Le FFS réitère son appel pour «un consensus populaire consacrant la démocratie et l’Etat de droit»

consensus
Mohamed Hadj Djilani. D. R.

Le Front des forces socialistes (FFS) a réitéré mercredi son appel en faveur d’un «consensus populaire consacrant la démocratie, l’Etat de droit et la justice sociale», indique un communiqué du parti publié par l’agence de presse officielle APS.

«Le FFS réaffirme sa volonté de construire un consensus populaire consacrant la démocratie, l’Etat de droit et la justice sociale, en faveur d’un changement démocratique», précise le communiqué signé par le premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani.

Le parti appelle, également, les Algériens à «se mobiliser pour leurs droits politiques, sociaux et économiques, à ne pas céder à toute forme de pression, à rester vigilants et à faire face pacifiquement à toute forme de provocation et de diversion pouvant menacer l’unité du peuple algérien, sa sécurité et sa stabilité».

Le FFS a mis en avant dans son communiqué «les difficultés que traverse le pays, notamment sur les plans économique et social, qui mettent en danger la cohésion sociale et la stabilité du pays, auxquelles s’ajoutent la crise morale, la corruption et la violence sociale».

R. N.

Comment (6)

    Kahina-DZ
    1 août 2018 - 18 h 22 min

    Que veut dire ce consensus ?Donnez nous au moins les grandes lignes pour comprendre les objectifs de ce consensus.
    Ce consensus concerne qui et qui ?? sûrement pas le peuple.
    Une chose est lisible jusqu’à présent: Pour se positionner il faut dire la phrase magique: » Je suis avec le programme de Bouteflika ». Le comble, même ceux qui sont pour le programme de Bouteflika se font la guerre médiatique. Que du flou

      MELLO
      2 août 2018 - 9 h 04 min

      Le consensus national ? D’abord le FFS n’est pas le seul acteur de ce projet, il en a lance’ l’idee, point.
      Car pour avoir un consensus national, il faudrait que tous les partis ,y compris ceux du pouvoir, les personnalites politiques ( toute tendance confondue), les Universitaires ( politologues , juristes et economistes) , les syndicats, les associations representatives sans oublier des representants de l’armee ( garante des decisions qui seront prises) , se mettent en conference pour arreter, ensemble, les grandes lignes du projet Algerie:
      – Quel projet de societe’
      – Quel projet economique,
      – Projet d’installation d’une assemblee constituante, chargee d’ellaborer une constitution definitive pour l’Algerie,
      – Nouvelles echeances d’elections a tous les niveaux,
      La Presidence de cette conference reviendra aux personnalites triees dans la salle, avec un representant de l’armee.
      Voila pourquoi le pouvoir et ses satellites de partis rejettent le consensus, car il (pouvoir) n’a aucun projet de societe’ a proposer, sinon il ( pouvoir) veut garder ce statu-quo mortifere. Clair ?
      La conspiration, la corruption , les detournements sont les seuls outils qu’il manie bien.

    Slam
    1 août 2018 - 16 h 44 min

    A force d’ânonner depuis des années ce voeux pieux de « consensus », le FFS m’apparaît comme un disque rayé, un vieux 45 tours avec un seul titre, qui tourne en rond et que personne n’écoute. Il n’y a pas de « consensus » avec un pouvoir prédateur qui a privatisé le Pouvoir !!! il faut le forcer à négocier, à s’assoir autour d’une table, …., sinon on ne va jamais s’en sortir !!! Arrêtez de croire que ce pouvoir va se transformer par coup de baguette magique en un pouvoir démocratique soucieux de l’opinion nationale et du choix des urnes ! Ce pouvoir croit que l’Algérie lui appartient, qu’il est là pour penser et agir à la place du peuple, qui est juste un troupeau de mineurs tout bons à goinfrer par des importations et à abrutir par la religion.

    LE NUMIDE
    1 août 2018 - 16 h 03 min

    il n y pas un nationaliste algérien ou un patriote qui n’aime pas que notre pays baigne dans la Démocratie ( la vraie , inventée par la Grèce et consacrée par le monde Européen et la Conscience Universelle ) et dans les droits de l’Homme tels que stipulés par leur Déclaration en 1789 et consacrés par la Charte de l’ONU au 20 ème siecle .. CA C’est indiscutable .. Mais le probleme ce n’est pas de les consacrer sans penser d’abord à consacrer fermement la NATION , qui est le seul cadre politique et le seul concept idéologique sans quoi cette Démocratie et ces droits de l’Homme ne sont jamais consacrables .. le FFS a une idee fixe c’est de metrre tout sur le dos de l’Autorité sans penser à la vulnerabilité de l’Etat National pris d’assaut par ses mais du FIS .. le FFS soit il sombre dans l’indigence idéologique ; soit il fait semblant depuis 1992 , de ne pas comprendre que le PROBLEME en Algérie c’est la remise en question de la NATION par un courant Ommeyade impérial anti-NATIONAL et monarchiste ( califal) qui agit au nom de l’Islamisme pour remettre en question le concept même de Nation Algérienne et esclavagiser les algériens .. le FFS ferait mieux de réviser sa copie et de contribuer à l’affermissement de la NATION, par une Action Berbère digne , rentable et vigoureuse … Au lieu d’ouvrir les couloirs « Démocratiques « ‘ aux ennemis même de la Nation et de la démocratie , depuis San Egidio … On ne donne jamais le couteau à celui qui veut nous égorger une seconde fois et toutes les fois … Ce n’est pas Bouteflika le probleme en Algérie , c’est un président qui passe et il n’est pas aussi pire que les présidents des républiques dans le monde … le PROBLEME en Algérie c’est le WAHABISME et ses métastases … Le vraie problème du pays c’est sa survie en tant que nation ou sa disparition dans le Bilad Siba Ommeyade et les guerres wahabistes

      MELLO
      3 août 2018 - 19 h 04 min

      Le FFS a compris et a saisi le probleme. Ce probleme est bien plus profond que vous ne le pensez. De son vivant feu Hocine Ait Ahmed avait declare’: la matrice de cette islamisme politique n’est autre que ce pouvoir qui mue depuis 1962. L’islamisme politique n’est qu’une oeuvre bien ficelee venue des laboratoires de l’ex SM. Sans la creation de cette islamisme qui joue le role d’une serpiliere, le pouvoir aurait deja jeter l’eponge depuis longtemps. Les largesses qu’il a accorde’ aux islamistes, font que le debat a ete detourne’ vers cette nebuleuse mouvance .

    MELLO
    1 août 2018 - 14 h 30 min

    Imperturbable , ce FFS qui tient au consensus national, sachant que c’est l’alternative la plus plausible, en l’etat actuel . Et si ce FFS lance un appel a rester vigilants, c’est parce que l’avenir immediat est incertain. Les differents mouvements au sein de toutes les institutions n’augurent aucune serenité. Les responsables, et pas des moindres, qui ont ete limogés, ne baisseront pas les bras aussi facilement. Au limogeage de Hamel et Nouba, Algerie Patriotique titrait «Bouteflika met fin a la guerre des clans», pas sûr…

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