Interview – Claude Mangin – «Macron et Sanchez ont des choses à cacher !»

Claude Mangin
Claude Mangin, épouse de Naâma Asfari. D. R.

«Emmanuel Macron et Pedro Sanchez ont des choses importantes à cacher», affirme Claude Mangin, l’épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, injustement emprisonné par le régime marocain. Interview.

Algeriepatriotique : Votre initiative La Marche pour la liberté, organisée en partenariat avec des ONG et associations des droits de l’Homme, a été entamée fin mars de cette année. Quel en est l’objectif ?

Claude Mangin-Asfari : L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France a décidé, il y a dix-huit mois, d’entamer une marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, pour mon droit de visite à mon mari Naâma Asfari, interdit depuis 2016, et pour l’application du droit international dans tous les domaines concernant le peuple sahraoui pour l’organisation du référendum d’autodétermination.

Il y avait aussi un objectif primordial : faire connaître la cause sahraouie et la longue histoire de lutte du peuple du Sahara Occidental depuis 1975 en France. Cette question du peuple sahraoui est une question taboue, dans la mesure où la France est le partenaire principal du Maroc, lequel est toujours sous protectorat français depuis 1912. Il était écrit que la France protège le roi et sa famille et pas du tout le peuple marocain. Nous sommes toujours dans cette configuration et elle prend de plus en plus d’importance depuis le 30 juillet 2024 suite aux déclarations des présidents Emmanuel Macron et Donald Trump, d’Israël et de l’Espagne au sujet de la marocanité du Sahara Occidental, contrairement à toutes les résolutions et le droit international.

Votre marche s’est-elle déroulée sans heurts ?

Nous nous sommes heurtés à la violence de la DGST marocaine installée en Italie et en Suisse. En France, il y a une importante communauté marocaine, représentant près de trois millions d’électeurs. Les Franco-Marocains ont été actionnés pour venir attaquer les lieux où nous nous réunissions et cela pratiquement dans la moitié des villes de France. Les préfectures, complices, ont donné aux Franco-Marocains l’autorisation de manifester, aux mêmes lieu et heure que nous. Il a fallu mobiliser la police. Cette dernière s’est contentée de faire un cordon sécuritaire pour empêcher tout contact entre les Franco-Marocains et Franco-Sahraouis. Ils ont privé de parole ces derniers, les Français solidaires et ma personne pour laisser toute la place à la violence verbale, et même physique, manifestée par les Franco-Marocains. Parmi ces derniers, il y avait des élus français. Par contre, dans cinq autres villes, les préfectures ont bien fait leur travail. Les Franco-Marocains ont bien eu le droit de manifester mais dans un autre lieu et à une heure différente.

Nous n’avons été reçus que par très peu de maires et d’élus. Comme nous le savons en France, la question sahraouie est ignorée par une partie, matière à corrompre pour certains, et d’autres sont pour la marocanité du Sahara Occidental.

Pendant la marche, la présidente de l’Occitanie, Carole Delga, du PS, est rentrée de Rabat annonçant un jumelage avec une région du Sahara Occidental. De son côté, le maire de Montpellier, Delafosse, du PS également, est rentré de Dakhla, se vantant, lui, que sa ville pourrait être la première ville française jumelée avec une ville du Sahara Occidental. Nous avons su, également, qu’une grande délégation marocaine de haut niveau allait rencontrer les membres de la municipalité de Bordeaux pour demander un jumelage de la ville avec d’autres villes du Sahara Occidental. Or, nous savons déjà que toutes ces villes sont jumelées avec de grandes villes marocaines. Qu’est-ce que cela veut dire, sachant que ce procédé est illégal ?

Tous ces amis que nous avons rencontrés en Occitanie pendant la marche se sont mis en ordre de bataille pour contrer la signature d’une convention de coopération.

Vous étiez parmi les quelque 300 personnes qui ont pris ce samedi 1er juin le ferry depuis Algésiras pour se rendre au Maroc. Que s’est-il passé une fois arrivés au Maroc ?

Samedi 31 mai, à la date prévue, soit deux mois après notre départ d’Ivry sur Seine, nous avons organisé un grand rassemblement sur la haute place d’Algésiras, avec des amis venus de toute l’Espagne. Nous avons pris le ferry de la compagnie espagnole Baleare, à 17h au port de Tarifa, à 40 km d’Algésiras et, là, nous avons vécu ce à quoi je m’y attendais, mais pour mes compagnons de voyage pas du tout car l’image du Maroc ne correspond pas à la réalité. C’est la sixième fois que j’essaie de passer et c’est la sixième fois que je me fais refouler. J’en ai pris l’habitude sauf que, cette fois-ci, j’étais accompagnée. D’habitude, cela se passe au fin fond d’un aéroport et sans le soutien de mon consulat. Je suis renvoyée sans autre forme de procès, tandis que là, nous étions 14 voyageurs engagés, français et espagnols dont 4 élus, de la mairie d’Ivry et de la région espagnole Estrémadure.

Dès notre embarquement sur le ferry, j’ai vu un Marocain qui nous filmait et nous photographiait. Il n’était pas seul. Il y avait beaucoup de policiers marocains en civil et des membres de la DGST marocaine. Nos passeports n’ont pas été tamponnés. Nous avons été empêchés de descendre à Tanger ville. On est repartis par le même ferry. Dès le départ, sur ce bateau espagnol et dans les eaux territoriales espagnoles, il n’y avait que des policiers marocains et pas un seul policier espagnol. Nous avons été parqués dans un coin du bateau et empêchés de faire quoi que ce soit. Voilà comment le Maroc est souverain en France et souverain en Espagne.

Où en est l’affaire des détenus politiques sahraouis de Gdeim Izik, dont votre mari, qui croupissent dans les geôles marocaines depuis 2010 ?

J’avais fait une grève de la fin avril à mai 2018 pour réclamer mon droit de visite – le droit à la vie familiale est un droit reconnu internationalement – qui m’avait été supprimé suite à la condamnation du Maroc, en 2016, pour des actes de torture sur la personne de mon mari et à la diffusion d’un film sur Gdeim Izik et sur l’issue judiciaire de Gdeim Izik.

Comme on s’inscrit dans l’histoire de la dernière grande manifestation pacifique du peuple sahraoui en territoires occupés du Sahara Occidental, où le roi pensait avoir persuadé la communauté internationale que le peuple sahraoui n’existait pas et qu’ils étaient tous marocains, nous avons décidé de relever un défi : ériger le campement de la liberté et de la dignité de Gdeim Izik, d’octobre à novembre 2010. Ce campement qui était en prélude au printemps arabe a été un véritable camouflet pour le Makhzen car il n’avait rien vu venir. Evidemment, cela s’est terminé comme cela se termine toujours dans une situation coloniale, c’est-à-dire le démantèlement par la force du campement, la destruction systématique de ce grand patrimoine de 8 000 khaymas et l’arrestation de 600 citoyens sahraouis, hommes et femmes. Certains Sahraouis sont restés en prison pendant six mois. Ils n’ont pas échappé, bien évidemment, à la torture et ont été libérés sans aucune forme de procès. 24 autres sont  incarcérés à ce jour, subissant tortures et sont privés de leurs droits les plus élémentaires. En dépit de toutes les décisions du Comité contre la torture et du Haut Conseil des droits de l’Homme, la dernière remontant à novembre 2023, décrétant que tous les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, emprisonnés arbitrairement, devaient être libérés immédiatement, deux ans après, on en est toujours au même point.

Vous dénoncez le rôle des gouvernements européens, notamment français et espagnol, dans le statu quo au Sahara Occidental. Votre action a-t-elle réussi à sensibiliser les citoyens européens au sort du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance ?

Comme la question est taboue en France, évidemment 99% de la population ne connaissent pas le peuple sahraoui, sa lutte depuis cinquante ans et la complicité de la France avec le Maroc. Après avoir décidé de l’itinéraire qui passe par l’ouest de la France – car c’est ici que se trouve la principale communauté sahraouie dont les membres travaillent dans l’agriculture saisonnière ainsi que dans l’abattoir de Bressuire –, nous avons contacté nos amis chrétiens, les syndicats, les partis et les associations des droits de l’Homme qui se sont constitués en collectif, dans chaque ville, pour organiser l’accueil de la marche, pendant quatre à cinq jours, le temps nécessaire d’organiser toutes sortes d’activités pour qu’un maximum de citoyens puissent y participer. Et c’est ce qui s’est passé partout dans les onze villes où nous nous sommes arrêtés : plusieurs milliers de personnes ont découvert la cause sahraouie. En tout cas, les membres des collectifs eux-mêmes ont appris à se connaître, et ce en travaillant pendant plus de six mois ensemble, pour organiser l’hébergement et la nourriture. Cela a été vraiment une grande réussite.

Quant à l’Espagne, l’ancien pays colonial et toujours puissance administrante selon l’ONU, les autorités se sont enfermées dans un soutien humanitaire au camp de réfugiés installé à Tindouf, en Algérie, depuis 1975, date de l’invasion du Maroc suite à la Marche verte de la même année. Ce camp, qui ne dépend que de l’aide internationale, rassemble plus de 180 000 réfugiés. L’Espagne fait partie des gros contributeurs à ce camp. Seulement, ces derniers ne font pas de la politique ; en fait, ils ne connaissent pas l’histoire récente, en particulier celle de Gdeim Izik.

Et les arrêts de la Cour européenne de justice du 4 octobre 2024 attestent, pour leur part, de la victoire du Front Polisario, lequel possède maintenant la personnalité juridique pour attaquer toutes les entreprises françaises, espagnoles et européennes qui pillent illégalement les territoires sahraouis depuis 1975. Et en Espagne où ils ont découvert beaucoup de choses, ils étaient très heureux de nous accueillir. Cela les a réveillés et les a mis dans une nouvelle dynamique parce que se contenter du seul soutien du peuple sahraoui – qui dure depuis cinquante ans – dans les campements n’est pas une solution. La solution est l’indépendance du peuple sahraoui qui a suffisamment de richesses dans son pays pour que ce dernier soit viable. D’ailleurs, ils vont récupérer tout ce qui leur a été volé.

Vous avez alerté contre le rôle des multinationales qui exploitent les ressources naturelles du Sahara Occidental. Ces entreprises continuent-elles le pillage en dépit de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne ?

L’Etat français continue d’envoyer des entreprises illégalement avec le soutien de l’Agence française de développement qui vient de débloquer 150 millions d’euros pour soutenir ces entreprises qui pillent les richesses du Sahara Occidental. La France applique ce qu’elle a promis au Maroc d’une façon incroyable. En effet, Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, vient d’inaugurer à Laâyoune le bureau des déclarations de visas en territoire occupé. Jusque-là, ils étaient, pour rappel, installés à Agadir et à Rabat.

Se rendre à la prison de Kénitra, dans laquelle votre mari, Naâma Asfari, purge sa peine depuis 2010, était l’ultime étape de la Marche pour la liberté. Serait-ce la fin de cette action ?

A la conférence du lendemain, toujours à Algésiras, nous avons donné la parole à tous ceux qui étaient avec moi sur le bateau. Cela a été solennel, sérieux et émouvant. Chacun a pu exprimer sa sidération, surtout une élue française qui était sous le choc d’avoir été traitée de cette manière par les sbires marocains. Beaucoup d’émotion parce que nous n’avons pas pu voir, finalement, les prisonniers sahraouis, y compris mon mari. Cependant, cela a aidé à renforcer la détermination de ces quatorze personnes, qui ont rejoint le club des expulsés du Maroc venus pour le Sahara Occidental, à continuer la lutte pour la reconnaissance du Sahara Occidental libre et pour l’application du droit international.

Je suis contente à chaque fois que quelqu’un est expulsé parce qu’à chaque fois ils ne croient pas ce que je dis. Aujourd’hui, ils ont vu de leurs propres yeux et vécu le moment. Toutes ces personnes sont des têtes de réseaux qui vont, à leur tour, pouvoir témoigner, expliquer que le Maroc est une puissance coloniale qui ne résonne pas comme nous. Ils auraient pu se servir de cette occasion pour montrer leur bonne volonté, mais comme dit Naâma Asfari, mon mari, les Marocains, puissance coloniale, ne résonnent pas comme nous et poursuivent leur vengeance coloniale contre moi et contre tout le peuple sahraoui. Nous en avons fait une preuve éclatante une fois de plus.

Et aujourd’hui nous parlerons aux députés des Cortès, à Madrid, nous continuerons la lutte jusqu’à ce que les élus français et espagnols obligent les gouvernements français et espagnol à appliquer le droit international par leur ami le Maroc. Mais évidemment, ayant été – Macron et Sanchez – espionnés par Pegasus, comme moi d’ailleurs, ils ont sans doute des choses importantes à cacher du fait qu’ils ne peuvent rien refuser à leur ami le roi du Maroc.

Interview réalisée par Kahina Bencheikh El-Hocine

Comment (6)

    Khaled
    6 juin 2025 - 20 h 53 min

    Too obvious comme diraient les anglais!!! connaissant les pratiques et le genre d’ethique que le makhzen emploie, il n’y a pas de quoi s’etonner!!!!

    Bouziane Al Kalii
    5 juin 2025 - 19 h 25 min

    Dans le dossier du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, les puissances européennes que sont la France, l’Espagne et le Royaume-Uni soutiennent directement la position du Maroc, qui occupe ce territoire depuis 1975. Plutôt que de défendre le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui — un principe pourtant reconnu par les Nations unies et l’Union africaine — ces pays cherchent à préserver leurs intérêts stratégiques et économiques dans la région : ressources minières, contrôle géopolitique, stabilité militaire. Cette attitude contribue à affaiblir le mouvement de libération du Front Polisario, qui incarne depuis des décennies l’espoir d’indépendance du peuple sahraoui.

    Le Maroc occupe les terres du peuple sahraoui et les cède à des puissances ex-coloniales. Voilà qui est nouveau dans l’histoire de l’humanite !

    Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui est reconnu principalement par plusieurs résolutions des Nations unies, notamment :

    La Résolution 34/37 de l’Assemblée générale des Nations unies (1979) qui affirme le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.

    Reference: docs.un.org/fr/A/RES/34/37

    Liste des territoires à décoloniser: reference: https://www.un.org/dppa/decolonization/en/nsgt

    La position des Nations Unies sur le Sahara occidental reference: https://www.un.org/dppa/decolonization/en/nsgt/western-sahara

    Le comportement de la France, l’Espagne et le Royaume-Uni n’est pas nouveau : il est révélateur d’un système de domination postcoloniale qui persiste, sous des formes plus discrètes mais tout aussi efficaces. Il rappelle les logiques impérialistes qui ont marqué les siècles de colonisation active, notamment par ces trois puissances.

    La colonisation, en effet, est historiquement liée au développement du capitalisme européen. Elle a permis à ces puissances de s’assurer trois avantages économiques fondamentaux : une main-d’œuvre bon marché (bien connue en Algérie), l’accès à de vastes terres arables (très tres bien connues en Algérie), et des ressources naturelles en abondance (très, très bien connues en Algérie). À cela s’ajoute un quatrième levier essentiel : l’ouverture forcée de marchés coloniaux pour écouler les produits manufacturés venus de la métropole.

    Les colonies fournissaient une main-d’œuvre gratuite ou quasi gratuite par le biais de l’esclavage, du travail forcé ou de salaires dérisoires. Les terres étaient accaparées, souvent par la violence, pour installer plantations, mines et infrastructures conçues pour servir exclusivement les intérêts européens. Les ressources naturelles — pétrole, minerais, coton, sucre, café, caoutchouc, etc. — étaient extraites en masse pour nourrir les industries des métropoles.

    Aujourd’hui, ces avantages ont disparu (bah!). Avec la décolonisation, les anciennes puissances ont perdu l’accès direct et privilégié à ces richesses. Les pays devenus indépendants veulent désormais contrôler leur économie, fixer les prix de leurs ressources, et diversifier leurs relations internationales. Résultat : la France, l’Espagne et le Royaume-Uni ne peuvent plus exploiter librement comme autrefois.

    Cette perte d’influence a des conséquences économiques importantes. Le Royaume-Uni, affaibli par le Brexit, cherche un nouveau rôle mondial mais se heurte à une concurrence féroce. La France connaît une croissance lente, des tensions sociales, et une perte de compétitivité. L’Espagne souffre d’un chômage chronique et d’une forte dépendance au tourisme. Sans les privilèges hérités de l’empire colonial, ces pays affrontent une mondialisation plus rude, plus équitable — et donc moins favorable à leurs intérêts historiques.

    Malgré tout, les réflexes coloniaux subsistent. La France conserve une présence forte dans plusieurs territoires d’outre-mer comme la Nouvelle-Calédonie, la Guyane ou Mayotte, où les enjeux économiques, stratégiques et miniers sont majeurs. Ces territoires, bien que considérés comme « français », sont traversés par des mouvements indépendantistes et des inégalités structurelles héritées de l’histoire coloniale.

    En Afrique, la France tente aussi de maintenir son influence via le franc CFA, des bases militaires, et des entreprises comme Total ou Bolloré. La France s’appuie sur le Maroc comme relais pour exercer son influence sur certains pays africains, dans le but de défendre ses intérêts.
    Elle signe des accords militaires avec certains régimes, exploite des ressources, et intervient politiquement dans des crises locales. Ces pratiques, de plus en plus contestées par les sociétés civiles africaines, sont perçues comme une forme de néocolonialisme — un contrôle économique et politique déguisé, mais bien réel.

    En somme, on peut dire que la France, l’Espagne et le Royaume-Uni rejouent aujourd’hui, sous une autre forme, la vieille course aux colonies. Mais cette fois, ce sont les peuples colonisés d’hier qui commencent à écrire une nouvelle page, en résistant, en dénonçant et en reconstruisant leur avenir sur des bases plus justes.

    L’Afrique possède un potentiel considérable pour défendre les droits de ses peuples, à condition que ses dirigeants fassent preuve de plus de solidarité et d’honnêteté envers leurs populations.

    Pour mieux comprendre ce qui précède, voici une vidéo qui résume de manière claire et concise l’histoire coloniale de la France — une histoire dont les effets se font encore sentir aujourd’hui: https://www.youtube.com/watch?v=k5PkUVImHao

    kalatoff
    5 juin 2025 - 13 h 38 min

    Je me demande si le danseur de claquettes Trump-Astaire n’est pas dans ce coup fourré avec les stars-nazis
    petgazouz-mossad

    Anonyme
    5 juin 2025 - 11 h 53 min

    Petite coquille : lire « raisonner » à la place de résonner ».

      Fodil Dz
      6 juin 2025 - 12 h 33 min

      Quand certains veulent se mettre à raisonner, ça ne peut résonner. Comme un écho d’égos particulièrement mauvais. Des narcissiques enragés considérablement troublés … Ding dong 🛎 😉🤣

    Dr Kelso
    5 juin 2025 - 10 h 22 min

    C’est la France qui est à l’origine du plan d’autonomie BIDON pour son vassal.
    La victoire est au bout du fusil.
    Le POLISARIO se doit d’attaquer la narco-terroriste-pédophile-monarchie sur son territoire et les entreprises étrangères qui pillent ses richesses.
    FREE WESTERN SAHARA
    FREE NAÂMA ASFARI

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