Saïda Hamza : «La grande vitalité que j’ai constatée en Algérie augure une situation avantageuse»

Saïda Hamza (à gauche). D. R.

Saïda Hamza dirige une société à Toulouse, en France, qui sponsorise un important événement à l’occasion de la célébration de la fête de l’Indépendance. Elle se trouve actuellement en Algérie, où elle a eu de nombreuses rencontres avec des responsables, des élus et des acteurs économiques, dans le cadre de la politique d’ouverture du pays en direction de ses enfants établis à l’étranger. Elle s’exprime dans les colonnes d’Algeriepatriotique.

Algeriepatriotique : Vous avez sponsorisé un événement à Toulouse à l’occasion de la fête de l’Indépendance. De quoi s’agit-il ?

Saïda Hamza : C’est un événement organisé par le consulat d’Algérie à Toulouse, à l’occasion de la commémoration du 5 Juillet 1962. La fameuse équipe nationale de football qui a participé aux Coupes du monde de 1982 et 1986 nous a fait l’honneur d’accepter notre invitation pour honorer cette célébration, en animant une rencontre de football amicale avec un club toulousain formé d’Algériens. D’autres activités liées à notre histoire sont également prévues. Nous voulons honorer la mémoire de nos glorieux martyrs qui reste gravée à jamais dans nos cœurs.

Parlez-nous de votre société qui a pris l’initiative de sponsoriser cet événement…

HMZ Médiation est une entreprise spécialisée dans la gestion des conflits, la surveillance de zones sensibles par drone et les services polyvalents à destination des collectivités, bailleurs sociaux, entreprises et particuliers. Notre objectif est d’apporter des solutions concrètes, humaines et technologiques aux problématiques liées à la sécurité, à la tension sociale et à la dégradation du cadre de vie. Nous travaillons en partenariat avec les collectivités locales et leurs services de tranquillité publique, les bailleurs sociaux, en accompagnement des plans de sécurisation ou de médiation, les entreprises privées confrontées à des tensions internes ou avec le public, ainsi que les associations et structures sociales souhaitant un appui ponctuel ou pérenne.

Quelle est la raison de votre présence en Algérie ?

Je suis ici à Alger pour prospecter des domaines dans lesquels je pourrai apporter une pierre à l’édifice de l’économie florissante de mon pays. J’ai eu de nombreuses rencontres avec des responsables, des élus et des acteurs économiques nationaux. Je retiens de mes échanges avec eux une volonté réelle d’aller de l’avant et de nouer des partenariats bénéfiques pour le pays. Tous nos contacts ici en Algérie ont confirmé la sincérité du président Tebboune qui a tendu la main à la communauté algérienne vivant à l’étranger, en vue de concourir à l’essor que connaît le pays actuellement. Et c’est un véritable honneur, pour moi et pour notre diaspora, de nous sentir ainsi complètement intégrés dans cette nouvelle dynamique à laquelle nous espérons pouvoir contribuer efficacement.

Sentez-vous une évolution du climat des affaires en Algérie ?

Sincèrement, je suis agréablement surprise par les retours que j’ai eus lors de mes différentes rencontres à Alger. Il existe une convergence de vues totale et un consensus sur la nécessité de redoubler d’efforts pour accélérer le développement de nombreux secteurs qui permettront au pays d’atteindre les objectifs qu’il s’est assignés. Et je puis vous assurer que grâce à la grande vitalité et à l’engagement patriotique que j’ai constatés, l’Algérie n’en sera que plus prospère et jouira dans un proche avenir d’une situation avantageuse qui la fera entrer dans le club fermé des puissances émergentes.

Un dernier mot ?

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur sympathie envers mon humble personne en tant qu’Algérienne vivant en France, certes, mais pleinement liée à son pays d’origine pour lequel elle voue un incommensurable amour. Je suis heureuse, également, de servir d’exemple à ma famille, ici en Algérie, pour laquelle je représente modestement un symbole de la jeune génération, à la fois combative et profondément attachée à ses racines.

Propos recueillis par Houari A.