Zerguine : «Difficile de préserver les prix du gaz en l’absence d’une reprise économique»

Il est «difficile» pour l'Algérie de préserver les prix du gaz dans un contexte de crise économique qui affecte aussi bien la demande que les prix, estime le PDG du groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine. «Notre marge de manœuvre est difficile, car il n'y a pas de reprise économique forte et lorsqu'il n'y a pas de reprise forte, commander le marché n'est pas uniquement l'apanage de Sonatrach», a indiqué M. Zerguine dont le Groupe a été débouté par la chambre de commerce internationale dans le contentieux sur le prix du gaz l'opposant à l'italien Edison. Sonatrach a perdu cet arbitrage à cause d'une clause dite de bouleversement, prévue par le contrat de vente de gaz à Edison, contrôlée par le français EDF et qui prévoit une révision à la baisse lorsqu'il y a changement des conditions économiques. «Les contrats même bien ficelés, accordant des droits à la Sonatrach, incluent malheureusement une clause admissible sur le marché de l'énergie et chez tous les partenaires qui consiste à revoir les prix lorsqu'il y a bouleversement des marchés», a-t-il déclaré à l'agence officielle APS. «L'effet domino est là, il n'y avait pas qu'Edison qui a demandé à revoir les prix, il y a aussi l'ENI et GNF (Gas Natural Fenosa)», a précisé le PDG de Sonatarch. «Avec Eni, nous sommes en passe de revoir les accords pour la troisième fois en deux ans», a-t-il indiqué. Pour autant, le dirigeant de Sonatrach atténue cet effet domino qui ne devrait pas, selon lui, impacter certains contrats gaziers, liant son groupe à des clients européens. «Aujourd'hui, nous considérons qu'il n'y a pas de bouleversements pour certains marchés. Nous sommes en train de nous battre pour ne pas admettre des réductions pour ces contrats d'approvisionnement», a-t-il dit. Dans les contentieux sur les prix du gaz, «Sonatrach a été des fois gagnante et des fois perdante», rappelle son PDG en allusion à l'arbitrage remporté par le groupe algérien en 2010 dans le conflit qui l'avait opposé à l'espagnol Gas Natural Fenosa sur le prix du gaz livré à l'Espagne à travers le gazoduc GME. Sonatrach, tout comme le premier fournisseur de l'Europe Gazprom, reçoit ces dernières années des demandes insistantes de leurs clients pour baisser les prix du gaz livré par gazoducs. Les clients européens demandent d'adosser les contrats d'approvisionnement, traditionnellement indexés sur les prix de pétrole, sur le marché spot.
R. E.
 

Comment (2)

    Anonyme
    27 mai 2013 - 14 h 14 min

    ça n’a pas été difficile pour
    ça n’a pas été difficile pour toi de garder ton deuxième salaire en franc suisse, pourquoi tu rend pas justice aux milliers de travailleurs de sonatrach qui attendent l’application de la réglementation en ce qui concerne l’IEP, mais toi tu ne fait que les bloquer parcontre toi tu perçoi un salaire en dinar PDG SH, et Sonatrach international filiale italienne basée en suisse soit en devise malgrés le fait que tu as quitté tes fonction de représentant se SH en suisse explique nous un peu ce que tu es en train de faire avec l’argent de sonatrach.

    AMYNE
    25 mai 2013 - 11 h 03 min

    l erreur stratégique de l
    l erreur stratégique de l algerie ce sont les accords avec l union eurpéenne….ensuite ce qui risque d etre grave pour notre avenir c est notre adhésion à l OMC….qu il ne faut pas et renoncer meme quit à retarder le max…l algerie c est pas la russie….et les algeriens ne sont pas russes…à moins de trouver des puits de vodka à exploiter…et initier la population à cela chose qui n est pas evidente

    l avenir de l europe ca sera à court et moyen terme de denoncer le libre echange proné par l omc et priviligié le protectionnisme…faudra anticiper pour notre pays à des politiques qui iront dans ce sens en trouvant les relais necessaires….

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