Virage vert européen en 2030 : l’Algérie face au piège énergétique américain

énergie
John Ardill,, vice-président d'ExxonMobil, à Alger, en mai 2024. D. R.

Une contribution de Benyoucef Bedouani – Alors que l’Union européenne accélère sa transition post-carbone, les majors américaines Chevron et ExxonMobil se positionnent agressivement sur les réserves gazières algériennes, notamment le gaz de schiste et les ressources offshore. Ce mouvement, paradoxal en apparence, s’inscrit dans une stratégie géoéconomique visant à affaiblir la Russie comme fournisseur de l’Europe et à arrimer l’Algérie à l’architecture énergétique transatlantique. Pour Alger, l’enjeu est crucial : transformer ces investissements en leviers de développement souverain ou céder, par des clauses contractuelles asymétriques, une partie de son autonomie stratégique.

«Un peuple qui défend sa dignité et sa liberté est invincible» (Nelson Mandela, Rivonia, 1964).

L’Union européenne a fixé des objectifs ambitieux : réduire la consommation de gaz de 35% d’ici 2030 et de 90% à l’horizon 2045, conformément au Green Deal européen (1) et au plan REPowerEU (2). Cette trajectoire, si elle est respectée, marginalisera les combustibles fossiles dans le bouquet énergétique. Mais dans l’immédiat, Bruxelles affronte des contraintes lourdes : retards du nucléaire, limites technologiques de l’hydrogène vert, déficit d’interconnexions électriques. L’Agence internationale de l’énergie souligne ainsi que le gaz restera indispensable à la stabilisation des réseaux au moins jusqu’au milieu des années 2030 (3).

C’est dans cette fenêtre stratégique, de 2025 à 2035, que Washington entend projeter ses champions pétroliers. Chevron et ExxonMobil, déjà présents dans le bassin d’Ahnet et sur des permis offshore, parient sur une production opérationnelle nécessitant 7 à 10 ans d’investissements, conformément aux standards observés dans l’industrie mondiale (4, 5). Le calcul est clair : profiter du temps que mettra l’Europe à verdir réellement son mix énergétique pour substituer le gaz russe par du gaz «sous influence américaine», en plaçant l’Algérie au cœur de cette redéfinition.

Or, au-delà de la géopolitique, l’exploitation du gaz de schiste pose une question brûlante de légitimité intérieure. Déjà en 2015, les manifestations massives d’In Salah avaient dénoncé les risques de contamination des nappes phréatiques et les atteintes irréversibles aux écosystèmes sahariens. La contestation sociale face à ces projets souligne un point central : la souveraineté énergétique ne peut se concevoir contre le peuple. Une politique qui ignorerait ces résistances populaires fragiliserait sa propre base de légitimité.

La stratégie américaine d’ancrage en Méditerranée

L’Algérie dispose d’infrastructures d’exportation stratégiques : TransMed vers l’Italie, Medgaz vers l’Espagne, et GME. Ces corridors font du pays un pivot énergétique incontournable. Pour Washington, l’entrée de Chevron et ExxonMobil dépasse la logique commerciale. Elle vise à verrouiller l’axe Algérie-Europe du Sud, consolider l’influence américaine en Méditerranée et contrer toute perspective d’alliance énergétique concurrente, qu’elle soit portée par les BRICS ou par l’OPEP+ (6, 7).

En multipliant les pressions diplomatiques et les partenariats industriels, les Etats-Unis cherchent à inscrire l’Algérie dans un dispositif transatlantique où sa marge de manœuvre serait réduite. La diplomatie énergétique se mue ainsi en instrument de projection d’influence, liant les choix énergétiques algériens aux équilibres stratégiques de l’OTAN et de l’UE.

Clauses contractuelles : un piège pour la souveraineté

L’entrée des majors américaines comporte un risque central : l’imposition de clauses contractuelles asymétriques qui limitent la souveraineté énergétique. Trois catégories sont particulièrement sensibles.

Les Priority Export Rights et les Take-or-Pay Provisions peuvent réduire la flexibilité du pays : Alger serait contraint d’honorer en priorité ses engagements extérieurs, même en cas de crise intérieure (8). Les Stabilization Clauses verrouillent la fiscalité et la réglementation environnementale : toute décision de relever les impôts sur les hydrocarbures ou d’imposer des normes plus strictes pourrait obliger l’Etat à indemniser les compagnies (9). Enfin, les clauses d’arbitrage international, souvent placées sous juridiction étrangère (Paris, Londres, Genève, ICSID), délocalisent les contentieux hors du champ souverain. A cela s’ajoutent les clauses de confidentialité, qui limitent l’accès du Parlement et de la Cour des comptes, et l’absence fréquente de mécanismes contraignants de transfert de technologies.

Sans correctifs, Sonatrach risque d’être reléguée au rôle de simple opérateur technique, dépendant des financements et du savoir-faire étrangers. A l’inverse, une architecture contractuelle souveraine devrait inclure un droit de rétention des volumes en cas de besoin domestique, un contrôle majoritaire des infrastructures logistiques, des transferts technologiques obligatoires et des clauses de rupture en cas de désalignement stratégique. Ces garde-fous constituent la condition minimale d’un partenariat équilibré.

Mais ces contraintes externes se conjuguent à des fragilités internes, qui accentuent les risques d’un partenariat déséquilibré.

Pressions internes et vulnérabilités structurelles

L’équation est compliquée par la vulnérabilité de l’économie nationale. Malgré une croissance hors hydrocarbures de 4,8% en 2024 (10), le pays reste exposé à la volatilité des prix, aux déficits budgétaires, aux sécheresses et aux tensions sociales. Dans ce contexte, une dépendance accrue aux majors américaines pourrait accentuer la fragilité budgétaire, notamment si les revenus du gaz de schiste sont captés par des contrats déséquilibrés ou arrimés à des marchés spot instables (11).

Cette fragilité interne rend cruciale la nécessité de conditionner tout partenariat à des retombées tangibles pour le tissu productif national. A défaut, l’Algérie risquerait d’échanger une rente immédiate contre un affaiblissement stratégique durable.

Alternatives et doctrine de souveraineté verte

L’Algérie dispose pourtant de marges de manœuvre. Depuis 2022, elle a lancé un programme solaire de 1 000 MW avec Shaems, en partenariat avec des groupes allemands et chinois (12). Elle développe des corridors d’hydrogène vert avec ENI (via la Sicile) et H2Global (dans les Hauts-Plateaux), ainsi qu’un projet d’interconnexion électrique sous-marine avec l’Espagne (MEDREG) (13).

Ces initiatives élargissent l’espace de négociation. Mais elles doivent s’inscrire dans une doctrine explicite de souveraineté énergétique, imposant des contreparties industrielles (usines locales, emplois qualifiés), des transferts technologiques, des obligations de formation nationale et des normes environnementales strictes. Faute de cette doctrine, les projets verts risquent de se diluer dans une logique d’assistance technique sans véritable impact stratégique.

Conclusion : souveraineté héritée, souveraineté à défendre

L’enjeu pour l’Algérie n’est pas de choisir entre Chevron et ExxonMobil, mais de définir le cadre de ses partenariats. Les investissements étrangers peuvent être utiles, mais seulement s’ils sont enchâssés dans une gouvernance transparente, associant institutions de contrôle et société civile.

A l’ère du virage vert européen, chaque clause contractuelle pèsera pour des décennies. Si l’Algérie impose ses conditions de souveraineté, elle consolidera sa position de pivot énergétique indépendant en Méditerranée. Si elle cède aux pièges contractuels, elle risque de devenir un simple relais des intérêts transatlantiques.

La souveraineté énergétique, prolongement naturel de la souveraineté politique conquise en 1962, doit aujourd’hui se défendre par la transparence et le droit. C’est moins un choix qu’une exigence vitale. Car, au-delà des ressources, il s’agit de dignité nationale et de survie géopolitique.

B.-Y. B.

Références :

1) Commission européenne, The European Green Deal, COM(2019) 640 final.

2) Commission européenne, REPowerEU Plan, 2022.

3) International Energy Agency (IEA), World Energy Outlook 2023.

4) Mihályi, D., The Long Road to First Oil, Kiel Institute, 2021.

5) Deloitte, Time-to-First-Gas Benchmarks in MENA, 2022.

6) Bloomberg, Algeria Nears Deals With Exxon and Chevron in Shale Gas Push, mai 2023.

7) U.S. Department of Energy, Strategic Outlook on Mediterranean Energy Corridors, 2024.

8) ResourceContracts.org, Oil & Gas Contracts Database (consulté en 2024).

9) International Monetary Fund (IMF), Stabilization Clauses and Their Fiscal Impact, 2023.

10) Banque d’Algérie, Bulletin économique trimestriel, 2024.

11) World Bank, Country Economic Memorandum: Algeria, 2024.

12) Ministère de la Transition énergétique algérien, Plan solaire Shaems 1 000 MW, 2023.

13) MEDREG, North Africa–Europe Interconnection Study, 2023.

Comment (25)

    SAM
    1 septembre 2025 - 12 h 39 min

    L’analyse proposée par Benyoucef Bedouani a le mérite de mettre en lumière un point crucial : le retour offensif des majors américaines en Algérie n’est pas une simple affaire commerciale, mais bien une pièce d’un dispositif géopolitique transatlantique. L’auteur insiste avec raison sur les risques contractuels les clauses de stabilisation, arbitrages délocalisés, priorités d’exportation qui menacent directement la souveraineté nationale.
    Cependant, cette lecture gagnerait à être prolongée. Car le véritable enjeu n’est pas seulement d’éviter les pièges contractuels, mais de bâtir une doctrine claire de souveraineté énergétique. L’Algérie ne peut plus se contenter d’être un fournisseur de gaz, quel qu’en soit l’acheteur. Elle doit transformer ses ressources en leviers industriels, en emplois locaux et en autonomie technologique.
    L’auteur évoque brièvement le solaire, l’hydrogène et les interconnexions. Mais c’est là que se joue la partie décisive. Un programme massif et structuré d’énergie solaire intégré à l’industrie nationale et soutenu par un tarif de rachat incitatif constituerait une réponse stratégique beaucoup plus robuste que la dépendance aux majors. L’Algérie a les moyens de devenir un pivot énergétique indépendant, non pas seulement en exportant du gaz, mais en développant une économie verte nationale, durable et souveraine.
    Enfin, il est nécessaire d’ajouter une dimension citoyenne. L’expérience d’In Salah en 2015 l’a montré : aucun projet énergétique ne peut réussir contre les populations locales. La souveraineté ne se défend pas uniquement dans les contrats, mais aussi dans la transparence, la participation et la confiance entre l’État et la société.
    En somme, cet article ouvre une alerte nécessaire. Notre commentaire propose de la compléter par une perspective constructive : la seule sortie du piège n’est pas la négociation dure avec Chevron ou ExxonMobil, mais l’affirmation d’un modèle algérien propre, fondé sur le soleil, les compétences nationales et la dignité citoyenne

    Amin99
    1 septembre 2025 - 8 h 04 min

    Merci beaucoup pour cette excellente contribution, tout est dit.
    « Ce mouvement, paradoxal en apparence, s’inscrit dans une stratégie géoéconomique visant à affaiblir la Russie comme fournisseur de l’Europe et à arrimer l’Algérie à l’architecture énergétique transatlantique. »
    « … La stratégie américaine vise à verrouiller l’axe Algérie-Europe du Sud, consolider l’influence américaine en Méditerranée et contrer toute perspective d’alliance énergétique concurrente, qu’elle soit portée par les BRICS ou par l’OPEP+. »

    Dès lors, l’Algérie devient une pièce maitresse du jeu géostrategique qui oppose le monde occidentale à la Russie, sa marge de manœuvre devient réduite, sa souveraineté énergétique est menacée. Le pays se retrouve piégé face à des mastodontes (USA-EU), comme ce fut le cas avec l’accord commercial Algérie-Union Européenne.

    En voulant aller trop vite par cette ouverture large et précipitée aux investissements étrangers, nous sommes entrain de griller des étapes fondamentales pour la consolidation de notre économie et la préservation de notre souveraineté. Il faut laisser le temps au temps pour que les choses soient bien faites. Là, nous sommes entrain d’opérer un virage important qui risque de nous dépasser, voir nos richesses (minières et pétrolières) menacées sur des générations et passer sous pavillon étranger nous fait mal au cœur, nous n’avons pas encore les reins solides pour s’ouvrir aussi largement et précipitement.

    Priorité au développement national par des compétences nationales en recentrant nos politiques économiques. Merci.
    A bon entendeur

      Amin99
      1 septembre 2025 - 11 h 17 min

      Pour compléter, il faut savoir que le monde est entrain de changer, nous rentrons dans une nouvelle ère avec le passage d’un monde unipolaire vers un monde multipolaire constitué de nouveaux blocs (bloc occidentale, bloc des BRICS ..etc).
      Dans un avenir proche, nous allons assister à des changements majeurs du côté de la gouvernance mondiale, le système financier, le système monétaire, les échanges commerciaux, la politique étrangère des pays, les rapports de force..etc.

      Il faut analyser la nouvelle situation mondiale de bout en bout et la situation de l’Algérie sous un ongle plus large, l’échec de son adhésion aux BRICS n’est pas anodin, il est probablement fait à dessin contre ses propres ambitions.

      Aujourd’hui, l’Algérie semble se dériger vers un arrimage à pas forcés au bloc occidentale ce qui suscite des inquiétudes sur l’avenir notamment par rapport à ses marches de manœuvre et son autonomie de décision. Dans cette nouvelle reconfiguration géopolitique du monde, les décisions se prennent ailleurs dans des think thank et salons privés. A titre d’exemple, le canal de Panama et le Groenland passeront bientôt sous pavillon américain, les Américains y travaillent pour continuerà dominer face à la Chine et à la Russie, le sahel n’est pas en reste.
      A bon entendeur

    L'alchimie du développement a besoin de l' humus: la confiance entre citoyen et institutions
    31 août 2025 - 21 h 13 min

    Vous avez toujours cette verticale liée au pétrole dont dépend le développement  » potentiel  » . On est loin! Quand la croissance démographique incontrôlable ensuit pas celle économique, c’est à ne rien comprendre. Une gouvernance incohérente, pendant ce temps les contraintes extérieures sonnent à la porte. D’ abord une crise économique mondiale qui commence à l’ordre même en Allemagne. Puis si l’Inde revend le pétrole russe pourquoi pas une association USA – Russie, qui sont voisins et pourront décider de faire faire aux USA l’ intermédiation ou d’exp!opter les gisements en commun.
    Morale, le développement est une question sociétale qui doit être appréhendée politiquement, pas en parlant jusqu’à épuisement, mais en remodulant les rôles des institutions du citoyen, qui doit être soutenu et responsabilisé. L’école improductive doit avoir l’audace de changer, l’islam enseigné comme substitut de ce manque de projet sociétal doit être affronté et réglé vite et sans détour. Les institutions doivent être dans l’harmonie et pas une extension top dons du pouvoir central qui à besoin de tout régenter par incapacité d’organiser un État unitaire par les valeurs humanistes partagées et donc déléguer à cet islamisme étatique le minimum de cohérence du système. Vous n’avez pas besoin de lier les ressources financières et humaines à l’impératif financier, qui est utile mais dans la juste mesure. Beaucoup peut être fait au niveau local, les pays qui avancent n’ont pas tous du gaz et pétrole et ils créent des richesses. Le pouvoir central devrait être la continuité ascendante de s institutions locales. C’est le mix des ressources qui génèrent le développement et pas la disponibilité du liquide, grâce au gaz ..Je suis surpris de voire comment on a vite réduit le malheur du bus del harach à l’importation de bus neufs! C’est ce genre de pratiques délétères qui reproduisent l’accumulation des externalités négatives. Le pouvoir ce n’est pas la vitesse de décision, mais lire les causes structurelles qui sont révélées au travers des différentes tragédies!

      Anonyme
      1 septembre 2025 - 12 h 09 min

      Chapeau bas …..
      Il reste encore les résidus de la 3issaba dans les structures intermédiaires des institutions de l État qui ne ratent aucune occasion pour « Agiter » le chiffon rouge dans le But de faire profiter leur CORRUPTEURS et Maîtres de leur Destin ( famille y compris ) des «  Décisions Précipitées » spécialement liées aux ………..Importations !!!!
      L Exemple des Bus est plus que Parlant , comme la été celui des Véhicules en son Temps : on a été matraqué à longueur d année par les Explications des ……………..Journaleux et autres « Interressés » voulant à tout prix LIER les Chiffres Effarants des Accidents à la soi disant vétusté du Parc auto . Résultat la 3issaba s est fait des milliards sur le Dos et du Trésor et du Citoyens et les Chiffres Effarants des Accidents se sont multipliés ….!!
      Alors que l Entendement commandait de , déjà, APPLIQUER LA LOI , rien que la Loi , jusqu à éradiquer l INCIVISME mère de tous les Dangers sur la ……………..Sécurité nationale !!! D autres pays l ont pratiqué et ils ont fait de leur Peuple les plus heureux de vivre dans leur pays , au monde .

    Anonyme
    31 août 2025 - 18 h 17 min

    Le gaz de schiste normalement on y touche pas sans le consentement du peuple algérien déjà pour commencer. Ensuite l Algérie j espère a su profiter de la crise énergétique depuis trois ans dû au conflit ukrainien pour se diversifier. Ensuite l arrivée de ces monstres américains sur les hydro carbures est une bonne et mauvaise choses et dit jrs mines certaines entreprises chinoises ou autres déjà installés en Algérie qui connaissent des problèmes financiers se refont une santé financière et grâce à l Algérie et ces 80 % céder à ces entreprises dont une qui est installée en Algérie et qui n a rien apporter à l Algérie. Bref il faut aussi savoir que dans 36 mois l administration Trump n existera peut être plus mais Exxon et Chevron eux oui aux Etats Unis et en Algérie maintenant d ici trente six mois on sera fixer sur cette relation commerciale, je pense perso qu elle sera bonne aux deux parties l Algérie et ces firmes US.l Algerie a bien fait aussi de signer des contrats avec certains pays de l UE et leurs entreprises et j espère en comptant compte des pourparlers qui ont eu lieu, ce bras de fer dur jes échanges entre l UE et l Algérie sinon il faut rien signer avant et garder oui garder notre richesse énergétiques comme une arme parce que vous pensez que si c’était l inverse l UE nous ferait des cadeaux et non et même qd ils n ont pas l énergie essayent de nous imposer leurs règles et bien non les rapports de forces ne sont pas en leurs faveurs dans ce cas c est moi qui l impose mais sans remuer les muscles ou faire une sorte de chantages, ce n est pas l habitude de l Algérie mais elle doit leur faire comprendre que ces intérêts nationaux et vitaux sont important pour elle et son peuple au même titre que pour l UE européenne et ces pays membres. Du gagnant gagnant tt en se respectant les uns les autres, c’est si simple que ça.Le problème est bien situé en Algérie dans sa façon de négocier les choses sérieuses et pour ça il faut des vrais requins et patriotes surtout qui maîtrisent ces dossiers et qui prêche d abord pour leur propre paroisse l Algérie et c’est bien elle su ils doivent servir avant tout mais ces entreprises étrangères comme l UE sait comment corrompre ces imbéciles en Algérie qui pensent d abord à eux et leurs proches. Voilà notre grand problème à tt jrs étages, la corruption. Donc l ur comme crs entreprises ont raison d en profiter, le pire c est quand ces nigauds signe des contrats à la va vite, c’est des contrats de 20 à 30 ans et difficile ensuite de faire marche arrière. Non je problème est bien algérien avant tout le concernant car bcp de choses et surtt celles ci sont opaques et en Europe eux montrent tt à leurs peuples parce que c est tt simplement différent et les peuples européens aussi demandent des comptes à leurs dirigeants et ce n est pas le cas de l Algérie et de son peuple, en Europe qd ke peuple est déçu sanctionne ces dirigeants ou son président aux prochaines élections et ne peut ou peuvent s imposer à eux parce que c’est aussi des peuples qui travaillent et qui sont très intelligents et avancés , je dis pas que le peuple algérien dont je fais partie n est pas intelligent en tt cas il n a pas les capacités de ces peuples d Europe centrale ni celle de Slovénie par exemple aussi grande que l ile de France. Le peuple algérien n est peut être pas assez mûr pour ça à part une petite partie probablement ? Sinon ça me va perso pour le moment la relation Trump US et l Algérie et seulement pour le moment car tt peut changer avec eux du jour au lendemain et surtout avec Trump l œil. Parfois qd on a pas les moyens de ces prétentions ou les moyens tt courts alors il faut savoir faire des concessions pour trouver un certain équilibre et avancer doucement mais surement mais ça n engage que moi personnellement.

    Anonyme
    31 août 2025 - 17 h 03 min

    Chat échaudé craint l’eau.
    Après plusieurs revers devant les tribunaux internationaux, j’espère que mon pays a tout verrouillé pour ne plus se faire dépouiller Nos responsables doivent s’accompagner des meilleurs cabinets d’avocats avant toute signature qui engage l’avenir du pays .

    Anonyme
    31 août 2025 - 15 h 09 min

    Ne jamais oublier les erreurs pour en tirer des leçons
    Qui se compte par centaines commise par les précèdents qui se calcul en milliards en dinar en devise

    Dante
    31 août 2025 - 14 h 58 min

    Il y a plus de 1,2 million de Bousbiriens Clandestins et Parasites en situation irrégulière en Algérie ??!!
    Les incendies se multiplient, les crimes de toutes sortes se multiplient et ce qui est caché ne peut être que plus grave !!!
    Pourquoi ce silence, pourquoi cette inaction ???

    Free PALESTINE, Free WESTERN SAHARA et ZÉRO BOUSBIRIEN sur le sol ALGÉRIEN !!!

      Yeoman
      31 août 2025 - 20 h 27 min

      Je n’ai pas la possibilité de vous mettre un LIKE, je vous l’envoie en mode analogique : LIKE !!!

    Oud
    31 août 2025 - 14 h 57 min

    Dissuasion nucléaire
    Dissuasion nucléaire
    Dissuasion nucléaire

    Ankaoui Rennakeddine
    31 août 2025 - 14 h 34 min

    Ce n’est pas le gaz de schiste qui intéresse vraiment les entreprises de l’oncle Sam au Sahara algérien. Ce sont les boues qui reviennent des profondeurs pleines de métaux rares. Le prix des terres rares contenues dans ces boues valent 10 fois plus le prix du gaz de schiste. Bouchouareb a été averti et conseillé sur cet aspect en temps et lieux. Mais puisqu’il s’est avéré un cheval de Troie placé au haut niveau du ministères de l’énergie et des mines. Il a fait la sourde oreille tout en rapportant la nouvelle pour ses maîtres. L’avenir des exportations algériennes réside dans ses richesses minières hors pétrole et gaz. Au lieu d’ouvrir des chaires de recherches à niveau d’établissement spécialisés dans le domaine des nanotechnologies, de la géochimie, des méthodes d’exploration et d’exploitation ultramodernes, pilotées par les membres de notre diaspora spécialistes du domaines, en collaboration avec des universités des pays avancés dans le domaine minier, on continue à brader nos richesses car on aime les usines clés en mains. Parfois on se pose la question si ceux qui planifient sont de vrais algériens ou des….

      Amin99
      31 août 2025 - 20 h 39 min

      Afin d’aller dans votre sens, voici une interview du Professeur Kazi Tani qui s’exprimait voilà plusieurs années sur le potentiel minier hors pair de l’Algérie en mettant l’accent sur l’importance des boues récupérées suite à la fracturation des roches de schiste, il parle justement de la richesse de ces boues en métaux précieux.
      https://youtu.be/A7p_F04iGY8?feature=shared

    Salim Samai
    31 août 2025 - 11 h 24 min

    Excellents DEBAT & VISION que malheureusement je ne comprends PAS! SEULS l`INFORMÈ, le TECHNICIEN & le VISIONNAIRE peuvent en debattre. Le Commercant qui PREVOIT le Souk á Long Terme dans 1 Generation est le Meilleur! L`Homme d`Etat, egalement car tout EVOLUE donc IJTIHAD!

    ……..

      Chaoui40
      31 août 2025 - 17 h 47 min

      L’ article Vous devrait inclure dans l’ analyse le pipe line Nigeria – Algérie qui fera largement l équilibre entre les 2 projets avec les quantités de gaz a livrer…..De + si l Algérie a signée avec les USA, le pour et le contre a été largement étudié (économie + politique + géopolitique)….a noter aussi que Exxon revient en Russie et Total interdit de séjour – le grand ridicule européen …..l Algérie est en train de devenir importante pour l Europe et je ne m inquiète pas pour notre souveraineté.

    Merci 🙏
    31 août 2025 - 11 h 09 min

    Merci pour cette Éclairage
    Je vous rejoins sur remarques par rapport aux Clauses contractuelles
    Et
    je souscrit a 1000% a votre synthèse
    “….fragilité interne rend cruciale la nécessité de conditionner tout partenariat à des retombées tangibles pour le tissu productif national.
    A défaut, l’Algérie risquerait d’échanger une rente immédiate contre un affaiblissement stratégique durable…”

    Abou Stroff
    31 août 2025 - 11 h 07 min

    « L’enjeu pour l’Algérie n’est pas de choisir entre Chevron et ExxonMobil, mais de définir le cadre de ses partenariats. Les investissements étrangers peuvent être utiles, mais seulement s’ils sont enchâssés dans une gouvernance transparente, associant institutions de contrôle et société civile. » souligne B.-Y. B.

    je persiste et signe:

    je pense que la question de l’exploitation ou de la non-exploitation du gaz de schiste, qui est une question particulière, doit être insérée dans une problématique plus large, c’est à dire un tout qui lui donne un sens.

    j’avance que les puissances impérialistes ont intérêt à ce que les économies pourvoyeuses d’hydrocarbures (dont l’algérie) restent confinées dans l’exportation des hydrocarbures pour faciliter la valorisation du capital à l’échelle mondiale.

    en d’autres termes, la division du travail qui sied le mieux au capital financier mondial, fraction dominante du moment du capital mondial, est que l’algérie, entre autres, se spécialise dans l’exportation des hydrocarbures et dans l’importation de toutes les camelotes produites ailleurs.

    en outre, en se lançant dans l’exploitation du gaz de schiste, l’algérie deviendrait un marché captif des multinationales américaines qui auraient tout le loisir de lui imposer leur propre agenda (concurrencer le gaz russe, en europe, entre autres).

    je pense donc que si nous voulons tracer notre propre avenir, nous devons nous retirer, le plus tôt possible, du marché mondial des hydrocarbures en mettant l’accent sur le développement des activités industrielles et agricoles à forte valeur ajoutée, activités qui impliqueront une mise au travail nécessaire des tubes digestifs ambulants que sont, au moment présent, la plupart des algériens du moment.

    PS: il me parait inutile de préciser que ceux qui nous gouvernent au moment présent n’ont aucun intérêt à scier la branche (le secteur des hydrocarbures) sur laquelle ils posent leurs popotins.

    En termes crus, ceux qui nous dirigent au moment présent, et qui s’enrichissent en privatisant une partie de la rente générée par l’exportation des hydrocarbures, ne peuvent, en aucun cas, diriger la nécessaire et complète restructuration de l’économie domestique.

    Wa el fahem yefhem

      -
      31 août 2025 - 15 h 45 min

      J ai déjà eu l occasion d attirer l attention sur le Danger du « modèle Yankee » de partenariat que certains veulent absolument ACCEPTER …..Il semblerait que le Lobby ……………..….Algerien en faveur de ce modèle est en train de « forcer la main » à notre Président .
      C est pour cela que je remercie l Auteur de la contribution pour l excellent detricotage de ce qui pourrait être le Lot de l Algerie , de son Peuple , une fois le Loup ayant terminé les contours de son ……………Ranch fi waste el Houma……….

    🇩🇿 Fodil Dz
    31 août 2025 - 10 h 49 min

    Il faut que nos responsables ne tombent pas dans le piège de ces grandes multinationales qui lorgnent sur nos ressources énergétiques et cherchent à nous affaiblir. Chevron et ExxonMobil sont synonymes de malversations.
    Le scandale et le fiasco de la raffinerie Augusta est désormais un cas d’école. Pas d’amnésie ! Nos responsables ne doivent pas être timorés et ne surtout pas céder d’un iota notre souveraineté énergétique.

    Anonyme
    31 août 2025 - 10 h 46 min

    Attention aux contrats que signe l Algérie avec ses partenaires occidentaux.
    Le point faible algérien, ce sont les personnes qui, on l a vu dans le passé ont été corrompus pour signer des contrats nettement en défaveur du pays et qui qui mettent le pays dans une situation de danger soit par une dépendance factice ou de perte de souveraineté.
    Avant, il y avait derrière chaque haut responsable la SM. De nos jours malheureusement, la corruption et l égoïsme au dépend du peuple ont atteint même ceux qui sont sensés protéger le pays.
    La question est, est-il nécessaire pour l Algérie, alors qu on cherche partout dans le monde et par tous les moyens à sortir des hydrocarbures, d intensifier ses activités dans ce domaine, puisque les clients vont progressivement manquer, à partir des 35-40!?
    Cherche-t-on à nous vendre des technologies d exploration et d extraction, qui seraient dans un proche avenir inutile ou obsolète !?
    L avenir énergétique de l Algérie, ce sont les énergies renouvelables. C est dans ce domaine d’activité qu on doit investir en masse et non dans les énergies du passé, qui vont être d ailleurs taxées, car nuisible a l environnement.

      Anonyme
      31 août 2025 - 11 h 16 min

      Le BIP algérien doit servir l Algérie souveraine et non l inverse!
      Accroître notre BIP aux dépens des Algériens n est pas la solution.
      Un peuple jaloux de son pays ne vend pas sa souveraineté pour des cacahouètes.

    Tarifaire
    31 août 2025 - 10 h 40 min

    Soit l’Etat travaille avec le peuple et l’avenir du pays, soit avec sidna opportunisme et enrichissement personnel donc soumission.

    🇩🇿Fodil Dz
    31 août 2025 - 10 h 38 min

    L’Algérie fait partie du mouvement des non-alignés. Elle doit préserver l’indépendance et la maîtrise de nos réserves énergétiques coûte que coûte. Elle n’a pas à faire le jeu des impérialistes en s’arrimant au bloc occidental. C’est à présent à nos dirigeants d’appliquer les bonnes mesures afin de garantir notre souveraineté. C’est une question de stratégie.

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