La question du pouvoir d’achat incontournable

Sans crier gare, la flambée des prix des fruits et légumes, illustrée par la pomme de terre à 100 DA/kg, a fait irruption dans le décor de pré-campagne électorale comme pour indiquer à la classe politique, engagée dans la course aux sièges, où sont les problèmes des Algériens.

Sans crier gare, la flambée des prix des fruits et légumes, illustrée par la pomme de terre à 100 DA/kg, a fait irruption dans le décor de pré-campagne électorale comme pour indiquer à la classe politique, engagée dans la course aux sièges, où sont les problèmes des Algériens.
La dimension sociale que doivent avoir les programmes des candidats paraît absente du discours et du débat. Pourtant, cela est évident, le pouvoir d’achat, pour la grande majorité des Algériens, est ce qu’il y a de plus important. Les mouvements sociaux les mieux organisés ont pour objet les questions salariales. Le gouvernement y a répondu parfois favorablement, mais que valent les augmentations de salaires ou de pensions de retraite si elles sont immédiatement dépassées par la hausse des prix souvent déclenchée artificiellement par les spéculateurs.
L’exemple de produits comme le lait et le pain, dont les prix sont soutenus, ou le sucre et l’huile, aux prix plafonnés, confirme que la défense du pouvoir d’achat des Algériens est un devoir de l’Etat.
L’expérience du désengagement total de l’Etat du commerce de détail des fruits et légumes au profit du «libre jeu des règles du marché» a montré ses limites.
Messaoud M.
 

Commentaires

    Mohamed
    17 mars 2012 - 7 h 03 min

    Celabs appelle tout
    Celabs appelle tout simplement de l inflation. On ne devrait pas en etre surpris et chercher de vaines explications stigmatisant tel ou tel acteur ou la « speculation ». On ne devrait pas en etre surpris car cette inflation est simplement la consequençe de toutes les actions inflationnistes du gouvernement:
    1. Instauration du credit documentaire et ainsi augmentation du cout des importations (qui constituent l essentiel de notre consommation).
    2. En consequence de l instauration du credit documentaire (et d autres mesures ayant le meme effet), reduction du nombre d acteurs, et ansi de la conccurence. Simple bon sens: s il y a moins de conccurence, cela fait une pression a la hausse sur les prix.
    3. Augmentation salariales et une serie de distributions sans augmentation de la productivite.
    C est donc inutile d aller chercher d autres raisons et mentir aux algeriens. Les prix augmentent, car le dinars vaut moins tout simplement.

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