L’Algérie dans la course à l’Elysée : qui fait vraiment les présidents en France ?

Bruno Retailleau
Bruno Retailleau à l'Elysée... D. R.

Une contribution du Dr A. Boumezrag – Dans l’histoire politique française, les présidents ne tombent jamais du ciel. Derrière chaque élection, chaque investiture, se cachent des réseaux, des influences, des jeux de pouvoir souvent invisibles au grand public. Du général De Gaulle à Bruno Retailleau, la question demeure : qui fait vraiment les présidents en France ?

Le mythe du chef providentiel, seul maître de son destin, est séduisant mais simpliste. La réalité est beaucoup plus complexe. Entre partis politiques, lobbies, médias et intérêts économiques, le choix du président s’apparente souvent à un subtil jeu d’équilibre où l’influence prime sur la simple volonté populaire.

De Gaulle incarnait une France «fière, souveraine, capable de grands discours et de décisions audacieuses». Mais même lui n’a pas échappé aux pressions, aux alliances secrètes, aux compromis nécessaires pour asseoir son pouvoir. Aujourd’hui, des figures comme Bruno Retailleau, moins visibles mais tout aussi déterminantes, œuvrent dans l’ombre pour modeler le paysage politique, orienter les choix et préparer l’élection des futurs dirigeants.

Le pouvoir en France ne se construit pas uniquement dans les urnes. Il se façonne dans les couloirs feutrés des partis, dans les salons où se discutent les compromis, et dans les cercles où se nouent les deals politiques. Retailleau, à l’image d’autres barons politiques, sait manier ces leviers, façonnant parfois les présidents avant même que le peuple ne les découvre.

A travers ce prisme, le général De Gaulle et Bruno Retailleau ne sont pas si éloignés qu’on pourrait le croire. Tous deux illustrent deux faces d’une même pièce : celle d’un pouvoir incarné et visible d’un côté, et celle d’une puissance discrète et stratégique de l’autre. Cette dualité est le cœur battant de la démocratie française – une démocratie où l’apparence masque souvent la réalité.

La question qui se pose alors est simple : les Français sont-ils prêts à regarder derrière le rideau, à remettre en question le spectacle, pour mieux comprendre le mécanisme réel de leur démocratie ? Ou préfèrent-ils demeurer spectateurs, fascinés par les figures charismatiques sans voir ceux qui tirent les ficelles ?

Dans un monde politique en constante évolution, où les attentes citoyennes sont fortes mais où la défiance grandit, il est urgent d’éclairer ces zones d’ombre. Pour que la démocratie ne soit pas qu’une illusion, il faut connaître ses véritables artisans – De Gaulle, Retailleau et tous ceux qui œuvrent dans l’ombre.

Alors, qui fait vraiment les présidents en France ? Le général De Gaulle, figure tutélaire d’un pouvoir fort et charismatique, ou bien les stratèges de l’ombre comme Bruno Retailleau, architectes silencieux de la mécanique politique ? La réponse est sans doute dans cette tension permanente entre visible et invisible, entre symbolique et pragmatique.

Cette dualité est le moteur de notre démocratie – fragile, complexe, parfois imparfaite, mais aussi pleine de promesses quand on accepte d’en dévoiler les coulisses. En levant le voile sur ces acteurs et ces mécanismes, nous ne cherchons pas à démystifier pour détruire, mais à comprendre pour mieux participer.

Car, au final, la question n’est pas seulement de savoir qui fait les présidents, mais comment les citoyens peuvent reprendre la main sur un système qui leur échappe souvent. Peut-être est-il temps de sortir de l’ombre, de briser le silence et de rendre le pouvoir à ceux à qui il appartient vraiment : le peuple.

Pourquoi l’Algérie revient-elle sans cesse dans les présidentielles françaises ?

L’Algérie, c’est plus qu’un dossier diplomatique : c’est le reflet d’un passé colonial lourd, d’une mémoire partagée et souvent douloureuse qui continue de marquer l’identité française. Depuis De Gaulle, chaque président doit composer avec cette histoire complexe, entre réparation symbolique et enjeux politiques actuels.

Ce thème réapparaît inévitablement lors des présidentielles, car il incarne à la fois les défis de l’intégration, les attentes des communautés franco-algériennes et les intérêts stratégiques. Macron l’a rappelé, Retailleau y sera confronté : l’Algérie est un miroir, parfois trouble, de la France elle-même.

En 2027, comme hier, ce thème restera un test pour tout candidat, un révélateur des tensions et des vérités enfouies au cœur du pouvoir français.

A. B.

Comment (17)

    Bastos
    10 août 2025 - 11 h 27 min

    Sot-tailleau « l’homme au rictus » cette créature est une poche de gaz d’orgueil qui se respire elle-même.

    Salim Samai
    10 août 2025 - 9 h 19 min

    Excellent Debat! Pauvres Peuple & « Democratie »! Preuve! A Paris et Berlin 2 Peuples manifestent CONTRE Israel & « Leurs Representants » POUR Israel! Le peuple US se fiche d´Israel mais Washington Love Israel jusqu´au SUICIDE & l`ABSURDE!

    USA, Franca, ailleurs; pareil! On invite « Le Peuple á Choisir » entre les MÈMES Tweet-Slogans qui veulent TOUT dire tel « Je vous ai compris » du General! Les USA « Accusent » la Russie d`etre « Sous les Oligarques »! C´west pire aux USA ou neanmoins c`est « normal » puisque « Le Fric, c`est Chic » et TOUT ACHÈTE!

    Mias qui commande? En DZ, Iran & á Cuba, c`est Ouadhah/TRANSPARENT! Au « Monde Libre », je ne sais pas! Hollywood, qui amuse & abrutit les peuples & les PRODUCTEURS qu´on ne voit JAMAIS ??

    Abou Stroff
    10 août 2025 - 7 h 04 min

    « Car, au final, la question n’est pas seulement de savoir qui fait les présidents, mais comment les citoyens peuvent reprendre la main sur un système qui leur échappe souvent. » s’interroge A. B.

    je pense que, dans une société où le capital est le rapport social dominant, les capitalistes en tant que classe dominante, font les présidents en donnant l’illlusion, grâce notamment aux intellectuels organiques du système capitaliste et aux médias au service du système, aux « citoyens » qu’ils (les citoyens) participent à la gestion de la « cité ».

    quant aux citoyens qui pourraient reprendre la main sur un système qui leur échappent, autant demander à la classe capitaliste de se faire harakiri.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que dans une société composée de classes aux intérêts contradictoires, il n’y a pas de place pour un monde des Bisounours où tout le monde est à recherche du bonheur de tout le monde.

    wa el fahem yefhem

    Brahms
    10 août 2025 - 2 h 02 min

    Qu’il aille plutôt régler ses comptes avec Nicolas Sarkozy qui lui a vendu 600 tonnes d’or à 400 dollars l’once faisant une perte colossale de 18 milliards d’euros pour ensuite enchainer avec une guerre en Libye faisant 250 000 morts avec des dégâts considérables transformant sa France en centre de migrants.

    L’Algérie ce n’est plus la vache à lait de la France.

    Anonyme
    9 août 2025 - 22 h 41 min

    Rien a cirer de savoir qui héritera de la faillite financière et morale de leur bateau ivre.

    Pour nous, il est clair comme de l’eau de roche que la seule et unique voie consiste a décapiter la présence française en Algérie sur tous les plans, a démolir leurs résidus d’influence, a anéantir tous les liens de quelque nature qu’ils soient puis a javeliser tout ça.

    On ne veut plus entendre parler d’eux.

    Voici les 2 nouveaux lobby
    9 août 2025 - 20 h 05 min

    Les lobby des LGBT et des féministes ont une grande influence sur l’orientation de la société française comme par exemple dans le déficit des naissances au point d’alarmer les sociologues, ces deux lobby ne font plus d’enfants ils influence même les très jeunes car quand ils se mettent en couples c’est une femme avec une femme ou un homme avec un homme.

    En france, les élections présidentielles ne se jouent pas forcément dans les urnes. D’autres critères doivent être pris en compte : le pouvoir médiatique, les grandes fortunes qui ont la mainmise sur les médias, l’importance des réseaux, des cercles d’influence et des lobbies, les loges maçonniques, les financements …
    On ne parlera pas de la corruption.

    Anonyme
    9 août 2025 - 18 h 18 min

    Jacques Attali a déclaré faire les présidents français.

      Hâmidou
      10 août 2025 - 9 h 40 min

      Donc pour vous les élections présidentielles françaises c’est le jeu « Jacques a dit ».

    Dr Kelso
    9 août 2025 - 18 h 05 min

    Pour reprendre le cultissime Desproges :
    « La naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l’on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l’enfant croit au Père Noël. L’adulte non. L’adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.».

    Dr Kelso
    9 août 2025 - 17 h 59 min

    L’Algérie bashing incurable en rente mémorielle récurrente extrêmement lucrative pour masquer leur bilan leur incompétence interne franco-française.

    Anonyme
    9 août 2025 - 17 h 43 min

    Faire ne serait ce ´ qu un SIMPLE PARALLELE entre De Gaulle et le Palefrenier fraudeur et menteur Éhonté Retailleau pour tenter de démontrer les Ressorts derrière les Élections présidentielles en Fafa est un Risque que ne devrait pas prendre un Observateur politique .
    Qui plus est , présenter un tatayoyo comme un Baron et un stratège en Politique est insultant pour les français Libres . L auteur semble oublier que cet éternel Arriviste – ramasse miettes qui n a pas froid ni aux yeux ni aux oreilles n est que la voix de son maître le guignol du Puy du Fou et de ses maîtres Nazisionistes dont les LIENS avec le FN puis le RN , désormais exposés au vu et au su des Français , sont connus depuis longtemps ( depuis l arrivée de Mitterand et la Cour menée par Attali ) par tous les analystes politiques français et étrangers s interressant à la vie politique chez Fafa .

    Luca
    9 août 2025 - 17 h 19 min

    Les sectes française pedo politique corrompues, et les médias français fachistes et très manipulateur. La france est un pays très raciste, et si vous ne me croyez pas, et bien penchez vous sur son actualité. Moi je ne peux pas être raciste, c’est dans mes gènes d’Algériens , eux ils le sont , c’est peut être dans leur gènes de français, une population dont la seule histoire contemporaine fut la dynastie lepen

    Dante
    9 août 2025 - 17 h 15 min

    1,2 millions de Bousbiriens clandestins ajoutant quelques millions de Snp Bousbiriens et voilà la CINQUIÈME COLONNE en Algérie

    Cubano1997
    9 août 2025 - 17 h 02 min

    Je ne comprends pas cette comparaison entre De Gaulle et le ratRetailleau ce minable et minuscule matamore rachitique de poulailler. De Gaulle même s il n est pas parfait était un homme politique compétent et respecté. La classe politique française a complètement changé depuis Sarkozy qui a ouvert toutes les portes des pouvoirs politiques, médiatiques et judiciaires aux lobbys qui font aujourd’hui la loi en France et qui traitent les français comme des indigènes soumis à leurs agendas. Retailleau n est qu un misérable perroquet plus zélé que les autres qui est prêt à tous les léchages de c..pour obtenir le soutien de ses maîtres. Oubliez le, c est un personnage insignifiant qui n existe que par la grâce des médias du mensonge, de l insulte et de la haine ,la poubelle de l information.

    Anonyme
    9 août 2025 - 17 h 01 min

    C’est l’Algérie qui a enfanté leur cinquième république,
    On va lancer la sixième aussi.

    🇩🇿 Fodil Dz
    9 août 2025 - 16 h 43 min

    Qui fait réellement les présidents en france ?
    On dit souvent qu’emmanuel macron a été choisi par le monde de la finance.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.