Algérie mon amour, tu mérites une vraie histoire, un vrai film !

Mouv vrai film
Lors d'une manifestation du Mouvement populaire . D.R.

Par Ali Akika(*) – Le titre de cet article, «vraie histoire, vrai film», est tiré d’une réflexion sur le cinéma que j’ai écrite dans un grand quotidien algérien. Comme je n’ai pas envie de décortiquer le reportage diffusé par France 5, j’ai pensé prendre plus de plaisir à dialoguer avec les lecteurs en partageant des opinons à la fois sur l’histoire et sur le cinéma. Mais, avant cela, je voudrais dire deux ou trois choses sur le reportage de France 5.

Ce ne sont pas les jeunes qui sont intervenus dans ce reportage qui m’ont «énervé». Après tout, la répression, l’ennui, le chômage, la harga (émigration clandestine) font partie du paysage de la société et alimentent les discussions. Tous ces problèmes s’étalent dans la presse et personne n’a quelque chose à redire sur l’intérêt porté à ces sujets. Même les jeunes admirateurs de hard et de comportements gothiques, vu leur âge et la «mode» de cette musique dans les milieux de la jeunesse, ne m’ont ni choqué ni étonné. Ça prouve au moins que l’Algérie n’est pas la Corée du Nord (1). Cette phrase ajoutée aux imprécisions et aux caricatures du commentaire m’a définitivement convaincu que le journaliste qui était censé faire un film, se croyait être dans un café tenant des propos de commerce.

L’art (ici, le cinéma) a pour ambition de s’approcher au plus près de la vérité, surtout quand on parle de l’histoire, c’est-à-dire des événements du réel et non un récit ou un conte-produit de l’imaginaire. Il devrait savoir que dans beaucoup de langues, on différencie l’histoire avec un grand «H» et l’histoire comme récit ou conte. Ainsi, en anglais, on dit history et strory. En arabe, la frontière entre les deux mots est encore plus franche : târîkh (histoire) et hikâya (récit). J’arrête là mon propos et je préfère partager des extraits de mes articles sur la différence entre cinéma (fiction et documentaire) et reportage télévisuel, et des extraits de «Le cinéma peut-il raconter l’histoire ?» – Les lecteurs qui veulent la totalité des articles trouveront les cordonnées en fin d’article.

Le reportage télévisuel est une succession d’images qui servent de caution à l’inflation verbale du commentateur pour guider le regard du spectateur, non pour saisir le sens des images, mais plutôt happer son ouïe par le commentaire. Le reporter d’image n’a que faire des catégories des plans utilisés ni de leur place dans le montage. En revanche, le film documentaire obéit aux critères cinématographiques d’une œuvre artistique. Aussi bien la fiction que le documentaire sont les fruits d’une écriture qui se traduit par des images, elles-mêmes travaillées au montage dont le but ultime est de produire du sens et du plaisir. Dans le film documentaire, le réalisateur se documente sur l’objet de «son désir», va collecter toutes les données de toutes natures (historiques, sociologiques, psychologiques, culturelles, etc.) qui vont lui permettre de saisir, de capter les mouvements visibles et invisibles du réel.

Au fil du temps, avec l’omniprésence et l’omnipotence de la télé, le documentaire a été dévitalisé de son potentiel cinématographie. La télévision, devenue gloutonne, s’est transformée en une boîte d’enregistrement par la cupidité et le souci de contrôler la société en la formatant à l’idéologie dominante. Il y a un monde entre la première image cinématographique de Louis Lumière du train entrant en gare de la Ciotat et les images maltraitées de nos jours. On a oublié que les classiques du début du cinéma comme «Naissance d’une nation» de Griffith, bien que fiction, a déclenché des émeutes car il utilisait toute la puissance du réel. L’Américain Robert Flaherty et le Russe Dziga Vertov ont donné ses lettres de noblesse à ce genre cinématographique, qui nécessite un regard particulier sur le réel et un rapport singulier avec les sujets filmés. C’est une différence qui a son importance car, dans le documentaire, le sujet filmé ne joue pas de rôle, alors que dans la fiction, c’est un personnage qui habite un rôle.

Quant au rapport entre le cinéma et l’histoire, il est difficile de rendre compte de la spécificité de ce rapport quand on est dans une posture d’ignorance et on réduit un art à un simple outil de communication. Le rapport entre histoire et cinéma implique évidemment la connaissance du réel, ici l’histoire. Cette connaissance va ouvrir et ouvre des portes nouvelles au cinéma. Les grandes batailles qui se soldent par des massacres, la guerre et son cortège de malheurs, de regards hébétés des victimes (cf. la célèbre photo de la petite Vietnamienne pendant la guerre d’agression américaine) ont influencé le regard et la perception des cinéastes pour inventer des formes qui rendent compte de l’insondable souffrance des victimes et de l’âme noire des bourreaux. Maîtrise du réel et de l’histoire, donc, pour conquérir le droit d’élaborer, de confectionner une esthétique et une forme de la mise en scène pour rendre visible les secrets cachés de ce même réel ; bref, pour arriver à saisir le noyau dur de l’histoire, en un mot «la vérité des choses» qui est la raison d’être de l’art.

Pourquoi cette capacité et ce privilège du cinéma à mieux raconter l’histoire ? Avant de tresser des lauriers au cinéma, signalons que la littérature, par le biais du théâtre et du roman, a su raconter – et comment ! – l’histoire. Shakespeare (Richard II) ou Tolstoï (Guerre et paix) ont été les plus grands historiens de l’époque de leur pays. Tous deux, dans une langue superbe, ont su nous faire «goûter» les passions et les rivalités suscitées par le pouvoir, les vacarmes et les torrents qui meuvent et bousculent le cours de l’histoire.

Le cinéma a de grandes capacités à raconter l’histoire parce que, d’une part, c’est un art qui utilise tous les matériaux des autres arts, à savoir les mots, la peinture, la musique, le théâtre (comédiens) et, d’autre part, parce qu’il «reproduit» l’espace et la nature (bruits, soleil, pluie, vents, etc.). Autant d’éléments qui donnent de la vraisemblance aux récits historiques. Ainsi, les chefs-d’œuvre des cinéastes, comme Kubrick ou Abel Gance, informent et imprègnent les esprits mieux que n’importe quel livre d’histoire. Qui mieux que Kubrick nous a fait toucher du doigt la boucherie de la guerre 14/18 dans son film «Les sentiers de la gloire» ? Qui mieux qu’Abel Gance a fait comprendre le génie d’un Napoléon, manœuvrant loin de son pays dans d’immenses champs de batailles et commandant au milieu de ses soldats son armée face à la coalition des armées ennemies ?

Oui, le cinéma est un art précieux pour «visualiser» le réel d’une époque et une source «intarissable» d’informations sur les modes de vie, l’urbanisme, l’esthétique d’une époque. La littérature (qui a d’autres qualités) nous laisse imaginer le physique, les habits, l’environnement d’un personnage. La force du cinéma est de nous «familiariser» avec les pays et les époques, de rendre compte du quotidien des personnages que nos lacunes et nos ignorances nous empêchent de nous les «représenter».

Partager une opinion sur le cinéma avec les lecteurs pour dire que ce genre de reportage de France 5 ne sera ni le premier ni le dernier des «œuvres», fruits de cette misère de la philosophie qui a acquis le «droit» de parler à sa façon de la misère et de la grandeur des autres. Et cette misère, elle circule aussi chez nous, où des films d’Algériens sont interdits par des programmateurs qui s’autoproclament gardiens de nos esprits.

A. A.

Réalisateur du film «Hirak, nour fi El-Djazaïr el-beïda» (Hirak, lumière sur Alger la blanche).

(1) «Apprécier» le présent de deux pays en faisant une comparaison douteuse est une preuve de malhonnêteté et d’ignorance. Il est vrai que par les temps qui courent, crier avec les loups est rentable. Il a bon dos le «virus chinois» pour cacher la rage d’être détrôné de son piédestal de maître du monde.

 

 

Comment (32)

    Yassine
    31 mai 2020 - 13 h 25 min

    Les commentaires des lecteurs me redonnent un peut d’espoir .
    Oui , nous algeriens sommes differents les uns des autres ; comme le sont
    les citoyens des autres pays . Dieu merci , c’est normal et on doit se battre pour cultiver nos differences dans le respect de l’autre .
    L’exces de violence des jeunes telespectateurs algeriens suite au documentaire de France 5 , m’ont tout simplement horrifie !
    Que cette jeunesse se prenne en charge et raconte le Hirak sous 1000 facettes .
    Chacun a sa facon . Je suis certain qu’elle peut faire des centaines de documentaires .
    Arretons de traiter de traitre toute personne avec qui nous ne sommes pas d’accord .
    Le regime accuse le peuple de traitres et de vendu a la France . Le peuple porte
    la meme accusation envers le regime . Cette rethorique ne permettera jamais de voir le jour .
    Autre point ; soyons INDIFFERENTS a ce que les autres disent de nous et cherchons l’interet d’abord de notre pays et de notre peuple.
    Le regime militaire dictatorial doit cesser .C’est cela le cancer de l’algerie independante .

    lhadi
    30 mai 2020 - 15 h 37 min

    L’Algérie a été honorée par des films d’anthologies tels: « Z » de Costal Gavras ; « L’étranger » de Luchino Visconti ; « La bataille d’Alger » de Gillo Pontecorvo ; « Chronique des années de braise » mohamed Lakhdar-Hamina ; » L’opium et le bâton », « L’aube des damnés » Ahmed Rachedi ; « Thahia ya didou » de mohamed Zinet etc…Il est vrai c’était durant l‘époque où l’honneur écrasait l’immoralité.

    faisons oeuvre utile pour édifier une nation qui ne soit plus source de critique

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      30 mai 2020 - 16 h 40 min

      Édifier une nation qui se respecte c’est notre but!!! C’est pour ça qu’on veut chasser cette junte!! Le problème c’est que toi tu veux la même chose en gardant la junte. En somme tu veux une chose et son contraire!!

      Anonyme
      31 mai 2020 - 10 h 04 min

      Une nation qui ne soit plus source de critique… AÏe! Aïe!
      C’est ni plus, ni moins qu’une bonne dictature à la Sissi que vous nous souhaitez. Mais ne vous en faites pas Ihadi, on y va tout doux, tout doucement et surement.

      Bah, c’est dans l’air du temps, nos grands et vrais amis sont surtout des pays qui ont à leur tête des gens qui mettent facilement leurs journalistes et leurs écrivains en prison ainsi que leurs concitoyens qui ont le courage de dénoncer des abus, des atteintes à leurs droits, à leur dignité.

      Les films que vous citez nous parlent tous de liberté, de progrès et de libération. Et d’espoir ! C’était durant l‘époque où l’honneur écrasait l’immoralité dites-vous candidement. C’est ce qu’on dit quand tout est terminé. Mais pour ceux, et il en reste pour ainsi dire plus, ces mots-là n’avaient aucun sens. Enfin, c’est le passé n’y revenons pas car la réalité est d’une tout autre nature.
      Voulez-vous nous faire croire que ce combat pour la liberté ne doit plus avoir cours aujourd’hui où tout le monde se fiche de l’honneur et vit dans l’immoralité? Oui, cette immoralité que constitue une attitude négligente, conformiste, peu sincère ou peu loyale à l’égard de la réalité. En présentant aux lecteurs une réalité pipée et tronquée, qui fait croire que tout va bien et que nous sommes dans la meilleure des républiques qui soient c’est être dans l’immoralité la plus aboutie.

      Enfin ne savez-vous pas que le regard du monde sur notre pays a complètement changé. La nation algérienne est redevenue comme n’importe quelle nation du tiers monde, avec une économie mal en point, un chômage important, un pouvoir qui ne représente qu’une infime partie de la population, la corruption, des perspectives d’avenir bien sombres pour la jeunesse de ce pays, une surpopulation…un pays de déçus et d’aigris dans lequel beaucoup de jeunes ne croit plus. Nous sommes redevenus un pays colonisé économiquement tout en se croyant politiquement indépendant. On vivote, en en voulant au monde entier et en particulier à cette fafa (qui redoute un afflux de nos citoyens chez elle).
      Les Illusions perdues en somme. Mais l’Histoire nous enseigne que rien n’est définitif n’est-ce pas? Un jour viendra où … un cinéaste algérien prendra sa caméra et filmera en toute liberté et en toute bonne foi la réalité de ce pays. Et que ce film sera présenté sur les chaînes de télévision algérienne. Et deviendra par la suite un beau film d’anthologie sur l’état de l’Algérie de mai 202…

    58 ans
    30 mai 2020 - 8 h 59 min

    c est peut vrai que les villes sont propres mais j ai le regret de te faire savoir que les cadavres de mort de faim et de mal traitances abandonnés jonchent les bord des routes des campagnes retirés
    bikoz les les guides touristiques vous suivent pas a pas
    avec des circuits bien détermines
    et la je dit ,DIEU merci de m avoir fait naître algérien

    Anonyme
    30 mai 2020 - 8 h 06 min

    Très intéressant article (comme d’habitude) de Ali Akika. Cela m’a rappelé cette phrase de mon prof d’histoire quand je lui avait dit que j’avais vu un bon film sur la guerre d’Algérie « avec un film on peut à peine te raconter quelques pages d’un livre et un livre ne te raconte que quelques pages de ce qui s’est réellement passé » Son jugement était un peu sévère car je pense que certains cinéastes arrivent quand même à nous faire faire une lecture rapide de tout un livre tandis que d’autres vous laissent plantés devant l’introduction!!

    Karamazov
    29 mai 2020 - 21 h 38 min

    Té, Nous sommes un peuple du tiers-monde, dernier en tout .Un peuple qui ne produit même pas un clou qui survit grâce à la rente . Bessah : « Algiri mounamour tu mérites une vraie istwar un vrai film. » Et c’est moua que je vas le réaliser. C’est comme si za3ma on ne se connaissait pas entre Algériens nagh il y a une Algérie à laquelle il n’y a que des zélus comme Akika qui y ont accédé pour nous la raconter.
    Bon , qu’il taquine notre orgueil national en tirant sur la fibre nationaliste on va dire que ça fait partie du packaging pour vendre ses films. Un film où tous les Algériens sont des héros qui se battent contre des ennemis jaloux de leur réussite. Ih , que des héros ! Il ne va pas nous dire je vais tourner un navet à l’image de l’Algérie. Il grandit l’Algérie pour grandir son film.
    Ousk jidi que le Hirak n’est pas un mouvement contestataire ? La vermine islamique aussi était un mouvement contestataire, le MCB, le MAK.

    Trouhou ga3 on va se vautrer à votre place , c’est de la contestation. Mais de contester à construire il y a plus qu’un bail : une distorsion .

    Teboune lwimim a dit moua aussi je suis un opposant.

    Mais dans la réalité le Hirak n’a fait que vociférer ses fantasmes tous les vendredis. Il a oralisé, ou plutôt  »analisé » ga3. Disons onanisé . Pendant ce temps là le système est toujours debout , après avoir été é-branlé par le Hirak, le système a chancelé puis s’est remis debout droit dans ses bottes. Le FLN, le RND, le FFS, le PT, le RCD, le MCP, Enahda, Et Jil Jadi aussi, et même le FIS virtuellement reconstitué mais non moins agissant par le biais de ses mentors , sont toujours-là : même pas mal !

    Le Hirak a t-il transformé la société ? Sans les zombies islamistes qui lui ont entretenue sa flamme , que serait ce Hirak aujourd’hui ? On a vu Bouchachi et Bouregaa faire allégeance à Belhadj , mais vous ne voulez pas voir que cela c’est le Hirak qui l’a produit. Sans le Hirak auraient-ils zozé ? San-Egidio remastérisé .

    Et c’est normal ! Vous autres vous vous attendiez à quoi ?

    Moua je vous parle des  »structures » ya Boundyou. Pas des fantasmes. Notre société ne peut pas produire autre chose quels que soient ses désirs et ses fantasmes. Elle ne peut les réaliser que dans la théologie Saint-Qeddourienne, l’onanisme Y.Béen ou le cinéma Akikien.

    Théoriquement , rien n’empêche l’Algérie d’envoyer des marsonautes atterrir sur Mars . Théoriquement . Ih, tu mets de l’eau roqyée dans le vaisseau spatial de la GMA , et en route pour Mars, wech ?

    Ah, si ! Et c’est Akika qui va filmer ça !

    la dernière louche

      Anonyme
      29 mai 2020 - 22 h 25 min

      Dit-il bien planqué depuis la françafrique…

    Felfel Har
    29 mai 2020 - 17 h 28 min

    Un bonne (et intelligente) manière de moucher la classe politique française qui entend profiter de l’air du temps pour verser dans l’Algérophobie consistera pour les media lourds algériens, de dépoussiérer sa filmathèque consacrée à l’occupation française depuis 1830. De nombreux documentaires sur la barbarie des « civilisés » contre des populations désarmées méritent d’être revus et postés sur youtube.
    Pourquoi ne pas reprogrammer les films sur la révolution de 1954 tels que La Bataille d’Alger, Avoir 20 ans dans les Aurès, Chroniques des Annés de Braise, Nuit Noire-Octobre 1961, Le Vent des Aurès , L’Opium et le Bâton, etc. pour que les nouvelles générations « apprécient » l’apport civilisationnel de la France? Pourquoi nos cinéastes ne sont-ils pas inspirés pour produire des oeuvres à la gloire de nos héros, Abane, BenBoulaid, Amirouche, Colonel Lotfi, etc pour les ériger en Immortels et pour narguer la France dont les généraux ont été humiliés.
    Pourquoi ne pas célébrer nos fètes nationales comme au bon vieux temps avec force défilés militaires et manifestations culturelles populaires. Je me souviens comment nous fêtions le 1er novembre, le 5 juillet, le 8 mai. Pourquoi avons-nous cédé aux pressions de la France qui ne souffrait pas de revoir, à travers notre liesse, l’image de la défaite et de l’humiliation. La France, elle, ne se gène pas pour célébrer son 14 juillet, son 8 mai, son 11 novembre. Il se dit que Mittérand a voulu faire pression sur Chadli pour faitre sauter le 3ième quatrain de notre hymne national, celui où le nom de la France était évoqué: En vain!
    Ya Firanca, quad madha waqt el kitab… (ô France, le temps des discussions est révolu)
    Ya Firanca, inna dja waqt el hissab….(ô France, voici venu le kour de rendre des comptes)
    Sans tomber dans l’hystérie, rendons à la France la monnaie de sa pièce en lui renvoyant à la figure son histoire coloniale et ses crimes contre l’humanité, commis au nom d’une prétendue « mission civilisatrice » et à gloire de l’Empire!
    En derdja de chez nous, mettons des cailloux dans leurs chaussures!

    Ammar
    29 mai 2020 - 16 h 06 min

    Allo, ya t’il quelqu’un au bout du fil ?
    Vous dites Abdou semmar qui c’est celui la ?
    Ah d’accord le soi-disant pseudo journaliste avec ses analyses a la C…. le mercenaire qui soutire de l’argent aux hommes d’affaires, celui qui fait du chantage et qui vit sur le dos des autres .
    Ah oui je me souviens l’ami et l’homme de main du vulcanisateur de Hyndai ,le fils adoptif de la France. Oui, celui qui a fait un reportage pour arté et france 5 il ya de cela 4 années.le porte-parole du quai d’Orsay et consort. Pauvre sieur…

    Karamazov
    29 mai 2020 - 15 h 43 min

    Au début du monothéisme toutes les tribus lui ont apporté leurs propres fantasmes , croyances, leurs totems . Même Chitane y a mis quelques versets. Ce n’est que lors de la transcription du Coran qu’on l’a expurgé de tout ce que le compilateur n’a pas agrée. Pourquoi on nous a privé de ce que Chitane en dit ?

    Le Hirak c’est des millions de fantames d’Algériens , du plus lubrique , plus grotesque, au plus rafiné, et Moua , Zaatar Abou Stroff nous avions ramé à contre courant . Et le Hirak ce n’est pas toute l’Algérie. L’Algérie ce n’est pas que le Hirak non plus.

    Vous , vous nous décrivez un Hirak biblique , ce n’est plus cette populace impulsive qui a réagit à l’humiliation du cinquième mandat qui processionne tous les vendredis ba3d t’hor sans résultat c’est un bouleversement qui a changé molélucairement le pays , alors qu’ Abou Stroff n’y voit qu’un troupeau de tubes digestifs ambulants. Quant à moua ma pudeur m’a interdit de le qualifier tel que je le voyais.

    Notre société a donné la décennie noire : et depuis, aucun bouleversement culturel, économique, scientifique, géologique, climatique, même épidémique – n’est-ce pas Dr Ghedia ? – n’est venu changer la donne , pour qu’on puisse en attendre quoi que ce soit. Il n’y avait objectivement et raisonnablement pas de quoi pavoiser.

    Mais vous croyez que de l’autre coté ceux qui nous regardent ne savent pas voir ? Vous voulez leur vendre un anaconda pour une anguille et vous voudriez que ça passe.

    Vous voudriez leur faire croire avec des phrases bien enroulées qu’une histoire complètement nouvelle est en train de s’écrire. Vous les prenez pour des abrutis quoi !

    Ceux qui crient « Allahou Akbar Tabou, » « la illah illa allah, kheliw Belhadj isseli » , Toutes les vieilleries persistantes qui resquillent dans le mouvement, ce n’est pas le Hirak ?

    Quand vous allez arrêter de nous enfumer avec vos sornettes, il n’y aura plus de docu come celui-là .

    ali akika
    29 mai 2020 - 13 h 00 min

    Je suis ravi de nos échanges car on retire toujours quelque chose de la confrontation des idées surtout quand il n’y a ni suspicieux ni insulte. Je suis d’autant plus ému quand je lis des réactions de lecteurs (comme Belvéder et Mohand) qui me font remonter le temps, me voyant à la cinémathèque ou bien dans ma petite ville natale me trouvant devant les portes closes des cinémas voués à d’autre usages. Ceci dit, j’ai été particulièrement énervé que le reporter fasse tomber la Corée du nord comme un cheveu dans une soupe dans son reportage. On peut avoir des points de vue différents mais je ne supporte de faire des comparaisons qui est une forme de paresse intellectuelle (comparaison n’est pas raison) et surtout une malhonnêteté qui cache souvent des turpitudes et de la haine. On le voit avec la Chine (et avec Cuba qui envoie ses médecins) où certains agitent des préjugés éculés comme le ‘’péril jaune’’.
    Quant à mon film, j’ai filmé dans trois lieux où ‘’toute’’ l’Algérie est présente à savoir la capitale, ma ville natale et Paris. A travers le mot ‘’toute’’ c’est le peuple avec sa richesse et sa diversité, ses catégories sociales et générationnelles, ‘’toute’’ aime le pays et aspire à une chose, le voir libérer des chaines de l’oppression et des pesanteurs sociales pour respirer enfin de l’oxygène. Le film, je l’ai envoyé à différents festivals. Notamment à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes malheureusement annulé. Quant aux autres, entre juillet et septembre, j’espère qu’il aura sa place pour montrer un autre visage du pays. Mon espoir repose sur la réaction d’un grand écrivain/poète français à qui j’ai montré le film dont voici la réaction ‘’ Cher Ali, merci infiniment pour ton film, très beau, très émouvant, très nécessaire. J’espère de tout cœur que ce mouvement Hirak laissera des traces profondes, indélébiles pour une nouvelle Algérie, telle que ses militants veulent la reconstruire, afin de rendre au peuple sa dignité, sa voix. Il y a plus de solidarité et de fraternité que de haine, ce qui est beau, et qui distingue ce mouvement de celui des Gilets jaunes.
    Bien amicalement’’. Pardon de ne pouvoir donner son nom.
    Le lecteur qui me pose la question du pourquoi ne parle t-on pas de mon film et qu’on ne le voit pas. En France, à la télé c’est impossible car le film aborde l’histoire d’hier et d’aujourd’hui. Quant à l’Algérie, aucun de mes films n’a été montré excepté ‘’l’Olivier’’ sur la Palestine. Un autre sur Isabelle Eberhardt a été projeté à Béjaïa par une sympathique association qui veut faire connaitre cette grande écrivaine russe anticolonialiste. Les festivals en Algérie ? Ils ont les yeux braqués ailleurs. De toute manière quand j’ai lu le petit marquis d’un festival qui a censuré des films algériens en disant ‘’je ne veux pas monter des films contraires à la culture du pays’’. Tout est dit et je ne veux même pas faire le geste d’aller quémander une participation dans un lieu géré par un tel ‘’cerveau’’.
    La réponse est dans ce ‘’Pourquoi’’. Le Hirak est la réponse, il n’est pas tombé du ciel mais d’un lieu précis appelé Histoire qui incite à rester debout et à regarder au loin, sans se focaliser sur son nombril.
    Pardon d’être un peu long.

      Karamazov
      29 mai 2020 - 14 h 27 min

      « Mon espoir repose sur la réaction d’un grand écrivain/poète français à qui j’ai montré le film dont voici la réaction ‘’ Cher Ali, merci infiniment pour ton film, très beau, très émouvant, très nécessaire. »

      C’est igzaktma sek jdizi verna-lucairement. Vos immenses talent et lucture n’ont d’égaux que votre inégalable modestie. Ils ne sauraient être appréhendés que par des « grands écrivains » . Mais c’est kamim un peu votre problème aussi . Parce que s’il faut avoir le cerveau d’Einstein pour apprécier vos vos films ils ne sont pas prêts de sortir des obscures cinémathèques. Et du cercle de vos intimes.

      A lire ce que vous nous dites de votre film , j’ai l’impression que je ne comprendrais même pas le manuel qui explique comme on doit le regarder.

      Zaatar
      29 mai 2020 - 19 h 59 min

      Mr Ali Akika, moi je tombe à la renverse quand je vous lis. Vous voulez que je vous dise? J’ai adoré le film Atomic blonde, avec Charlize Theron et Sofia Boutella. Je n’ai pas encore vu la momie avec Tom Cruise et Sofia Boutella, mais ça ne saurait tarder. Ca doit être moins compliqué que de saisir vos films apparemment.

    Thamourth
    29 mai 2020 - 12 h 24 min

    Arrêtez de nous bassiner avec votre hirak colonial, on a besoin de penseurs et pas de danseurs. Les algériens ne sont pas des bananistes.

      Anonyme
      29 mai 2020 - 15 h 46 min

      En quoi le Hirak algérien te dérange toi au fin fond de ton Auvergne?? Laisses-nous tranquilles entre algériens et occupes toi de ton Macron!!

      Karim
      29 mai 2020 - 15 h 47 min

      « Arrêtez de nous bassiner avec votre hirak colonial » – Quand les colons aux commandes se font blanchir c’est le comble.

    Karamazov
    29 mai 2020 - 12 h 15 min

    Eh non, basta avec ce ton professoral ! Nous ne sommes pas là pour recevoir des leçons. Votre conception de l’histoire et de l’art ce n’est que votre affaire. Alors si vous voulez qu’on échange à propos arrêtez de nous inhiber avec votre didactisme et votre pédagogie. D’autant plus que vous vous nous prêchez du haut du minbar.

    Yel wa aqerruy-is seddew tchachit-is. Ce n’est qu’avec son propre cerveau qu’on regarde. Il n’y pas des yeux standard qui voient de la même façon les choses quel que soit l’angle et celui qui regarde.

    Je ne suis ni cinéaste ni historien ni artiste , j’ai mon propre vécu et ma propre foupiasse d’histoire, qui m’ont forgé mon propre regard, pourquoi voudriez-vous que je ne visse les choses qu’avec vos yeux ?

    Henri Miller s’etonnait de ne pas reconnaître dans leurs traductions ses livres. Pour lui on fausse son regard . Et pourtant il doit savoir que chaque lecteur se fait sa propre impression de ce qu’il lit traduit ou pas. Le spectateur , l’observateur, le lecteur refait toujours ce qu’il voit en fonction de sa propre culture .

    Quand un étranger arrive en Algérie , il ne vous appartient pas de lui dire ce qui doit attirer son attention, ce qui doit le surprendre , comment il doit voir .

    Il n’y a d’ailleurs pas que le regard , l’art lui-même est multiple. Quand Magritte dit qu’en dessinant une pipe il ne voulait pas représenter une « pipe » ,qui peut lui dire et pourtant ç’en est ?

    Un ébéniste m’a dit , en fixant profondément le tableau dans le moindrfe détail : il a raison , ce n’est pas ainsi que je l’aurais taillée. Sa femme a enchainé :moi aussi !

    Ce reportage , n’a pas la prétention d’être une Histoire de l’Agérie, ni même sur le Hirak , mais juste un zoom , sur ce qui n’aurait pas été rendu par des gens aussi scrupuleux que vous.

    Quand vous arrivez dans un pays étranger , vous demandez sans oute où est-ce que vous pouvez touver une mosquée ? S’il n’y pas un musée, un bibliothèque, dans le coin . Iben moua , non, je demande où est-ce que je pourrais trouver un bar . Est ce la même histoire que nous rapporteront ?

    Ou alors vous allez kamim la ramener pour m’apprendre comment narrer ?

    Vous avez le droit de lire l’ Algérie « Vôtre amour » dans son doux regard tant que vous voudrez . Mais ne venez pas me faire la leçon quand je dis que l’Algérie « mon désespoir » ce n’est pas avec un fond d’oeil qu’on verrait ce qu’elle cache dans ses entrailles mais avec une rectoscopie .

    Tin-Hinane
    29 mai 2020 - 11 h 22 min

    Un seul commentaire: faut arrêter avec la Corée du Nord, faut arrêter de répéter les slogans occidentaux concernant le choix politique de certains pays de la planète, les coréens du nord ont fait leur choix politique et ils vivent très bien, allez donc faire en tour en Corée du Nord vous verrez que c’est très différent de ce que racontent les medias français et occidentaux.

      TRINITA
      29 mai 2020 - 14 h 51 min

      Bonjour,
      Moi je me souviens de la mort du père du dictateur actuel. C’était amusant tous ces femmes et ces hommes qui étaient obligés de pleurer à grosses larmes. A défaut, je ne vous explique pas ce qu’ils risquaient. Moi ça ne me fait pas réver…Sérieusement, vous devriez rester sérieux. Une vraie liberté pour toutes et tous, une dignité humaine respectée pour chacun, voila la seule voie possible pour l’Algérie.

      anonyme
      29 mai 2020 - 15 h 35 min

      « allez donc faire un tour en coree du nord… » s’ils vous autorisent et seulement apres vous my chere tin-hinane.

      Elephant Man
      29 mai 2020 - 16 h 48 min

      @Tin-Hinane
      Exactement. Les occidentaux ont cette faculté de croire et faire croire qu’ils sont en démocratie et que les autres sont des dictatures, un monde virtuel.
      Les nord-coréens vivent bien et leur pays est propre, ils ont le respect de l’environnement du patrimoine qui leur appartient et énormément de civisme.
      Quant à france 5 je n’ai pas la TV, mais à mon niveau personnel pour avoir été lynchée par les meRdias français de tout bord (y compris les soi-disant anti-système rebel en toc sinon ils seraient tpus emprisonnés depuis des lustres comme Julian Assange) inutile et traitée telle une indigène de la République alors que pour de l’antisémitisme VIRTUEL la classe meRdiaticopolitique est au garde à vous (cf. un croche pied entre mômes à Sarcelles qui devient une affaire d’état d’antisémitisme virtuel) s’imaginer que ces meRdias sans aucune indépendance aucun libre arbitre allaient dresser un portrait flatteur de l’Algérie faut vraiment être d’une débilité profonde et pour vous répondre « Dès que les médias français s’en mêlent, cela veut dire qu’il s’agit de mensonges, de propagande et de manipulation » j’en veux encore pour preuve la cabale à mon encontre et pourtant je ne fais que défendre mes Droits les plus Fondamentaux comme n’importe quel citoyen français imaginez une telle cabale à l’encontre de chaque français qui a un contentieux aux Prud’hommes au Tribunal Administratif de Lyon de France et de Navarre avec meutre tentative de meurtre….

        Anonyme
        29 mai 2020 - 18 h 43 min

        @Elephant Man Je suis prêt à payer votre billet Aller-simple Lyon-Alger même en 1ère si vous voulez!!! Je prends en charge vos frais d’installation avec une location pour 3 mois dans la ville de votre choix!! je suis sur que vous rêvez de vivre dans le pays de vos parents!!

    58 ans
    29 mai 2020 - 11 h 02 min

    j aimerai bien prendre une citerne de chaux et badigeonner tout les murs d Alger pour lui restituer sa blancheur d d’antan mais malheureusement il y a qui font tache
    il est vrai que l Algérie n est pas la Corée du Nord elle n est pas la Corée du sud non plus mais on peut dire qu’elle une petite touche de Birmanie
    restons chez nous quoiqu’il en soit c est notre El Djazaïr n on pas le choix

    loklan
    29 mai 2020 - 10 h 51 min

    Il fallait le faire depuis longtemps alors et non pas attendre qu’ une ordure avec un pseudo reportage ordurier vous fasse réagir et que par réactivité, vous décidiez tout à coup qu’ il faille une vraie histoire, un vrai film au Hirak. Vous réagissez toujours en retard, toujours après que.

    Pourquoi ???
    29 mai 2020 - 10 h 39 min

    Cher Monsieur Ali Akika et pourquoi donc on ne parle pas beaucoup (sinon presque pas) de votre documentaire «Hirak, nour fi El-Djazaïr el-beïda» ? Quelle est la raison ? Pourquoi le documentaire « Algérie mon amour » a été plus vu que le vôtre en terme d’audience et suscite plus d’intérêt et le débat malgré tout ??? Je n’arrive pas à comprendre et on aimerait donc avoir votre avis à ce sujet. Merci

    Belveder
    29 mai 2020 - 10 h 14 min

    Belle Contribution Mr mais nous sommes a des Années Lunmiéres d une culture cinématographique sauf peut étre une géneration qui a grandis avec la Cinémathéque et les cinémas (les vrais)…toute personne qui filme avec un tél est devenu Reporter….sans parler du droit a l image ;droit de réponse,,

    Mohend
    29 mai 2020 - 9 h 46 min

    Dans votre papier, Vous avez ouvert plusieurs chantiers colossaux les uns que les autres, qui sont à la fois indépendants puisque chacun est une discipline a part de travail et de recherche et interdépendants car chacun fait appel aux autres, dommage vous n’êtes pas aller trop loin quitte à écrire plusieurs articles, surtout quand vous avez entamez le thème des nuances, une richesse et secrets immenses des langues, il faut être initié pour ça, chacun traitant d’un sujet pour faire la synthèse à la fin, ses jours ci plusieurs voix se sont levées à juste titre contre le reportage Français, on oublie juste que le vide est crée volontairement par le régime est rempli par les autres, la mère nature déteste le vide, elle veille à l’équilibre des forces dans l’espace et le temps, je me souviens pendant le début de la décennie 1990, j’étais au collège puis au lycée, dans mon village reculé de la montagne de Kabylie, la réception de la télévision nationale était très mauvaise plus le fait que le programme commençait à 17 heure et se termine vers minuit en fonction de la durée du film du soir sans compter la pauvreté des programmes, chaque soir à 19 heure on se tape une heure d’un médiocre MOUSSALSSEL égyptien, alors qu’une décennie auparavant, l’Algérie à enfanter des inspecteur TAHAR et son apprentis et tous les autres, ou sont passés notre cinéastes et acteurs de talents qui nous parle en algérien de la culture algérienne, un monsieur dans la zone à acheter une antenne parabolique et des émetteurs et à commencer à émettre à l’époque TF1, Antenne 2 et la cinq, la chaine 5 avec une étoile, une vraie bouffée d’oxygène pour un ignorant et adolescent que j’étais, je regardais Dragon ball Z et tout le reste, bien entendu les autres zones de l’Algérie regardaient les programmes d’orient, avec le recul tant de fois je me suis posé la question, mais bon sang pour quoi le régime à créer volontairement un vide culturel qu’il à laisser le soin aux autres de remplir, bon sang pour quoi nos dirigeants n’ont pas investi dans le domaine de la culture, de la communication de la formation des cadres pour cela, ont détruit ce que nous avions déjà, pour quels desseins, pour quels buts, des milliers de questions qui restes ouvertes qui me mette en colère et frustré aujourd’hui, il n’y a pas longtemps l’Algérie à pirater une chaine Qataris pour regarder un match de foot de l’équipe nationale, dans mon travail un collègue m’a dis vous volez maintenant des match, j’avais une folle envie de lui casser la gueule, mais au fond de moi même j’étais triste de l’état de délabrement de notre pays, il me disais vrai, une fois Mouloud Hamrouche à raconter avoir accompagner Boumediene au Qatar dans la décennie 1970, le cheikh ou le Roi les à reçu dans une KHAIMA, une tente bon sang, à l’époque l’Algérie à chasser la délégation de l’Afrique du Sud de l’ONU, à l’époque l’Algérie ….., aujourd’hui l’Algérie est orpheline de tout et dans tous les domaines, pour quoi tout cela, nous avons peur de notre voisin expert cannabis, nous avons peur de la France qui est empêtrée dans des problèmes sociaux et culturelles invraisemblables, nous avons peur de notre ombre, on rappelle l’ambassadeur pour un reportage de bas étage de mauvaise qualité, deux ou trois jeunes en colère compréhensible et justifiée à qui on a laisser le tempes et le champs de dire tout, alors à une certaine époque l’Algérie conduisait des OPEX, avait une politique étrangère critiquable certes, au moins nous avions quelque chose, qu’est ce qui passé depuis, hélas nous avons laisser la porte de l’enclos ouverte, le renard nous à dépouiller, au lieu de pleurnicher, nous devons poser nos crayons et commencer à réfléchir à tout ce qui est arrivé et ce qui nous arrive aujourd’hui, nous sommes les seuls responsables, hélas sur le plan de la pensée et du travail intellectuel, il est plus facile de blâmer l’autre en le montrant comme la source de nos malheurs que de se regarder dans le miroir, le ferons nous un jour, je rêve, le doute est permis, je suis toutefois pessimiste.

    Blablabla
    29 mai 2020 - 8 h 40 min

    Moi qui a vécu une très grande partie de ma vie en Algérie, je peux vous dire que la pluspart des Algériens sont comme vous, c‘est à dire intolérants,hypocrites et surtout inconscients.
    Écoutez le live de Monsieur Abdou Semmar et peut-être vous apprendrez des choses sur l´Algérie et sur l´analyse de la société Algérienne.

    Il faut évoluer dans le bon sens……

      Belveder
      29 mai 2020 - 9 h 59 min

      tu es un Adepte de Abou semmar (abdou la vérité) continue tu es sur la bonne voie ( vers la lumiére)

        Zangra
        29 mai 2020 - 12 h 36 min

        Vous avez vécu une grande partie de votre vie en Algérie……Êtes-vous un de ces(…) sujet du roi M6 expulsé en 75? Ce ne serait pas étonnant que vous affirmiez que les Algériens sont hypocrites, inconscients, ça se comprend même…
        Oui des affirmations pareilles ne peuvent venir que d’un moroko car comme disent nos ancêtres « ELLI FIH YATRAF BIH » ( الي فيه يهترف بيه); ou en bon français  » On ne rêve que de ce qui nous angoisse ». Hélas! ce n’est pas en étant à l’affût comme des chiens de chasse, rôdant autour de sites Dézédiens, risquant un post pour jeter sur nous autres vos turpitudes, vos faiblesses que vous allez grandir. Un coq les pieds dans la fiente peut regarder l’aigle voler majestueusement, planer, piquer comme l’éclair sur sa proie, le pauvre coq pourra toujours dire que cet animal est stupide à se donner tant d’efforts quand moi je me baisse pour picorer mais le coq oublie qu’il picore des graines mélangées à de la fiente. hélas! pour le coq et vous autres morokos, ce n’est pas l’insulte à l’aigle qui va élever le coq dans le règne animal, ni vos insultes qui vont exorciser vos lâchetés.
        On est intolérant car nous avons trop de dignité quand vous, vous n’avez pas un Ångström; vous pouvez tolérer que tous les obsédés du monde viennent faire GUILI GUILI avec vos gamins et gamines, vos femmes et vos hommes, vous êtes vraiment tolérants, nous on ne l’est pas et c’est correct, restez tolérants sinon plus de Saoudiens, de Françaoui, c’est la crève.
        Nous sommes inconscients? Oui, quelque part la bravoure vous donne l’audace pour affronter la France, son artillerie, ses fantassins avec une cavalerie légère et guerroyer pendant 17 ans comme l’a fait notre Émir Abdelkader, il fallait être audacieux pour déclencher une guerre avec quelques milliers de braves armés de fusil de chasse, de faucilles et de lance-pierres quand en face on a la 4ème armée du monde.
        Ça peut paraître de l’inconscience mais en fait c’est de l’audace et de la témérité et l’histoire nous a donné raison: le pot de terre peut battre le pot de fer.
        Hypocrite vous dites? ça je pense que c’est antinomique car l’on ne peut-être inconscient (audacieux et téméraire plutôt) et hypocrite. L’hypocrisie est la caractéristique des veules et des lâches. Chez nous, depuis le plus élevé des dirigeants jusqu’au citoyens basique, il n’y a personne qui minaude le slogan creux « KHAWA-KHAWA » alors ouvrez nous les frontières, n’avez vous pas vu qu’on vous a supporté en coupe d’Afrique.
        (…) on ne peut rien pour vous, pour vous soigner il vous faut un grand divan, ressusciter Freud, Lacan, Carl Gustave Jung, et peut-être après de longues séances ils finiront par vous soigner.

      loklan
      29 mai 2020 - 10 h 41 min

      L’ intolérant est celui qui veut nous imposer ses moeurs, celui qui veut nous imposer sa vision et si nous ne l’ acceptons pas car fidèle aux nôtres, alors nous sommes régressif etc, directement dans le jugement de valeur etc. Pas besoin de leur amour, ils vous aimerons uniquement si vous devenez comme eux, oui pas besoin de leur amour.

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