Le Pentagone déclare la guerre à ses propres soldats en Afghanistan

Leon Panetta, le secrétaire américain à la Défense, a envoyé un sévère avertissement aux troupes américaines contre les scandales qui dévoilent le visage barbare de l’armée américaine. Panetta dit craindre que les scandales à répétition dont se rendent coupable ses soldats voyous en Afghanistan, fassent «les manchettes de la presse internationale». Intervenant à Fort Benning, dans l'Etat de Géorgie, dans le sud des Etats-Unis, Panetta a indiqué que ces militaires peu scrupuleux «manquent de jugement, manquent de professionnalisme, manquent de leadership». Triste aveu du premier responsable d’une armée dont la puissance virtuelle est consacrée à uriner sur des cadavres de taliban et brûler des livres saints. Mais beaucoup se demandent si la liste des scandales qui ébranlent l’institution militaire américaine en Irak et en Afghanistan depuis plusieurs années, n’est pas un subterfuge pour faire oublier l’infamie de l’occupation elle-même. En attirant l’attention sur des bavures que l’administration Obama s’empresse à chaque fois de condamner «avec la plus grande fermeté» et de faire suivre par «de sincères excuses» aux musulmans, les Etats-Unis détournent l’attention de la communauté internationale sur leur présence prolongée dans deux territoires qui ne sont pas les leurs. D’ailleurs, Leon Panetta n’omet pas de rappeler que ces violations flagrantes des droits humains les plus élémentaires, par ses hommes, portent atteinte à la «mission» en Afghanistan et en Irak que Washington inscrit dans la «guerre contre le terrorisme» depuis les attentats du 11 septembre 2001. Depuis cette date, le nombre de scandales n’a cessé d’augmenter, blessant l’amour propre des musulmans de par le monde et exacerbant le sentiment de haine contre ce pays hégémonique, si bien que les rangs d’Al-Qaïda se voient chaque jour renforcés.
Lina S.

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