IATF 2025 : Tebboune affirme que l’Afrique c’est l’avenir

Tebboune Sommet
Le président Tebboune présidant le Sommet d'Alger.D. R..

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) qu’il a présidée au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), que «l’Afrique c’est l’avenir» et que l’Algérie contribuera activement aux efforts visant à relever le défi du développement dans le continent.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de cet événement continental, le président de la République a affirmé que «l’Afrique c’est l’avenir», soulignant que «l’Algérie contribuera activement aux efforts visant à relever le défi du développement dans le continent».

A cette occasion, le président de la République a indiqué que l’Algérie était fière d’accueillir cette quatrième édition de l’IATF, qui, a-t-il dit, se tient dans «une conjoncture mondiale très sensible et délicate, où les événements s’accélèrent à un rythme sans précédent».

Le président de la République a, dans ce cadre, évoqué l’accroissement des risques d’effondrement du système des relations internationales actuel, «désormais menacé dans son existence, dans son essence et dans les fondements et les institutions politiques, sécuritaires, voire économiques qui le sous-tendent», a-t-il dit.

Face à cette situation, le président de la République a fait part de son inquiétude que l’Afrique ne soit, une fois encore, «parmi les principales victimes de cette dégradation de la situation», rappelant, à cet égard, «la marginalisation de la voix et du rôle de l’Afrique dans le processus de refonte de l’ordre mondial, malgré les ressources, les potentialités et les énergies qu’elle recèle».

Dans cette perspective, le président de la République a affirmé que la rencontre d’aujourd’hui, «bien plus qu’un simple événement économique, se veut l’incarnation de la conscience collective qui nous anime tous pour édifier un continent intégré, un continent à la volonté forte et pleinement actif dans son environnement régional et international».

Au terme de son allocution, le président de la République a annoncé l’ouverture officielle de la 4e édition de l’IATF.

R. E.

Commentaires

    Monsieur le Président, j’espère que votre phrase gagnera en sens si nous substituons le mot continent par nation. C’est-a-dire: L’Algérie participera de manière proactive aux initiatives pour relever le défi du développement national.

    Nous ne sommes en aucun cas la garderie du continent africain, ni leur générateur de revenus. D’autres pays africains plus prospères que l’Algérie sont en mesure de soutenir leurs concitoyens et voisins.Tout ce qu’il faut faire, c’est suivre leur démarche et apporter notre propre contribution comme ils le font. C’est tout, n’est-ce pas?

    Les anciens colonisateurs continuent de contrôler la direction en Afrique et sont ceux qui marginalisent les perspectives africaines. L’Afrique est toujours «écoutée», mais ses points de vue et ses enjeux sont souvent négligés dans les organes internationaux.

    En dépit de leurs atouts majeurs (ressources naturelles, jeunes citoyens, potentiel économique), les dirigeants africains se trouvent à la merci des forces capitalistes, devenant ainsi les défenseurs des intérêts étrangers dans leurs nations.

    Il est nécessaire de comprendre pourquoi l’Afrique est souvent mise de côté ou marginalisée lors des débats et des réformes sur la gouvernance mondiale, ce qui limite sa capacité à façonner le nouvel ordre mondial en sa faveur.

    Nous, Africains, devons surmonter ce sentiment de frustration lié à l’impuissance de notre continent à transformer sa richesse intrinsèque en une influence tangible et percutante au niveau mondial. Ceci est nécessaire pour défendre nos intérêts et encourager un ordre plus juste et équitable.

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