Au pays natal, les «tours» défigurent les villes !

tours
Cités dortoirs, la bombe à retardement. Ici, à Sidi Abdallah. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – Je retrouve toujours avec le même plaisir la lumière incomparable du pays, la couleur émeraude des eaux de la mer, de cette Méditerranée symbolisant tout à la fois la poésie et l’histoire. Lumière et mer qui ne sont sans doute pas étrangères à la fraîcheur des souvenirs qui hantent la mémoire de l’enfant et de l’adulte devenu. Souvenirs que je chéris et qui aident aussi à résister au redoutable temps qui s’écoule et parsème les chemins de l’exil de pièges dont il a le secret. L’exil, ce dur métier comme le qualifie Nazim Hikmet, est une occasion pour l’aventurier qui s’arrache à la terre qui l’a vu naître, d’aiguiser son regard en se confrontant à l’inconnu. Et ce lien, entretenu entre la terre natale et les ailleurs des territoires réels ou imaginaires, permet d’aborder le retour ou la visite au pays natal, avec une vision enrichie des choses.

Que m’a-t-il révélé, ce nouveau regard sur le pays en 2023 ? D’abord, le nomadisme en été de populations de l’intérieur du pays vers les rives plus clémentes de la mer. Et ma ville natale est parmi celles qui battent le record de l’accueil de ces touristes à la fois «craints» et attendus ou, plutôt, dont la manne financière est désirée. Sauf que ce bouleversement saisonnier engendre d’ores et déjà des razzias sur les marchés qui participent à la hausse des prix, à un déferlement sur les plages «privatisées» où le droit inaliénable de poser son popotin sur le sable est sacrifié au profit du droit de la force libellé en monnaie sonnante et trébuchante. Mais ces «petits désagréments» ne sont rien devant les grands désastres qui se profilent à l’horizon.

Car, outre le saccage de la nature qui étouffe sous les montagnes de plastiques et de détritus, lieux de prédilection de maladies diverses et variées, il y a cette occupation débridée des sols livrés à la construction d’immeubles qui ne vont pas à l’assaut du ciel mais exposent leur laideur et leur «architecture» qui deviendront des lieux futurs d’enfermement des enfants. La raison ? L’espace contrairement au temps n’est pas élastique (1). Ces «tours», produit d’une imagination étriquée, ne laissent point de mètre carré à une place, à un jardin, à des trottoirs ; bref, à un urbanisme dont la vocation est de faciliter la circulation, la rencontre des gens et le croisement des regards et des sourires. De plus, les affres de ces «tours» sont accompagnées de la voiture-reine qui envahit en conquérante stupide et arrogante un espace qui se rétrécit chaque jour un peu plus. Je parie qu’il y a un lien entre ces «tours» et la voiture qui fait accéder les Rastignac (2) d’une certaine classe sociale à un «rêve» tant désiré et attendu. Ces parvenus, dont le statut inventé en Europe est devenu ringard aujourd’hui dans le monde dit moderne. Car, la voiture, symbole de liberté de se déplacer, n’est plus le signe de richesse mais plutôt le symbole d’une dépendance et d’un éloignement du «centre» des villes révélée par les Gilets jaunes en France.

Ainsi, ne pas réfléchir sur les raisons de cette soudaine apparition de ces «tours» qui sortent du sol comme des champignons, on finira par récolter d’amers fruits… demain. On sait que la ville attire par ses lumières les hommes et femmes par et pour les commodités qu’elle offre et le besoin de socialisation des liens entre les êtres. C’est pourquoi, dans toutes les langues, la notion de civilisation est liée à la sédentarisation, à la cité, à la ville, lieu et forteresse du reste du pouvoir politique, etc. Et c’est précisément pour cette raison qu’il ne faut pas abandonner la ville à ces marchands de l’immobilier qui détournent la ville de sa raison d’être. Transporter la ville dans la campagne ou faire entrer la campagne dans la ville est une idée et un idéal qui a émergé dans des esprits qui voyaient déjà dans la «sauvage civilisation» de l’économie moderne un danger pour la nature et la ségrégation sociale. Nous le voyons et assistons, hélas, de nos jours, aux blessures multiples de l’environnement et aux «cités» de banlieue.

Mais, si les problèmes et les aberrations que je cite ici «rayonnent» sans entraves au pays, on doit se poser la question de savoir pourquoi une telle situation. J’ai cru avoir une réponse à la Radio chaîne III (en français) qui consacrait une émission à la notion de la société civile. Deux expressions répétées en boucle dans l’émission, à savoir mobiliser la société civile qui, à son tour, doit mobiliser le reste de la société, sans qu’on comprenne le pourquoi et la raison de ce concept. Erreur de casting ! Ce sont les partis politiques qui représentent les différentes catégories sociales qui forment la colonne vertébrale d’une société. Comme dans l’émission, la société civile n’est pas définie et son champ d’action et sa «légitimité» sont passés sous silence, on reste sur sa faim. Mais, surtout, pourquoi déposséder les partis politiques de leur responsabilité ou bien cautionner comme pour justifier leur absence et leur impuissance à influer sur le champ politique (3) ? L’auditeur derrière lequel se trouve un citoyen a besoin de savoir pourquoi la société civile comblerait le trou de la raquette du paysage politique.

A l’évidence, la notion «moderne» de société civile est une invention de la sociologie politique, dont les «militants» colmatent les brèches des partis au pouvoir qui n’ont pas d’ancrage populaire. Les exemples des Bernard-Henri Lévy et autre Bernard Kouchner renseignent sur la nature de leur idéologie et leurs connexions politiques. La notion de société civile chez Gramsci est symbolisée par des appareils idéologiques (école, église, associations) qui se mettent au service de l’Etat. Gramsci, particulièrement à son époque, «rêvait» d’une société civile qui contrecarre les appareils idéologiques au service de l’Etat et fournit aux partis politiques d’opposition des outils conceptuels pour concrétiser leurs objectifs politiques. La confusion entretenue sur des concepts ou simplement la pauvreté théorique qui les nourrit n’est pas nouvelle. On l’a vu durant le Hirak où la notion d’Etat est confondue avec celle de gouvernement, comme la notion du pouvoir, dont l’essence est la politique indépendamment de sa représentation, qu’elle soit de nature civile, militaire, religieuse, comme le pape au Vatican ou de droit «divin» comme dans les monarchies.

Que nous dit cette image des «tours» dans la société algérienne ? Une réponse somme toute «banale» à un processus historique qui s’est déroulé ailleurs. A savoir, poussée ou explosion démographique, urbanisation du mode de vie et «désertification» progressive des campagnes. Sauf que certains semblent pouvoir se passer des exemples du passé et d’ailleurs. Car vouloir résoudre un problème sans connaitre l’origine et le processus qui enfantent le problème en question est déjà une erreur. Ignorer ou ne pas se donner les moyens de trouver la ou les méthodes pour solutionner le problème, c’est commettre une faute qui, hélas, sera payée par d’autres, la future génération. En vérité, les «tours», comme diraient les économistes et les sociologues distingués, sont un révélateur. Et ce révélateur désigne le paramètre de la démographie qui n’est pas pensé dans toute sa dimension et complexité.

Le second signe «invisible», c’est l’organisation de l’occupation du territoire. Celle-ci a des implications économiques et sociales, dont j’ai esquissé quelques contours, mais aussi des retombées sur le plan géostratégique et militaire. Par les temps qui courent, nous voyons surgir, ici et là, des conflits dus le plus souvent aux appétits dont la satisfaction incite à la conquête. Habiter son territoire, c’est produire de la richesse, protéger la nature, mais aussi refroidir les ardeurs des aventuriers de la gâchette.

Alors, que les marchands de l’immobilier pensent à ces enfants qui n’ont plus de terrain ou des coins de rue pour jouer au foot, sans pour autant rêver de devenir des Pelé ou des Zidane.

A. A.

(1) L’occupation «sauvage» des sols se fera au détriment de la construction des squares de jeux des enfants, des écoles, des centres de santé et blocs administratifs renvoyés à la périphérie.

(2) Rastignac est le surnom donné par Honoré de Balzac à ces gens qui «montent» à Paris pour faire partie des nouvelles catégories des classes moyennes que l’on nomme «nouveaux riches» ou «parvenus».

(3) A la différence de la société civile, les partis politiques tiennent leur légitimité de leur ancrage social symbolisé par leur représentation dans le champ politique, syndical ou simplement par un programme politique qui trouve un écho dans l’opinion.

Comment (38)

    Safiya
    3 octobre 2023 - 1 h 12 min

    Merci M. Ali Akika, précieuse contribution, j’espère qu’elle aura un écho salvateur.
    Les mots me manquent tant je suis anéantie par l’érection de ces « villes » on ne peut plus inhumaines.
    Telle la « nouvelle ville » de Sidi Abdallah et sa hideur qui laisse pantois.
    Vous soulevez le manque de « coins » de rues et de terrains de jeux pour les enfants, de quoi sera fait le quotidien d’un enfant privé d’espace où dépenser son énergie ?
    Je déplore, quant à moi, l’absence d’arbres, de jardins, de placettes où nos « vieux » pourront s’adonner à leur jeu favori, « damma ». Des bancs publics (pas pour se bécoter, hachouma ????) pour nos « maquitet fil beït » et nos « vieilles » pour prendre l’air et deviser entre elles. Des lieux de vie quoi !
    Pour « la société civile », serinée sur tous les tons et à satiété, rien d’autre que mots valises « pour faire joli ».
    Quant aux Rastignac des temps modernes que sont les Bobos, qui, eux, prennent d’assaut non pas Paris mais ses quartiers populaires qu’ils font, ensuite, « mourir de gentrification ».
    Je vous signale que dans les banlieues, la plupart des tours ont été détruites.
    La mal-vie, des quartiers populaires, ne tient pas à leur architecture, le 9-3 ou d’autres, ont des petites villes bien conçues, avec toutes les infrastructures adéquates.
    Toujours du plaisir à vous lire.

    IWEN
    28 septembre 2023 - 16 h 32 min

    {Au pays natal, les «tours» défigurent les villes !}

    En Europe, et plus particulièrement en France, qui semble inspirer nos architectes Algériens, depuis le début des années deux mille, il a été décidé de faire des bâtiments qui ne dépassent pas les cinq étages (pas six pas huit, mais cinq), avec des escaliers trés larges, qui avoisinent les un mètre cinquante à deux mètres, car ceci permettait aux constructeurs de se passer des ascenseurs .. .Eh, oui ! Pour cinq étages, les locataires peuvent descendre et jeter leurs ordures directement dans les poubelles collectives et en cas d’incendie, l’évacuation serait très rapide.

    Le design est très joliment fait permettant, dans les premières années d’emménagement dans les nouveaux lieux de pouvoir élever ses enfants avec le respect des lieux (1).

    Et les bâtisseurs ne le font pas uniquement pour les grandes villes, ceci est applicable, aussi, dans les petite commune, permettant ainsi de désengorger les grandes agglomérations rendant les lieux de vie collectives plus « humain » tout en aérant les villes avec des espaces (routes) assez grand. On parle ici, de petit pays avec une surface plus petite que l’Algérie.

    La taille de la France est quatre à quatre et demi plus petite que l’Algérie.
    la France y vivent à peu près plus de soixante millions d’âmes sur l’ensemble du territoire métropolitain.

    L’Algérie y vivent sur une surface représentant vingt à vingt cinq pour cent de la surface habitable et y vive seulement pas loin de 35 million d’âmes dont le reste est dispatché un peu partout sur le territoire Algérien

    Ce qui fait dire, que sur pratiquement un même territoire que la France y vit 65 million d’âmes là ou en Algérie y vive entre 30 et 35, vu que le reste des Algériens est partagé sur le reste du territoire Algérien.

    1) Pour ce qui est des saletés, il serait intéressant de se pencher sur le résultat de Rudolph Guliani, l’ex maire de la ville de New-York et comment ce type a rendu la ville qui était un coupe gorge en une ville la plus visité au monde.

      IWEN
      28 septembre 2023 - 19 h 55 min

      C’est Rudy Giuliani et non pas .. .Rudolph Giuliani

      Lahouaria
      1 octobre 2023 - 21 h 16 min

      Certaines tours à Toulouse ont 13 étages, d’autres 11 ou 12 étages, mais les nouveaux éco-quartiers de la Cartoucherie https://architectes-singuliers.com/projects/zac-cartoucherie

      et Aerospace sont des bâtiments Logos avec des plantes partout et des café partout, les gens sont diverses cultures, on ne mets que les noirs et les arabes ensemble, mais aussi des français et européens.
      Aeroespace ses habitants sont américains surtout et des toulousains riches, surement des employés de AirBus
      https://www.toulouse-aerospace.fr/

      Les algériens doivent s’inspirer de ces éco-quartier et cesser de construire des tours à 20 étages
      En Algérie, on la folie des grandeurs, ont construire une maison à 2 étages et 20 pièces, mais les enfants émigrent à l’étranger et laissent les parents seuls chez eux dans cette maison vide et glaciale, alors qu’il pouvaient se construire une petite maison à 4 chambres, un salon, une cuisine et un petit jardin pour planter son citronnier et son figuier.
      Les algériens aiment aussi accrocher un Pneu Michelin pour conjurer le sort et une parabole sur la façade pour regarder BFMTV.

      Mon forum préféré, je le visite souvent pour connaitre les projets de constructions dans la rubrique Algeria et Alger Oran

      Voici le projet de la ville nouvelle de Sidi-Abdellah
       » https://www.skyscrapercity.com/threads/algiers-sidi-abdellah-new-town-cyber-park-general-discussions.692448/ « 

    Elephant Man
    27 septembre 2023 - 22 h 20 min

    Vous omettez à l’insu de votre plein gré la responsabilité du citoyen également car avant les tours y’a les sacs plastiques canettes et bouteilles de bière déchets dans les villes en cambrousse rajouter les groles…qui était quasi inexistant dans ma région c’est une URGENCE et pour avant avant hier a traité et ÉRADIQUER !
    ALLAH YERAHMEK YA SID ERDJAL !!! ALLAH YERAHMEK YA SI L’HOUARI BOUMEDIENNE POUR L’ETERNITE !!!
    Certaines tours récentes sont bien mais en général elles vieillissent vite et très mal, par je suis allée dans un appart d’un immeuble dont l’image extérieure affreuse par contre l’appart nickel moderne excepté la salle de bain petite équivalente à ma salle de bain à Lyon.
    Le parc de Sétif initialement magnifique avec toute sa verdure ils en ont fait un parc d’attraction pour gosses et détritus à vau-l’eau, alors certes y’a un super centre commercial mais qui ne m’intéresse la ville propre devenue déchetterie avec ces clandos traîne-savates africains à vau-l’eau…
    Je prends également l’exemple d’un hammam termes magnifique cadre il y a quelques années encore avec des tentes à l’extérieur et chameaux, ce cadre extérieur n’existe plus un terrain vague détritus en face du hammam certes un hôtel bien moderne de l’extérieur je n’ai pas testé…mais le cadre extérieur qui faisait tout son charme a disparu du paysage QUEL SABOTAGE ÉHONTÉ.
    Enfin, les enfants n’ont pas vocation à trainer les rues où sont donc les bibliothèques les centres sportifs etc…
    Quant à moi, j’y ai trouvé comme en juillet une belle brochette de harkis jusque dans la mosquée.
    En conclusion, votre contribution souffre d’un biais non négligeable à savoir les « clandestins » africains sahéliens subsahariens jusque dans les zones rurales ces traîne-savates et même en mode PERSÉCUTION à mon encontre pour leur maître blanc franchouillard..
    Ils se pavanent au vu et au su de la population qui ne dit rien …excepté moi et surtout des autorités Algériennes devant la Police l’ANP si si sans blague…qui visiblement s’accomodent de ces clandos abjects je pèse mes mots.
    L’occasion m’étant rarement donnée je saisis la perche qui m’ait tendue pour QU’ATTEND L’ÉTAT ALGÉRIEN pour expulser tous les clandestins d’où qu’ils viennent J’INSISTE subsahariens sahéliens et de surcroît TOUS j’insiste TOUS les makhnaz et TOUS j’insiste TOUS les naturalisés traîtres à la Patrie qui oeuvrent j’insiste exclusivement j’insiste exclusivement pour leur narco-terroriste-pédophile-monarchie DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ et CESSEZ DE FINANCER L’IMA, la majesté et ses maîtres auront largement de quoi s’occuper TRAVAILLER et les NOURRIR À COUPS DE DRONES !
    Il ne s’agit pas d’une phrase répétée à l’envi mais de SÉCURITÉ NATIONALE !
    PS : passage par la case PRISON FERME au Sahara pour une meilleure compréhension et sans hilarité ..
    PS 2 : l’immigration clandestine subsaharienne et sahélienne massive et makhnazie massive est un procédé sioniste de déstabilisation du pays qui est en première ligne encore une ÉNIÈME fois !

      Elephant Man
      28 septembre 2023 - 7 h 48 min

      Faute de frappe :
      hammam les thermes…eau naturellement chaude thérapeutique etc…

    Être Patriote, qu'est-ce que c'est ?
    27 septembre 2023 - 16 h 46 min

    Tu as l’habitat des bourgeois top des tops et l’habitat des Algériens nulles de chez nulles que l’on appelle les cités de France pourquoi construire autant de cité pour écarter les gueux algériens des centre-ville des bourgeois, mais l’algérien lui ne remarque rien du tout sauf son patriotisme mdr…

    Brahms
    27 septembre 2023 - 10 h 44 min

    La course aux marmots et aux multiples femmes donne ce genre de résultat,

    Les citoyens se plaignent mais ils sont à l’origine de cette défiguration. Quand vous avez 10 enfants et que vous allez encore faire des marmots à une autre femme et qu’ensuite, d’autres et d’autres personnes font la même chose cela donne comme résultat, le calcul suivant :

    – 1000 hommes font 10 enfants = 10 000 enfants qu’il faudra loger.

    Ensuite, d’autres hommes vous diront que le prophète avait 4 épouses et que donc il aurait le droit lui aussi de le faire mais dans sa justification, il aura oublié d’introduire le cout de la vie.

    Puis, par mimétisme d’autres hommes feront la même chose, multiplicité de femmes, de chéries pensant que c’est un jeu sans conséquence.

    A la fin de leur procréation, ces plaignants iront faire des demandes de logements sociaux auprès du Gouvernement car n’arrivant pas à se payer un appartement dans une agence immobilière à un tarif beaucoup plus cher.

    Il faut donc que les maires des communes vérifient chaque année la (pyramide des âges) pour lancer des travaux de constructions.

    A défaut, il y aura un embouteillage monstre dans la chaine du logement et à la longue vous aurez des constructions à la va vite, le moins cher possible, sans aucune règle d’urbanisme, terrain non viabilisé, des immeubles de type cage à poule sans aucun charme, ni esthétique.

    On assiste donc à un désastre en étant impuissant.

    Jazayria
    27 septembre 2023 - 8 h 36 min

    L’appât du gain, construire vite et mal pour engranger le plus de bénéfice possible sans se soucier du bien-être des citoyens et du respect de la nature. C’est juste enfermer les gens dans des ghettos laids comme les banlieues en France, sans perspectives d’avenir.
    C’est désolant de voir notre si beau pays aussi mal entretenu avec des déchets un peu partout : c’est la loi de la jungle toujours.
    A quoi bon rayonner à l’international quand la gestion politique interne est défaillante voire inexistante ?
    Rien ne justifie le salaire mirobolant et avantages de certains ministres et hauts responsables. Ils dorment, c’est pas possible…
    Pourquoi on ne laisse pas les gens compétents et capables diriger ce pays, pourquoi ce sont toujours les pires qui nous gouvernent ? Ne voit-il pas tout ce gâchis, cette laideur architecurale qui fait tâche au milieu de nos beaux paysages ?
    Ou préfèrent-ils se rendre en vacances en France oui ailleurs pour profiter de la douceur de vivre?

    L’Algérie est comme une belle femme, si vous prenez soin d’elle, elle vous donnera les meilleurs fruits. Si vous la négligez au point de la défigurer, elle engendrera des monstres…

      Safiya
      3 octobre 2023 - 1 h 21 min

      Oui @Jazayria,
      « L’Algérie (…), si vous prenez soin d’elle, elle vous donnera les meilleurs fruits. Si vous la négligez au point de la défigurer, elle engendrera des monstres… »
      Tout-à-fait d’accord.

    DYHIA-DZ
    27 septembre 2023 - 1 h 14 min

    Il fallait s’attendre à cette catastrophe écologique en béton.
    Les normes ne sont pas respectées, les responsables avaient la tête dans la poche…Absence de bilan, absence d’inspection…Le champ était libre pour cette mocheté en béton…
    La politique de qawer wa 3ti la3wer…
    Malheureusement, ça continue dans le même sens de la catastrophe.
    Contente d’avoir connu le beau visage de l’Algérie avant sa destruction !!!

    Grande ceinture nord
    26 septembre 2023 - 19 h 42 min

    Ils ont oublier les poteaux au sommet de ces tours et ceinturé ou pas de briques rouge (tabrikt) comme ça quand les enfants grandiront, il pourront à leurs tours une fois mariés construire un étage et ainsi de suite..
    Ainsi pense le code de la famille , l’architecte ne fait que de s’exécuter

    Anonyme
    26 septembre 2023 - 18 h 05 min

    J’ai mal pour mon pays, quand je vois cette catastrophe urbanistique.
    Mais où sont les responsables, où sont les lois, y’a t-il quelqu’un en HAUT.

    CAFTAN ALGÉRIEN
    26 septembre 2023 - 17 h 35 min

    On ne reconnait plus la beauté de l’Algérie dissoute dans le titanique de l’incompétence des chefs de projets et leur responsables.

    Les compagnies étrangères et locales ont fait de l’Algérie une forêt en béton sans trottoir, sans esthétique, sans goût, sans architecture, sans normes, sans couleurs adéquates, sans eau, sans ascenseurs, sans verdure, sans arbres, sans fleurs, sans local commercial, sans jardins pour les enfants, sans local de sport pour les jeunes,
    sans RIEN. Une apocalypse architecturale sans précédent.
    On ne reconnait plus la beauté de l’Algérie dissoute dans le titanique de l’incompétence des irresponsables.

    Kahina-DZ
    26 septembre 2023 - 17 h 15 min

    ENFIN !!! Un article sur un aspect qui ronge le pays dans ses profondeurs…
    Comment peut -on expliquer cette défiguration légale de notre beau pays…
    Comment peut -on qualifier ceux qui ont permis cette catastrophe urbanistique-, architecturale-, sociale-, économique-, politique,-…C’est du JAMAIS VU…Que se passe-t-il…
    La cupidité & l’incompétence peuvent écraser la conscience professionnelle et l’amour de la Patrie…
    En tout cas, il faut que cette défiguration de l’Algérie cesse.
    Ces incompétents ne sont pas à leur place..
    À quoi servent les lois adoptées par le parliment, tirez les du tiroir pour qu’elles accomplissent leur fonction.

    Aderre
    26 septembre 2023 - 14 h 39 min

    Si j’ai un en juger sur la simple photo publiée , certains de nos urbanistes, n’en jamais ouvert le Code de l’urbanisme, et les architectes qui en conçu ce quartier, ont fait des écoles de l’Anarchi-tecture et non d »architecture.

    Anonyme
    26 septembre 2023 - 13 h 06 min

    C’est bien, il fait continuer dans ce sens,… bâtir, bâtir et bâtir…

    ismael
    26 septembre 2023 - 12 h 17 min

    on dirait la banlieue 13

    yisseri
    26 septembre 2023 - 12 h 15 min

    quand on passe de 10 à bientôt 50 millions d’habitants en une soixantaine d’années, avec l’exode rural qui avait déjà commencé avant même l’indépendance du pays et s’est salement accéléré dans les années 80-90 les villes algériennes se sont tout naturellement amochées
    les dirigeants court-termiste afin de combattre le phénomène des bidonvilles à perte de vue se sont dit que la seule solution est la construction de millions de logement à bas coût, le président tebboune lui même l’a dit et le répète qu’il préfère voir des algériens vivre dans ces hlm hideux que dans des bidonvilles

    Rencontre du 3ème type.
    26 septembre 2023 - 9 h 52 min

    Excellente contribution! et notre tragédie se situe exactement la, ou il est quasiment impossible de trouver un endroit encore sauvage et sans notre présence (humaine).
    Quand on se multiplient comme des lapins , on défigurent le paysage.

    Soviet bloom
    26 septembre 2023 - 6 h 46 min

    Nous nous sommes restée dans nos campagnes parce que la verirable richesse c’est nos terres et avons été patient dans la dureté . Je trouve cette architecture en adéquation avec l’exode rural qui voulait vivre taeh à la française.

    Anonyme
    26 septembre 2023 - 6 h 29 min

    les dinosaures n ont meme pas eu la competence minimale en construction, a savoir, l entretien et/ou la restauration du parc immobilier et infra-structurel francais qui, quoiqu on blalblate, reste un chef d ouevre a l exterieur de l exagone
    Alllah yentakem menkoum ya ezzeri3a ennaksa

    Ztack
    26 septembre 2023 - 6 h 01 min

    Hideux, laid, ce décor qui fait penser aux plaines et montagnes désertiques de l’Australie du 19ème siècle.
    on peut se demander quels sont ces architectes illuminés qui ont élaboré les plans de cette cité digne d’un dortoir.
    Y a -t-il , au fait, des trottoirs, des avaloirs d’eaux , l’assainissement aux normes etc….
    Affreux et honteux !!!!
    Bref ! Ces urbanistes à la noix doivent rendre des comptes !

    Urbaniste c’est un Métier
    26 septembre 2023 - 1 h 25 min

    Urbaniste c’est un Métier
    L’Urbanisme est un Art
    Faire des Villes où vont vivre des Gens , c’est une SCIENCE
    .
    Il y a plus de 2000 ans ROME a inventé le Modèle de Ville qu’on retrouve partout …de TIMGAD à POMPÉI
    .

    Lahouaria
    25 septembre 2023 - 23 h 34 min

    Les algériens sont indifférents quant à la rénovation de leurs quartiers, ils détestent débourser un sous à l’état pour qu’elle rénovent leurs espace pour qu’ils aient un cadre de vie agréable.
    Ils adorent se plaindre et crier au scandale sans jamais payer un sous pour nettoyer devant chez eux.
    Ce cirque Amar est révolu. Les habitant n’ont qu’à nommer un commité de quartier et faire une collecte pour appeler une société de travaux publics pour qu’elle bitume devant chez eux et la Mairie de leur ville pour agencer les placettes, les plantations d’arbres et les carrés réservés aux plantations de gazon ou fleurs.
    C’est ce que j’ai fait moi toute seule dans la cité en Algérie, y’avait plus de 160 villas et une dizaine de bâtiments de fonctionnaires, j’ai fait faire une Collecte de 5000 DA, c’est un voisin retraité de la Mairie qui est passé chez les propriétaires et locataires, puis on payé une société nationale de notre wilaya qui est venue nous bitumer, dessiner les routes faire des dos d’ânes et agencer des endroits pour les enfants et les retraiter pour se reposer et des aires de jeux, restes les arbres et les fleurs, la Mairie est passée terminer. Maintenant notre cité est la plus jolie et les gens plantent des fleurs et entretiennent leurs devantures.
    L’état a construit des cités pour refourguer les paresseux qui refusaient de travailler et se construire leurs propres chez soi.
    Soyez certains que ces bâtiments logent que les sous locataires et leurs proprios sont partis vivre en Europe ou sont fermés devenus Un pied-à-terre pour avoir un chez soi au retour du pays.
    C’est facile d’accuser l’Algérie, on est au courant des magouilleurs internes qui aiment vivre dans le chaos !!!

    Ça ne ressemble pas à une cité dortoir mais à sarcelles banlieue crasseuse.

      Belveder
      26 septembre 2023 - 20 h 14 min

      Pour 5000 Da??
      Vous êtres forts..ou
      Magiciens

    Raïna
    25 septembre 2023 - 22 h 31 min

    Il y a quelques années on nous annonçait en grande pompe de grands projets futuristes avec la création de « villes nouvelles »,des villes intelligentes,écologistes dotées de nouvelles technologies au cadre de vie hors paire or nous assistons avec stupéfaction à des cités dortoirs insalubres et cauchemardesques qui donnent la nausée.

    C’est purement et simplement du terrorisme urbanistique qui reflète parfaitement l’état d esprit et la médiocrité de certains irresponsables qui devraient être traduit en justice et condamnés à de très lourdes peines.
    Quelle honte!!
    On a vraiment le sentiment que certains ont pour seule vocation de détruire ce pays.

      Safiya
      3 octobre 2023 - 1 h 41 min

      Hélas @Raïna,
      « On a vraiment le sentiment que certains ont pour seule vocation de détruire ce pays. »
      Ô que oui !

    Larbi
    25 septembre 2023 - 21 h 17 min

    J’aimerais bien savoir s’il y a pire mocheté comme construction que ce qu’offre comme spectacle aérien la cité « Fedj errih ». Le concepteur de ce site doit être inscrit dans les annales de l’architecture mondiale

    Chelieth
    25 septembre 2023 - 21 h 12 min

    Je suis sure que si ces touristes des plages avaient trouvé des poubelles disséminées un peu partout, ils auraient laissé moins de detritus sur les plages. Il y’a bien sure ceux qui sont allah ghalab. Rien dans la cabessa. Quant aux tours, il faut s’y habituer. Avec une démographie plus que galopante et des terrains fonciers qui se font de plus en plus rares, le seul chemin qui reste est celui qui monte et de plus en plus haut. La seule solution qui reste est celui d’une administration qui pense à des solutions judicieuses pour encourager la population à choisir le sud pour s’implanter grâce aux incentives bien pensés. Mais à t-on une admnistration capable de penser? That is the question.

    Anonym3
    25 septembre 2023 - 18 h 28 min

    Ils ont massacrer même les quartiers résidentiels ou tout le monde veut s’enrichir en rendant son garage de voiture et son salon a un commerce et le plus qui marche mieux c’est le café maurres un paquet de café rapporte 3000 DA.je ne blame pas el echaab el adim , je blame ceux qui leurs donnes les registres de commerces et ceux qui ferment leurs yeux.
    Pour ce qui est des logements ghettos, les wilayas les plus touchees sont le sud et l’est d’Alger ou ce n’est plus Ain Taya ala el mandarine,la wilaya de Boumerdes et surtout la wilaya de Blida qui reste que chrea qui n’est pas pour l’instant occupee.c’est bien dommage et ca fait mal au coeur de voir notre pays dirigé par des incompetants et surtout les beni amiss. PS:comment on appel une personne qui construit une cité ghettos de 500 ou plus de logements avec tout genre de commerces au rez de chasses a 4 metres de la route national.

    Le clan de OUJDA en sont les instigateurs !
    25 septembre 2023 - 17 h 06 min

    Après les dix années de terrorisme de la « décennie noire », la construction de logements reprend au début des années 2000 avec le retour de la paix civile. Élu en 1999 pour un premier mandat, le président de la République Abdel Aziz Bouteflika lance un ambitieux programme d’investissements publics financé par les recettes d’exportation des hydrocarbures, alors très élevées. Hôpitaux, universités, barrages, autoroutes sont édifiés en un temps record, la réalisation étant confiée à des entreprises étrangères (Pairault 2017). Le président s’engage également à faire construire « un million de logements » et promet d’éradiquer l’habitat précaire. Comme au temps des ZHUN

    , des grands ensembles de logements sociaux voient le jour aux périphéries des villes.
    Des logements neufs pour une population brutalement délogée

    Plus qu’aux carences de l’offre ou à l’absence de marchés immobiliers transparents, les gouvernements successifs imputent le mal-logement au développement excessif des constructions informelles, les bidonvilles étant particulièrement visés. Contrairement à certains pays du Sud qui s’efforcent au même moment de prendre en compte le logement informel dans l’offre globale, les autorités algériennes considèrent que seule une lutte résolue contre toutes les formes d’habitat précaire permettra de proposer à tous un logement décent et abordable (Deboulet 2016). Des préoccupations politiques entrent par ailleurs en ligne de compte dans les choix opérés par le nouveau président. La manne des investissements publics vise aussi à éradiquer les foyers islamistes qui restent actifs dans les quartiers pauvres. C’est en développant leurs réseaux d’entraide que les islamistes ont capté l’approbation populaire à partir des années 1980, parvenant aux portes du pouvoir au début de la décennie suivante. Ayant triomphé du terrorisme après dix années d’une lutte sans merci, légitimé par un pluralisme de façade, le pouvoir a compris l’avertissement : pour éviter le retour de l’islamisme politique, il est indispensable de consacrer la rente pétrolière à l’amélioration du sort des plus démunis. Ces derniers doivent donc avoir accès aux services publics, en priorité à l’eau potable. Ils doivent pouvoir se déplacer aisément et, surtout, disposer d’un logement décent.

    À partir des années 2010, gouvernement et services des wilayas (préfectures) sont persuadés de détenir une recette infaillible. Ils n’hésitent donc pas à adopter la manière forte : les logements désignés comme précaires sont démolis sans concertation. Aux yeux de l’administration, les populations concernées n’ont aucune raison de se plaindre, la brutalité de la mesure étant compensée par un relogement gratuit dans un parc public neuf, construit pour l’occasion. Exclus de quartiers qu’ils habitaient parfois depuis plusieurs générations, les délogés voient ces mesures d’un autre œil. Pour eux, elles visent à « nettoyer » la ville de sa pauvreté visible plus qu’à améliorer le sort des plus démunis.
    Construire massivement : des ZUHN aux villes nouvelles

    Menée par des entreprises étrangères (principalement chinoises et turques) afin de limiter les délais, la construction de logements publics constitue un indéniable succès quantitatif. Dès 2016, les statistiques indiquent que plus de deux millions d’unités ont été réalisées depuis 1999, tous segments et toutes localisations confondus
    . L’objectif du million est donc largement dépassé, la presse algérienne n’hésitant pas à surenchérir et à annoncer que « Trois millions de logements ont été réalisés sous l’ère Bouteflika » (quotidien L’Expression du 27 décembre 2016). Dans la plupart des agglomérations, les logements collectifs fleurissent tandis que les ceintures de bidonvilles sont largement entamées. Autre succès, les programmes de construction bénéficient préférentiellement aux populations des quartiers informels démolis, 561 000 de ces ménages ayant été relogés entre 1999 et 2015

    .

    Sur le plan qualitatif, le bilan est plus mitigé, en dépit des enseignements fournis par l’expérience des ZHUN. Dépourvus d’équipements adaptés, les ZUHN des années 1970 sont progressivement devenues des villes-dortoirs. Pour éviter de renouveler ce travers, la construction du « million de logements » s’inscrit dans le cadre de « villes nouvelles », où des équipements de base (établissements d’enseignement et de santé, commerces, etc.) sont programmés simultanément à la construction des logements. L’objectif n’est cependant pas atteint car, reproduisant les dysfonctionnements antérieurs, les programmes sont calqués sur une grille d’équipements standard qui ne tient pas compte de besoins locaux identifiés au préalable. C’est par exemple le cas pour la ville nouvelle d’Ali Mendjeli, édifiée à proximité de Constantine, où les habitants pâtissent de mauvaises conditions en matière de logement, de desserte et d’accès aux services.

    Anonyme
    25 septembre 2023 - 15 h 51 min

    Cela fait des années que des Architectes et Urbanistes du Pays , non encartés dans la secte des piques assiettes et mercenaires des Décideurs véreux , bureaucrates, incultes ,incompétents , ont tiré les Sonnettes d alarmes sur le désastre. socio culturel et économiques que ces Affreuses Jungles en devenir vont coûter au Pays .
    En 1972 déjà, nos profs de Sociologie détachés de La Sorbonne nous avertissaient de ne pas suivre le modèle français qui a fait des ravages dans la société et qui , a ce jour , n a pas fini d en faire .
    Pour le cas de Sidi abdellah , le projet initial n avait rien à voir avec ce bidon ville en dur qui agresse nos sens …..sans parler de sa transformation rapide en territoire de non droit dont les pauvres résidents en payent et payeront le prix …

    THE WALKING DEAD
    25 septembre 2023 - 15 h 29 min

    C’est ce genres de décisions contraires à toutes entendement qui sont prises par des algériens d’origines marocains.
    Ils sont de mèches avec la France et le Maroc et les sionistes.
    Ils ont des fonctions qui leurs permettent de prendre des décisions au sein de la sphère politique en Algérie où de conseillers des vrais algériens DZ de souches qui eux exercent dans des fonctions qui n’ont rien à y faire car aucun diplôme dans leurs pseudo fonctions.
    Ont à l’impression de voir une photo apocalyptique de fin du monde dans le style de THE WALKING DEAD les zombies ont passées dans les parages et la désolation y règne.

    A l'image du pays
    25 septembre 2023 - 15 h 06 min

    On met des sparadraps sur une jambe de bois, on court après les urgences, on détruit de la richesse, on a aucune vision de bout en bout,…. ect Je m’arrete là de peur d’être trop négative et pessimiste !

      Anonyme
      26 septembre 2023 - 6 h 29 min

      Vous sprinter aussi et ne respectant pas les files dans un magasin pour ne pas rater l’heure de la prière ?.

    à l'attention de Mr. Ali Akika
    25 septembre 2023 - 14 h 11 min

    Merci Monsieur Ali pour votre communication transparente et sans complaisance à l’égard de la grave situation politique et sociétale de notre pays, à la grave situation de la gestion du l’environnement , à la gestion anarchique des espaces fonciers réservés à l’ habitat, aux choix urbanistique et architecturaux hideux et désastreux.

    Moi, et pour vous parler franchement, je veux aller plus loin ! Je suis partisan d’une intervention de certains généraux de l’armée, des intellectuels et éclairés de préférence, pour mettre le holà à cette gestion anarchique de la Cité, à l’ouverture du champ médiatique et politique, à l’arrêt de l’emprisonnement des citoyens algériens pour délit d’opinion ou pour non alignement sur la feuille de route du pourvoir en place.

    Je fais paradoxalement appel à l’armée car il est connu que c’est une institution, qui se dit la mieux organisée et que c’est elle qui encadre le pouvoir politique ! Ce serait bien que parmi l’élite de l’armée, des hauts gradés viennent recommander enfin la mise en place progressive, concertée et pacifique d’une transition démocratique à terme ! C’est nécessaire car j’estime que l’Etat de droit n’existe pas encore en Algérie de même que la Nation algérienne qui est à construire sur la base d’une véritable république démocratique et sociale qui respecte tout citoyen quelque soit sa culture, sa langue, sa religion, son identité , combien même l’identité ALGERIENNE est basée sur son socle principal composé de l’amazighité, l’arabité et l’islamité, mais j’incite, sans aucune hiérarchisation entre l’une ou l’autre de ces composantes ! On n’est pas que amazigh, on n’est pas que arabe , on n’est pas que musulman ! Si ce socle est respecté constitutionnellement, la démocratie représentative ne viendra pas changer ce paradigme identitaire même si c’est un parti politique islamique ou d’obédience arabo islamique qui arriverait au pouvoir

    J’espère que ces hauts officiers de l’armée m’entendront pour faire ce qu’ont fait les Khaled Nezzar, Général-major et ministre de la Défense, Mohamed Mediène, dit « Toufik » , Larbi Belkheir etc.. etc.. pour mettre fin à la mascarade électorale de 1991 où un parti politique fasciste voulait imposer la charia à tous dans le pays, pour venir ainsi menacer l’unicité, la paix , la concorde civile et la cohésion sociale ! Mais si l’armée intervient cette fois-ci , c’est pour installer la vraie démocratie et non pour perpétuer un régime, un système politique qui ne tient plus la route

    Vive cette ANP là, vive l’ALGÉRIE ALGERIENNE, libre et démocratique

    ZZ
    25 septembre 2023 - 13 h 55 min

    CES HORRIBLES CES TOURS LES PAYS ONT LAISSE E COTE CES TOURS L ALGERIE LE FAIT URBANISME ANNEES -60 EN FRANCE C EST MOCHE BRAVO NOS URBANISTES AUCUN GOUT A

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