanie a quitté Venise, seulement deux petits jours après son arrivée. La reine Rania, ses enfants et sa petite-fille ont fait l’aller-retour dans la Cité des Doges pour assister au fastueux mariage de Jeff Bezos et Lauren Sánchez. Des noces qui ont fait grand bruit à Venise, et dans le monde, lors desquelles les Jordaniens se sont illustrés parmi les nombreux invités VIP.

    Sa petite Iman (11 mois) dans les bras, suivi de son épouse la princesse Rajwa, le prince héritier Hussein de Jordanie a été aperçu samedi alors qu’il rejoignait l’aéroport Marco Polo de Venise. En simple tee-shirt noir, jean clair et ceinture cloutée, la toujours élégante princesse Rajwa a laissé voir un look décontracté comme elle le fait rarement.

    Sa royale belle-mère Rania de Jordanie a elle aussi été aperçue dans une tenue informelle alors qu’elle quittait la ville, habillée d’un top à découpe blanc et d’un pantalon noir large à élastique de chez Alo. Un ensemble complété de son sac à main en cuir noir Jacquemus, le modèle « Bambola ». C’est en revanche en compagnie de sa fille la princesse Iman et de son époux Jameel Alexander Thermiotis, eux aussi du voyage, que Rania avait quitté un peu plus tôt l’hôtel St. Regis en vaporetto.

    Jeff Bezos et les Jordaniens, une amitié méconnue.

    A l’occasion de ce mariage, l’épouse du roi Abdallah a dévoilé deux looks de soirée éclatants : une première robe nude à paillettes roses signée Fendi, pour une première réception donnée jeudi soir, puis une seconde robe couture Armani Privé brodée de fleurs et strass, pour la cérémonie donnée vendredi sur l’île de San Giorgio Maggiore.

    De son côté, sa belle-fille la princesse Rajwa s’est illustrée dans une première robe dorée Tom Ford, avant d’enfiler une robe noire plus originale signée Hassidriss. La princesse Iman a quant à elle misé sur une élégante robe verte signée Oscar de la Renta pour assister à ce qui est considéré par certains comme étant « le mariage du siècle ».

    Si certains VIP étaient attendus, tels que Leonardo DiCaprio, Bill Gates, les soeurs Kardashian ou encore Oprah Winfrey, la présence de la famille royale de Jordanie n’a pas manqué de surprendre. Mais il se trouve que Jeff Bezos connaît personnellement Rania et Abdallah. Le patron d’Amazon leur avait d’ailleurs rendu visite dans leur palais Al Husseiniya, à Amman, en 2016, pour parler investissements en faveur de l’économie jordanienne.

    Les palestiniens riches n’arrivent même pas à défendre leurs concitoyens comme la fameuse Rania.

    Elle va faire la belle à Venise alors que son peuple se fait massacrer.

    Brahms
    30 juin 2025 - 5 h 27 min

    Le résultat de tous ces crimes donnera l’accord d’Abraham où la Syrie et l’Arabie Saoudite vont l’accepter.

    Le tempo est donné (Syrie + Arabie Saoudite) signent l’accord d’Abraham. Ensuite, l’étau sur les palestiniens va se desserrer et vous verrez que l’Union Européenne donnera ensuite plus d’aides alimentaires faisant croire à une bonté extraordinaire.

    Le système de l’islam radical a tourné avec l’Arabie Saoudite qui défend ses cousins juifs (complices) et propose de s’intégrer à eux comme solution finale c’est à dire le contraire du Panarabisme Arabe qui avait été phagocyté par l’islam radical de 1979 sous l’ayatollah Khomeini à 2025 via le bombardement e l’Iran.

    Nous sommes donc à la fin du film de l’islam radical vendu par les saoudiens, Israël et les américains.

    Tous ces crimes d’innocents à travers le monde de 1979 à 2025 pour arriver aux accords d’Abraham.

    Abou Stroff
    29 juin 2025 - 13 h 52 min

    au regard de ce que je lis en termes d’envolées lyriques et de proses rythmées, je pense que K. Boulaziz et M. El-Maadi, se placent en pôle position pour décrocher la palme d’or.

    au fait, quelqu’un a t il essayé de placer Gaza, en particulier et le Moyen-orient, en général au sein de la dynamique du système capitaliste mondialisé où les puissances impérialo-sionistes (représentants du monde ancien qui ne veut pas mourir) essaient de contenir l’émergence quasi-inéluctable d’un monde nouveau (piloté, notamment par la Chine)?

    ceci étant souligné, rappelons nous que l’histoire du capitalisme, en tant que système est jalonné de massacres et il n’y a aucune raison de croire que le massacre des palestiniens sera le dernier des ………….. massacres.

    quant à la sentence de K. B: « L’histoire ne retiendra pas seulement que nous avons été absents. Elle dira que nous avons accepté. Que nous avons regardé. Que nous avons continué à vivre, comme si vivre ne demandait plus d’âme. »

    reconnaissons que les états d’âme des uns et des autres ne sont rien, absolument rien, devant des intérêts palpables et quantifiables à défendre quoi qu’il en …………………. coûte.

    wa el fahem yefhem

    Abou Stroff
    29 juin 2025 - 11 h 48 min

    « Mourir à petit feu en regardant Gaza et ses martyrs mourir à grand feu » titre K. B..

    le texte est un chef d’oeuvre en termes de littérature et permet au lecteur d’apprécier le vocabulaire et la prose « rythmée » de l’auteur.

    mais il y a un mais.

    question à un doro: que nous apporte le texte bien construit de K. B., en dehors de sa « musicalité », si nous voulons tirer les conclusions qui s’imposent via une analyse concrète d’une situation concrète?

    réponse gratuite: pour faire court, les envolées lyriques, quoiqu’elles puissent nous émouvoir, sont d’une stérilité remarquable puisque ces dites envolées ne permettent pas de comprendre que ce qui se passe à gaza n’est qu’une partie intégrante de la dynamique de Grand Capital à l’échelle locale, dynamique qui permet de garantir et de pérenniser le statut de gendarme régional de l’entité sioniste, point barre.

    en termes crus, l’existence même du peuple palestinien s’oppose frontalement aux objectifs du Grand Capital et ce peuple doit disparaître, en tant que tel, avec l’appui de tous les régimes « arabo-musulmans »de la région, régimes vassaux inféodés aux puissances impérialo-sionistes et n’ayant aucun intérêt à ce qu’un Etat palestinien voit le jour

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que je continue à penser que le projet sioniste continuera à s’imposer tant que les régimes arabo-musulmans (des vestiges coloniaux doublés de régimes racistes basés sur la religion) et l’entité sioniste (un régime colonial doublé d’un régime raciste basé sur la religion) ne seront pas « déconstruits » par les peuples (quelle que soit leur religion) qui subissent l’asservissement et l’exploitation du Grand Capital dont le régime sioniste et les régimes arabo-musulmans ne sont que les « représentants régionaux ».

    PS: K. B. souligne que « il n’y a pas que Gaza qui brûle ». en effet, le « feu » peut être observé partout et peut être saisi via la célèbre sentence de Gramsci: « Le vieux monde se meurt, le nouveau est lent à apparaître, et c’est dans ce clair-obscur que surgissent les monstres. »

    en termes crus, le martyr de Gaza fait partie de la réaction du monde ancien (le monde unipolaire dominé par la puissance américaine) qui ne veut pas mourir face à la montée en puissance du monde nouveau (représenté par la montée en puissance de la Chine et de ses alliés) qui ne parvient pas encore à naître et sera comptabilisé dans le compte « pertes et profits exceptionnels » de la dynamique du Capital mondialisé. Quant à trump et netanayahou, reconnaissons qu’ils représentent bien des ……………. monstres en puissance.

    Wa el fahem yefhem.

    Anonyme
    28 juin 2025 - 20 h 20 min

    Il est plus facile de vendre du papier que d’envoyer des armées. Tous les grands journaux du monde se sont enrichis sur le dos des morts ou des massacres dans le monde et ont perduré pendant des siècles à écrire et vendre du papier contenant du sang humain qui coulait dans le monde, mais le sang c’est le capitalisme et au final personne ne bouge sauf dans les paroles. reste aveugle

    ANONYMOUSTOP
    28 juin 2025 - 12 h 31 min

    Merci Mr Khaled Boulaziz pour cette
    contributions très touchante au point
    de vouloir hurler ma colère à ceux
    qui auraient pu et pourraient avoir
    stoppé ce génocide qui continue
    tous les jours.
    À l’Occident (USA + Europe & Co)
    la morale ne vous appartient pas car
    vous avez failli à vos devoirs dans
    le passé à maintes et maintes reprises.
    Et vous continuez à soutenir l’horreur
    sous vos yeux vides d’égalités humaines.
    Vous n’êtes pas le Monde !
    On oubliera pas et vous êtes les premiers
    responsables de ce génocide.
    Et les droits de l’homme à deux poids
    deux mesures, cela doit changer.
    Vous n’êtes plus crédibles !
    Et rien est acquis forever !

    FREE PALESTINE 🇵🇸
    END THIS GENOCIDE !
    BARAK ALLAH FALESTIYEN 🇵🇸

    Brahms
    28 juin 2025 - 6 h 36 min

    L’argent de la MECQUE va où ?

    Arabie saoudite : A 40 ans, Cristiano Ronaldo s’offre encore le plus gros contrat de l’Histoire du sport
    Money, money, money•La star portugaise a officiellement prolongé jeudi de deux saisons son bail à Al-Nassr (Arabie saoudite). Avec à la clé un salaire toujours aussi astronomique de 200 millions d’€ par an.

    Boycottez la Mecque car vous financez leurs plaisirs personnels.

    MADANI
    27 juin 2025 - 21 h 50 min

    Ce qui se passe en direct en Palestine et plus précisément à Gaza est une lâcheté collective des hommes à part les Yéménites, ces braves entre les braves.
    Il aurait suffi que quelques pays petits, moyens du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest brisent le blocus avec quelques bateaux chargés de vivres, de médicaments,…escortés par leurs marines.
    Qu’auraientt pu faire l’entité sioniste, les USA, la GB, la France, l’avatar du 3ème Reich ?
    L’erreur est de croire que la Russie, la Chine se seraient joints à cette opération.
    Je ne méconnais pas les actions de notre pays l’Algérie pour délégitimer l’entité sioniste mais je regrette qu’elle n’est pas proposé cela au monde depuis longtemps.
    Il n’est pas encore trop tard et je verrai bien l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Irlande, la Norvège, l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie,… lançaient la flotte de la liberté, de la solidarité, de la dignité humaine pour briser le mur de la noirceur de l »âme humaine.
    Une fois l’opération lancée, les fissures et les divergences des supporters du sionisme vont aller crescendo. Et le cessez le feu imposé par Trump est le signe que l’Occident est sur la qui vive, il faut en profiter !

    .

    Mohamed El Maadi
    27 juin 2025 - 21 h 14 min

    # Si seulement le monde était Algérien, seulement qu’un jour…

    Tout d’abord, je tiens à remercier Khaled Boulaziz pour son article poignant sur les enfants de Gaza. Ce texte a réveillé en moi un sentiment de malaise profond, une honte qui me souille l’âme et dont je n’arrive pas à me débarrasser.

    J’ai cette sensation lancinante d’avoir été castré — non pas physiquement, mais spirituellement, intellectuellement, moralement. Comme si mes attributs masculins, mon honneur viril, n’étaient plus que des organes transplantés, une opération de changement de genre que j’aurais moi-même réalisée, mais sans savoir pourquoi, ni pour qui.

    Les enfants de Gaza ont crié, ont pleuré, ont déchiré le silence de leur douleur. Et pourtant, nos cœurs n’ont pas été attendris à la hauteur de leur sacrifice. Non seulement notre compassion a failli, mais aussi notre virilité — cette force virile censée défendre les faibles, les opprimés, et faire face à l’injustice.

    Alors je me demande, si nous étions unis — si nous étions simplement des Arabes sunnites, tous Algériens dans une fraternité indéfectible — aurions-nous laissé faire ? Aurions-nous subi cette honte, cette impuissance, ce déchirement intérieur, cette déchéance ?

    Si seulement le monde arabe était Algérien, ne serait-ce qu’un jour…

    Alors, peut-être, au creux d’une nuit sans étoiles, s’élèverait un souffle — léger, mais implacable — qui réveillerait les âmes assoupies, briserait les chaînes du silence, et ferait éclore, là où règnent les ombres, un jardin secret où justice, dignité et liberté pourraient enfin fleurir.

    Et dans ce conte, les enfants ne pleureraient plus en vain, car leurs cris se transformeraient en chants d’espoir, traversant les déserts et les mers, jusqu’à réveiller les cœurs endormis d’un monde qui, enfin, aurait retrouvé son humanité.

    M'HEND AQAVASH
    27 juin 2025 - 20 h 45 min

    C’est INCOMPRÉHENSIBLE mais surtout INADMISSIBLE ce que font les israeliens aux PALESTINIENS GHAZAOUI.
    Ont-ils oublié EUX les victimes, hier, du nazisme : les camps de concentrations et autres atrocités qu’ils vécurent dans leur propre chaire ?
    C’est IMPARDONNABLE ce qu’ils sont entrain de faire.
    PERSIONNE N’OUBLIERA CELA !
    L’HUMANITÉ ENTIERE NE L’OUBLIERA PAS !
    FAITES TRÈS ATTENTION MES FRÈRES JUIFS !
    L’HISTOIRE EST UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT…..
    ATTENTION ! FAITES GAFFE !

    salim Bensalem
    27 juin 2025 - 20 h 30 min

    BRAVO KHALED !
    Plein de vérités et d’humanisme qui non seulement crèvent le coeur mais le déchirent/.
    Merci KHALED.

    Brahms
    27 juin 2025 - 19 h 05 min

    Courant juillet 2025, Donald Trump va arrêter cette guerre

    🇩🇿 Fodil Dz
    27 juin 2025 - 18 h 58 min

    UN GÉNOCIDE EST EN COURS À GAZA !!!

    Brahms
    27 juin 2025 - 18 h 07 min

    Si j’étais Président de la République, il y a déjà très longtemps que j’aurai passé à l’action.

    En face, il faut mettre une armée de professionnelle sinon ça continuera, Israël sait très bien qu’il n’y a plus de panarabisme arabe pour changer la donne d’où ces crimes impunis.

    La convention de Genève (protection de l’enfant), c’est de la littérature.

    Aujourd’hui encore, 62 morts mais aucun procès, aucune enquête, aucune indemnisation, Israël tue en masse car les arabes font beaucoup de gosses

    Dr Kelso
    27 juin 2025 - 18 h 01 min

    Excellente contribution.
    Personne ne pourra dire qu’il n’était pas au courant et complice.
    L’ouverture de Rafah est un PRÉ-REQUIS outre l’aide humanitaire…
    Allah yrahmoum
    FREE PALESTINE
    FREE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

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