La DGED marocaine réactionne Benhadj pour relancer le terrorisme en Algérie

Ali Benhadj
Le terroriste Ali Benhadj. D. R.

Par Houari A. – Un échange téléphonique entre l’ancien dirigeant du parti extrémiste religieux du FIS, Ali Benhadj, et un agent de la DGED, le service d’espionnage marocain, a été révélé par le lanceur d’alerte Rafaa Jazaïri, dans un récent enregistrement vidéo. Les relations entre les résidus du Front islamique du salut et le Makhzen sont ainsi confirmées et mettent à nu un nouveau complot pour semer à nouveau le chaos en Algérie.

Le terroriste Ali Benhadj, dont on ne comprend pas comment il est toujours en liberté et poursuit son prosélytisme et ses discours subversifs sur les réseaux sociaux sans être inquiété, en dépit des preuves irréfutables de sa collusion avérée avec des officines étrangères, cherche des appuis auprès du régime de Rabat. Les rapports entre le parti islamiste du FIS et ses groupes islamistes armés, d’un côté, et le Makhzen, de l’autre, ne datent pas d’hier. En effet, tout un chacun garde en mémoire l’épisode Abdelhak Layada, fondateur du GIA, dont les services de renseignement algériens avaient découvert la planque au Maroc, où il avait bénéficié de la bienveillante protection des autorités marocaines.

Il avait fallu que l’ancien ministre de la Défense nationale menaçât le roi Hassan II directement pour que celui-ci ordonnât à son ministre de l’Intérieur, l’omnipotent Driss Basri, de remettre le chef terroriste à l’armée algérienne. Si le père de Mohammed VI avait consenti à se séparer de sa carte maîtresse, grâce à laquelle il comptait entretenir la flamme du terrorisme allumée indéfiniment dans le «laboratoire» algérien, c’est parce que le défunt général Khaled Nezzar avait fixé un ultimatum aux Marocains et leur avait expliqué que trois choix s’offraient à eux. Ces derniers, sachant pertinemment que l’ancien chef d’état-major de l’ANP ne bluffait pas, avaient dû se résigner à se débarrasser de leur hôte devenu dangereux pour eux.

Les tentatives des services marocains de se servir du drame d’El-Harrach pour déstabiliser le pays interviennent au lendemain d’une campagne avortée, lancée à partir du Maroc et visant à relancer les protestations de rue, le 8 août dernier. Une campagne dont le but était de détourner l’attention des Marocains de l’autre appel, vrai celui-là, à des manifestations d’envergure pour ce 20 août, aux fins de destituer le roi et faire tomber une monarchie prédatrice de plus en plus impopulaire depuis la normalisation avec l’entité sioniste.

La place du traitre Ali Benhadj est en prison et nulle part ailleurs. Sera-t-il enfin arrêté, maintenant que la preuve concrète de son implication dans un complot ourdi contre l’Algérie par le régime marocain est démontrée, preuves à l’appui ?

H. A.

Comment (2)

    Le Berbère
    18 août 2025 - 12 h 59 min

    Nous n’avons pas besoin d’attendre 45 ans pour enfermé ce taré avant qu’il agisse. Nous devons le déguerpir de son trou et le traduire en justice, avec des accusations et des preuves à l’appui, afin de le mettre hors état de nuire pour préserver la sécurité de la nation et de nos compatriotes. Cet homme peut-être a toujours entretenu des liens avec les officines hostiles à nôtre pays avant, pendant et peut-être même après la décennie noire… Personnellement, il m’inspire pas confiance !

    🇩🇿Fodil Dz
    18 août 2025 - 12 h 54 min

    Ce résidu fis d’ali belhadj n’ira pas en prison mais devrait bientôt rejoindre son alter égo abassi madani dans le monde du barzakh. Un état intermédiaire où ils connaîtront des souffrances en attendant le jour du jugement …
    Les islamo-sionistes n’arriveront jamais à faire de l’Algérie un émirat à la solde de puissances étrangères. Ils peuvent faire appel au makhzen marocain ou au régime de tel aviv, leur plan est voué à l’échec. Le peuple algérien n’est pas amnésique. L’Algérie et son peuple sont vaccinés!

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