Le mouvement Rachad infiltre les rangs des jeunes chômeurs du Sud et tente de les manipuler
Des anciens cadres du FIS dissous ne ratent plus aucune occasion de se «redéployer» sur le terrain. Profitant des événements qui secouent le sud du pays, des anciens cadres de ce parti, dûment appuyés par des repentis qui ont encore du sang frais sur les mains, multiplient leurs tentatives pour entrer en contact avec les jeunes chômeurs à Ouargla et à Laghouat pour les «encadrer» et les utiliser à dessein. Après le «coup» raté d’Ali Benhadj, chassé comme un malfrat par des jeunes en détresse à Laghouat, c’est le mouvement Rachad, basé en Europe, qui prend le relais à travers ses cellules secrètes qui infestent plusieurs wilayas. Son objectif est de «capter l’attention de ces jeunes pour les rediriger sur le terrain politique», assure une source proche de ces jeunes. Les premières tentatives ont eu lieu en marge de la rencontre regroupant les représentants des chômeurs et des responsables au sein de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme. «Des activistes travaillant pour la chaîne propagandiste éponyme de ce mouvement ont essayé d’accrocher certains représentants pour leur proposer leur aide», ajoute notre source. Ces activistes ont voulu prodiguer des conseils à ces jeunes animateurs du comité de la défense des droits des chômeurs. Mais ils ne se limitent pas à cela. Un groupe de travail a été mis en place par ce mouvement qui cherche à «fédérer» la contestation sociale de ces régions sensibles du pays et à en faire «un mouvement politique». Parmi les superviseurs des actions de ce groupe de travail sur le terrain, il y a Abdallah Benaoum, militant actif du mouvement et membre de la fameuse «initiative pour un changement pacifique» lancée dans le sillage du «printemps arabe» dans le but de renverser le système en place. Abdallah Benaoum a déjà fait l’objet d’arrestation et de condamnation pour incitation à la violence. Il est également spécialisé dans la production de vidéos de manifestations qu’il envoie à des organismes obscurs à l’étranger. Il y a également Hassan Bouras, président du comité directeur de la LADDH qui fait partie du dispositif de Rachad. A Ghardaïa, depuis quelques jours, c’est Kamel-Eddine Fakhar, de la section locale de la LADDH, qui multiplie les contacts avec les chômeurs de la région pour politiser leur mouvement. Accompagné par les activistes travaillant clandestinement pour l’autre chaîne propagandiste Al Magharibia, drivée par le fils d’Abassi Madani et des actionnaires inféodés à la diaspora du FIS à l’étranger, Kamel-Eddine Fakhar redouble d’actions incitant les jeunes chômeurs à sortir dans la rue. Surtout que le comité des chômeurs du Sud envisage d’organiser un rassemblement vendredi prochain dans la vallée du M’zab. Rachad est dirigé par un groupe d’anciens du FIS dissous installés à l’étranger, à l’image d’Abbas Aroua, de Mourad Dhina et de Mohamed Larbi Zitout, qui passent leur temps à tenter de dénigrer l’Etat algérien et à ternir l’image de l’Algérie à l’internationale. Ces activistes islamistes, qui répondent à des agendas internationaux, cherchent par tous les moyens à déstabiliser le pays en tentant d'inoculer à nos jeunes le «virus» du «printemps arabe». Leur mission a lamentablement échoué.
Fahim Amraoui
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