Intérêts contre vérités

Pour aider ses lecteurs à voir plus clair dans tout ce qui se passe dans les pays de notre région, Algeriepatriotique a sollicité un certain nombre d’experts dont les interviews ont été publiées et bien appréciées si on en juge par la qualité des commentaires qui les ont suivies. Au-delà de la diversité de leurs points de vue, ces experts se rejoignent dans l’appréciation concernant le risque islamiste qui a accompagné le «printemps arabe». Dans l’interview qu’il nous a accordée et qui est placée aujourd’hui sur notre site, Alain Charret estime que les mouvements islamistes favorisés par les «printemps arabes» ont redonné espoir aux radicaux, entendre par là les salafistes et la mouvance Al-Qaïda, qui sont encouragés dans leur projet d’établir un califat dans les pays concernés. La réalité donne à raison à ces observateurs lucides qui ont l’avantage de bien connaître les situations dont ils parlent. Il suffit de voir l’évolution des événements depuis deux ans en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Maroc même, qui a voulu anticiper sur le «printemps» en mettant des islamistes à la direction de son gouvernement. En Tunisie, l’hégémonie que tente d’imposer sur toute la société le parti au pouvoir, Ennahda de Ghannouchi, a créé les conditions du développement de groupes terroristes islamistes qui n’ont pas attendu pour agir et poser de sérieux problèmes de sécurité qui vont aller en s’aggravant, malheureusement. En Libye, c’est Alain Charret qui le souligne, le désert «sert de refuge, voire de base arrière, à toutes sortes de djihadistes et de contrebandiers». Il rappelle les propos du président nigérien qui a affirmé que les auteurs du double attentat meurtrier qui a frappé son pays le 23 mai seraient venus du sud libyen et qui ajoute que d'autres attaques sont en cours de préparation. Ce que disent les experts sur le risque islamiste lié au «printemps arabe» est vérifié dans la pratique, sur le terrain, c’est donc la vérité. Ce n’est pas surprenant, leur vocation de chercheur et d’intellectuel leur impose l’honnêteté. Comment expliquer, autrement que par des considérations d’intérêt égoïste, la position des dirigeants politiques des pays occidentaux qui s’entêtent à nier cette vérité et à encourager les tendances islamistes dans les pays de la région ? Ils sont les seuls à ne pas voir l’imbroglio dans lequel ils se sont enfermés et qui les amène à combattre au Mali les groupes terroristes qu’ils ont aidés à se former en Libye et qu’ils soutiennent, à nouveau, quand ils agissent en Syrie.
Kamel Moulfi
 

Commentaires

    Anonyme
    13 juin 2013 - 16 h 08 min

    avec tous mes respects, a
    avec tous mes respects, a AP,et a certains experts,et intellectuels, honnêtes, mais! ces soit-disant révoltes spontané,conçues dans les laboratoires de la «CIA, MOSSAD,DGSE,OTAN», leur agents « ambassades » et sous traitants islamistes exécuteurs de leur macabre complot ,contre des pays souverains « reconnu par l’onu »,pour s’accaparer les richesse,et detruire ces pays ,au nom de la democratie des kalachnikovs,bombes,drones, et la sécurité de l’etat virtuel d’israël.bref,j’ai bien remarquer une chose,que les pseudo opposants islamistes,ou autres pseudo democrates,sont des ex exilés politique,ou etudiants,(lybiens,tunisiens,egytiens,syriens,algeriens,et même maliens) dans des pays imperialistes,comme l’angleterre,canada,usa..etc,

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