Start-up : les FCPR, un nouveau levier pour attirer les financements étrangers

La promulgation récente du cadre réglementaire régissant les Fonds communs de placement à risque (FCPR) constitue une avancée importante permettant de diversifier les sources de financement des start-up algériennes et d’offrir aux bailleurs de fonds étrangers la possibilité d’investir directement dans des projets innovants locaux, a souligné jeudi le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah.
Avec le nouveau règlement de la Cosob relatif aux FCPR, l’Algérie envoie un «signal fort» aux institutions financières internationales quant à la modernisation en cours de l’écosystème de l’innovation en Algérie, a déclaré Ouadah qui s’exprimait sur les ondes de la Radio algérienne.
Cette réforme place désormais l’Algérie au diapason des grandes places financières mondiales, avec des textes «clairs et compatibles avec les exigences des marchés internationaux», a-t-il soutenu, ajoutant que grâce à l’introduction de ce mécanisme qui s’aligne sur le modèle GPLP (General Partner / Limited Partner), reconnu mondialement dans le secteur du capital-investissement, les fonds étrangers peuvent intervenir en Algérie avec les mêmes mécanismes qu’ils utilisent ailleurs.
Le ministre a fait savoir, dans ce sens, qu’une campagne internationale de communication sera lancée prochainement afin de promouvoir ce nouveau cadre d’investissement auprès des bailleurs de fonds étrangers intéressés par le marché algérien.
Rappelant que la gestion de ces fonds sera confiée à des opérateurs spécialisés dans l’investissement à risque, Ouadah a appelé les membres de la diaspora algérienne à jouer un rôle moteur dans la structuration de ce nouveau marché.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’impliquer les compétences algériennes à l’étranger, affirmant que leur participation active est essentielle pour accélérer le transfert de savoir-faire dans le domaine du financement innovant.
En collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, des solutions numériques seront mises en place afin de renforcer la participation de la communauté algérienne à l’étranger dans le développement économique national, a-t-il souligné.
R. E.
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