Les Frères musulmans mis en garde contre toute atteinte aux libertés

Des forces politiques et populaires en Egypte ont exprimé leur profonde préoccupation à l'égard des conséquences de l'assassinat d'un jeune qui se promenait en compagnie de sa fiancée par un groupe de «barbus» sur la côte de la province de Suez, estimant cela «en contradiction avec les préceptes de la religion». Dans un communiqué publié mardi, des représentants de 12 partis et mouvements politiques de la province ont souligné leur solidarité avec la famille de la victime, appelant les services de sûreté à arrêter immédiatement les auteurs et faire la lumière sur les circonstances entourant ce crime. Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et les Frères musulmans ont indiqué n'avoir aucun rapport avec cet incident. Cet acte ne doit pas rester impuni, ont estimé des militants d'associations civiles lors de l'enterrement de la victime avant de dire que «le terrorisme est un phénomène d'une extrême gravité». D'autre part, la presse a évoqué ces derniers jours les pressions et contraintes auxquelles sont confrontées les femmes en raison de leur accoutrement, outre les agressions perpétrées contre les salons de coiffure. De son côté, le conseil national de la femme en Egypte a exprimé dans un communiqué son «indignation» des propos de nombre d'associations féminines et de ce qui a été publié par certains médias sur «les violations des libertés individuelles» par la force et l'intimidation face à ce qui est considéré comme étant en contradiction avec les préceptes et la morale de la religion. Il a, en outre, condamné cet acte individuel, appelant les institutions de l'Etat à prendre «les mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à ces agissements».
R. I.
 

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