Macron s’échine à saboter les efforts de paix en cours entre la Russie et l’Ukraine
Par Mohamed K. – Pendant que les Etats-Unis s’emploient à mettre fin au conflit armé en Ukraine, la France se mobilise pour saboter les efforts de Donald Trump qui semble avoir réussi, malgré les tentatives désespérées d’Emmanuel Macron, à convaincre Vladimir Poutine à rencontrer Volodymyr Zelensky en tête-à-tête dans deux semaines, selon ce qu’a fait savoir le chancelier allemand, Friedrich Merz. Le locataire de l’Elysée, en fin de mandat calamiteux, se braque sur l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord relatif à l’engagement militaire des pays de l’Otan en cas d’agression d’un de ses membres, au moment où la communauté internationale nourrit l’espoir que les deux frères-ennemis parviennent enfin à un accord de paix.
Emmanuel Macron, frustré par l’avanie qu’il a subie à Moscou au lendemain de l’opération militaire russe en Ukraine, cherche sa revanche personnelle au détriment du peuple ukrainien, qui souffre le martyre depuis que l’Occident a parachuté Zelensky à la tête du pays, après un coup d’Etat scientifique orchestré à partir des Etats-Unis et de l’Europe, en 2019. Le but du renversement du pouvoir à Kiev était de faire de l’Ukraine un front avancé pour les armées américaine et européenne, constituant ainsi un casus belli et une véritable menace pour la sécurité de la Russie.
Parallèlement au travail de sape conduit par Emmanuel Macron à Washington, où se tient une réunion entre Donald Trump et un certain nombre de dirigeants européens, qui se sont rendus aux Etats-Unis pour forcer Zelensky à appliquer la feuille de route établie à Bruxelles, les médias français se tuent à démontrer que l’armée russe aurait échoué en Ukraine et que les plans de Poutine se seraient fracassés contre la résistance ukrainienne. Un mensonge démenti par les explications du Kremlin qui n’a eu de cesse de préciser que l’armée russe a fait le choix de retarder son avancée pour éviter des pertes humaines civiles, alors que les va-t-en-guerre occidentaux, qui sacrifient le peuple ukrainien sur l’autel de leurs intérêts, poussent Zelensky à faire durer le conflit, ne se souciant aucunement du sort des citoyens et des soldats ukrainiens envoyés au feu.
Dans ce contexte tendu où les intérêts géopolitiques priment sur les vies humaines, la position de la France suscite des interrogations profondes. Plutôt que de jouer un rôle constructif et d’encourager les pourparlers de paix, elle s’entête dans une logique d’affrontement et de provocation, en contradiction flagrante avec les aspirations de millions d’Ukrainiens et d’Européens épuisés par des années de guerre. Alors que certains acteurs internationaux, à l’instar de Donald Trump, cherchent à ouvrir une brèche vers un cessez-le-feu, voire une solution diplomatique durable, Paris persiste à souffler sur les braises du conflit.
Cette posture française alimente un dangereux engrenage qui éloigne toute perspective de réconciliation et aggrave davantage la fracture Est-Ouest. La logique belliciste qui anime certains cercles occidentaux, sous couvert de défense des «valeurs démocratiques», masque mal les calculs économiques et stratégiques liés au contrôle de l’espace eurasiatique et à l’isolement de la Russie. De surcroît, elle fait peser un risque grandissant sur la sécurité du continent européen, qui pourrait se retrouver, une fois de plus, au centre d’un conflit de grande ampleur.
M. K.
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