L’ONU alerte sur une hausse alarmante de la consommation de drogue chez les mineurs au Maroc

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Des mineurs marocains livrés à eux-mêmes. D. R.

Le dernier rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dresse un constat alarmant sur l’évolution des comportements liés à la consommation de drogues au Maroc, en particulier chez les mineurs de moins de 17 ans.

Selon le document de 2025, la consommation de cocaïne connaît une hausse inquiétante parmi les mineurs, suggérant une pénétration progressive de cette drogue dure dans les milieux juvéniles.

Mais c’est la consommation non médicale de médicaments psychotropes qui enregistre la hausse la plus préoccupante. Les experts onusiens signalent une augmentation de plus de 10% chez les mineurs, révélatrice d’un recours croissant aux tranquillisants et aux antalgiques en dehors de tout cadre thérapeutique.

Ce phénomène est souvent attribué à une accessibilité trop facile à ces substances, ainsi qu’à la présence de troubles psychiques non diagnostiqués.

Même le cas de l’héroïne n’est pas épargné : chez les moins de 18 ans, une hausse allant de 5 à 10% a été observée, exposant cette frange fragile de la population à des formes de dépendance extrêmement destructrices.

Ces évolutions mettent en lumière l’échec manifeste des politiques de prévention, ainsi qu’un certain laxisme dans le contrôle pharmaceutique et l’encadrement des jeunes dans le royaume.

Plus encore, le rapport de l’ONUDC revient sur les données de 2021 relatives au tramadol : cette substance, souvent considérée comme «médicamenteuse», a été la principale cause de traitement dans environ 10% des cas d’addiction au Maroc.

Le Maroc figure ainsi dans une liste noire des pays ayant connu une hausse du nombre d’entrées en centres de traitement pour addiction à la cocaïne, d’après la même source.

R. I.

Comment (4)

    Le Roi Éclipse
    10 juillet 2025 - 11 h 05 min

    Peut-être qu’après tout le maroc a décidé de se lancer dans la « coke thérapeutique ». Un produit de consommation a retrouvé prochainement dans tous les hypermarchés et supermarchés Franprix et Monoprix appartenant au groupe Casino qui sont en passe de s’installer dans la narcomonarchie.

    ANONYMOUSTOP
    10 juillet 2025 - 8 h 43 min

    L’augmentation de la consommation
    de drogues au Marrok est dû à un
    malaise généralisé parmi les jeunes
    qui ne croient pas en la capacité
    de leur régime du makhzen à
    leur construire un avenir radieux.
    L’augmentation de la consommation
    de drogues par la jeunesse marocaine
    est devenue une façon d’échapper
    à la réalité de leur situation sociale
    et économique négative
    mené par le régime marroki,
    ainsi qu’un système scolaire inégal
    au niveau national au Marrok.
    L’analphabétisme est réel au Marrok
    parmi la jeunesse.
    Les inégalités se creusent de plus
    en plus au Marrok et le taux pauvreté
    est sur une courbe montante.
    La drogue est un filon juteux au Marrok
    et sans état d’âme.

    Anouar Macta
    9 juillet 2025 - 22 h 06 min

    (…)
    La montée catastrophique de la drogue au Maroc — tramadol, psychotropes, cocaïne — n’est pas un simple accident social. C’est le fruit d’un plan cynique et méthodique visant à asservir totalement un peuple déjà à l’agonie. Les trafiquants, les réseaux obscurs derrière cette déferlante, ne sont pas de simples dealers, mais des exécutants d’une stratégie plus vaste. En droguant massivement la jeunesse marocaine, ils préparent la déchéance d’une génération, l’abandon d’un pays livré à lui-même.

    Ce plan n’est pas qu’un crime social. Il s’accompagne d’une autre forme d’exploitation : la vente de ces jeunes dans les recoins les plus sombres, livrés à des réseaux de prostitution, à la traite humaine, et aux perversités des pédophiles séfarades, qui tirent profit de cette déliquescence organisée. C’est une tragédie humaine et politique, un délitement orchestré, destiné à faire du Maroc un terrain docile et corrompu.

    Mais ce poison ne s’arrête pas à nos frontières. L’Algérie, consciente de cette menace, doit agir sans délai. La guerre larvée menée contre notre jeunesse ne peut rester impunie ni ignorée. Face à ces agressions, le pays doit adopter une posture de fermeté absolue.

    Le rétablissement de la peine de mort pour les trafiquants, les complices et les réseaux qui empoisonnent nos enfants est une nécessité politique et morale. Ce n’est pas seulement une sanction, mais un avertissement clair adressé à Tel Aviv, à ses relais, et à tous ceux qui cherchent à affaiblir l’Algérie de l’intérieur : notre main ne tremblera pas. La survie de notre nation exige la plus grande rigueur.

    Il est temps de sortir de l’ambiguïté, de démasquer la cinquième colonne, et d’éradiquer sans faiblesse tous les réseaux qui veulent briser la jeunesse algérienne. La mobilisation populaire, le contrôle politique et judiciaire doivent être immédiats et implacables.

    « Tramadol royal » n’est pas qu’un titre métaphorique. C’est le signal d’une lutte existentielle. La drogue comme arme, le silence comme complicité, et la ferme riposte comme unique issue.

    L’Algérie ne doit plus laisser filer cette guerre silencieuse. Car si la jeunesse tombe, c’est tout le pays qui tombe.

      ANONYMOUSTOP
      10 juillet 2025 - 12 h 57 min

      100% d’accord 👍

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