Ligue des champions : finir le boulot pour le Real, éviter la déroute pour Chelsea

Incontesté en Espagne, le Real Madrid part avec l'idée de transformer aujourd’hui mercredi le 8e de finale retour de Ligue des champions contre le CSKA Moscou en une simple formalité après le nul de l'aller (1-1), alors que Chelsea, rossé à Naples (1-3), joue lui sa survie et son honneur.

Incontesté en Espagne, le Real Madrid part avec l'idée de transformer aujourd’hui mercredi le 8e de finale retour de Ligue des champions contre le CSKA Moscou en une simple formalité après le nul de l'aller (1-1), alors que Chelsea, rossé à Naples (1-3), joue lui sa survie et son honneur.
Alors que le Barça est relégué à dix points en Liga, que peuvent espérer des Russes privés de Dzagoev, de Gonzalez et peut-être de Honda, contre l'ogre enfanté par Mourinho qui vient de remporter sa 10e victoire d'affilée en déplacement en championnat (3-2 face au Betis) ?
«1-1 à l'aller, c'est un résultat compliqué, qui laisse les choses assez ouvertes, estime pourtant le Madrilène Mourinho. Par rapport à demain (mercredi), j'ai surtout peur du football, qui peut réserver tout type de surprises. Je connais le CSKA du temps où j'étais à Chelsea et à l'Inter. C'est une équipe compliquée à jouer, qui sort vite en contre-attaque et qui sait bien défendre».
A l'aller, le buteur Ronaldo et consorts ont pourtant joué à leur rythme, concédant une égalisation au bout du temps additionnel.
Mais ce petit but préserve d'autant plus les espoirs du CSKA, qui se repose sur l'efficacité de Doumbia (5 buts en 6 matches), que le club a remporté ses deux seuls matches européens en Espagne. Surtout, les Russes ont été la première équipe à contraindre l'un des prétendants au sacre final le 19 mai à Munich à un nul en C1 cette saison après ses six victoires en phase de groupes.
En revanche, sa forme du moment ne semble pas au niveau de celle de son adversaire puisque dans le derby moscovite, le Dinamo a contraint ce week-end le CSKA au nul (1-1).
Le sort de l'autre match paraît en revanche beaucoup plus indécis, entre des Napolitains portés par Lavezzi et Cavani, et les Londoniens de Chelsea que Di Matteo, le successeur de Villas Boas, entreprend tout juste de remettre dans le droit chemin.
Les deux Manchester éliminés en poule, Arsenal ayant été bouté il y a une semaine hors de la C1 par Milan, les Blues, seulement 5e de leur championnat, se retrouvent surtout la dernière équipe anglaise en course, avec sur les épaules le poids d'une 1re absence des représentants nationaux en quarts de finale depuis 16 ans.
Pas de chances pour lui, Chelsea, même si son coach azzuro l'a remis en selle ce week-end contre Stoke grâce à l'inusable Drogba (1-0), n'aime pas trop les Italiens en plus!
Mais le petit but inscrit à l'aller par Mata, avant que la cavalerie napolitaine ne sonne la charge, peut suffire à faire la différence en faveur d'une équipe de Chelsea qui n'a cependant gagné aucun de ses cinq derniers matches à élimination directe à domicile.
En face, le Napoli, 4e du calcio, est lui en revanche dans la forme de sa vie: après six victoires d'affilée notamment grâce à cinq buts de Cavani et six de Lavezzi, les Italiens ont l'occasion d'égaler leur meilleure série depuis février 1988 et la venue de Maradona à San Paolo.
R.S

Mercredi à 20h45 :
Chelsea (ENG) – Naples (ITA) (aller 1-3)
Real Madrid (ESP) – CSKA Moscou (RUS) (aller 1-1)

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