«Solution trouvée» aux microfissures de l’A380, mais les réparations dépasseront les 250 millions d’euros

L’avionneur européen Airbus a trouvé une solution définitive pour éviter les microfissures dans les ailes de ses super-jumbos A380, mais en attendant, les réparations dépasseront 250 millions d’euros, a annoncé mercredi sa maison mère EADS. «Une solution aux problèmes de fissure sur les pieds de nervure des voilures de l’A380 a été trouvée. Cette modification définitive se révèle être plus complexe qu’initialement prévu et en attendant, une charge supplémentaire de 158 millions d’euros couvrira les coûts de réparation des 71 appareils livrés fin mars», a-t-elle ainsi déclarée.
L’avionneur supportera des charges supplémentaires au fil des livraisons, a précisé le directeur financier d’EADS, Hans-Peter Ring. EADS avait déjà inscrit une provision de 105 millions pour la réparation des microfissures sur quelques dizaines des 4 000 pieds de nervure que compte un avion. Ces pièces métalliques en équerre rattachent le revêtement de l’aile à son infrastructure. M. Ring a précisé que cette solution définitive devait encore être validée par l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) et ne pourrait être introduite dans les chaînes de montage que «tard dans l’année 2013».
D’ici là, le plus gros avion commercial au monde sera livré avec un kit de réparation. Le directeur financier a annoncé des précisions supplémentaires «dans deux semaines environ», après la conclusion des discussions avec AESA et les compagnies aériennes clientes.
La recherche d’une solution a obligé Airbus à ralentir la cadence de production des A380. Il compte toujours en livrer 30 d’ici à la fin de l’année, mais reconnaît que cet objectif est «aujourd’hui plus ambitieux du fait du plus grand nombre de livraisons différées».
Agence
 

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