L’oligarchie macronienne parachève le processus de militarisation de la France

Macron Lecornu
Macron et son ministre des Armées parachuté à Matignon. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – La France doit sa grandeur essentiellement à son armée. Absolument pas à son industrie. Historiquement, la France s’est bâtie par la force de ses baïonnettes et de ses navires de guerre. Non à la force du poignet industrieux de ses entreprises. Elle n’a jamais brillé par sa haute technologie industrielle. Mais par ses hauts faits de guerres de conquêtes, de spoliation, d’expropriation.

Le capitalisme français s’est toujours revêtu des oripeaux de la finance et des apparats militaires. En effet, le capital bancaire s’est imposé comme la force dominante de dynamisation de l’économie, contrairement à l’Angleterre régentée et stimulée par le puissant capital industriel. En France, historiquement, la prééminence fut en permanence accordée au secteur bancaire, matérialisé par l’exportation des capitaux, les prêts, les emprunts d’Etat, tandis qu’en Angleterre, au contraire, l’investissement direct dans la production constitua la principale priorité économique, le pôle capital de développement.

De même, à l’opposé de l’Allemagne, à économie essentiellement fondée sur la grandeur de son industrie dynamique. Si la puissance de cette dernière s’appuie toujours sur la défense de son industrie, la France érige encore aujourd’hui sa puissance sur l’industrie de sa défense, autrement dit de son complexe militaro-industriel. Si l’Angleterre et l’Allemagne se sont économiquement développées par le dynamisme de leurs capitaines d’industrie, la France, elle, s’est enrichie par les coups de force de ses généraux d’armée. Les premières sont mues par l’esprit d’entreprise, la France, elle, est animée par l’esprit prédateur.

Depuis sa naissance, l’Etat français se fonde sur une perpétuelle conquête territoriale. Dès sa fondation, circonscrit initialement au petit périmètre parisien, il se lança dans une permanente entreprise d’expansion territoriale, une politique de guerre d’occupation des principautés limitrophes indépendantes. D’abord, par la conquête des territoires du sud, l’Occitanie, ensuite les autres régions hexagonales, notamment la Bretagne. Plus tard, sa politique impérialiste s’étendit à l’échelle internationale, par ses entreprises esclavagistes meurtrières et conquêtes coloniales génocidaires.

Historiquement, en France la place prépondérante accordée à l’Etat est séculaire. Sans remonter au Moyen-Age, on peut établir le début de l’hégémo​nisation de l’Etat avec le roi Louis XIV. Un roi qui n’hésitait pas à déclarer : «L’Etat, c’est moi.» Comme Macron et ses concitoyens de son acabit peuvent sans vergogne proclamer : «La civilisation, c’est nous !»

Ainsi, la France s’est toujours distinguée par le surdéveloppement de son industrie militaire (aujourd’hui septième puissance mondiale, cependant classée troisième exportatrice d’armes) sur laquelle repose sa puissance. Son industrie nucléaire, civile et militaire renforce également son hégémonie. Ce faisant, l’industrie militaire et le nucléaire constituent le fondement de sa suprématie.

Ironie de l’histoire, la nation des «droits de l’Homme» demeure le pays impérialiste le plus militarisé du monde. Force est de relever que, depuis des siècles, le militarisme de la France est l’expression d’une politique de compensation par la violence militaire, de ses faiblesses économiques. La force brute de ses conquêtes coloniales anciennes comme celle de ses interventions impérialistes contemporaines lui servent d’adjuvants pour maintenir son rang de puissance mondiale, préserver ses intérêts économiques, notamment dans ses chasses gardées. C’est dans ce cadre historique militariste qu’il faut inscrire les velléités d’envoi de troupes militaires en Ukraine par l’Etat français.

Pour autant, aujourd’hui, sur le plan économique, sur l’échiquier des puissances internationales, la France est désormais reléguée en deuxième division. Elle ne joue plus dans la cour des grandes nations industrielles hégémoniques, ni dans celle des puissants pays exportateurs. Selon des études économiques récentes, les pertes de parts de marché de la France à l’international sont colossales, voire alarmantes. Notamment en Afrique où elle a perdu près de la moitié de ses parts de marché par rapport à la concurrence, passant de 12% à 7%. Le déficit de sa balance commerciale ne cesse de se creuser. En 2024, il a atteint 80 milliards. Sur le front économique hexagonal, le déficit budgétaire de l’Etat s’élève à «environ 185 milliards d’euros» en 2025, soit 5,4% du PIB. Cette aggravation de près de 47 milliards du déficit budgétaire met à rude épreuve l’économie française assoiffée de plus-values, d’argent frais.

En réalité, l’économie française survit en s’alimentant de subventions étatiques et de crédits garantis par l’Etat. L’Etat porte à bout de bras sa population paupérisée et ses entreprises estropiées. L’activité essentielle de la France repose sur l’assistanat économique. Longtemps, seules les classes populaires vivaient de l’assistanat pour éviter de sombrer dans la paupérisation absolue. Aujourd’hui, y compris les patrons d’entreprises ne survivent que grâce aux multiples et diverses subventions octroyées par l’Etat.

Qui a dit que la France est un pays libéral ? Au vrai, la France se soviétise, au plan économique par la transformation du pays dominé désormais par le capitalisme d’Etat tiers-mondisé, au plan politique, par la militarisation de la société française, incarnée par la dictature sécuritaire actuellement en voie d’instauration diligentée par les nouveaux commissaires politiques installés à l’Elysée, lui-même gouverné par le Conseil de défense secret, une sorte de Politburo, organe suprême de l’Etat, devenu simple succursale du grand capital, en alliance avec son bras armé, l’OTAN.

La France a perdu de sa superbe. Néanmoins, en dépit de son incapacité d’augmenter sa compétitivité économique, de renouer avec la croissance, la France continue en revanche à renforcer ses capacités militaires, à investir dans son secteur de l’armement en vue d’intensifier sa politique interventionniste impérialiste. Renouant ainsi avec ses inclinations prédatrices, avec son «esprit de conquête», comme l’avait proclamé le président Macron dès le lendemain de son élection à l’Elysée, dans son discours prononcé devant les parlementaires réunis en Congrès le 3 juillet 2017.

Sans nous surprendre, au moment où la France s’enfonce dans le sous-développement, la tiers-mondisation, elle adopte une posture belliqueuse. La martialisation du discours diplomatique des dirigeants français constitue le pendant de la militarisation de la société française désormais soumise à la tyrannie des restrictions des libertés, à la dictature sécuritaire instaurée à la faveur de l’aggravation de la crise économique et institutionnelle. Cette militarisation constitue un tremplin à l’enrégimentement des esprits pour les préparatifs de guerre de conquêtes.

Sans conteste, dans ce nouveau contexte international marqué par le réalignement des alliances et la redistribution des cartes géopolitiques mondiales entre les principales puissances impérialistes, la France est de plus en plus clairement marginalisée, voire écartée des nouveaux pactes scellés au sein même du bloc atlantiste. De là s’explique, au plan international, le raidissement de sa diplomatie désormais violemment offensive pour tenter de maintenir désespérément son rang dans le concert des grandes puissances impérialistes. Et, au plan intérieur, l’extrême-droitisation de ses orientations politiques foncièrement teintées de racisme décomplexé et d’agressivité éhontée.

Une chose est sûre, l’Etat français est dominé par une logique de guerre. L’interventionnisme militaire constitue désormais l’occupation essentielle de l’Etat impérialiste français. Pour preuve, ces dernières années, par son activisme militaire, la France a acquis le statut de pays occidental le plus interventionniste, déclassant les Etats-Unis. A cet égard, il convient de corréler cette bellicosité de la politique extérieure française (illustrée récemment par les propos diplomatiquement attentatoires et vexatoires à l’égard du gouvernement algérien) à la crise systémique du capitalisme occidental induite, entre autres, par l’émergence de l’Asie comme nouveau pôle de l’économie mondiale, appelé bientôt à représenter 62% du Produit intérieur brut mondial.

Force est de relever que l’intensification de l’engagement militaire de la France intervient dans ce contexte d’accroissement de l’hégémonie de la Chine à l’étranger, notamment en Afrique et en Asie. Cette prépondérance géostratégique chinoise s’est illustrée par l’installation de sa première base militaire à Djibouti et par l’investissement dans le développement, la gestion ou l’acquisition de ports stratégiquement positionnés.

Nul doute, la politique agressive interventionniste française vise à compenser sa faiblesse économique, sa marginalisation militaire. En proie à une très forte désindustrialisation (en 30 ans, 2,5 millions d’emplois industriels ont été détruits), au décrochage économique, au déclassement social de ses populations actives en voie de paupérisation et de prolétarisation, la France est réduite à s’octroyer par la force armée les moyens de ses ambitions d’hégémonie mondiale. Tout se passe comme si les engagements militaires de la France constituent l’ultime programme politique pour préserver ses positions géostratégiques, son rang de puissance mondiale désormais en déclin.

Aujourd’hui, à la faveur de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la France se prépare-t-elle à entrer en guerre pour suppléer son déclassement économique, juguler sa déliquescence politique et culturelle, dévoyer le mécontentement social de sa population fréquemment frondeuse ?

Bien avant l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la tendance à la militarisation et à la hausse des dépenses militaires était entamée en France. De même, la rhétorique belliqueuse avait envahi la politique internationale des autorités françaises. Une chose est sûre : la guerre en Ukraine aura accéléré la militarisation de la France.

Depuis février 2022, en France, la surenchère hystérique militariste a envahi l’espace médiatique. On assiste à une outrancière militarisation de l’information. Jamais les médias français, notamment les chaînes de télévision, n’avaient été autant colonisés par une horde de généraux pour mener une véritable guerre de l’information, autrement dit propager, tel un virus létal, leurs discours va-t-en-guerre contre la Russie. Ce bellicisme médiatique est une première dans les annales. Les plateaux de la télévision française sont devenus des officines d’intoxication mentale polémologique. L’écrivain Georges Bernanos, pour fustiger la France décadente, avait écrit en 1938, dans Les Grands Cimetières sous la lune : «La colère des imbéciles remplit le monde.»

La politique de militarisation et (donc de la guerre) de la France est confirmée par l’augmentation exponentielle de son budget militaire, un budget défendu par le président français Macron qui a des ambitions de leadership militaire de l’Europe dignes de Napoléon.

Par ailleurs, avec l’exacerbation des tensions militaires internationales et le réarmement de l’Europe, Emmanuel Macron entend s’assurer des bénéfices à l’industrie française de l’armement. Une industrie historiquement liée au gouvernement. Un secteur militaire classé troisième exportateur mondial d’armes. Avec la militarisation de l’Europe, les entreprises françaises du secteur de l’armement escomptent multiplier leurs ventes grâce à l’augmentation substantielle du Fonds européen de défense. Pour rappel, l’Union européenne a annoncé la dépense de 800 milliards d’euros pour son armement. Le nouveau gouvernement allemand compte investir de son côté 1 000 milliards d’euros. De quoi attiser les convoitises des capitalistes français du secteur de l’armement.

Depuis quelque temps, à lire les déclarations des hauts gradés militaires français, tout indique que la France fourbit ses armes pour des interventions impérialistes de grande ampleur, dans le dessein de rétablir sa puissance déclinante.

Si, au cours des dernières décennies, pour justifier ses interventions militaires, la France invoquait le prétexte de la lutte contre le terrorisme, désormais, avec l’épuisement de cet alibi devenu inopérant à force d’instrumentalisation outrancière, d’autres mobiles seront allégués pour légitimer ses guerres de conquêtes.

Sans attendre, pour ces préparatifs de guerre, l’Etat français a constitué plusieurs groupes d’experts afin d’étudier toutes les éventualités. Notamment la question de l’acceptabilité par les citoyens d’un nombre élevé de morts, jamais égalé depuis la Seconde Guerre mondiale. A cet égard, les pays ciblés par cette «guerre de haute intensité» ne sont pas nommément désignés. Cependant, tous les experts s’accordent pour citer, outre la Russie, la Turquie, un pays d’Afrique du Nord (serait-ce l’Algérie ? : intervention militaire française épaulée par le Maroc, aidée en arrière par Israël, nouvel allié du Makhzen en voie également de militarisation accélérée, de nature belliciste déclarée).

Un auteur a écrit à juste titre : «La guerre ? Un constat d’échec.» En tout cas, c’est le constat d’échec qu’on pourrait établir de la France, réduite à guerroyer sur les champs de guerre extérieure pour maintenir son rang au prix de la destruction de pays, au lieu d’œuvrer sur les chantiers de son économie intérieure pour bâtir son pays.

Curieusement, d’aucuns vantent le pacifisme de Macron. Or, sous sa présidence, les dépenses militaires auront explosé, passant de 32 milliards en 2017 à plus de 50 milliards d’euros en 2025, et à 67 milliards prévus en 2030. Bien éloigné du prétendu renouvellement démocratique claironné par Macron, ce dernier a imprimé une dimension militariste à son régime, par l’augmentation exponentielle du budget de l’armée (confirmant la préservation de la centralité du complexe militaro-industriel, fleuron de l’impérialisme français) et le durcissement autoritaire du pouvoir, matérialisé par la militarisation de la société, inaugurée par la répression sanglante du mouvement des Gilets jaunes, amplifiée par la dictature sanitaro-sécuritaire instaurée à la faveur de l’apparition de la pandémie du Covid-19, exacerbée par ses déclarations belliqueuses à l’égard de l’Algérie et de la Russie.

Pour parachever son processus de remilitarisation de l’Etat français, le président Macron vient de nommer le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, Premier ministre.

Depuis plus d’un siècle, pour résoudre ses contradictions internes matérialisées notamment par la crise de valorisation du capital, le capitalisme recourt à la guerre généralisée destructrice. En effet, le capitalisme, depuis le début du XXe siècle, fonctionne essentiellement sur le mode de la triade : crise-guerre-reconstruction.

Aujourd’hui, dans cette phase de crise multidimensionnelle, l’ère de la guerre totale est ouverte. Celle de la conflagration généralisée imminente, inaugurée par le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la guerre d’extermination menée par l’Etat nazi israélien contre le peuple palestinien.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Hitler avait déclaré, en guise de justification de l’entrée en guerre de l’Allemagne étranglée par le blocus économique imposé par les «Alliés», assoiffée d’espace vital lucratif : «L’Allemagne doit exporter ou périr.» La France, en proie au décrochage économique, qui n’a rien à exporter, sinon sa technologie meurtrière et sa propension atavique interventionniste militaire, semble renouer avec cet agenda militariste séculaire : «La France doit guerroyer ou périr.»

Sébastien Lecornu, ministre des Armées jusqu’à aujourd’hui, en expert des affaires militaires, saura-t-il mener de front, avec succès, l’inéluctable conflit armé contre les «pays ennemis» (sic) et l’indispensable guerre sociale contre son peuple travailleur pour sauver la France bourgeoise menacée de disparition par la crise multidimensionnelle (économique, financière, sociale, politique, gouvernementale…) qui ne cesse de s’aggraver ?

Telle est la mission militariste et anti-ouvrière que lui a assignée le capital français radicalisé. Matignon s’apprête à devenir une annexe du ministère des Armées, placé directement sous l’autorité directe de l’état-major, c’est-à-dire des généraux.

«N’est pas un bon soldat celui qui ne songe pas à devenir général», notait l’écrivain russe Aleksandr F. Pogosski. Dans le cas de la France, on peut dire : n’est pas un général qui ne songe pas devenir, en particulier dans les moments de crise, président (gouverner : Napoléon Bonaparte, Charles de Gaulle ; généraux putschistes Maurice Challe, Edmond Jouhaud, André Zeller et Raoul Salan, qui souhaitaient à tout prix conserver et diriger l’Algérie française).

K. M.

 

Comment (5)

    Luca
    17 septembre 2025 - 11 h 01 min

    Il n’y a que l’armée qui puisse sauver ce pays france, pays de corruption de luxure de de racisme,… rien d’autre à part l’armée. Les deux autres possibilités dont la plus envisageable est une mise sous tutelle par ce grand pays que sont les états unis d’Amérique, et la seconde impossible à réaliser en un pays de pedé et de menteurs, est dieu

    Lee Chung
    17 septembre 2025 - 10 h 45 min

    Le pirate Drake et le commerce d’opium en Chine ont fait la fortune de l’Angleterre ( la reine Victoria était une camée de première comme le montre un article de Time magazine paru en Juillet). Sinon, quand je disais que mon chef était Momo,je parlais affectueusement du prophète. Mon père a fait 4 ans de prison pendant la guerre d’Algérie et un de mes oncles a eu droit a une cérémonie militaire après sa mort du COVID. Et jamais,je ne vendrais mon pays. Mon père ne l’a pas vendu pour que je le vende ,moi. Sinon,Micron ,le Corniaud, Ratatouille ou Bourvil,ça m’impressionne pas. Moi,je leur aurais fait payer le loyer de l’ambassade d’Alger

    jolink
    17 septembre 2025 - 10 h 43 min

    Les sionistes enracinés dans les élites politiques, médiatiques et économiques occidentales, dont la France, triste pionnier en la matière est devenue l’exemple le plus flagrant, poursuivent leur œuvre d’influence avec un cynisme désormais démasqué. Ce pays, qui se targue d’être la patrie des Droits de l’Homme, s’enfonce chaque jour un peu plus dans une forme de colonisation mentale, livrant sa souveraineté morale aux défenseurs acharnés d’un régime israélien criminel. Mais le vent tourne. L’opinion publique, longtemps étouffée sous les accusations calomnieuses d’antisémitisme dès qu’elle osait critiquer Israël, commence à se lever, lucide, indignée, inflexible. Il ne s’agit plus d’un simple débat géopolitique mais bien d’une rupture historique. Et si la dynamique se poursuit, si les peuples trouvent le courage de nommer les choses, alors peut-être le monde se libérera enfin de ces relais d’influence qui, sous prétexte de loyauté à un État étranger, cautionnent le terrorisme d’État le plus brutal de notre époque.

    Lorsque Meyer Habib, député français mais porte-parole zélé des intérêts israéliens au sein même de l’Assemblée nationale, se permet de menacer ouvertement la France en déclarant qu’Israël «ne restera pas les bras croisés» si Paris reconnaît l’État de Palestine, il ne fait pas que franchir une ligne rouge, il dévoile la réalité profonde de cette allégeance incompatible avec toute notion de souveraineté nationale. Ce chantage, d’une gravité inouïe, s’inscrit dans une longue tradition d’intimidation diplomatique et de pressions politiques, souvent suivies d’événements tragiques à peine dissimulés sous le voile du «hasard». Car on le sait, la machine israélo-américaine, incarnée par le Mossad et son bras armé de l’ombre, a depuis longtemps fait de la manipulation terroriste un outil stratégique. Nombre des groupes qui sèment la terreur dans le monde sont, de près ou de loin, financés, entraînés ou instrumentalisés par ces mêmes puissances qui prétendent lutter contre eux. Dans ce contexte, les propos de Habib prennent une résonance sinistre car ils ne sont pas une simple déclaration politique, mais une menace codée, une anticipation. Leur méthode est bien rodée et ils sabotent toute tentative d’apaisement par le chaos, provoquant la peur avant chaque avancée diplomatique et imposant le silence par la violence et le chantage. Alors oui, les prochains jours s’annoncent lourds d’incertitude. Mais ce que ce régime ne semble pas comprendre, c’est que plus il menace, plus il révèle sa véritable nature et plus la résistance s’organise.
    by phil broq

    🇩🇿 Fodil Dz
    17 septembre 2025 - 10 h 11 min

    La france est un pays qui vit constamment dans son passé. Des vestiges de ce passé dont elle est prisonnière, le commerce des armes. Elle tente de faire perdurer son impérialisme à travers l’industrie de l’armement.

    🇩🇿 Fodil Dz
    17 septembre 2025 - 9 h 43 min

    C’est françois hollande, le flamby de la politique française, qui a relancé l’industrie de l’armement …
    Et après, ça vient nous donner des leçons de démocratie et de droits de l’homme. Eux les criminels !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.