Arrêtons-nous et tentons un rapide état des lieux

En Syrie, les pro-sionistes Hollande et Fabius avaient un but ; légitime ou pas, là n’est pas la question. Nous constatons que non seulement le but n’est pas atteint, mais que ce couple de scélérats s’est perdu en chemin. Plus grave, il y a perte d’orientation lorsqu’ils répètent : «Armons les terroristes». Pour mémoire, cela fait deux ans que les terroristes sont armés, sans compter les armements et dispositifs déjà pré-positionnés avant les débuts de la crise. Qu’on ne vienne pas nous faire croire que des tunnels de plusieurs centaines de mètres de long furent creusés en quelques heures en plein milieu des combats. Débiles peut-être, mais pas à ce point !
Au Mali, visiblement, quand on perd la boussole on arpente, mais on n’avance pas. L’ensablement avec les chaleurs accablantes qui arrivent dans cette région n’arrangeront certainement pas les choses. Attendons donc !
En Algérie, là aussi, cela ne marche pas fort. La phase une d’In Amenas a lamentablement échoué, grâce à la vigilance et à la compétence des forces armées algériennes. La phase deux de jeudi avec la manifestation des chômeurs à Ouargla devait faire démarrer l’insurrection en entraînant le sud algérien. Cela a fait pschitt et puis encore pschitt ! La manif a bien eu lieu. Quelque milliers de manifestants avec des revendications légitimes. Des maraudeurs infiltrés ont essayé de faire dégénérer le mouvement, mais ils ont vite été «calmés» par les manifestants. Les corps constitués ne sont même pas intervenus. Dispersion du rassemblement dans le calme et, cerise sur le gâteau, les manipulateurs ont été identifiés ! L’analyse des faiblesses de l’ennemi peut fonder une tactique, si l’on sait les exploiter voire les aggraver. M. Lavrov le sait et la non-réponse à la provocation de Fabius est un excellent révélateur. Il semble bien que c’est bien le président Poutine qui a le pied sur la vanne de gaz qui alimente une grande partie de l’Europe. Tant qu’il ne diminue pas la pression dans les tuyaux, c’est qu’il n’y a pas péril en la demeure. La force c’est bien quand elle est maitrisée, mais la réflexion et l’intelligence c’est mieux ! Il faut commencer par «se connaître et connaître l’adversaire», nous dit Sun Zi.
Amir S.
 

Commentaires

    Ezzine
    26 mars 2013 - 17 h 51 min

    Faut-il croire qu’enfin la
    Faut-il croire qu’enfin la solution ne peut être désormais que sécuritaire pour laquelle l’armée idéologique syrienne devra engager plus de troupes sur le terrain afin de venir à bout de ces groupes terroristes de plus en plus aliénés, échappant à tout contrôle et à toute maitrise parfois même de leurs parrains et n’obéissant qu’à leur instinct meurtrier. Quoique l’on puisse dire, à ce sujet, Il y a des signes qui ne trompent pas
    Faut-ils désespérer ou être optimiste comme le vaillant guerrier M. Nasser Kandil qui parle d’une confrontation entre deux alliances, l’une dit-il – adverse – qui s’effrite, et l’autre – ami – qui est sereine et sûre de sa victoire.
    Ou bien devenons-nous se résigner et préparer d’ores et déjà les obsèques de la dernière base maritime de la fédération de Russie au moyen orient (Syrie) à côté des funérailles de l’alliance trilogique de la résistance contre l’entité sioniste, au moyen orient– Iran, Syrie, Hizbollah -.
    L’avenir nous le dira.
    Ces russes et ces chinois n’ont-ils pas prouvé le long de cette guerre contre la Syrie leur incapacité de faire avancer concrètement les choses sauf des déclarations stériles. D’ailleurs la Chine semble avoir jeté l’éponge, elle n’a pas soufflé mot depuis quelques temps.
    La Russie, qui ne cesse de moudre du grain déjà moulu, lance elle aussi des signaux de fatigue et ne parait plus en mesure d’arriver à bon port. Jettera-t-elle à son tour l’éponge?
    Cette méthode étrange de faire respecter les lois internationales à un pays comme les États-Unis qui les ont toujours violées, souvent même avec la complaisance de la Russie et de la Chine, n’est-elle pas d’avance vouée à l’échec.
    L’Amérique n’a-t-elle pas jeté ce double véto aux débarras de l’Immeuble des Nations Unies à New York, pour ne pas dire autre chose, et s’en va –t- en guerre trainant derrière elle ses affidés, ses chameliers du golfe, etc.… contre la Syrie, un allié pourtant de taille de la Fédération de Russie.
    Il semble que le contenu du télégramme Us a été mal déchiffré par les Russes et les Chinois. En clair « vous nous avez empêchez de détruire légalement la Syrie par conseil de sécurité interposé comme ce fût le cas en Lybie, nous le ferons sous votre barbe de l’intérieur » fin de citation.
    Monsieur Poutine ! Imaginez-vous un instant ! Que les Etats unis dispose sur le territoire d’un pays quelconque une « demi-base » militaire Us – même pas une base entière – quelle qu’elle soit sa nature, est-ce que les américains auraient laissé quiconque agresser ou même menacer d’agression ce pays?
    Les américains n’auraient-ils pas par principe défendu « légalement » sinon avec la force militaire ce pays pour sauvegarder des intérêts « stratégiques Us » que ne représenterait même pas peut être dans la réalité cette demi-base ? Ce principe purement américain ne mérite-t-il pas malgré tout d’être salué.

    Que diriez-vous alors M. Poutine de tout un pays comme la Syrie. Ne représente-elle pas dans l’ancien et le nouveau échiquier international des intérêts géostratégiques russes, – à l’instar d’autres pays disséminés un peur partout dans le monde – que convoitent justement les ricains à votre détriment et dans ce cas précis, à celui du peuple de ce pays qui meurt tous les jours pour sauvegarder en partie vos intérêts au moyen orient. A quoi donc ça a servi cette alliance russo-syrienne jugée à juste titre désarmée depuis deux ans ?
    Vos alliés dans le monde Monsieur Poutine ne risqueraient-ils pas de réviser leurs associations avec votre pays après vos échecs cumulés dans cette guerre contre la Syrie où vous avez brillé par votre incapacité à réagir en tant que puissance mondiale pour défendre non seulement la sécurité extérieure de votre pays mais aussi pour protéger un allié russe important au moyen orient.
    Peut-on imaginer la fédération de Russie l’héritière légitime de l’Urss, en ce 21éme siècle, plier bagages, quitter le moyen orient et se contenter de quelques bonbons syriennes que le lui offrira certainement avec plaisir l’oncle Sam.
    Comme si la facture de sang et de destruction massive déjà payée et paye encore la Syrie ne suffisait-elle pas encore aux Iraniens pour s’acquitter de leurs dettes morales et stratégiques envers la Syrie. Les iraniens ont-ils oublié les prises de positions stratégiques que la Syrie a toujours prises, presque à son détriment, en leur faveur dans le concert arabe et international.
    Ces iraniens ne sont’ ils pas ingrats et malhonnêtes au point de singer les allemands de l’ouest, au siècle dernier. A cette époque le Portugal colonisait l’Angola. La RFA envoyait au MPLA des médicaments de secours pour soins, et en même temps des armes à l’occupant portugais pour tuer les combattants angolais.
    Un allié en difficulté a-t-il besoin de déclarations stériles, ou bien des prises de positions et/ou des actes dissuasifs sinon une coopération effective tous terrains qui font mal à un ennemi commun.
    Comme si à son tour le Hizbollah libanais, par des interventions télévisées intermittentes, voudrait également nous faire croire à une alliance sincère avec la Syrie.
    Cet allié qui souffre a-t-il vraiment besoin de soutiens télévisés passionnant ou d’un appui palpable ne serait-ce que pour lui indemniser l’aide qui a permis au Hizbollah de réaliser sa victoire historique contre l’entité sioniste.
    A tous ces alliés qui dorment ne faut-il pas les bousculer un peut pour se réveiller ?
    Combien même vos soutiens ouverts ou en cachette supposés apportés en faveur de vos intérêts dans cette région et à ceux de cet allié, ceux-ci n’ont pas eu l’effet escompté. Ont-ils empêché le déroulement de cette guerre et son lot de pertes en vies humaines et en destruction programmées des fondements de l’Etat syrien, et par voie de conséquence le risque d’enregistrer à vos dépens de multiples pertes au profit des Usa et d’Israël sur les plans : géopolitique, militaire, économique, etc. C’est vous qui risquiez d’être rayés de la carte messiers les résistants iraniens ou libanais.

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