Human Rights Watch appelle Tripoli à s’occuper du cas des personnes détenues par des milices

L'organisation des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé samedi les autorités libyennes à reprendre sous sa responsabilité des milliers de personnes qui sont détenues par des milices. Dans un communiqué, HRW a déploré que le Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) «n'est pas parvenu à reprendre sous sa responsabilité les quelque 5 000 personnes détenues arbitrairement par des groupes armés et dont certaines font l'objet de tortures sévères». Les ministères de l'Intérieur et de la Défense doivent, d'ici le 12 juillet, «transférer tous les partisans de l'ancien régime devant la justice si leur culpabilité est prouvée», a souligné l'ONG en faisant référence à une loi adoptée en mai dernier. Elle a insisté sur le fait que ces personnes détenues par des milices ainsi que 4 000 autres dans des prisons sous le contrôle de l'Etat «doivent tous avoir la garantie que leur droit soit respecté». «Toute détention en dehors de la loi, y compris celle opérée par des miliciens, doit être considérée comme un acte criminel», a conclu HRW. L'ONG Amnesty International (AI) avait fait état dans un rapport publié, il y a quelques mois, de graves violations, dont des meurtres et tortures, commises par des milices armées contre des civils en Libye, où d'importantes quantités d'armes restent toujours en circulation depuis le dernier conflit armé ayant conduit à la chute du régime de Maâmmar Kadhafi.
R. I.

 

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