Louis XIV numériques

Pascal Bruckner
Pascal Bruckner et Boualem Sansal : même coiffeur, même maître...

Par Mrizek Sahraoui – Louis IV numériques, au pluriel, parce qu’ils sont nombreux à constituer la horde hargneuse qui s’acharne contre l’Algérie. Quelques noms : Bruno Retailleau, le vendeur d’ultimatum qui mise les intérêts de son pays pour gagner des points face à l’extrême-droite ; Xavier Driencourt, le diplomate qui croit que l’invective fait oublier l’histoire ; Pascal Bruckner, le partisan de la construction de la riviera de Gaza ; Noëlle Lenoir, la présidente du comité de soutien à l’agent Sansal et ancienne déontologue de l’Assemblée nationale qui se faisait rémunérer par l’industrie pharmaceutique, et, surtout, toute l’orbe névrotique qui gangrène le débat public.

Alors que la France entre dans une phase d’incertitude totale, la pire de son histoire récente, sur les plans politique et social, tout comme du point de vue économique, le sujet qui préoccupe une partie de la classe politique, Bruno Retailleau au premier chef, les médias bolloristes et quelques figures dites intellectuelles, comme Pascal Bruckner, connu pour être un fervent partisan du régime nazi de Tel-Aviv, c’est Boualem Sansal, l’agent triple, désormais derrière les barreaux.

Au moment où le gouvernement risque de tomber d’un jour à l’autre, même si «la France pourrait devenir l’Italie d’il y a dix ans», dixit Lorenzo Codogno, l’ancien chef économique du Trésor italien, traduire, une France en quasi-faillite, des membres du gouvernement macroniste et toute la meute de l’extrême-droite, à l’instar du voyou des Alpes Maritimes, continuent de mener des attaques contre l’Algérie, feignant défendre les pantins du théâtre parisien. En réalité, une immense hypocrisie qui consiste à focaliser sur un individu récemment naturalisé et à taper sur l’Algérie plutôt que d’affronter les vrais périls qui guettent leur pays.

Ils font de l’Algérie leur bouc émissaire tout trouvé afin d’éclipser les conséquences du règne chaotique d’Emmanuel Macron. Tandis que la dette publique met la France sur le chemin de la Banque mondiale et du FMI, que les Français s’appauvrissent chaque année davantage, le budget proposé par l’actuel Premier ministre a pour but non pas de réduire la dette, mais à littéralement vider les poches des Français. C’est dans ce contexte que les illusionnistes au pouvoir agitent l’épouvantail Sansal et profèrent des menaces à l’encontre de l’Algérie, des intimidations ridicules, inefficaces, tout aussi inacceptables.

Il y a pire. Une église catholique, la seule dans Gaza, dont la protection historique revient à la France, a été délibérément ciblée, jeudi dernier, par une frappe de l’armée du boucher du Moyen-Orient. Bilan : trois morts parmi les fidèles. «Bombardement inadmissible», a-t-on juste murmuré, sans débats médiatiques houleux et indignés des propagandistes de CNews, qui se parent de légitimité d’experts. Sans que la bande des patriotards d’extrême-droite brandissent de représailles, comme ils le font avec l’Algérie, en réponse à cet acte ignoble qui met la France en position de vassal d’Israël.

M. S.

Comment (5)

    Anouar Macta
    20 juillet 2025 - 22 h 41 min

    (…)
    Pascal Bruckner est l’incarnation contemporaine de cette figure tragique : l’intellectuel qui croit avoir vaincu le mal en lui-même et s’autorise dès lors à justifier toutes les monstruosités extérieures. Il a étranglé le spectre du père nazi pour mieux ouvrir les bras aux formes modernes du pouvoir assassin — pourvu qu’il soit occidental, militaire, israélien, diplomatique, et toujours enveloppé de prose bien repassée.

    Depuis des décennies, il décline sa douleur personnelle en rente morale. Ayant souffert sous le joug d’un père violent, il réclame pour lui un statut d’exempté : il a vu le Mal, donc il le reconnaît. Il a été victime, donc il serait devenu sage. Mais cette sagesse est une fraude. Ce qu’il a tué, ce n’est pas le nazisme — c’est le souvenir de l’autre. Il a remplacé le père bourreau par un camp bien ordonné où la brutalité porte un uniforme ami.

    Bruckner ne pense pas. Il transforme. Il recompose le réel comme un comptable du mal nécessaire. Gaza ? Une “zone tragique”. L’enfant qui meurt ? Un “dommage moralement complexe”. La guerre ? Un “dilemme humanitaire”. Chaque horreur devient une abstraction utile, un mot poli pour désigner l’écrasement. Il ne parle pas de sang : il parle de “rapport de force”. Il ne parle pas d’injustice : il parle “d’asymétrie stratégique”.

    Il ne philosophe pas : il blanchit. Il ne doute pas : il repeint. Sa prose n’interroge pas : elle habille les ruines d’un style doctoral. Le corps de l’innocent devient texte, le drame devient paragraphe, la douleur devient syllogisme. Et tout cela pour qui ? Pour les lecteurs bien installés, ceux qui veulent continuer de croire qu’en bombardant au nom du Bien, on reste civilisés.

    Il se dit héritier des Lumières, mais il éteint toute flamme qui éclaire autre chose que son miroir. Il évoque Kant, Voltaire, Tocqueville, comme des familiers — mais jamais leur radicalité. Il les cite pour mieux s’en abriter. Il réduit la pensée à une galerie de citations, un manteau d’érudition jeté sur une lâcheté politique assumée. Il ne cherche pas la vérité : il veut qu’elle ressemble à son confort.

    Sa haine de l’enfance éclairée est révélatrice. Il hait Greta Thunberg, comme il hait tout ce qui échappe au contrôle rhétorique. Il moque son autisme, sa jeunesse, sa colère — comme s’il fallait avoir tué pour avoir le droit de pleurer. Il voit en elle non pas une conscience, mais une perturbation. Et dans chaque enfant qui ose parler, il entend l’écho de celui qu’il n’a jamais su devenir : un enfant lucide.

    Il refuse la repentance des peuples, mais réclame qu’on révère la sienne. Il dénonce la culpabilité collective, mais se drape dans sa propre douleur comme dans une toge sacrée. Il accuse l’Occident de trop se flageller, tout en se fouettant rituellement pour mieux obtenir le droit de parler plus fort. Il a transformé le trauma en carte blanche, la souffrance en passeport diplomatique.

    Pascal Bruckner est un moraliste de velours : il pense que la vérité doit être compatible avec le programme d’un colloque. Il déteste le fanatisme — sauf quand il est rationnel, stratégique, bien aligné. Il hait la terreur — sauf quand elle est proprement exécutée par des États qu’il chérit. Il pleure la violence du passé, mais bénit celle d’aujourd’hui, à condition qu’elle parle français, américain ou hébreu.

    Sa pensée n’est pas un cri, c’est une gestion. Il gère l’horreur comme on gère une ligne éditoriale. Il trie les morts, hiérarchise les douleurs, légitime les asphyxies. Il ne fait pas le deuil du monde : il lui vend des analgésiques littéraires.

    Il est le dernier serviteur d’un empire culturel qui s’effondre, mais qui exige encore qu’on l’écoute expliquer pourquoi il a raison de tuer. Il n’est pas philosophe : il est ambassadeur de ce qui reste du droit d’écraser. Il ne débat pas : il clôt. Il ne pense pas : il s’excuse à l’avance.

    Bruckner n’est pas un penseur. C’est un blanchisseur.

    Cubano1997
    20 juillet 2025 - 14 h 44 min

    Ce misérable clown vociferant Bruckner manie l insulte et la fourberie h24 , il passe aussi son temps à dire qu il n est pas juif alors que personne ne lui a rien demandé. Il a manifestement un problème avec sa minable petite personne, ses parents, ses origines, sa prostate et sa libido. Il est le lèche c …de BHL, Finkielkraut, Meyer Habib et de Netanyahu le plus grand tueur d enfants depuis Hitler. Il est invité sur tous les médias de la haine et du mensonge pour déféquer sa diarrhée raciste imbécile

    Le Roi Éclipse
    20 juillet 2025 - 12 h 04 min

    Les petits fachos de l’extrême droite française ont bradé la souveraineté de leur pays à une entité qui n’en a que faire d’eux. Quelle ironie pour cette france nostalgique du temps des colonies et prisonnière de son passé. En fait, ce ne sont pas des « Louis XIV numériques » qui s’acharnent sur l’Algérie. C’est plus subtil que ça. C’est pas forcément à Paris que les choses se décident. Car la france a bel et bien vendu ses bijoux de famille. Leur grand remplacement. Comme un boomerang historique en pleine gueule !
    La scène de l’humiliation de 2 gendarmes français à Jérusalem début novembre 2024 par des forces de l’ordre de l’entité sioniste est gravée à jamais dans nos mémoires. Elle est lourde de sens.
    Ça sent vraiment pas bon pour cette france qui s’est vendue …

    « Gendarme en colère pue plus encore que d’ordinaire. » Louis Scutenaire

    Anonyme
    20 juillet 2025 - 10 h 25 min

    Paris comme sous préfecture d’ISRAEL, c’est bien non

    Cacatoes
    20 juillet 2025 - 10 h 19 min

    Pascal Bruckner passe son enfance entre l’Autriche, la Suisse et la France. Son père est protestant (non pratiquant), sa mère catholique (pratiquante) et lui-même a été baptisé catholique, comme il l’explique dans son livre autobiographique Un bon fils, publié en 2014[2].

    Son père[3], René Bruckner, né en 1920[4] et décédé en 2012, ingénieur de l’École des mines de Paris[5], antisémite convaincu, était très favorable aux thèses nazies[6] et haïssait les Juifs. Il devança le STO et œuvra pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945[7].
    Sa mère, Monique Bruckner née Fourteau en 1921, ancienne professeure au collège Notre-Dame-de-Sion à
    Petrópolis (Brésil), est morte le 11 février 1999[ Wikipédia.
    Les suisses sont connus comme mercenaires, de plumes où d’épée, de plus il a une tête à claques !

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